International

Conflit en Ukraine : les dernières informations

L'armée russe est intervenue le 24 février 2022 en Ukraine pour la «démilitariser», après la reconnaissance par Moscou de l'indépendance des républiques du Donbass. Les pays occidentaux et leurs alliés ont dénoncé une invasion.

Mardi 30 avril

Crimée : l'armée russe abat six missiles longue portée ATACMS

Le ministère russe de la Défense a rapporté ce 30 avril avoir abattu six missiles ATACMS de fabrication américaine. Ces armes de longue portée ont été récemment fournies à Kiev par Washington. Le gouverneur de Crimée a publié une photo de sous-munitions tombées sur la péninsule.

Lundi 29 avril

«Pas trop tard» pour que l'Ukraine l'emporte, veut convaincre Stoltenberg

Le secrétaire général de l'OTAN et le président ukrainien ont fait une déclaration commune : l'Ukraine a besoin de davantage d'aide pour l'emporter. «Des retards importants dans le soutien ont de graves conséquences sur le champ de bataille», a admis Jens Stoltenberg ce 29 avril lors d'une visite à Kiev. «Mais il n'est pas trop tard pour que l'Ukraine l'emporte», a-t-il assuré.

«Davantage d'aide est en route», a-t-il ajouté, et de nouvelles annonces d'aide sont attendues «bientôt». Jens Stoltenberg a appelé les alliés occidentaux de Kiev à mettre en place un «engagement financier majeur et pluriannuel pour démontrer que notre soutien à l'Ukraine n'est pas à court terme». 

«Ensemble, nous devons faire échouer l'offensive russe», a plaidé à ses côtés le président Volodymyr Zelensky, exhortant une nouvelle fois l'Occident à accélérer les livraisons d'armes et s’inquiétant de la nouvelle offensive d'ampleur que Moscou serait en train de préparer. 

Dimanche 28 avril

L'armée russe annonce la libération de Novobakhmoutovka, Kiev admet les «succès tactiques» de Moscou

L'armée russe a pris le contrôle de Novobakhmoutovka en République populaire de Donetsk, a rapporté le ministère russe de la Défense ce 28 avril. Le général Syrsky, qui commande les forces ukrainiennes, reconnaît une détérioration de la situation pour les troupes de Kiev.

Russie : l'armée russe annonce avoir intercepté 17 drones ukrainiens

Le ministère russe de la Défense a affirmé ce 28 avril avoir neutralisé 17 drones ukrainiens dans plusieurs régions frontalières, mais aussi dans celle de Kalouga.


Samedi 27 avril

L'armée russe neutralise 68 drones ukrainiens

Le ministère russe de la Défense a annoncé ce 27 avril avoir neutralisé au cours de la nuit 68 drones, presque tous dans le seul territoire de Krasnodar situé à l’est de la Crimée.

Son gouverneur a évoqué une attaque «à grande échelle» de Kiev visant des infrastructures énergétiques de la région.

Vendredi 26 avril

La Défense russe frappe un train «avec des armements occidentaux»

Le ministère russe de la Défense a annoncé ce 26 avril avoir frappé un train «avec des armements occidentaux et des équipements militaires» à Oudachné, dans la région de Donetsk.

La veille, le secrétaire général de l’OTAN avait encouragé les Occidentaux à soutenir davantage Kiev, estimant que l'Ukraine avait été «sous-armée».

Jeudi 25 avril

La livraison de missiles américains ATACMS de longue portée à Kiev ne changera rien, prévient le Kremlin

Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a répété que la Russie atteindrait ses objectifs sur le front, balayant une révélation du New York Times sur la livraison à l’Ukraine, dans le plus grand secret, de missiles américains ATACMS de plus longue portée au mois de février.

Mercredi 24 avril

Aide américaine à l'Ukraine : les Etats-Unis «se sont mis du côté du mal»

L'ambassadeur de Russie aux États-Unis Anatoli Antonov a dénoncé le paquet législatif du Congrès signé ce 24 avril par Joe Biden, qui accorde une aide de 61 milliards de dollars à l'Ukraine. Il a fustigé le cynisme d'une telle décision, qui sacrifie des vies ukrainiennes pour le bénéfice du complexe militaro-industriel américain.

Biden a signé le projet de loi d'aide à l'Ukraine

Le président américain Joe Biden a signé ce 24 avril la loi sur l'aide aux alliés étrangers, y compris l'Ukraine. «Je viens de signer le projet de loi sur la sécurité nationale qui a été adopté par la Chambre ce week-end et approuvé par le Sénat hier, qui rendra l'Amérique et le monde plus sûrs et maintiendra le leadership américain dans le monde», a-t-il déclaré.

Selon lui, ce nouveau plan de financement apporte un soutien vital à l'Ukraine, Israël et Taïwan afin qu'ils «puissent protéger leur souveraineté». Quant aux livraisons d'armes à Kiev, le président américain a promis qu'elles débuteraient dans les prochaines heures.

Cette aide «enrichira encore plus les États-Unis d'Amérique et ruinera encore plus l'Ukraine, elle fera plus de morts ukrainiens par la faute du régime de Kiev», avait dénoncé le Kremlin le 18 avril à la suite du vote de la Chambre des représentants. Moscou estime qu'aucune aide étrangère occidentale ne saurait modifier le cours du conflit.

Russie : plusieurs installations énergétiques visées par des attaques ukrainiennes

Des installations énergétiques russes ont été visées dans la nuit du 23 au 24 avril par des attaques de drones ukrainiens. Ces attaques, qui agacent à Washington, provoquent des représailles russes contre les installations énergétiques ukrainiennes.

Mardi 23 avril

Selon Choïgou, l'armée ukrainienne a perdu plus de 500 000 hommes depuis le début du conflit

Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a indiqué que les Ukrainiens avaient perdu plus de 500 000 hommes depuis février 2022, et ce, en dépit de l'aide apportée par les pays occidentaux. Les troupes russes sont à l'offensive «sur toute la ligne de front», a-t-il ajouté.

Lundi 22 avril

Donbass : l'armée russe annonce la libération complète de Novomikhaïlovka

Les troupes russes ont libéré le village de Novomikhaïlovka en RPD, a rapporté Moscou ce 22 avril.

Le chef du renseignement militaire ukrainien Kyrylo Boudanov a prévu une «période difficile» sur le front vers la mi-mai pour les troupes de Kiev, sur fond de craintes d'une nouvelle offensive russe.

Samedi 20 avril

L’aide militaire américaine à Kiev va mener à la mort «encore plus d’Ukrainiens», avertit le Kremlin

La Chambre des représentants a adopté ce 20 avril une aide militaire de 61 milliards de dollars destinée à Kiev. Le porte-parole du Kremlin a mis en garde que cette nouvelle aide financière de Washington aux autorités ukrainiennes contribuerait à envoyer à la mort «encore plus d’Ukrainiens».

Vendredi 19 avril

Russie : un bombardier stratégique s’écrase dans la région de Stavropol

Un bombardier Tu-22M3 s'est écrasé ce 19 avril dans la région russe de Stavropol. Un des quatre membres d’équipage a été tué. Selon des données préliminaires, un dysfonctionnement technique pourrait être à l’origine de la perte de l’appareil.

Jeudi 18 avril

Allemagne : deux hommes arrêtés pour des projets de sabotage, Moscou dénonce une «folie de l'espionnage»

Les autorités allemandes ont annoncé ce 18 avril l'arrestation de deux hommes accusés d'espionnage au profit de la Russie et d'avoir voulu commettre des actes de sabotage sur une base de l'armée américaine et contre l'aide à l'Ukraine. L’ambassade de Russie à Berlin a dénoncé une «incitation à la folie de l'espionnage» et l’absence de preuves.


L’armée russe neutralise plusieurs attaques de drones et de missiles dans les régions frontalières

La Russie a indiqué ce 18 avril avoir neutralisé 20 drones ukrainiens dans plusieurs régions, notamment celles frontalières de l'Ukraine.


Lundi 15 avril

La situation se détériore pour Kiev dans le Donbass, alors que l'Occident aide militairement Israël, regrette Zelensky

Le dirigeant ukrainien a évoqué ce 15 avril l'intervention militaire occidentale face aux frappes iraniennes contre Israël, regrettant une nouvelle fois la détérioration de la situation sur le front pour les troupes ukrainiennes en raison du manque d'assistance militaire de l'Occident.

Samedi 13 avril

Donbass : plusieurs blessés graves après une frappe ukrainienne à Lougansk

Sept employés d’une usine de Lougansk ont été grièvement blessés ce 13 avril lors d’une frappe ukrainienne contre leur entreprise. Deux personnes habitant à proximité du bâtiment ont également été blessées, ont annoncé les autorités régionales.

Donbass : l’armée russe annonce la libération du village de Pervomaïskoïé

Dans un rapport publié ce 13 avril, le ministère russe de la Défense a annoncé la prise de Pervomaïskoïé, une localité de la République populaire de Donetsk. Plus tôt dans la journée, le commandant en chef de l’armée ukrainienne avait concédé que la situation sur le front s’était «considérablement dégradée».


Jeudi 11 avril

L’armée russe annonce avoir riposté contre les installations énergétiques ukrainiennes, la centrale de Trypilska détruite

La Défense russe a rapporté avoir frappé les installations énergétiques ukrainiennes en représailles des frappes de Kiev contre celles de la Russie. La centrale de Trypilska a été détruite, a fait savoir l’entreprise ukrainienne Centerenergo.

Kherson : le FSB et l’armée russe déjouent une opération de débarquement ukrainienne

Les forces de sécurité russes ont empêché un débarquement de forces spéciales ukrainiennes dans la région de Kherson, a rapporté ce 11 avril le FSB. Un prisonnier de guerre a indiqué aux services russes que l'unité avait été entraînée en Grande-Bretagne.


Mardi 9 avril

Russie : une femme et un enfant tués dans une frappe ukrainienne dans la région de Briansk

Les troupes ukrainiennes ont bombardé le village de Klimovo, dans la région de Briansk, tuant une femme et un enfant de 12 ans, a déclaré le chef de la région russe, Alexandre Bogomaz.

Lundi 8 avril

L'armée russe détruit un entrepôt de drones à Zaporojié

Le 8 avril, les forces armées de la Fédération de Russie ont annoncé avoir détruit un entrepôt et un site de production de drones dans la ville de Zaporojié, au moyen d'une frappe de missiles tactiques Iskander.

Dimanche 7 avril

Centrale de Zaporojié : la Russie dénonce une attaque de drones ukrainiens

«Les forces armées ukrainiennes ont attaqué le dôme du réacteur n°6 de la centrale nucléaire de Zaporojié», a rapporté sur Telegram la direction de la centrale, précisant que le niveau de radiations était normal.

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a indiqué avoir été informée par la partie russe «qu'un drone avait explosé sur le site ce jour». «J'appelle [les parties] à s'abstenir de toute action allant à l'encontre des cinq principes de l'AIEA et menaçant la sécurité nucléaire», a déclaré le directeur de l'agence, Rafael Grossi.

Russie : une jeune fille tuée par un drone ukrainien dans la région de Belgorod

Des fragments d'un drone ukrainien abattu dans la région de Belgorod ont heurté une voiture où se trouvait une famille de six personnes, tuant une jeune fille et blessant cinq personnes, a déclaré sur Telegram le gouverneur de la région de Belgorod, Viatcheslav Gladkov.

«Dans la région de Belgorod, un système de défense aérienne a abattu quatre drones de type avion alors qu'ils s'approchaient de la ville», a indiqué le gouverneur.

«Après avoir repoussé une attaque aérienne des forces armées ukrainiennes dans le village de Chagarovka, des fragments ont touché une voiture dans laquelle se trouvait une famille de six personnes. À notre grande tristesse, une jeune fille est décédée. Elle est décédée sur place avant l'arrivée de l'ambulance», a-t-il ensuite précisé.

Donbass : les troupes russes à l'offensive en périphérie de Tchasov Yar

La situation autour de Tchasov Yar, petite ville située à 66 kilomètres au nord de Donetsk, se complique pour les forces ukrainiennes. La ville est la cible des assauts russes, et l’armée ukrainienne a admis ce 7 avril que la situation était «difficile et tendue».

Jeudi 4 avril

Guerre en Ukraine : selon des officiers ukrainiens, «le risque est grand que les lignes de front cèdent»

Dans un article de Politico paru le 3 avril, des officiers ukrainiens ont fait part de leurs craintes d'une possible rupture du front en cas d'offensive russe. L'Ukraine fait face à une double pénurie d'hommes et de matériel.

Mercredi 3 avril

Les ministres français et russe de la Défense se sont entretenus au téléphone

Sébastien Lecornu et Sergueï Choïgou ont eu ce 3 avril un entretien téléphonique. Une première entre les ministres de la Défense français et russe depuis octobre 2022.

OTAN : un fonds de 100 milliards d’euros pour aider Kiev est sur la table

«Nous devons assurer une assistance militaire fiable, prévisible et à long terme pour l'Ukraine», a déclaré le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg à Bruxelles, en marge d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Alliance.

Les diplomates doivent discuter de la création d'un fonds de 100 milliards d'euros sur cinq ans pour aider Kiev.

«Les Russes doivent comprendre qu’ils ne peuvent pas atteindre leurs objectifs sur le champ de bataille et attendre que l’OTAN se lasse», a ajouté Jens Stoltenberg.

Mardi 2 avril

Choïgou : les forces ukrainiennes ont perdu 80 000 hommes depuis le début de l'année

Les pertes ukrainiennes depuis le début de l'année ont dépassé 80 000 personnes, a déclaré le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou lors d'une réunion avec les dirigeants des forces armées.

«Depuis janvier, les forces armées ukrainiennes ont perdu plus de 80 000 militaires, 14 000 unités d'armes diverses, dont plus de 1 200 chars et autres véhicules blindés de combat», a déclaré le chef du ministère de la Défense.

Aussi a-t-il ajouté que l’armée russe continuait de pousser les forces armées ukrainiennes vers l’ouest. Rien qu'en mars, les forces russes ont libéré Nevelskoïé, Orlovka, Tonenkoïé, Krasnoïé, ainsi que le village de Mirnoïé dans la région de Zaporojié.

Lundi 1 avril

Un blindé d'infanterie allemand «Marder» capturé par les forces russes

Un véhicule de combat d'infanterie allemand Marder a été transporté du champ de bataille d'Avdeïevka à l'unité de réparation du Groupement de troupes Centre par des équipes du génie, a annoncé l'armée russe. Le blindé a été pris en charge par les mécaniciens militaires. Les conduites de carburant et de refroidissement percées ont été remplacées, le radiateur réparé et les pompes à carburant également remplacées. Dans les plus brefs délais, le véhicule de combat a été réparé et remis sur pied.

Dimanche 31 mars

Depuis début 2024, les combattants de l'Akhmat-Vostok ont progressé de sept kilomètres dans la direction de Zaporojié

«Nous contrôlons presque Robotino», a déclaré à RIA Novosti le commandant de la reconnaissance aérienne du bataillon Akhmat-Vostok, répondant à l'indicatif «Dobry». Les militaires ukrainiens ont peur d'engager des combats rapprochés avec eux, a-t-il ajouté, indiquant que le bataillon avait réussi à avancer de sept kilomètres dans la direction de Zaporojié depuis le début de 2024.

RPD : un autre char Abrams atteint près d'Avdeïevka

Les militaires du groupe Centre ont frappé un autre char américain Abrams près d'Avdeïevka à l'aide d'un drone Lancet, selon RIA Novosti qui cite les forces de sécurité russes. La destruction n'a pas encore été confirmée par l'armée russe.

Jeudi 28 mars

Donbass : les forces armées russes annoncent la destruction d'un cinquième char Abrams

«L'ennemi a perdu jusqu'à 95 militaires, trois chars, dont un Abrams de fabrication américaine, deux véhicules de combat d'infanterie, neuf voitures, ainsi que deux obusiers M777 de fabrication américaine et deux canons D-30», a déclaré l’armée russe ce 28 mars.

Jeudi 21 mars

Donbass : nouvelle victoire pour l’armée russe à l'ouest d'Avdeïevka

«La localité de Tonenkoïé [...] a été libérée grâce aux actions coordonnées des unités du groupement de troupes Centre», a indiqué le ministère russe de la Défense dans son rapport quotidien ce 21 mars.

Mercredi 20 mars

Ukraine : «Nous n’avons jamais demandé d’hommes et de troupes de combat», assure Dmytro Kouleba

Le chef de la diplomatie ukrainienne, qui appelle régulièrement l'Occident à davantage de soutien matériel, a déclaré que son pays n’avait pas demandé un déploiement de troupes étrangères. Une éventualité qui a émergé suite à des déclarations d’Emmanuel Macron fin février, au moment où la situation sur le terrain se tend pour les forces de Kiev.


Mardi 19 mars

La France prépare l'envoi «d'environ 2 000 militaires» en Ukraine, selon les services extérieurs russes

La France prépare l'envoi d'un contingent en Ukraine, a accusé le directeur du SVR, Sergueï Narychkine, dans une note intitulée «Macron pousse les Français "au massacre"».


Lundi 18 mars

Bombardements ukrainiens : deux nouveaux tués dans la région russe de Belgorod, 13 morts en une semaine

Deux personnes ont été tuées ce 18 mars dans la région russe de Belgorod, portant à 13 morts le bilan d'une semaine de frappes ukrainiennes, Kiev multipliant les bombardements sur les zones frontalières.


Dimanche 17 mars

Ukraine : Macron évoque un cessez-le-feu pendant les JO de Paris, Zakharova lui suggère de cesser les livraisons d’armes à Kiev

Le président français a répondu par l'affirmative à la demande d'une journaliste ukrainienne d'une trêve sur le front pendant les JO de Paris. En retour, le ministère russe des Affaires étrangères a appelé Macron à cesser d'armer Kiev.

Jeudi 14 mars

Stoltenberg reconnaît que la flotte russe en mer Noire a été frappée avec des missiles de l'OTAN

Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a admis ce 14 mars que les forces armées ukrainiennes avaient frappé des navires de la flotte russe en mer Noire avec des missiles fournis par les pays de l'Alliance atlantique, lors de sa présentation du rapport annuel de l’organisation pour 2023.

Donbass : les forces russes frappent des hélicoptères de l’armée ukrainienne

Le ministère russe de la Défense a publié des vidéos de la destruction d'hélicoptères des forces armées ukrainiennes sur un site d'atterrissage dans la région de Donetsk. Les moyens de reconnaissance aérienne ont identifié trois hélicoptères ukrainiens qui avaient atterri. Le site où se trouvaient les hélicoptères ennemis a été immédiatement frappé par des obus à sous-munitions.

Mardi 12 mars

Washington trouve 300 millions de dollars pour aider Kiev

Les États-Unis ont annoncé une nouvelle aide militaire de 300 millions de dollars à l'Ukraine, bien loin de la grande enveloppe réclamée par le président Biden, toujours bloquée au Congrès. 

L'aide comprend notamment des missiles antiaériens, des munitions et des obus d'artillerie et répond à «certains besoins urgents de l'Ukraine», a souligné Jake Sullivan, conseiller du président américain Joe Biden.

«C'est une aide relativement modeste, destinée à donner à l'Ukraine le minimum nécessaire pour une courte période», a indiqué un haut responsable américain.

Elle est financée grâce à une réévaluation comptable du Pentagone. 

Lundi 11 mars

Zelensky : «Tant que l'Ukraine tient, l'armée française peut rester sur le territoire français»

«Tant que l'Ukraine tient, l'armée française peut rester sur le territoire français», a déclaré ce 11 mars le président ukrainien Volodymyr Zelensky, tout en plaidant pour l'envoi de «personnel technique» pour «la coproduction» de canons Caesar et «l'entraînement».

«Vos enfants ne vont pas mourir en Ukraine», a poursuivi le président ukrainien, dans un entretien qu'il a accordé à BFMTV et au journal Le Monde.

Le 26 février, le président français Emmanuel Macron avait affirmé que l'envoi à l'avenir de troupes occidentales en Ukraine ne devait pas «être exclu».

Les exportations d'armes américaines vers l'Europe en hausse de 35%

Dopées par la guerre en Ukraine, les exportations d'armes américaines en direction de l'Europe ont augmenté de 35% sur une période allant de 2019 à 2023, donc plus large que celle du conflit, selon un rapport du Sipri. La France est également devenue le deuxième pays exportateur, dépassant la Russie.

Dimanche 10 mars

Russie : une femme tuée dans le bombardement ukrainien d'un village frontalier 

Une femme a été tuée ce 10 mars dans le bombardement ukrainien d’un village de la région de Koursk, ont annoncé les autorités locales.

«Aujourd'hui, le village de Kulbaki a été bombardé depuis l'Ukraine», a indiqué le gouverneur russe de la région de Koursk, Roman Starovoït. «Une femme a été tuée», a-t-il ajouté.

Samedi 9 mars

Des drones ukrainiens détruits dans la région de Rostov

La Défense russe a annoncé avoir détruit, dans la nuit du 8 au 9 mars, 47 drones ukrainiens, principalement dans la région de Rostov. Le gouverneur de Belgorod, région frontalière de l’Ukraine, a rapporté la mort de deux ouvriers tués par des drones.

Mercredi 6 mars

Aide occidentale à l’Ukraine : un char Abrams détruit «dès le premier tir», annonce la Défense russe

Le ministère russe de la Défense a annoncé ce 6 mars la destruction d’un char M1 Abrams «dès le premier tir» d'un T-72. Les premiers exemplaires de la trentaine de ces chars de combat, promis par Joe Biden à l’Ukraine, étaient arrivés en Ukraine en septembre 2023.


Choïgou : la diversité des armes ennemies s'élargit de jour en jour

La diversité des armes contre lesquelles les systèmes russes de défense aérienne doivent opérer sur le front s'élargit de jour en jour, a déclaré Sergueï Choïgou lors d'une réunion de travail avec des chefs d'entreprise et des membres du haut commandement militaire.

La réunion s'est tenue après que le ministre a inspecté l'exécution d'une commande de défense de l'État par des entreprises du groupe Almaz-Anteï, le plus grand consortium du complexe militaro-industriel russe.

Mardi 5 mars

Choïgou : dans la foulée d’Avdeïevka, les troupes russes continuent de «presser» les forces de Kiev

Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choigou, a déclaré ce 5 mars que ses troupes continuaient à pousser les forces ukrainiennes vers l’ouest dans le secteur d’Avdeïevka, front où les forces russes ont réalisé des avancées notables depuis la prise de la ville.

Libération d'Avdeïevka : un officier russe raconte comment son unité a pris par surprise les troupes ukrainiennes

Le 4 mars, un commandant de groupe d'assaut russe portant l'indicatif «Krestik» a décrit comment son unité avait contribué décisivement à la libération d'Avdeïevka en passant par une canalisation, prenant à revers les défenses ukrainiennes.

Lundi 4 mars

Explosion sur une voie ferrée dans la région russe de Samara 

Le trafic ferroviaire a été suspendu ce 4 mars dans la région russe de Samara (Volga) après une explosion sur un pont-rail. Le renseignement militaire ukrainien (GUR) a revendiqué plus tard dans la matinée l'attaque.

Donbass : un char Abrams détruit près d'Avdeïevka par des drones FPV Ghoul

Des images dévoilées par RIA Novosti montrent deux frappes atteignant un char américain Abrams sur le front. Le drone «Ghoul» a commencé à être utilisé dans la zone de l’opération spéciale en mai 2023.
Trente et un chars américains Abrams ont été livrés à Kiev. Il s’agirait du troisième d’entre eux à être détruit en quelques jours par les forces russes.

Dimanche 3 mars

Pas de missiles Taurus pour Kiev ?

La révélation par Margarita Simonian d'une discussion entre des officiers supérieurs allemands sur une attaque du pont de Crimée avec des missiles Taurus a plongé Berlin dans l'embarras. Les tensions s'accumulent entre les alliés européens de Kiev et, selon le Wall Street Journal, la perspective d'une livraison de missiles allemands s'éloigne.

Jeudi 29 février

Échec d'un débarquement ukrainien dans la région de Kherson

L'armée russe a rapporté avoir repoussé le débarquement d'un commando des forces spéciales de Kiev dans la région de Kherson, indiquant avoir neutralisé «jusqu'à 25 militaires» et en avoir capturé un autre. Une information partiellement confirmée par l'Ukraine.

Mercredi 28 février

Donbass : l'armée russe annonce la libération du village de Petrovskoïé

L’armée russe a libéré le village de Petrovskoïé, dans la direction d'Avdeïevka. Elle a indiqué avoir pris des positions plus avantageuses et repoussé 11 contre-attaques menées par des groupes d'assaut ukrainiens dans la région.

Selon le ministère russe de la Défense, l'armée ennemie a perdu jusqu'à 165 soldats, quatre chars, deux véhicules de combat d'infanterie «Bradley», un véhicule blindé de transport de troupes M113 de fabrication américaine et cinq véhicules.

Sergueï Choïgou a inspecté à Toula la production d'une commande de l'État pour la défense

Dans la région de Toula, le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a inspecté la mise en œuvre d'une commande de l'État par les entreprises du secteur de la défense et a rencontré le gouverneur de la région, Alexeï Dioumine.

Le ministre a inspecté les nouveaux ateliers de l'association de recherche et de production «Splav» (le principal fabricant russe de lance-roquettes multiples), dont la construction a permis de multiplier la production de munitions par quatre pour l'ensemble de la série de produits et par sept pour certains d'entre eux.

Sergueï Choïgou a également demandé aux fabricants de systèmes de reconnaissance d'artillerie, de lance-roquettes multiples et de munitions d'accélérer la livraison des équipements aux troupes.

Donbass : l'armée russe dévoile des images de Lastotchkino libéré

Le ministère russe de la Défense a publié des images du village de Lastotchkino, dans le secteur d'Avdeïevka, sous le contrôle total de l'armée russe depuis le 25 février. «En fuyant le village, les militaires ukrainiens ont abandonné des armes de fabrication occidentale, y compris des véhicules à roues portant des symboles nazis», a déclaré le ministère.

Mardi 27 février

Troupes occidentales en Ukraine : «Pas d'actualité pour l'instant», selon la Suède

L'envoi de troupes en Ukraine n'est «pas d'actualité» pour le moment, a déclaré ce 27 février le Premier ministre suédois Ulf Kristersson, réagissant aux propos d’Emmanuel Macron qui avait affirmé qu’il ne devait pas «être exclu». «Tout ce qu'ils veulent, c'est que la tuerie continue», a pour sa part dénoncé le chef de l’exécutif slovaque Robert Fico.

Le Kremlin dénonce le danger d'une confrontation directe

Dmitri Peskov a relevé ce 27 février que l'envoi de personnel militaire avait été discuté en Europe. «Si cela advient, nous devrons parler non pas de la probabilité, mais de l'inévitabilité d'un affrontement direct entre la Russie et l'OTAN», a prévenu le porte-parole du Kremlin.

«Un certain nombre de pays européens maintiennent une évaluation sobre du danger potentiel lié à l’envoi de troupes en Ukraine et à leur implication dans un conflit brûlant», a-t-il toutefois noté.


Lundi 26 février

Macron : l'envoi de troupes occidentales en Ukraine ne peut «être exclu»

Le président français Emmanuel Macron a joué la carte de l'alarmisme, réunissant à Paris 21 pays européens qu'il a appelés à un «sursaut», à un moment critique pour Kiev. Les relations se sont tendues depuis janvier entre Paris et Moscou, la Russie dénonçant «l'implication croissante» de la France en Ukraine.

Dimanche 25 février

Violents combats à Rabotino

De violents combats ont lieu dans le centre de Rabotino, sur le front sud. L’armée russe est à l’offensive dans ce village qui avait été la seule prise ukrainienne lors de la contre-offensive de l’été 2023. Deux contre-attaques ont été repoussées, selon celle-ci.


Jeudi 22 février

Le village de Pobeda libéré

Le ministère russe de la Défense a annoncé la libération du village de Pobeda, dans la région de Donetsk.

Selon le média russe Rybar, cette victoire perce la ligne de défense ukrainienne dans la région, et brise l'axe logistique ukrainien vers Vuhledar, plus au sud. 

Mercredi 21 février

Avdeïevka vue du ciel

Avdeïevka, ville tenue par l’armée ukrainienne depuis 2014, a été prise le 17 février par l'armée russe. La ville a subi d’importantes destructions durant les combats. Moscou rappelle qu’Avdeïevka était utilisée par l'armée ukrainienne depuis plus de dix ans comme bastion pour bombarder Donetsk, située à seulement dix kilomètres au sud, causant de nombreuses victimes parmi la population civile.

Mardi 20 février

Avdeïevka : l’ordre de retrait donné par Kiev devait masquer la débandade des troupes 

Le président russe Vladimir Poutine s'est entretenu avec le ministre de la Défense Sergueï Choïgou le 20 février. Le président a déclaré que l'ordre de retrait du commandement des forces armées ukrainiennes devait justifier la fuite des troupes sur le terrain.

Dans son rapport au président, Sergueï Choïgou a indiqué que les forces armées russes avaient effectué jusqu'à 460 frappes aériennes de précision par jour lors de la libération d'Avdeïevka. Le ministre de la Défense a également relevé que l'opération s'était déroulée avec des pertes minimales pour les forces armées russes et qu'elle sera probablement mentionnée dans les manuels militaires.

«Nous sommes fiers de notre travail» : un soldat russe décrit la prise d'Avdeïevka

Des militaires russes ont montré dans une vidéo du ministère de la Défense les positions des forces armées ukrainiennes dans le secteur de la gare d'Avdeïevka, que les combattants nationalistes de la 3e brigade d'assaut, formée à partir du bataillon «Azov», ont tenté de reprendre.

Un soldat de l'unité d'assaut répondant à l'indicatif d'appel «KhMAO» a décrit la bataille et raconté que l'ennemi, «craignant d'être encerclé», avait battu en retraite. Il a également ajouté que les avions d'attaque russes avaient «fait leur travail de manière responsable et digne».

Lundi 19 février

Des combats acharnés dans la région de Zaporojié

Les troupes russes mènent des combats acharnés autour des villages de Verbovoye et Rabotino dans la région de Zaporojié, a déclaré à RIA Novosti, Vladimir Rogov, de l'administration locale. Du côté ukrainien, l'inquiétude semble palpable.


Dimanche 18 février

La Défense russe publie des images de l’armée ukrainienne fuyant Avdeïevka

Le ministère russe de la Défense a publié ce 18 février des images d'unités ukrainiennes fuyant Avdeïevka. Une multitude de combattants ukrainiens sont filmés en fuite, se déplaçant le long des routes sous le feu constant de l'artillerie russe.

Selon la Défense russe, le retrait avait débuté avant même que l'ordre n'en soit donné par le nouveau commandant en chef des forces armées de l'Ukraine, Oleksandre Syrsky. Selon les rapports du ministère russe de la Défense, seules quelques formations éparses de soldats ukrainiens ont réussi à quitter Avdeïevka, abandonnant armes et équipements militaires au passage.

Poutine informé du déroulement de la libération d'Avdeïevka

Le ministre de la Défense Sergueï Choïgou et le chef d'état-major Valery Guerassimov ont rendu compte à trois reprises au président Vladimir Poutine du déroulement de l'opération de libération d'Avdeïevka lors de la journée du 17 février, a indiqué le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.


Samedi 17 février

Choïgou a informé Poutine de la «prise complète» d’Avdeïevka

Le ministère russe de la Défense a annoncé que Sergueï Choïgou avait informé Vladimir Poutine de la «prise complète» d’Avdeïevka. Le président russe a félicité ses forces armées pour cette «importante» victoire, a déclaré le porte-parole du Kremlin.

Kiev annonce le retrait de ses forces d’Avdeïevka

Dans la nuit du 16 au 17 février, le nouveau commandant en chef des forces armées ukrainiennes, le général Oleksandre Syrsky, a annoncé le retrait de ses troupes de la ville d’Avdeïevka «afin d'éviter l'encerclement et de préserver la vie et la santé des militaires».

Zelensky à Berlin et à Paris pour signer des accords bilatéraux

Le président ukrainien s’est rendu à Berlin et à Paris pour finaliser des accords bilatéraux de sécurité. Dans le traité signé avec la France, celle-ci s’engage également à fournir à Kiev «jusqu’à 3 milliards d'euros» d’aide «supplémentaire» pour l’année 2024.

De son côté, le chancelier allemand Olaf Scholz a annoncé une aide immédiate de 1,1 milliard d’euros, incluant notamment une trentaine de canons automoteurs et leurs munitions ainsi que deux systèmes de défense aérienne supplémentaires.

 

Jeudi 15 février

Avdeïevka «risque» de tomber, déclare la Maison Blanche

La ville d’Avdeïevka, dans le Donbass, risque de tomber, a averti ce 15 février le porte-parole du Conseil national de sécurité de la Maison Blanche, John Kirby.

«Malheureusement, selon les informations transmises par les Ukrainiens, la situation est critique, avec une pression continue des Russes sur les positions ukrainiennes jour après jour», a-t-il déclaré. La ville «risque de tomber sous contrôle russe», a-t-il ajouté.

Mercredi 14 février

L'Ukraine reconnaît une situation «extrêmement complexe» sur le front

Le nouveau commandant en chef ukrainien Oleksandre Syrsky a jugé la situation sur le champ de bataille «extrêmement complexe», admettant que l'Ukraine manquait d'hommes et d'armes.

«Les occupants russes continuent d'augmenter leurs efforts et dépassent en nombre» les forces ukrainiennes, a déclaré le général Syrsky sur Telegram, l'Ukraine peinant à regarnir les rangs de son armée.

«Nous faisons tout notre possible pour empêcher l'ennemi d'avancer sur notre territoire et pour tenir nos positions», a souligné le nouveau commandant en chef, reconnaissant que ses forces souffraient pour contenir les multiples assauts russes dans l'est du pays.

Kiev a revendiqué par ailleurs la destruction d’un navire russe en mer Noire. Une information non commentée par le Kremlin.

L’armée russe indique avoir neutralisé neuf drones ukrainiens

La Russie a rapporté avoir neutralisé dans la nuit neuf drones ukrainiens dans deux régions russes et au-dessus de la mer Noire.

«Les systèmes de défense aérienne ont intercepté et détruit des drones au-dessus des territoires des régions de Belgorod (deux drones) et de Voronej (un drone), ainsi qu'au-dessus de la mer Noire (six drones)», a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

Lundi 12 février

L'armée russe a rapporté que des équipages de chars T-80 avaient détruit des positions ukrainiennes dans le secteur de Koupiansk. Le mouvement d'un groupe ennemi dans la région a été signalé par la reconnaissance aérienne.

Le commandant d'un peloton de chars portant l'indicatif «Kalouga» a déclaré que les écrans de protection étaient très utiles contre les drones kamikazes, les drones et tous types de projectiles largués sur eux. Selon lui, les chars sont également dotés d'un équipement de guerre électronique, qui «empêche tout drone de s'approcher dans un rayon d'un kilomètre et demi».

Dimanche 11 février

Le voyage de Macron en Ukraine reporté

Le magazine Challenges rapporte que le président français Emmanuel Macron a reporté son voyage à Kiev et Odessa, qui devait avoir lieu les 13 et 14 février. Les participants au voyage seraient «abasourdis», selon la même source. Les projets de Paris se seraient révélés «insuffisants».


Jeudi 8 février

Un missile Patriot est bien à l'origine du crash de l'Il-76

Le crash de l'Il-76 le 24 janvier, ayant selon la Russie entraîné la mort de 65 prisonniers de guerre ukrainiens, a bien eu pour cause le tir d'un missile Patriot par les forces de Kiev. Un missile qui aurait, selon des officiels américains, été fourni par un «partenaire européen». L'Allemagne et les Pays-Bas ont livré des lanceurs à l'Ukraine.


La Russie annonce avoir échangé 100 prisonniers avec l'Ukraine

Le ministère russe de la Défense a indiqué ce 8 février avoir échangé dans la journée 100 prisonniers de guerre avec l'Ukraine.

«Le 8 février, à la suite de négociations, 100 militaires russes qui étaient en danger de mort en captivité sont revenus du territoire contrôlé par le régime de Kiev. En contrepartie, 100 prisonniers de guerre des forces ukrainiennes ont été remis», a indiqué l’armée russe.

Ukraine : le général Zaloujny remplacé par le général Syrsky 

Le ministre ukrainien de la Défense a annoncé ce 8 février le remplacement du commandant en chef de ses forcées armées Valeri Zaloujny. Un changement majeur qui faisait l'objet de rumeurs insistantes.


Mercredi 7 février

Kouleba demande aux pays de l'UE de réorienter les contrats de livraison d'obus à l'Ukraine

Le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba, a regretté ce 7 février lors d'une conférence de presse avec Josep Borrell une situation «confuse» aux États-Unis, où le Congrès ne parvient pas depuis des mois, sur fond de lutte électorale avant la présidentielle de novembre, à voter une nouvelle enveloppe pour l'Ukraine.

Le ministre a aussi pressé l'Union européenne d'«augmenter» ses livraisons d'obus d'artillerie, dont les troupes ukrainiennes manquent sur le front. Il a notamment demandé aux Vingt-Sept de «signer des contrats à long terme avec les entreprises» ukrainiennes de défense, de «réorienter les contrats existants pour la livraison d'obus à l'Ukraine» et d'«augmenter les importations de munitions en provenance de pays tiers».

L'armée russe annonce avoir visé des entreprises du complexe militaro-industriel ukrainien

«Ce matin, les forces armées de la Fédération de Russie ont lancé une frappe groupée avec des armes aériennes et maritimes de haute précision à longue portée, ainsi que des véhicules aériens sans pilote, contre des entreprises du complexe militaro-industriel ukrainien produisant des bateaux sans pilote, des navires côtiers, des systèmes de missiles […] Toutes les cibles ont été touchées», a déclaré ce 7 février le ministère russe de la Défense.

À Kiev, l'alerte a été déclenchée peu avant 6h locales et a duré trois heures. Plusieurs séries de fortes explosions ont résonné dans la ville, selon l'AFP sur place.

Selon le commandement ukrainien, la Russie aurait lancé 44 missiles et 20 drones explosifs sur l'Ukraine. Il s'agit selon lui de 36 projectiles de croisière de divers types, trois missiles balistiques et cinq missiles S-300. Les forces ukrainiennes revendiquent avoir intercepté 29 missiles de croisière et 15 drones. 

Présent à Kiev depuis la veille, Josep Borrell a dû se réfugier dans un abri antiaérien, selon un journaliste de l'AFP. 

Mardi 6 février

La situation «sous contrôle» est devenue «critique» à Avdeïevka, selon les autorités ukrainiennes

Le maire d'Avdeïevka, cible d'une offensive russe d'ampleur depuis des mois, a fait état d'une situation «critique par endroits» et de premiers «combats de rue» isolés avec des groupes de soldats russes.

«La situation dans la ville est très compliquée, très tendue. Si, depuis plusieurs semaines, nous disons que la situation est très difficile, mais sous contrôle, aujourd'hui la situation est très difficile et, à certains endroits, critique», a indiqué Vitali Barabach à la télévision.

Dimanche 4 février

Vingt-huit personnes sont mortes, dont un enfant, le 3 février, à la suite du bombardement par les forces ukrainiennes d'une boulangerie à Lissitchansk, selon le dernier bilan du ministère russe des Situations d'urgence.

Mercredi 31 janvier

Deux civils ont été tués et un autre blessé ce 31 janvier dans une attaque de drone en République populaire de Donetsk.


Ukraine : nouvelle attaque nocturne de drones et missiles russes, selon Kiev

La Russie a mené une nouvelle attaque nocturne contre l'Ukraine avec 20 drones et trois missiles balistiques, selon les forces armées ukrainiennes, qui revendiquent avoir abattu une douzaine d'engins.

L'information n'a pas encore été commentée par l'armée russe.

Vendredi 26 janvier

Rencontrant ce 26 janvier des étudiants participant ou ayant participé aux opérations russes sur le front, Vladimir Poutine est revenu sur le crash de l'Il-76, abattu par les forces ukrainiennes.

Mercredi 24 janvier

L'armée ukrainienne déclare vouloir viser la région de Belgorod et les avions militaires russes

L'armée ukrainienne a juré ce 24 janvier qu'elle continuerait à viser la région de Belgorod et l'aviation militaire russe, d'après elle pour se protéger des bombardements. Cette annonce intervient quelques heures après le crash d'un avion de transport russe Il-76, transportant selon la Russie 65 prisonniers militaires ukrainiens.

Dans un communiqué publié quelques heures après le crash, mais qui n'en fait aucune mention, l'armée ukrainienne a promis de continuer à «détruire les engins de livraison et contrôler l'espace aérien afin d'éliminer la menace terroriste, y compris dans la zone de Belgorod-Kharkiv».

Russie : un avion s'écrase près de Belgorod, 65 prisonniers ukrainiens étaient à bord, selon l'armée russe

Un avion Il-76 russe s'est écrasé ce 24 janvier dans le district de Korochansky de la région de Belgorod. Selon la défense russe, il transportait 65 prisonniers militaires ukrainiens et a été abattu par un tir de missile ukrainien.

Mardi 23 janvier

L’armée russe a frappé des cibles militaires ukrainiennes

«Notre armée ne frappe pas les structures sociales [...] et les civils», a de nouveau martelé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, ce 23 janvier. 

Les autorités locales ukrainiennes ont de leur côté affirmé que quatre civils auraient été tués et une soixantaine blessés au cours de frappes aériennes russes nocturnes sur Kiev et Kharkov.

Selon le commandant en chef de l'armée ukrainienne, Valeri Zaloujny, la Russie a visé l'Ukraine avec 41 missiles. Il a revendiqué en avoir abattu 21.

L'OTAN commande pour 1,2 milliard d'euros d'obus

L'Alliance atlantique a annoncé avoir conclu une commande d'une valeur d'1,2 milliard d'euros pour acquérir des dizaines de milliers d'obus d'artillerie de calibre 155 mm, utilisés par l'armée ukrainienne. Cette commande, annoncée par le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg, devrait permettre l'acquisition de quelque 220 000 obus, selon une source proche de l'Alliance.

«La guerre de la Russie en Ukraine est devenue une bataille pour les munitions», a déclaré à cette occasion Jens Stoltenberg, appelant les pays de l'OTAN à «signer» des contrats pour augmenter leur production.

Pas de «menace directe» de la Russie contre un pays de l'OTAN

Il a également réaffirmé qu'il ne voyait pas à ce stade de menace imminente sur l'OTAN, au moment où l'Ukraine va entamer le mois prochain sa troisième année de guerre depuis l'invasion russe de ce pays le 24 février 2022.

«Nous ne voyons aucune menace directe ou imminente contre un pays allié de l'OTAN et nous surveillons étroitement, bien entendu, ce que fait la Russie», a-t-il assuré devant la presse.

Lundi 22 janvier

Pour Tusk, «le front mondial entre le bien et le mal» passe par l'Ukraine

«Je n'ai pas honte d'utiliser de grands mots : c'est ici, en Ukraine, que passe le front mondial entre le bien et le mal», a déclaré le Premier ministre polonais Donald Tusk lors d'une conférence de presse commune avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

«Je veux qu'on l'entende dans toutes les capitales européennes, aux États-Unis et au Canada, partout dans le monde libre», a insisté Donald Tusk. Le chef du gouvernement polonais a déclaré que son pays allait «faire tout son possible pour augmenter les chances ukrainiennes d'une victoire». 

De son côté, le président ukrainien a salué «un nouveau paquet de mesures de défense polonaises». «Nous apprécions cette assistance continue. Il existe une nouvelle forme de coopération permettant d'acheter des armes à plus grande échelle pour répondre aux besoins de l'Ukraine – un prêt polonais pour l'Ukraine», a-t-il signalé, sans autres détails.

L'ancien président du Conseil européen, devenu le 13 décembre chef du gouvernement polonais, lui a aussi promis d'œuvrer à ce que «l'ensemble de l'UE» prenne au sérieux les «ambitions européennes» des Ukrainiens.

Le Kremlin dénonce les attaques ukrainiennes sur Donetsk et un terminal gazier près de Saint-Pétersbourg

«Le régime de Kiev continue de montrer son visage bestial en frappant des sites d'infrastructure civile», a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, interrogé ce 22 janvier sur un important incendie qui s'était déclaré la veille dans le terminal gazier du port d'Oust-Louga, géré par l'entreprise Novatek.

Dmitri Peskov a aussi accusé l'Ukraine du bombardement le 21 janvier de la ville de Donetsk, «un acte de terrorisme monstrueux», selon lui, qui a fait 27 morts. Un 28e décès a été signalé le même jour dans un autre quartier de la ville, à la suite d'une attaque de drone. 

Mercenaires français en Ukraine : le projet d’appel à l’Assemblée nationale déposé à la Douma

Le président de la Commission des affaires internationales de la Douma d’État a déclaré ce 22 janvier que le projet d’appel à l’Assemblée nationale, concernant la présence de mercenaires français en Ukraine, avait été déposé en vue d’un examen le 24 janvier lors d’une séance plénière.

Donald Tusk est arrivé à Kiev

Le Premier ministre polonais Donald Tusk a entamé ce 22 janvier une visite à Kiev, en Ukraine, a annoncé son service de presse. «Le chef du gouvernement polonais rencontrera le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le Premier ministre Denys Chmygal», a-t-il indiqué.

L'ancien président du Conseil européen, qui a pris les fonctions du chef de gouvernement le 13 décembre, avait souligné que la situation en Ukraine et sur la ligne de front était «la question numéro un pour la sécurité polonaise». «D'autres questions doivent également être traitées, notamment celles liées aux intérêts des transporteurs polonais, donc il y a de quoi discuter à Kiev», a-t-il alors ajouté.

Les transporteurs polonais, qui ont bloqué depuis novembre la frontière avec l'Ukraine pour dénoncer une concurrence déloyale de la part de Kiev, ont suspendu leur mouvement la semaine dernière, dans l'attente des résultats d'entretiens du nouveau gouvernement à Kiev et à Bruxelles et des démarches attendues de la part de la nouvelle coalition au pouvoir.

Dimanche 21 janvier

L'armée russe a revendiqué la prise de Krakhmalnoïe, une toute petite localité de 45 habitants dans la région de Kharkov (est), illustrant ainsi la pression accrue exercée par les forces russes ces dernières semaines. 

Kiev a tout de suite minimisé la prise russe. «Il s'agit de cinq maisons. Elles ont été détruites par les Russes», a assuré à la télévision ukrainienne Volodymyr Fitio, un porte-parole des forces terrestres.

Il a toutefois relevé que les troupes ukrainiennes avaient été «déplacées vers des positions de réserve», où elles «tiennent maintenant la défense, empêchant l'ennemi de continuer à avancer».

La zone de Koupiansk, dans laquelle se trouve Krakhmalnoïe, avait été prise par la Russie au début de l'invasion russe, jusqu'à ce qu'une attaque éclair des Ukrainiens leur permette de reprendre la région en septembre 2022. La Russie est repassée à l'offensive sur ce front durant l'été 2023, pendant que l'Ukraine tentait, sans succès, une grande contre-offensive dans le Donbass (est) et le sud.

Un marché bombardé par l'artillerie ukrainienne à Donetsk

Vingt-huit personnes sont mortes et 25 autres ont été blessées lors d'une frappe ukrainienne à Donetsk, grande ville de l'est de l'Ukraine sous contrôle russe, a annoncé ce 21 janvier Denis Pouchiline, dirigeant de la RPD. Le ministère russe des Affaires étrangères a dénoncé un «acte terroriste barbare».


Vendredi 19 janvier

Aide française à l'Ukraine : Macron veut «une capacité de production plus rapide et plus forte»

Emmanuel Macron a exhorté ce 19 janvier les industriels de défense français à accélérer le passage au «mode économie de guerre» afin de répondre plus vite aux besoins de l'Ukraine dans son conflit contre la Russie.

«Nous continuerons à aider les Ukrainiens» car «on ne peut laisser la Russie penser qu'elle peut gagner [...] Une victoire russe, c'est la fin de la sécurité européenne», a affirmé le chef de l'État lors de ses vœux aux armées françaises sur la base navale de Cherbourg (Manche).

Mais «pour cela, la France a un rendez-vous avec son industrie de défense, une industrie en mode économie de guerre» avec «une capacité de production plus rapide et plus forte», a insisté Emmanuel Macron, qui doit se rendre en Ukraine en février.

Un treizième paquet de sanctions visant la Russie en préparation à Bruxelles

L'UE veut annoncer un treizième paquet de sanctions contre la Russie à l'occasion du deuxième anniversaire de l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février, a indiqué l’AFP ce 19 janvier, citant des sources diplomatiques. Les discussions sont en cours, ont précisé ces diplomates sous couvert d'anonymat, sans donner de détails.

Les sanctions devraient essentiellement concerner des personnalités et des organisations, a toutefois indiqué un haut-responsable européen, sous couvert d'anonymat. Le patron de la diplomatie européenne Josep Borrell «tient beaucoup à l'idée que nous allons marquer le deuxième anniversaire de l'agression (de la Russie contre l'Ukraine) avec un paquet de sanctions visant essentiellement des individus et des entités», a-t-il déclaré.

Les pays Baltes et la Pologne sont parmi les plus favorables à des sanctions visant le secteur nucléaire ou les importations de gaz naturel liquéfié russes, mais d'autres États membres y sont plus réticents.

Les Vingt-Sept avaient annoncé en décembre un douzième paquet de sanctions qui a interdit l'importation de diamants russes, un secteur représentant quatre à cinq milliards de dollars de revenus pour l'économie russe.

Ils réfléchissent également, en coordination avec les pays du G7, aux moyens d'utiliser les avoirs russes gelés, qui s'élèvent à quelque 300 millions de dollars.

Moscou relativise de son côté l'impact sur son économie de ces sanctions occidentales, soulignant aussi leur impact sur les économies des pays occidentaux, notamment l'Allemagne. 

La Russie a convoqué ce 19 janvier l'ambassadeur de France à Moscou pour lui reprocher formellement «l'implication croissante» de Paris dans le conflit en Ukraine, quelques jours après avoir revendiqué une frappe sur des «mercenaires français».

Jeudi 18 janvier

La France «n'a pas de "mercenaires" ni en Ukraine ni ailleurs», a affirmé ce 18 janvier le ministère français des Affaires étrangères. La veille, la Défense russe avait fait état d’une frappe de précision sur un point de déploiement temporaire de combattants étrangers à Kharkov, «dont le noyau était constitué de mercenaires français».

Maria Zakharova a déclaré à RIA Novosti que l’ambassadeur de France avait été convoqué au ministère russe des Affaires étrangères. «Dans le cadre de la destruction par les forces armées russes d’un point de déploiement temporaire pour les militants étrangers à Kharkov, parmi lesquels se trouvaient plusieurs dizaines de Français, l’ambassadeur de France a été convoqué au ministère des Affaires étrangères», a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe.

Mercredi 17 janvier

«Dans la soirée du 16 janvier, les forces armées russes ont effectué une frappe de précision sur un point de déploiement temporaire de combattants étrangers à Kharkov, dont le noyau était constitué de mercenaires français», a indiqué le ministère russe de la Défense sur Telegram.

Mardi 16 janvier

Emmanuel Macron a déclaré que la France allait livrer à Kiev 40 missiles à longue portée Scalp supplémentaires et «des centaines de bombes». 

Il a aussi indiqué que la France était «en train de finaliser un accord» de sécurité avec Kiev du type de celui conclu le 12 janvier entre le Royaume-Uni et l'Ukraine sur dix ans, qu'il annoncera lors de sa visite sur place en février. Aussi a-t-il déclaré qu’il ne fallait pas «laisser la Russie gagner».

La Russie a affirmé avoir neutralisé dans la nuit plusieurs drones ukrainiens au-dessus de ses régions frontalières avec l'Ukraine. Cette attaque a blessé une fillette, selon les autorités locales.

Lundi 15 janvier

L’armée russe a diffusé des images d’une unité à l’entraînement. Sous la direction d'instructeurs expérimentés, les soldats des unités d'assaut apprennent à maîtriser les techniques de combat offensif. Des tactiques qui se sont avérées efficaces pour prendre les positions des forces armées ukrainiennes pendant les combats à Mariinka.

Les cours se déroulent sur des terrains d'entraînement uniques qui imitent les positions des forces armées ukrainiennes. Les soldats y affinent leurs compétences en matière de mouvement, de couverture et de tirs de suppression continus.

Samedi 13 janvier

Nommé le 11 janvier à la tête de la diplomatie française, Stéphane Séjourné est arrivé à Kiev pour son premier déplacement sur le terrain, alors que l'aide européenne à l'Ukraine est pour l'heure encore bloquée et que les frappes russes visant les installations militaires de Kiev se sont intensifiées.


Vendredi 12 janvier

Londres et Kiev ont signé ce 12 janvier un accord de sécurité bilatéral offrant une assistance militaire britannique renforcée à l’Ukraine. Le vice-président du Conseil de sécurité de Russie a averti que tout déploiement britannique sur le territoire ukrainien serait considéré par Moscou comme une déclaration de guerre.

Donbass : l'aviation russe frappe les forces armées ukrainiennes

Des avions d'attaque Su-25 de l'armée de l'air russe ont lancé une frappe sur des unités ukrainiennes dans le secteur de Donetsk. La vidéo a été fournie par le ministère russe de la Défense.

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak se rend ce 12 janvier à Kiev pour annoncer un soutien renforcé à l'Ukraine, avec une promesse de 2,5 milliards de livres sterling (2,9 milliards d'euros) d'aide militaire pour l'année 2024/2025, a annoncé Downing Street dans un communiqué.

«Nous nous tiendrons aux côtés de l'Ukraine, dans les heures les plus sombres comme dans les temps meilleurs à venir», a-t-il déclaré.

L'aide militaire britannique de 2,5 milliards de livres sterling est en augmentation de 200 millions par rapport aux deux années précédentes.

Elle portera au total à près de 12 milliards de livres sterling (14 milliards d'euros) le montant de l'aide britannique à l'Ukraine.

Washington, Londres et huit de leurs alliés disent vouloir «une désescalade»

Les États-Unis, le Royaume-Uni et huit de leurs alliés ont assuré dans une déclaration commune que leur but restait «la désescalade des tensions» et «la restauration de la stabilité en mer Rouge» après les frappes américano-britanniques contre les Houthis au Yémen.

«Les actions d'aujourd'hui démontrent un engagement commun pour la liberté de navigation, le commerce international et la défense de la vie des marins face à des attaques illégales et injustifiables», ont déclaré les gouvernements des dix pays (Australie, Bahreïn, Canada, Danemark, Allemagne, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Corée du Sud, Royaume-Uni et États-Unis).

«Notre but reste la désescalade des tensions et la restauration de la stabilité en mer Rouge, mais que notre message soit bien clair : nous n'hésiterons pas à défendre des vies et à assurer la libre circulation du commerce dans l'une des voies navigables les plus importantes du monde face à des menaces persistantes», ajoute la déclaration.

Jeudi 11 janvier

«Nous avons envoyé la dernière aide pour laquelle nous avions des fonds», a déclaré John Kirby le 11 janvier, lors d’une conférence de presse. Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche était interrogé par une journaliste sur le soutien militaire américain à Kiev.

«L'aide que nous avons fournie [via les fonds disponibles pour l’exécutif] est désormais arrêtée», a-t-il poursuivi, estimant qu’il était «critique» que le Congrès vote de nouveaux crédits. 

Mardi 9 janvier

Lors d'une conférence avec le commandement des forces armées ce 9 janvier, le ministre russe de la Défense a déclaré que l’armée ukrainienne avait perdu plus de 215 000 hommes au cours de l’année 2023, fustigeant les «parrains occidentaux» de Kiev qui les envoient «à l'abattoir».

Les autorités locales ont signalé que deux drones étaient tombés sur une installation de carburant et d'énergie à Orel, à proximité de la frontière ukrainienne. Trois personnes ont été blessées.


Mercredi 3 janvier

Les régions russes de Belgorod, Koursk et de Crimée ont été visées ce 3 janvier au matin et dans la nuit par des frappes ukrainiennes, ont indiqué les autorités russes, au lendemain d'un bombardement massif de Kiev par la Russie.

Mardi 2 janvier

L'armée russe diffuse des images de la destruction de chars Leopard-2 ukrainiens.

La Défense russe a diffusé les images d'une frappe dans la région du village de Terny, visant un peloton blindé et des chars Leopard-2. Ceux-ci ont été découverts alors qu'ils s'apprêtaient à attaquer les positions des troupes russes. Les militaires russes ont utilisé des munitions de précision pour détruire le peloton blindé.

Lundi 1 janvier

Les autorités de la République populaire de Donetsk ont signalé un bombardement ukrainien le soir du Nouvel An. Quatre morts sont pour l'heure à déplorer, selon Denis Pouchiline.

Dimanche 31 décembre

La Russie a rapporté le 31 décembre avoir frappé plusieurs sites des services ukrainiens et de l'armée, au lendemain de la frappe qui a fait 24 morts dans la ville russe de Belgorod, à laquelle Moscou avait promis une riposte.

Le bilan de l'attaque ukrainienne de Belgorod est revu à la hausse : 21 adultes et trois enfants ont été tués, a indiqué le gouverneur de la région de Belgorod, Viatcheslav Gladkov.

Samedi 30 décembre

Quatorze personnes, dont deux enfants, ont été tuées dans une frappe ukrainienne sur la ville russe de Belgorod, a rapporté le ministère des Situations d'urgence. L'armée russe a déclaré que ces frappes ne resteraient pas impunies et une enquête a été ouverte par les autorités judiciaires. Une personne est aussi morte dans un bombardement à Donetsk.

Vendredi 29 décembre

La Pologne a affirmé ce 29 décembre qu'un objet volant non identifié était entré dans son espace aérien depuis l'Ukraine, un incident qui pourrait être lié à la vague des frappes menées par la Russie dans la nuit. Plus tard dans la journée, Varsovie a ensuite affirmé qu'un missile russe était entré dans son espace aérien avant d'en ressortir.

«Entre le 23 et le 29 décembre 2023, les forces armées de la Fédération de Russie ont infligé 50 frappes groupées et une frappe massive avec des armes de haute précision contre des installations militaro-industrielles, des infrastructures d'aérodromes militaires, des arsenaux et des dépôts d'artillerie», a indiqué le ministre russe de la Défense ce 29 décembre dans la matinée, revendiquant avoir atteint toutes les cibles.

L'Ukraine a quant à elle rapporté une vaste série de frappes sur plusieurs villes, dont la capitale Kiev, avec «un nombre record de missiles», qui auraient fait, selon les autorités ukrainiennes, au moins 16 morts et 97 blessés. «Aujourd'hui, la Russie a utilisé presque tous les types d'armes de son arsenal», a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur X (ex-Twitter). 

Jeudi 28 décembre

Des soldats ont été décorés pour la prise de Mariinka, a annoncé ce 28 décembre le ministère russe de la Défense. Après l’annonce de cette victoire, Vladimir Poutine avait demandé à Sergueï Choïgou de soumettre une liste de soldats à décorer.


Mardi 26 décembre

Ce 26 décembre, le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, dressant un bilan de l'année écoulée, a salué les efforts et les réussites de l'armée russe. Aussi a-t-il déclaré que le peuple russe, par son soutien, était devenu un «appui fiable» des forces armées russes.

Le président russe Vladimir Poutine a été informé par son ministre de la Défense Sergueï Choïgou de «dégâts» subis par le grand navire de débarquement Novotcherkassk ce 26 décembre, a indiqué à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.


Lundi 25 décembre

L'armée russe a pris le contrôle de Mariinka, près de Donetsk dans le Donbass, a rapporté le 25 décembre le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou à Vladimir Poutine. Cette victoire est d’autant plus symbolique que les troupes ukrainiennes bombardaient Donetsk depuis cette ville.

Vendredi 22 décembre

Les Pays-Bas vont livrer leurs 18 «premiers» avions de combat de fabrication américaine F-16 à l'Ukraine, a annoncé le gouvernement néerlandais, à un moment où Kiev fait face à une pression accrue de la Russie sur le front.

«Les Pays-Bas mettent à la disposition de l’Ukraine au moins 18 avions de combat F-16», a déclaré dans un communiqué le ministère néerlandais de la Défense, sans donner la date de livraison de ces appareils très attendus.

Avec le soutien des États-Unis, le Danemark et les Pays-Bas ont officialisé en août leur engagement à fournir jusqu'à 61 avions de combat une fois que les pilotes ukrainiens auront été formés. 

Mardi 19 décembre

L'armée ukrainienne, qui peine à trouver des volontaires, a proposé de mobiliser «450 000 à 500 000 personnes» pour continuer à combattre l'invasion russe, a déclaré ce 19 décembre le président ukrainien Volodymyr Zelensky, tout en précisant qu'il n'avait pas encore pris de décision.

Le commandement militaire «a proposé de mobiliser 450 000 à 500 000 personnes», a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse à Kiev, ajoutant avoir besoin de «davantage d'arguments soutenant cette idée» car il s'agit d'un «chiffre très important».

Séparer la Russie du reste de l’Europe, exploiter l’Europe, arracher l’Ukraine de la Russie et diviser celle-ci : Vladimir Poutine a, ce 19 décembre, donné sa version des visées occidentales, et plus particulièrement américaines, en conclusion d’une réunion du collège de Défense à Moscou.

«Nos troupes ont l’initiative», s’est-il félicité, estimant que l’ennemi épuisait ses ressources, comme l’a selon lui démontré l’échec en hommes et en matériel de sa contre-offensive estivale, qui s’est brisée «sur le courage de nos soldats».

Le ministre Sergueï Choïgou a également dressé un bilan militaire positif de l'opération russe en Ukraine, estimant que l'armée russe était «la plus apte au combat».

Dimanche 17 décembre

La Défense russe a revendiqué le 17 décembre avoir déjoué des attaques au-dessus de plusieurs régions, neutralisant plus de 30 drones.


Samedi 16 décembre

Donbass : incendie à Donetsk dû aux tirs de l'artillerie ukrainienne

Le 16 décembre, un incendie s'est déclaré dans le district de Budionnovsky de la ville de Donetsk à la suite d'un bombardement par les forces armées ukrainiennes. Les détails de l'incident sont en cours de clarification.

Donbass : les forces armées ukrainiennes ont bombardé Donetsk, plusieurs victimes

Le 16 décembre, les forces armées ukrainiennes ont bombardé les districts de Budionnovsky et Kalininsky de la ville de Donetsk. Un bâtiment scolaire a été endommagé. Deux civils ont été blessés plus ou moins gravement dans le district de Budionnovsky.

Jeudi 14 décembre

Répondant aux questions de la presse et des citoyens russes ce 14 décembre lors d'un marathon informationnel de quatre heures, Vladimir Poutine a salué les progrès des troupes russes sur le front et réitéré les objectifs de dénazification, démilitarisation et neutralisation de l'Ukraine.

«Ce n’est pas moi qui ai coupé les relations avec Monsieur Macron», a déclaré Vladimir Poutine, rappelant avoir eu de bonnes relations avec le président français par le passé et s'être rendu en France en 2017. Se disant prêt à «reprendre des contacts», le dirigeant russe a toutefois ajouté : «Si la France ne veut pas nous parler, c’est son choix.»

Mardi 12 décembre

«La situation est tendue, mais nos gars avancent progressivement», a affirmé le 11 décembre le gouverneur de la région de Zaporojié, Evguéni Balitski. C'est dans cette zone du front sud que l'armée ukrainienne avait tenté une percée l'été dernier.


Lundi 11 décembre

Des drones kamikazes détruisent des positions des forces armées ukrainiennes.

L’armée russe a diffusé des images d’opérateurs de drones sur le front. Les sections de drones kamikazes de l'unité de reconnaissance du groupe de forces «Ouest» ont revendiqué avoir détruit des positions des forces armées ukrainiennes dans le secteur de Koupiansk.

Lundi 4 décembre

L'armée russe détruit du matériel ukrainien avec un Lancet

Le ministère russe de la Défense a publié des images du travail des forces aéroportées sur le front. Les militaires russes ont détruit deux installations d'artillerie automotrices et des obusiers sur la rive droite du Dniepr, ainsi qu'une station de communication camouflée des forces armées ukrainiennes avec des drones Lancet.

Samedi 2 décembre

Le président russe Vladimir Poutine a signé le 1er décembre un décret ordonnant d'augmenter de 15% le nombre de soldats que compte l'armée russe. Le ministère de la Défense a dénoncé une «augmentation des menaces» liées au conflit en Ukraine et à l'OTAN.

Vendredi 1 décembre

«Nos militaires étendent leurs zones de contrôle dans toutes les directions», a déclaré ce 1er décembre le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, les forces russes accentuant la pression sur le front après l'infructueuse contre-offensive estivale ukrainienne.

Mercredi 29 novembre

L'armée russe a indiqué avoir pris un village près d'Artiomovsk (Bakhmout), dans l'est de l'Ukraine. 

«Soutenues par l'aviation et l'artillerie», des unités russes «ont libéré la localité d'Artiomovskoïe», dans la région de Donetsk, a affirmé le ministère russe de la Défense. L'Ukraine appelle cette localité Khromove.

Dimanche 26 novembre

La défense russe a rapporté avoir abattu des drones ukrainiens dans quatre de ses régions, notamment autour de la capitale Moscou, ainsi que deux missiles ukrainiens au-dessus de la mer d'Azov. La veille, les autorités ukrainiennes avaient signalé une vaste attaque de drones sur Kiev.


Vendredi 24 novembre

L'armée russe a lancé sa troisième attaque depuis le 10 octobre contre la ville d'Avdeïevka, dans la République populaire de Donetsk, a déclaré le maire des autorités ukrainiennes.

Mercredi 22 novembre

«Quatre vedettes sans équipage et une navette rapide avec une unité de débarquement de l'armée ukrainienne, qui se dirigeaient vers la péninsule de Crimée, ont été détectées dans la partie ouest de la mer Noire», a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué ce 22 novembre.

«Toutes les cibles détectées ont été détruites», a précisé l'armée russe, qui a ajouté dans un communiqué séparé que trois drones aériens ukrainiens avaient aussi été détruits par les systèmes de défense aérienne au-dessus de la Crimée, dénonçant une «attaque terroriste du régime de Kiev».

Mardi 21 novembre

L'ambassadeur russe à Washington, Anatoli Antonov, a relativisé le 21 novembre l’annonce par le Pentagone d'une nouvelle aide militaire de 100 millions de dollars à Kiev. Pour le diplomate russe, il ne s'agit que d'un geste symbolique envers un pouvoir ukrainien aux abois.

Vendredi 17 novembre

L’armée russe a estimé ce 17 novembre qu'elle avait infligé de lourdes pertes aux forces ukrainiennes tentant de débarquer sur la rive gauche du Dniepr, dans la région de Kherson.

Mercredi 15 novembre

Vladimir Saldo, gouverneur de la région russe de Kherson, a indiqué ce 15 novembre sur Telegram que la tête de pont des troupes ukrainiennes dans le village de Krynky, sur la rive gauche du Dniepr, était clouée sur place.


Lundi 13 novembre

Ivan Poliansky, correspondant de guerre de RT, a suivi les opérations de tankistes sur le flanc nord d'Artiomovsk. Il a filmé l'unité en mission, alors qu'un drone kamikaze ukrainien cherchait à frapper le blindé sur lequel il se trouvait.


Vendredi 10 novembre

Le président russe Vladimir Poutine a rendu une visite surprise dans la nuit du 9 au 10 novembre au quartier général de l'armée russe à Rostov-sur-le-Don, dans le sud du pays, a annoncé le Kremlin.

Mercredi 8 novembre

Mikhaïl Filiponenko, député au Conseil populaire de la République populaire de Lougansk et ancien responsable de la milice, a été tué ce 8 novembre par l’explosion d’une bombe placée sous sa voiture. Les services de renseignement ukrainiens ont revendiqué l’attentat.

Mardi 7 novembre

«Les systèmes de défense antiaérienne ont détruit neuf drones et en ont intercepté huit autres au-dessus de la mer Noire et du territoire de la République de Crimée», a indiqué ce 7 novembre au matin le ministère russe de la Défense, dénonçant une tentative «d'attaque terroriste».

Vendredi 3 novembre

Une frappe ukrainienne a fait neuf morts dans la région de Kherson, a rapporté le gouverneur de la partie russe Vladimir Saldo. «Neuf personnes décédées ont été extraites des décombres», a-t-il indiqué sur la chaîne de télévision Rossiya 24.

Plus tôt, les autorités locales avaient rapporté une frappe sur «des infrastructures civiles» du village de Chaplinka, donnant alors un bilan de sept morts et sept blessés, affirmant que les médecins «luttaient pour sauver la vie» de deux personnes. La frappe a touché une «caisse de retraite et un bureau de recherche d'emploi», avait-il ajouté.

Chaplinka se trouve à une centaine de kilomètres de Kherson, occupée par les troupes ukrainiennes.

Les Etats-Unis ont annoncé ce 3 novembre une nouvelle aide militaire pour l'Ukraine de 425 millions de dollars, comprenant notamment des moyens de défense anti-aérienne.

Cette aide avait été approuvée par le Congrès américain fin septembre et «épuise les fonds restants actuellement disponibles», précise le Pentagone dans son communiqué. 

L'aide comprend des munitions d'artillerie, des armes antichars, ainsi que des munitions de petit calibre pour 125 millions de dollars. Elle inclut également 300 millions de dollars de roquettes à guidage laser, financés par le Programme d'assistance sécuritaire à l'Ukraine par lequel Washington fournit du matériel à ce pays via son industrie de la défense ou des partenaires plutôt qu'en piochant directement dans ses stocks.

Les Etats-Unis sont de loin les plus importants donateurs d'aide militaire à l'Ukraine avec un total de 44,2 milliards de dollars depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par les troupes russes en février 2022. Mais certains élus républicains s'opposent à la poursuite du soutien militaire des Etats-Unis à l'Ukraine, remettant en question l'adoption de futures enveloppes.

Jeudi 2 novembre

«Non, le conflit n'est pas dans l'impasse», a déclaré ce 2 novembre aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. «La Russie poursuit sans relâche son opération militaire spéciale. Tous les objectifs fixés doivent être atteints», a-t-il ajouté.

Le porte-parole de la présidence russe répondait aux déclarations du commandant en chef de l'armée ukrainienne, Valeri Zaloujny, dans une interview publiée la veille dans The Economist. «Tout comme lors de la Première Guerre mondiale, nous avons atteint un niveau technologique tel que nous nous trouvons dans une impasse», avait-il estimé auprès de l'hebdomadaire britannique.


Mercredi 1 novembre

«Malgré la fourniture de nouveaux types d'armes de l'OTAN, le régime de Kiev subit une défaite», a revendiqué Sergueï Choïgou ce 1er novembre, lors d’une conférence avec le commandement de l’armée russe.

«Les forces armées ukrainiennes s'épuisent et la démoralisation du personnel s'accroît», a en outre estimé le ministre russe de la Défense, relevant que les forces armées ukrainiennes avaient tenté «désespérément et sans succès» d'attaquer dans les directions de Zaporojié, Donetsk et Kherson, au prix de lourdes pertes, depuis le mois de juin.

Mardi 31 octobre

Après l'attaque perpétrée dans la nuit du 26 au 27 octobre contre l'ex-député pro-russe de la Rada ukrainienne Oleg Tsariev, le FSB a annoncé avoir arrêté à Yalta (Crimée) un suspect et trouvé des preuves de l'implication de Kiev dans l'attentat.

Lundi 30 octobre

Le ministère russe de la Défense a rapporté avoir abattu huit missiles Storm Shadow au-dessus de la péninsule de Crimée. Le média russe Rybar avait aussi signalé une attaque de missiles ATACMS plus tôt dans la nuit du 30 octobre.


Mercredi 25 octobre

Environ 385 000 personnes se sont enrôlées dans l'armée russe en 2023 et la Russie entend continuer de recruter en 2024, a indiqué l'ex-président Dmitri Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité russe, en charge du dossier.

Le ministère russe de la Défense a revendiqué l'interception de deux missiles américains ATACMS dans les dernières 24 heures. 

Arrivé en hélicoptère au poste de commandement «Vostok» dans le Donbass, au sud de Donetsk, le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou s’est vu présenter un rapport sur la situation sur le front, ainsi que sur la formation des unités d’opérateurs de drones, a fait savoir l’armée russe ce 25 octobre.

«La situation d'aujourd'hui suggère que l'ennemi a de moins en moins d'opportunités», a-t-il déclaré lors d'une discussion avec les militaires, les félicitant pour leur action.

Mardi 24 octobre

«Vers 4h, trois bateaux sans pilote de la marine ukrainienne ont été détectés par des équipements techniques de surveillance dans la partie nord de la mer Noire», a fait savoir la Défense russe ce 24 octobre au matin. «La zone dans laquelle les bateaux sans pilote ont été détectés a été touchée par des systèmes de missiles et de bombes anti-sabotage», a-t-elle précisé.


Vendredi 20 octobre

«Vladimir Poutine a visité le quartier général des forces armées de la Fédération de Russie à Rostov-sur-le-Don», a rapporté la présidence russe le 20 octobre, au lendemain de la visite.

«Le chef de l'Etat a entendu un rapport du chef d'état-major des forces armées de la Fédération de Russie, Valéri Guérassimov, sur le déroulement de l'opération militaire spéciale», a expliqué le Kremlin. Il s’était déjà rendu sur place au mois d’août.


Mercredi 18 octobre

«Nous serons capables de repousser ces attaques», a assuré le 18 octobre à la presse Vladimir Poutine, interrogé sur la fourniture à Kiev de missiles de longue portée (ATACMS) par les Etats-Unis.

Des armes qui demeurent «naturellement une menace» dans le cadre d’un conflit, a souligné le président russe, mais une menace qui «ne change pas sensiblement la situation» sur le terrain, selon lui. «Cela, je peux le dire avec certitude», a-t-il poursuivi, qualifiant de «nouvelle erreur» cette livraison.

«La contre-offensive annoncée depuis longtemps en direction de Kherson n’a apporté aucun résultat, à l’exception des victimes», a-t-il enchaîné. Avant d’ajouter : «Comme à Zaporojié, et c'est encore une autre erreur.» Dernière «erreur», selon le locataire du Kremlin : «Le fait que les Etats-Unis se retrouvent entraînés de plus en plus profondément dans cette affaire.»


Dimanche 15 octobre

Le président russe Vladimir Poutine a estimé que la contre-offensive ukrainienne avait «complètement échoué», au micro du journaliste Pavel Zaroubine. Il a salué les progrès des troupes russes dans plusieurs secteurs du front, y compris vers Avdeïevka.

Située à une quinzaine de kilomètres de Donetsk, Avdeïevka est actuellement prise en tenaille par l'armée russe. Le 14 octobre, le maire des autorités ukrainiennes de la ville, Vitaly Barabach, avait affirmé que la situation y était «très tendue», les Russes tentant d'«encercler la ville» avec «de plus en plus de troupes». Le média russe Rybar indique le 15 octobre que toutes les voies d’accès à la ville sont soumises au feu de l’artillerie russe.


Samedi 14 octobre

«Aujourd'hui, vers 7h10 à Sotchi, la défense antiaérienne a fonctionné à Sotchi : deux drones ont été abattus au-dessus de la mer», a déclaré le gouverneur de la région de Krasnodar, Alexeï Kopaygorodskiy, sur les réseaux sociaux. «Il n'y a pas eu de victimes ni de dégâts dans la ville», a-t-il ajouté, précisant que l'aéroport fonctionnait «normalement» et que la situation était «sous contrôle».

Mercredi 11 octobre

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky participe à une réunion de l'OTAN à Bruxelles pour s'assurer du soutien constant de ses alliés, sa première visite au siège de l'Alliance. Sa participation à cette réunion des ministres de la Défense des pays de l'Alliance n'était pas prévue à l'origine.

«Nous avons besoin du soutien des dirigeants, voilà pourquoi je suis là», a déclaré Volodymyr Zelensky, qui s'était dit la veille inquiet des conséquences sur la contribution des alliés à son pays de la guerre entre Israël et le Hamas, après l'attaque lancée le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien depuis Gaza.

 

Mardi 10 octobre

La ville d'Avdeïevka, dans la région de Donetsk, est depuis ce matin la cible de bombardements «massifs» des forces russes qui «tentent de l'encercler», a déclaré à l'AFP le chef de l'administration militaire de la localité.

«Les Russes frappent massivement avec leur artillerie, depuis 8h du matin, sans interruption jusqu'à maintenant [...] L'ennemi tente d'encercler la ville», a indiqué en début d'après-midi Vitaly Barabas. «Depuis plus d'un an, le risque que la ville soit occupée existe, mais aujourd'hui, la situation s'est rapidement aggravée», a-t-il ajouté.

Vendredi 6 octobre

«Nous continuons à réaffirmer que l'armée russe ne frappe pas de cibles civiles, mais des cibles militaires», a indiqué le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov, en réponse à une question sur la frappe ayant touché un rassemblement à Groza, le 5 octobre.

Jeudi 5 octobre

Au moins 51 personnes, dont un enfant, ont été tuées par une frappe à Groza, un village de l'est de l'Ukraine, pendant un rassemblement en marge des funérailles d'un de ses habitants, ont annoncé les autorités ukrainiennes.

L'armée russe n'a pas encore commenté cette frappe, mais réitère ne viser que des cibles militaires. 

L'Ukraine ne cesse de réclamer à ses alliés occidentaux plus de systèmes de défense antiaérienne pour faire face aux tirs de missiles et aux envois de drones par la Russie. 

Mercredi 4 octobre

L'armée russe a publié les images d'une unité d'assaut des troupes aéroportées dans le secteur de Rabotino.


Le ministère russe de la Défense a publié les images du combat d'un commando parachutiste de Novorossiïsk vers Rabotino, dans la direction de Zaporojié. Un groupe de reconnaissance a découvert un bastion d'un peloton de l'armée ukrainienne dans une zone boisée.

Mardi 3 octobre

«Les forces armées disposent du nombre nécessaire de militaires pour mener l’opération militaire spéciale», a déclaré le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou ce 3 octobre, lors d’une visioconférence avec ses commandants.

«Ceci est largement facilité par le fort patriotisme de nos citoyens, qui rejoignent activement les rangs des défenseurs de la Patrie», a-t-il expliqué. Selon ses chiffres, plus de 335 000 personnes ont rejoint les rangs de l’armée russe, volontairement et sous contrat en 2023. «Rien qu'en septembre, plus de 50 000 citoyens ont signé un contrat», a-t-il précisé.

Lundi 2 octobre

Rishi Sunak a dû calmer les ardeurs de son ministre de la Défense Grant Shapps après ses propos sur l'envoi de formateurs britanniques en Ukraine et la protection de convois céréaliers en mer Noire par la Royal Navy.

Samedi 30 septembre

L'armée russe a publié les images d'un entraînement d'une unité de reconnaissance.

Le personnel d'une unité de reconnaissance a participé à une formation à l'arrière du front. Au cours de celle-ci, ils ont perfectionné leurs connaissance pour opérer des drones ainsi que des actes de soin de médecine de guerre.

Vendredi 29 septembre

«Onze engins aériens sans pilote ukrainiens ont été détruits par les systèmes de défense aérienne [...] dont un au-dessus du territoire de la région de Kalouga et dix au-dessus de la région de Koursk», a déclaré le ministère russe de la Défense sur Telegram.


Mardi 26 septembre

Le ministère russe de la Défense a publié une vidéo montrant l'Amiral Viktor Sokolov, commandant de la flotte de la mer Noire, participant à une visioconférence, alors que l'Ukraine avait affirmé l'avoir tué.

Lundi 25 septembre

Le ministre russe de la Défense a rapporté le 25 septembre avoir décerné, sur ordre du ministre Sergueï Choïgou, le titre de Héros de la Fédération au commandant adjoint Ivan Kalachnikov, de la 37e brigade de gardes motorisés, «pour le courage et l’héroïsme dont il a fait preuve en repoussant une attaque menée par les forces ennemies, supérieures en nombre».

Vendredi 22 septembre

«Les systèmes de défense aérienne en service au large de la côte Ouest de la péninsule de Crimée ont détecté et détruit un missile guidé ukrainien et deux drones de type avion», a indiqué l'armée russe.

Mercredi 20 septembre

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé ce 20 septembre «l'agression criminelle» de la Russie en Ukraine, en s'adressant pour la première fois en personne au Conseil de sécurité de l'ONU.

«La plupart des pays du monde reconnaissent la vérité sur cette guerre», a déclaré Volodymyr Zelensky, qui faisait face à l'ambassadeur russe à l'ONU Vassili Nebenzia assis devant lui. «Il s'agit d'une agression criminelle et injustifiée de la Russie contre notre nation, qui vise à s'emparer du territoire et des ressources de l'Ukraine», a poursuivi le président ukrainien.

Le président Zelensky a également fustigé le droit de veto russe qui, selon lui, provoquerait le «blocage» du Conseil de sécurité de l'ONU.

Mardi 19 septembre

Selon le New York Times, le missile qui a tué 16 personnes sur un marché dans la région de Donetsk début septembre, et dont le tir avait été imputé par Kiev aux forces russes, proviendrait en réalité d’un système anti-aérien ukrainien.

Vendredi 15 septembre

Les forces armées ukrainiennes ont bombardé un quartier résidentiel de Novaïa Kakhovka et tué une personne.

Le 15 septembre, l'armée ukrainienne a bombardé Novaïa Kakhovka, dans la région de Kherson. Les fenêtres de plusieurs bâtiments ont été brisées, certains d'entre eux ayant subi des dommages importants. A cette heure, un mort et 12 blessés ont été signalés.

Jeudi 14 septembre

L’armée russe a rapporté avoir détruit cinq drones de surface ayant tenté de viser l’un de ses navires en mer Noire, et 11 drones au-dessus de la Crimée.

Mercredi 13 septembre

Des drones russes ont visé le sud de la région ukrainienne d'Odessa dans la nuit du 12 au 13 septembre, endommageant des infrastructures portuaires du district de la ville portuaire d'Izmaïl et faisant sept blessés, a rapporté le gouverneur local.

La Russie a lancé au total 44 drones sur les régions d'Odessa (sud) et Soumy (nord-est), a ajouté l'armée de l'air ukrainienne sur Telegram, revendiquant en avoir abattu 32. 

Une attaque ukrainienne «au moyen de dix missiles de croisière» contre un chantier naval de Sébastopol, dans la péninsule de Crimée, a endommagé deux navires en réparation et fait 24 blessés, ont annoncé ce 13 septembre les autorités russes.

Mardi 12 septembre

Le président russe Vladimir Poutine s'est félicité du fait que 270 000 Russes aient volontairement rejoint ces «six ou sept derniers mois» les rangs de l'armée et de formations de volontaires combattant en Ukraine, en plus des 300 000 soldats mobilisés l'an passé.

«Nous avons effectué une mobilisation partielle et 300 000 personnes ont été enrôlées. Et au cours des six ou sept derniers mois, 270 000 personnes ont volontairement signé des contrats pour servir dans les forces armées et des unités de volontaires», a déclaré le président russe lors du Forum économique de Vladivostok, estimant que chaque jour 1 000 à 1 500 personnes supplémentaires signaient un contrat.

La livraison prochaine d'avions de combat F-16 par les Occidentaux à Kiev ne fera que «prolonger le conflit» en Ukraine, a affirmé le président russe Vladimir Poutine. «Ils vont livrer des F-16. Cela va-t-il changer quelque chose ? Je ne le pense pas. Cela ne fera que prolonger le conflit», a-t-il déclaré lors du Forum économique de Vladivostok.

Lundi 11 septembre

Evoquant les pertes ukrainiennes, Volodymyr Zelensly a déclaré lors d’une interview à la télévision américaine que la contre-offensive de son armée ne connaîtrait pas de «happy end».

Samedi 9 septembre

«Si nous ne sommes pas dans le ciel et que la Russie l'est, elle nous arrête depuis le ciel. Ils stoppent notre contre-offensive», a déclaré Volodymyr Zelensky, lors d’une conférence à Kiev. Le président ukrainien a dénoncé «des processus qui deviennent plus compliqués et plus lents, s'agissant des sanctions ou de l'approvisionnement en armes» occidentales. «La guerre ralentit, on reconnaît ce fait», a-t-il assuré.


Jeudi 7 septembre

L'ambassade russe aux Etats-Unis a fustigé sur Telegram l’envoi de munitions à uranium appauvri par Washington à Kiev, soulignant notamment les risques liés aux «nuages radioactifs mouvants» et le qualifiant de «signe clair d’inhumanité».

Deux drones ont été abattus à Rostov-sur-le-Don, a rapporté sur Telegram Vassili Goloubev, le gouverneur de cette région du sud de la Russie, voisine du Donbass. Un appareil est tombé à l’ouest de la ville et un autre dans le centre, endommageant plusieurs façades et des voitures, et blessant une personne.

Le comité d’urgence de la ville de Rostov a ensuite introduit un «mode d’urgence» pour venir en aide aux 99 personnes vivant dans les bâtiments touchés, toujours selon la même source. L'engin est tombé dans une rue du centre historique à environ 500 mètres du quartier général de l'armée en charge de l'Ukraine, selon un journaliste de l'AFP.

Mercredi 6 septembre

Selon Kiev, au moins 16 personnes ont été tuées lors d'une frappe sur un marché dans la ville ukrainienne de Konstantinovka, dans le Donbass. Les autorités ukrainiennes ont affirmé qu'un enfant avait été tué et qu'environ 30 autres avaient été blessés.

Le président Zelensky a ajouté que le nombre de victimes pourrait augmenter, imputant l'attaque à Moscou. Pour l'heure, le ministère russe de la Défense n'a pas encore commenté l'incident mais a constamment réitéré ne viser que des cibles militaires.

Mardi 5 septembre

«Les forces armées ukrainiennes n’ont atteint leurs objectifs dans aucune des directions», a fait valoir le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, ce 5 septembre, lors d’une vidéoconférence avec le commandement de l’armée. Cette prise de parole intervient au troisième mois de la contre-offensive ukrainienne, qui a débuté début juin.


Lundi 4 septembre

Un militaire des forces armées ukrainiennes condamné à Donetsk pour des crimes contre des civils.


Le 4 septembre, un militaire des forces armées ukrainiennes, Maxime Ovcharenko, a été reconnu coupable pour avoir commis des crimes contre la population civile de Marioupol, à savoir des traitements cruels et le meurtre de civils non armés. Le verdict du tribunal a condamné Maxime Ovcharenko à 22 ans d'emprisonnement dans une colonie pénitentiaire à régime sévère.

La Roumanie, pays de l'OTAN voisin de l'Ukraine, a «démenti catégoriquement» des affirmations de Kiev selon lesquelles des drones explosifs russes étaient tombés dans la nuit sur son territoire. 

L’armée russe a affirmé avoir éliminé en mer Noire quatre vedettes militaires rapides comptant à leur bord des soldats ukrainiens.


Samedi 2 septembre

Le ministère russe de la Défense a dévoilé des images de chars T-90M en action.

A l'occasion de la Journée de la Garde russe, le ministère russe de la Défense a publié des images des équipages des chars T-90M «Percée» transférés aux unités aéroportées de Toula dans la zone de Seversk.

L’armée russe a indiqué avoir déjoué en mer Noire une attaque par trois drones navals ayant visé le pont de Crimée, dans la nuit du 1er au 2 septembre. Deux drones ont par ailleurs été abattus dans la région de Belgorod.

Vendredi 1 septembre

La Russie a affirmé ce 1er septembre s'être emparée de «positions clés sur des hauteurs» près de la ville de Koupiansk dans l'est de l'Ukraine, un secteur du front sur lequel ses troupes sont à l'offensive depuis plusieurs semaines.

«En direction de Koupiansk, la position tactique des unités du groupement de troupes "Ouest" a été améliorée par la prise de bastions ennemis et de positions clés sur des hauteurs», a indiqué le ministère russe de la Défense sur Telegram.

L'armée russe et plusieurs autorités locales ont signalé le matin du 1er septembre plusieurs appareils sans pilote à travers l'ouest du territoire russe. Un drone a chuté à Kourtchatov, où se trouve la centrale nucléaire de Koursk, qui n'a pas été atteinte.

Jeudi 31 août

L’armée russe a diffusé des images d’une batterie à l'ouest d'Artiomovsk.

Un commando de sabotage ukrainien a été intercepté à la frontière ukrainienne dans la région de Briansk, selon le FSB. Trois drones ont par ailleurs été abattus dans la matinée du 31 août, selon les autorités locales.

Un drone «a été détruit par [...] la défense aérienne au-dessus du territoire du district de Voskresensky, dans la région de Moscou», situé au sud-est de la capitale, a fait savoir le ministère russe de la Défense sur Telegram.

L'engin «volait en direction de Moscou», a indiqué le maire de la capitale, Sergueï Sobianine, sur le même réseau social.

Mercredi 30 août

Un navire à grande vitesse ukrainien a été neutralisé à l'est de l'île aux Serpents en mer Noire par un avion Su-30, a indiqué l'armée russe.

L'armée russe a rapporté sur Telegram qu'un avion de la marine avait, vers minuit en mer Noire, «détruit quatre navires militaires rapides (qui transportaient) des groupes de débarquement des forces d'opérations spéciales ukrainiennes (comptant) au total jusqu'à 50 personnes».

L'aéroport de Pskov, dans le nord-ouest de la Russie, a été visé par une attaque de drones ukrainiens, a annoncé le gouverneur régional Mikhaïl Vedernikov.

Selon le média russe Rybar citant les services d’urgences, quatre avions-cargos lourds Il-76 ont été endommagés dans l’attaque. 

Mardi 29 août

Les Etats-Unis ont annoncé une nouvelle aide militaire à l'Ukraine d'un montant de 250 millions de dollars, au moment où l'armée de Kiev mène une contre-offensive difficile.

Cette aide comprend du matériel de déminage et des explosifs visant à détruire les obstacles installés par les Russes, mais aussi des munitions, notamment pour les systèmes de défense antiaérienne, des obus d'artillerie ou encore des missiles anti-blindés. Cet équipement va «aider l'Ukraine à contrer la guerre d'agression menée par la Russie» et «à protéger sa population», a déclaré le Pentagone dans un communiqué.

L'armée russe a signalé qu'un drone avait été abattu dans la région de Briansk.

L'armée russe a rapporté, le 29 août vers midi puis 13h, deux nouvelles tentatives d'attaques de drones au-dessus de la mer Noire. Cette fois, c'est l'aviation de la marine russe qui a détruit l'UAV. 

Le ministère russe de la Défense a rapporté que les systèmes anti-aériens avaient éliminé plusieurs drones ukrainiens, dans la nuit du 28 au 29 août, dans les régions de Toula et de Belgorod.



Lundi 28 août

L'armée russe dévoile des images d'un hélicoptère d'attaque Ka-52 sur le front.

Le ministère russe de la Défense a publié des images d'équipages d'hélicoptères d'attaque Ka-52 ciblant des positions et des véhicules blindés de l'armée ukrainienne.

L'armée russe a rapporté que des équipages des chars T-80BM avaient mené des opérations de combat dans le secteur de Koupiansk. Les images publiées par le ministère russe de la Défense montrent les blindés en train de se redéployer. Le bulletin quotidien du matin de l'armée ukrainienne du 27 août rapporte que dans le secteur de Koupiansk, «les localités de Dvouletnaïa, Sinkovka, Ivanovka, Kislovka et Topoly dans la région de Kharkov ont été soumises à des tirs d'artillerie et de mortier de l'ennemi».

Dimanche 27 août

L'armée russe a revendiqué avoir repoussé 11 attaques ukrainiennes dans la direction de Koupiansk (front nord), cinq dans celle de Zaporojié, dans les zones d'Uspenovka et Rabotino (front sud), et deux dans la région de Donetsk (front centre, Donbass).

«Selon de premières informations, un drone s'est écrasé sur un immeuble durant la nuit à Koursk», a rapporté sur Telegram le gouverneur de la région, Roman Starovoït.


Samedi 26 août

«Cette nuit, les forces de défense aérienne ont détruit un drone en approche de Moscou par le district d'Istrinskii», a écrit sur Telegram le maire de la ville, Sergueï Sobianine.

Selon les premières informations, «il n'y a pas de victimes ou de dégâts. Les services d'urgences sont sur place», a-t-il ajouté.

 

Jeudi 24 août

L'armée russe a revendiqué avoir détruit plus de 6 000 drones ennemis depuis le début du conflit en Ukraine. 

Le ministère russe de la Défense a indiqué avoir contrecarré dans la nuit plusieurs attaques de drones. Deux appareils ont été détruits au-dessus de la région de Briansk, frontalière de l’Ukraine, et un autre dans la région de Kalouga.

Mercredi 23 août

Un obus ukrainien a frappé le sous-sol d'un centre de transfusion sanguine à Donetsk.

Le bombardement du district de Voroshylovskyi a également endommagé une école, une station d'ambulance, une entreprise privée et un bâtiment résidentiel.

Viatcheslav Gladkov a rapporté le décès de trois civils dans la région frontalière de Belgorod, alors que Moscou a une nouvelle fois été ciblée par des drones, abattus par l'armée russe.

Des drones Reaper et Bayraktar ont été signalés vers la Crimée et interceptés par des avions de chasse russes.

Mardi 22 août

Dmitry Shegay, un militant du groupe Azov (reconnu comme une organisation terroriste et interdite en Russie), a été condamné par la Cour suprême de la République populaire de Donetsk à 22 ans de prison pour avoir tiré sur un homme durant la bataille de Marioupol.

Dimanche 20 août

Le ministère russe de la Défense a rapporté avoir repoussé de nombreuses attaques le 19 août : six dans la direction de Kupiansk (région de Kharkov, front nord), huit dans la région de Zaporojié (front sud), six dans la direction de Donetsk (front central, Donbass).

Samedi 19 août

«Aujourd'hui, vers 10h, heure de Moscou, le régime de Kiev a mené une attaque terroriste à l'aide d'un drone de type hélicoptère sur un aérodrome militaire dans la région de Novgorod», a déclaré le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

Le drone a été abattu «par des armes légères». «A la suite de l'attaque [...] un incendie s'est déclaré sur le parking des avions, qui a été rapidement éteint par les pompiers», a poursuivi le ministère. «Un avion a été endommagé, mais il n'y a eu aucune victime», a poursuivi l'armée russe.

L'armée russe a revendiqué avoir contré une tentative ukrainienne de franchir le fleuve Dniepr.


L'armée russe a indiqué avoir déjoué une attaque ukrainienne en Crimée. «Pendant la nuit du 19 août, le régime de Kiev a tenté de mener une attaque terroriste avec un missile anti-aérien du système de défense aérien S-200 qui a été utilisé pour frapper le territoire de Crimée», a-t-elle rapporté dans un communiqué.

Vendredi 18 août

Le ministère russe de la Défense a assuré avoir repoussé sept attaques dans le secteur de Kupiansk (région de Lougansk), et trois en direction de Donetsk. 

Le ministère russe de la Défense a indiqué que deux patrouilleurs avaient été attaqués par un drone de surface en mer Noire, et que les navires avaient neutralisé la menace.

Jeudi 17 août

«Notre objectif est la victoire, la victoire sous la forme de la libération de nos territoires à l'intérieur des frontières de 1991. Et peu importe le temps que cela prendra», a déclaré Dmytro Kouleba, ministre ukrainien des Affaires étrangères, lors d'un entretien à l'AFP, interrogé au sujet de la contre-offensive éreintante de son armée.

En Ukraine, «nous sommes tous fatigués. Je suis fatigué et vous êtes fatigués. Nous sommes tous des humains. Mais les enjeux sont trop élevés pour permettre à la fatigue de déterminer la nature de nos décisions», a estimé le ministre.

Questionné au sujet d'une éventuelle pression de ses alliés occidentaux pour que Kiev accélère sa contre-offensive, le ministre a répondu : «Nous ne le ressentons pas.»

«Tant que nous n'avons pas gagné, nous aurons besoin de plus (d'armes), nous devons aller de l'avant, parce que la guerre est une réalité, et dans cette réalité, nous devons gagner. Il n'y a pas d'autre solution», a-t-il insisté.

Mercredi 16 août

Un commando de six combattants ukrainiens a tenté de pénétrer dans la région de Briansk, au nord de l'Ukraine, a rapporté le FSB. Quatre d'entre eux ont été éliminés.

Les services secrets ukrainiens ont livré à CNN des images de l’attaque par drones de surface du pont de Crimée, au mois de juillet. Le directeur du SBU Vasyl Malyuk a revendiqué ouvertement l'opération, qualifiée de terroriste par Moscou.


Une personne a été tuée et deux autres blessées dans un bombardement ukrainien dans la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a indiqué sur Telegram le gouverneur régional, Viatcheslav Gladkov. 

«Malheureusement, il y a un mort», un homme qui a succombé à ses blessures dans la localité de Novaïa Tavoljanka, a-t-il annoncé, ajoutant qu'une femme avait été hospitalisée après avoir reçu des éclats d'obus et qu'un autre homme souffrait d'une commotion cérébrale.

Mardi 15 août

L’armée russe a publié les images de l’arraisonnement le 13 août du cargo Sukra Okan, battant pavillon des Palaos, qui se dirigeait vers le port ukrainien d’Izmaïl, par l’unité de fusiliers du navire de patrouille Vassili Bykov.

«Cette nuit, les forces armées de la Fédération de Russie ont porté un coup ciblé [...] à des entreprises militaro-industrielles clé du régime de Kiev», a indiqué le ministère russe de la Défense dans son communiqué quotidien. «Tous les sites ciblés ont été touchés», a-t-il assuré.

Les forces russes ont empêché une incursion d'un «groupe de saboteurs» ukrainiens dans la région de Briansk, frontalière de l'Ukraine, a affirmé le gouverneur régional, Alexandre Bogomaz.

L’incursion a eu lieu près du village de Kourkovitchi. Selon le gouverneur, «personne n'a été blessé» à la suite de cet incident, mais un animal a été tué, et des locaux industriels, ainsi qu'une voiture, ont été endommagés par des bombardements ukrainiens.

Dimanche 13 août

Un immeuble d'habitation et une quinzaine de véhicules ont été endommagés à Belgorod par la chute d'un drone ukrainien, a rapporté sur Telegram le gouverneur de la région, Viacheslav Gladkov.

Le ministère russe de la Défense a rapporté avoir abattu deux drones ukrainiens au-dessus de la région de Belgorod et un autre au-dessus de celle de Koursk, toutes deux frontalières de l'Ukraine. Ce type d'attaque est devenu une occurrence quasi-quotidienne.

Samedi 12 août

L'armée russe a annoncé le 12 août avoir abattu 20 drones ukrainiens qui avaient pour cible la Crimée. Deux attaques de missiles ont de surcroît été neutralisées dans la région du détroit de Kertch.

Vendredi 11 août

«Dans la direction de Koupiansk, les unités d'assaut des groupes de combat "Ouest" [...] ont poursuivi leurs opérations offensives sur un large front et amélioré la situation tactique», a déclaré le 11 août le ministère russe de la Défense dans son rapport quotidien.

Selon lui, les forces russes ont notamment amélioré leurs positions près des villages d'Olchana et de Perchotravnevé, dans la région de Kharkov.

Face à cette avancée, les autorités locales ont ordonné le 10 août l'évacuation de 37 localités du district de Koupiansk, pour l'essentiel des villages situés à proximité du front.

Jeudi 10 août

L'armée ukrainienne a fait état d'une situation «difficile» dans le secteur de Koupiansk, dans le nord-est de l'Ukraine, où une offensive des troupes russes a poussé les autorités à procéder à des évacuations de civils.

«La situation reste difficile, mais sous contrôle», a indiqué sur Telegram Serguiï Tcherevaty, porte-parole de l'armée pour le secteur Est du front, reprenant une formulation courante utilisée par Kiev lors de poussées de son adversaire. «Les Russes tentent de s'imposer et de percer notre défense», a-t-il ajouté.

 

Deux civils ont été tués lors d'un bombardement ukrainien dans la région russe de Briansk, frontalière de l'Ukraine, a annoncé son gouverneur, Alexandre Bogomaz.

«Les forces armées ukrainiennes ont bombardé le village de Tchaoussy [...] Malheureusement, à la suite du bombardement, un homme est mort, deux habitants ont été blessés», a indiqué le gouverneur sur Telegram, avant de rapporter le décès d'un deuxième homme.

 

L'armée russe a affirmé avoir «amélioré ses positions» dans le nord-est de l'Ukraine, zone reprise par l’Ukraine l’été dernier, où elle est à l'offensive depuis plusieurs semaines.

«Dans la direction de Koupiansk, les unités d'assaut des groupes de combat "Ouest" ont, lors d'actions offensives, amélioré leurs positions en première ligne du front», a indiqué le ministère russe de la Défense dans son rapport quotidien.

Mercredi 9 août

Ce 9 août, le maire de Moscou Sergueï Sobianine a révélé sur son compte Telegram que des systèmes de défense aérienne avaient abattu deux drones dans le sud de la capitale, près de la ville de Domodedovo et de l'autoroute vers Minsk.

Mardi 8 août

Le représentant démocrate de l'Illinois Mike Quigley, récemment présent en Europe pour une réunion avec des commandants américains entraînant les forces blindées ukrainiennes, a confessé à CNN, ce 8 août, qu’il s’agissait de «la période la plus difficile de la guerre».

Le ministère russe de la Défense a publié des images de destruction d'un canon automoteur des forces armées ukrainiennes. Un équipage russe a repéré la position de tir camouflée d'un canon automoteur et frappé au moyen d’un drone «Lancet», le détruisant.

Lundi 7 août

L'armée russe a revendiqué avoir avancé de 3 km dans la direction de Koupiansk, sur 11 km de front, au nord du Donbass.

Le ministère russe de la Défense a publié des images de l'opération d'une unité parachutiste équipée de lance-roquettes, au sud d'Artiomovsk, dans les environs de Klechtcheïevka. Les militaires ont utilisé des munitions thermobariques pour neutraliser un bunker.

Samedi 5 août

Des opérateurs d'un système de missiles antiaériens Tor-M1 du district militaire central surveillent l'espace aérien dans la direction de Krasny Liman, dans le Donbass. Les images, tournées le 19 juillet, montrent un système Tor-M1 en train de changer de position et de rechercher des cibles.

Vendredi 4 août

L'armée russe a revendiqué avoir détruit 25 chars Leopard allemands, sept chars légers AMX français et 21 véhicules de combat d'infanterie Bradley américains depuis le début de la contre-offensive ukrainienne. Les pertes des troupes de Kiev s'élèveraient à 43 000 hommes, a par ailleurs estimé le ministère russe de la Défense.

Les UAV (véhicules aériens sans pilote) sont omniprésents sur l'ensemble de la ligne de front. Le ministère russe de la Défense a diffusé les images d'une brève mission. Les opérateurs les utilisent pour la reconnaissance ou la destruction de cibles, contournant les interférences électroniques de l'ennemi.

La Défense russe a annoncé avoir déjoué une attaque de drones ukrainiens ciblant la base navale de Novorossiïsk, dans le Caucase russe. La ville de Sotchi, plus au sud, a annoncé le renforcement de ses mesures de sécurité.

Jeudi 3 août

Six drones ont été abattus au sud-ouest de la région de Kalouga par la défense anti-aérienne russe «alors qu’ils traversaient l’oblast», a rapporté le matin du 3 août le gouverneur de cette région, Vladislav Chapcha, sur Telegram, avant d'indiquer dans un second message, plus tard dans la journée, qu'un septième drone «avait été détecté et abattu». Ni victime ni dommage ne sont à déplorer, a-t-il précisé.

Mercredi 2 août

Les gouverneurs des régions russes de Koursk et de Belgorod ont annoncé le 2 août le renforcement de leurs milices populaires d'autodéfense en armes et en équipements. Ces deux régions sont menacées par des incursions armées ukrainiennes.


Des frappes sur des infrastructures industrielles et portuaires dans la région d’Odessa ont été signalées par les autorités locales, évoquant des drones russes. Ce raid survient après une série d’attaques ukrainiennes en mer Noire et contre Moscou.


Mardi 1 août

«Le ministère russe de la Défense a décoré l'équipage du tank pour sa bravoure et son héroïsme en repoussant en juin dernier l'attaque d'un groupe de blindés ukrainiens sur le front de Zaporojié», a annoncé l'armée russe, évoquant le fait d'armes du tank «Aliosha», dont la vidéo a suscité l'enthousiasme des internautes et l'admiration du Kremlin.

Un drone ukrainien s'est abattu dans la nuit du 1er août sur un immeuble non résidentiel, le ministère russe de la Défense indiquant l'avoir neutralisé par des moyens de guerre électronique.


Lundi 31 juillet

Le ministre russe de la Défense a estimé que les troupes russes brisaient les offensives ukrainiennes, revendiquant de surcroît des contre-offensives dans plusieurs secteurs.

Le centre-ville de Donetsk a été frappé par l’artillerie ukrainienne ce 31 juillet dans la matinée. Deux morts et six blessés sont à déplorer.


Jeudi 27 juillet

Le Service fédéral de sécurité russe (FSB) a annoncé ce 27 juillet avoir déjoué une tentative ukrainienne de commettre «un acte terroriste sur un des navires de la flotte de la mer Noire transportant des missiles de haute précision».

«Grâce aux mesures prises, un militaire de la marine de la Fédération de Russie recruté par les services spéciaux ukrainiens a été arrêté», a annoncé le FSB dans un communiqué. «Deux engins explosifs artisanaux d’une masse totale de 1 kg en équivalent TNT ont été saisis. Il est également soupçonné d’avoir transmis à l’ennemi des informations constituant un secret d’État», est-il encore précisé dans le document.

Mercredi 19 juillet

La Finlande a annoncé qu'elle allait fermer le consulat de Russie à Turku, dans le sud-ouest de son territoire, à partir du 1er octobre. Cette décision est une réponse à la fermeture du consulat de Finlande à Saint-Pétersbourg, annoncée par la Russie le 6 juillet, a expliqué dans un communiqué le bureau du Premier ministre finlandais.

Plus de 2 000 personnes ont été évacuées de leurs villages, dans l’est de la Crimée, en raison d'un incendie survenu ce 19 juillet sur un site militaire. Le chef du renseignement militaire ukrainien s'est félicité d'une «opération réussie».

Mardi 18 juillet

Au lendemain de l’attaque contre le pont de Crimée, qui a tué deux civils, l'armée russe a annoncé ce 18 juillet avoir réalisé une série de frappes «de représailles» contre des installations ukrainiennes dans les régions d’Odessa et de Nikolaev.

La Défense russe a annoncé au matin du 18 juillet avoir déjoué durant la nuit une attaque de drones contre la Crimée. «Dix-sept drones ukrainiens ont été détruits par la défense aérienne», a indiqué le ministère sur sa chaîne Telegram. «Onze autres drones ont été neutralisés» par des moyens de guerre électronique, a-t-il ajouté. «Il n'y a eu aucune victime ni dégât», affirme le ministère.

Lundi 17 juillet

«A 3h05, deux drones de surface ukrainiens ont attaqué le pont de Crimée. A la suite de l’attaque, un tronçon de la chaussée du pont de Crimée a été endommagé», a rapporté dans la matinée du 17 juillet le comité national antiterroriste russe. Deux adultes sont morts et un enfant a été blessé, précise le communiqué.

Jeudi 13 juillet

RT s'est rendu sur le front à Mariinka et a filmé un opérateur de drones. Devant les caméras, il raconte son quotidien dans les positions russes aux abords de Donetsk, ainsi que les subtilités de ces aéronefs omniprésents au-dessus des tranchées.

Mercredi 12 juillet

«Les forces armées russes, conformément au plan, achèvent la réception des armes et du matériel militaire des unités du groupe Wagner», a indiqué le ministère russe de la Défense sur Telegram le 12 juillet, évoquant l'accord conclu avec la SMP après sa rébellion avortée le 24 juin.

Le voile se lève davantage sur la contribution de Paris au conflit en Ukraine. Alors que depuis le sommet de l’OTAN de Vilnius Emmanuel Macron a annoncé la fourniture à Kiev de 50 missiles Scalp, de nouveaux chiffres ont été communiqués à la presse le 10 juillet concernant les formations militaires dispensées par l’armée française aux soldats ukrainiens. Une communication orchestrée à l’occasion de la venue du ministre des Armées Sébastien Lecornu dans un camp d’entraînement en Pologne.

Mardi 11 juillet

Dmitri Peskov a relativisé l'importance de la livraison de missiles français à l'Ukraine, annoncée par Emmanuel Macron ce 11 juillet. L'ambassade de Russie à Paris a dénoncé la responsabilité française dans les morts civils qui s'ensuivront.

Les troupes russes ont réussi une percée d'1,5 km de profondeur sur une portion du front près de Lyman, dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, a annoncé le ministre russe de la Défense.

Après avoir repoussé une offensive ukrainienne, «les unités russes ont lancé une contre-attaque, avançant de 1,5 kilomètre en profondeur sur deux kilomètres de front» près de Lyman, une ville reprise en octobre 2022 par l'armée ukrainienne, a déclaré Sergueï Choïgou à la télévision.

Les soldats du bataillon Zapad-Akhmat ont été déployés depuis la mi-juin pour protéger la frontière de l'État russe et contrer les groupes de sabotage ukrainiens dans la région de Belgorod. Le commandant adjoint de la compagnie a rapporté que les unités ukrainiennes se trouvaient à environ un kilomètre de l'emplacement du bataillon, et jugé que l'ennemi était suffisamment préparé et équipé et ne devait pas être «sous-estimé».

Lundi 10 juillet

L'armée russe a diffusé des images des militaires russes du groupe de forces Sud à l'entraînement. Les soldats s'exercent au combat en petits groupes sur un terrain d'entraînement en République populaire de Lougansk. Ces images filmées le 7 juillet montrent des soldats tirant à couvert, transportant un homme blessé hors du champ de bataille et lui administrant les premiers soins.

Samedi 8 juillet

Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a regretté le retour en Ukraine de plusieurs combattants du bataillon Azov, libérés par le président turc Recep Tayyip Erdogan.

Jeudi 6 juillet

Des négociations ont abouti au retour de 45 militaires russes lors d'un échange de prisonniers, a fait savoir le ministère russe de la Défense. 

Denis Pouchiline, le chef par intérim de la République populaire de Donetsk, a estimé que la contre-offensive ukrainienne était peu concluante. Il a de surcroît accusé les Ukrainiens d'augmenter leurs frappes à la veille du sommet de l'OTAN à Vilnius, touchant des cibles civiles.

«Une arme de haute précision a frappé les points de déploiement temporaire du personnel des forces armées ukrainiennes et des mercenaires étrangers, ainsi que les lieux de stockage de véhicules blindés de fabrication étrangère», a déclaré l'armée russe. «Tous les objets assignés ont été touchés», a-t-elle estimé.

Plus tôt, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait dénoncé une frappe contre un immeuble résidentiel à Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine, qui aurait fait quatre morts selon un bilan du ministre ukrainien de l'Intérieur Igor Klymenko.

Mercredi 5 juillet

Le ministère russe de la Défense a dévoilé des images prises le 4 juillet d'hélicoptères de reconnaissance et d'attaque Ka-52, dans le secteur de Krasni Liman, en République populaire de Lougansk.

Lundi 3 juillet

Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a déclaré que l'Ukraine avait perdu 16 chars Leopard, ce qui représente selon lui «pratiquement 100% des chars de ce type fournis par la Pologne et le Portugal».

Dimanche 2 juillet

Un blindage trop léger : un officier ukrainien a estimé que les chars AMX-10 RC, livrés par la France à l'Ukraine et utilisés actuellement dans la contre-offensive de Kiev, n'étaient pas appropriés pour les attaques sur le front.

Samedi 1 juillet

Le directeur de la CIA, William Burns, s'est rendu au mois de juin en Ukraine où il a rencontré des responsables du renseignement et le président Volodymyr Zelensky, a confirmé à l'AFP un responsable américain.

Mercredi 28 juin

Le 28 juin, à Rostov-sur-le-Don, 22 militants de la formation nationaliste Azov ont été jugés. Le bataillon est classé organisation terroriste interdite en Fédération de Russie. Il s'agit du deuxième procès sur le fond de l'affaire, le premier ayant eu lieu il y a quelques jours. 

Mardi 27 juin

RT a obtenu des images ce 27 juin de l'équipage d’un hélicoptère d'attaque « Alligator » Ka-52M ayant effectué une mission de combat sur la ligne de front d'Artiomovsk en République populaire de Donetsk.

Plusieurs centaines de responsables de la sécurité et de militaires ont été réunis au Kremlin. Vladimir Poutine a salué leur action lors de la rébellion de la SMP Wagner, déclarant : «Dans les faits, vous avez empêché une guerre civile.»

Le département d’enquête du FSB a mis fin à la procédure pénale pour insurrection armée : «Au cours de l’enquête pénale (...) sur l’insurrection armée, il a été établi que ses participants, le 24 juin, ont cessé les actions visant directement à commettre le crime», a expliqué le service de presse du bureau.

Le FSB a annoncé avoir engagé des poursuites contre un habitant de Naltchik (dans le Caucase russe), qui tentait de rejoindre les forces armées ukrainiennes, apportant avec lui des tranquillisants et des médicaments psychotropes. Il a été interpellé en Biélorussie.

Des «préparatifs» sont en cours pour transférer les équipements militaires «lourds» du groupe Wagner vers l'armée, a annoncé le ministère russe de la Défense.

«Des préparatifs sont en cours pour le transfert des équipements militaires lourds de Wagner aux unités actives des forces armées de la Fédération de Russie», a indiqué le ministère dans un communiqué.

Lundi 26 juin

Le président des Émirats arabes unis a appelé Vladimir Poutine et déclaré son soutien total aux actions des dirigeants russes le 24 juin, a rapporté le Kremlin.

Prenant la parole le 26 juin au soir, Vladimir Poutine a remercié les Russes pour leur «patriotisme» lors de la rébellion de Wagner et les soldats de la SMP Wagner d'avoir arrêté les hostilités in extremis, «pour éviter un bain de sang».

Le président russe a proposé aux soldats de la SMP Wagner de partir en Biélorussie ou de rejoindre l'armée.

Le président iranien Ebrahim Raïssi a apporté «son soutien entier» à Vladimir Poutine lors d'un échange téléphonique, a annoncé le Kremlin dans un communiqué, deux jours après une rébellion avortée du groupe Wagner.

Vladimir Poutine a également reçu dans la matinée «le soutien» de l'émir du Qatar, selon un autre communiqué de la présidence russe.

Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a inspecté le poste de commandement avancé du groupement Ouest des forces russes engagées sur le front ukrainien.

«Toutes les restrictions liées au régime antiterroriste ont été levées», a déclaré le maire de Moscou Sergueï Sobianine. Celles dans la région de Voronej aussi, a rapporté le FSB.

Dimanche 25 juin

L'armée russe a rapporté avoir repoussé plusieurs assauts des forces ukrainiennes dans l'est de l'Ukraine, où Kiev avait revendiqué la veille au soir avoir lancé de nouvelles offensives et fait des progrès.

L'armée russe «a repoussé avec succès» les attaques menées par les forces de Kiev dans quatre zones du front, notamment dans les régions de Donetsk (est), mais aussi de Zaporojié (sud), a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué, en précisant que dix de ces attaques avaient été repoussées près d'Artiomovsk (Bakhmout).

Les combattants du groupe paramilitaire russe Wagner se sont retirés des régions de Voronej et Lipetsk, étapes de leur marche avortée vers Moscou lancée par leur chef Evguéni Prigojine, ont déclaré le 25 juin les autorités locales.

Dans la soirée du 24 juin, les combattants de la SMP Wagner ont quitté Rostov-sur-le-Don à bord de leurs véhicules. Les habitants ont accueilli la nouvelle avec soulagement, rassurés qu'il n'y ait pas eu de combat d'ampleur dans la ville.

Samedi 24 juin

Evguéni Prigojine partira en Biélorussie, a indiqué le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov dans la soirée du 24 juin. L'enquête pénale contre lui est close, a-t-il ensuite précisé, notant que la situation avait été résolue sans pertes supplémentaires grâce à l'action de Loukachenko, qui connaît Prigojine «depuis 20 ans».

Le Kremlin a par ailleurs précisé que les combattants de Wagner ayant participé aux événements du 24 juin ne seraient pas poursuivis, et que l'opération russe en Ukraine reprenait son cours. La confiance envers le ministre russe de la Défense reste inchangée, a aussi déclaré Dmitri Peskov.

Les mesures de sécurité dans la région de Lipetsk, au sud de Moscou, ont commencé à être levées, selon les autorités locales. 

Les troupes de Wagner se retirent de Rostov-sur-le-Don.

Les présidents russe et biélorusse se sont de nouveau entretenus par téléphone, a annoncé le service de presse d’Alexandre Loukachenko.

Ce dernier a précisé les résultats des négociations avec le commandement de la SMP Wagner. Vladimir Poutine a remercié son homologue biélorusse pour le travail effectué.

Le chef de la SMP Wagner, Evguéni Prigojine, a accepté la proposition du président biélorusse Alexandre Loukachenko d'arrêter l'avancée des combattants de son groupe en direction de Moscou, a rapporté Minsk.

Il a annoncé, dans un message audio publié sur Telegram, que ses hommes, dont l'avant-garde était selon lui parvenue à 200 km de Moscou, rentraient «dans leurs camps» pour «éviter un bain de sang». 

«Nous mettons en garde les pays occidentaux contre toute éventuelle utilisation de la situation intérieure russe pour atteindre leurs objectifs russophobes» : dans un communiqué publié le 24 juin, la diplomatie russe a prévenu les pays alliés de Kiev d'éviter toute ingérence.

«La situation est difficile», a déclaré le maire de Moscou Sergueï Sobianine. «Afin de minimiser les risques (...), j'ai décidé de déclarer lundi [26 juin] jour chômé», sauf pour certaines activités et les services municipaux, a-t-il ajouté.

Il a appelé les Moscovites à «limiter autant que possible» leurs déplacements dans la ville et prévenu que la circulation pourrait être «bloquée» sur certaines routes et dans certains quartiers.

Le ministère français des Affaires étrangères a déclaré «suivre de près» les «événements en cours en Russie», et être «pleinement mobilisé pour assurer la sécurité des ressortissants français présents dans ce pays».

Vladimir Poutine a signé une loi sur les mesures en cas de violation de la loi martiale.

Le texte prévoit des amendes et la possibilité d'une arrestation administrative d'une durée maximale de 30 jours en cas de violation de la loi martiale. Une amende d'un montant maximal de 1 000 roubles (2 000 pour les fonctionnaires) et une arrestation administrative allant jusqu'à 30 jours, si ces actions ne constituent pas une infraction pénale, peuvent être infligées. 

«La tentative d’insurrection armée et de trahison, entreprise dans le dos d’une armée combattante, est le pire des crimes, qui ne peut être justifié», a déclaré Sergueï Narychkine, directeur du service de renseignement extérieur de la Fédération de Russie.

«Nos ennemis n’ont jamais été en mesure de vaincre la Russie par la force des armes, c’est pourquoi ils misent sur la division intérieure de notre pays», a-t-il affirmé par ailleurs, avant d'ajouter : «La tentative de diviser la société, de réveiller en elle les aspirations les plus sombres, de raviver le feu de la guerre civile fratricide a échoué. Le peuple russe a démontré sa maturité civique, et sa capacité à distinguer la vérité du mensonge.»

Des combattants de la SMP Wagner sont entrés dans la région de Lipetsk, située à environ 400 km au sud de Moscou, ont annoncé les autorités locales, confirmant la progression du groupe paramilitaire en direction de la capitale russe.

Des éléments de Wagner «sont en train de se déplacer sur le territoire de la région de Lipetsk», a indiqué sur Telegram le gouverneur régional, Igor Artamonov. «Les agences de maintien de l'ordre et les autorités (...) prennent toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de la population. La situation est sous contrôle», a-t-il assuré.

Le correspondant de guerre de RT Roman Kosarev a filmé à Rostov-sur-le-Don l'arrestation musclée de deux hommes par les membres de la SMP Wagner.

Le Conseil de sécurité de la Biélorussie a déclaré que Minsk «était et demeure un allié de la Russie partageant entièrement les objectifs de l’opération militaire spéciale».
«Tout conflit à l’intérieur des milieux militaires et politiques et à l’intérieur de la société civile est un cadeau à l’Occident collectif», selon le Conseil de sécurité biélorusse.

Poutine s'est entretenu au téléphone avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. Ce dernier lui a exprimé son soutien total, a rapporté le Kremlin.

Le président russe Vladimir Poutine est au Kremlin et y travaille, a déclaré son porte-parole Dmitri Peskov, cité par l'agence RIA Novosti, qui l'interrogeait sur des rumeurs sur les réseaux sociaux affirmant qu'il avait quitté Moscou à cause de la mutinerie. 

Les autorités de la région russe de Lipetsk, à 420 km au sud de Moscou, ont appelé la population à rester chez elle face à la rébellion armée déclenchée par le groupe paramilitaire Wagner. 

Le correspondant de guerre de RT, Roman Kosarev, était à proximité du quartier général du district militaire Sud de Rostov-sur-le-Don, où a eu lieu une explosion.

«Vladimir Poutine a eu des conversations téléphoniques avec le président biélorusse Alexandre Loukachenko, le président ouzbek Shavkat Mirziyoyev et le président kazakh Kassym-Jomart Tokaïev», a rapporté le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.

A Voronej, «un réservoir de carburant en feu est en train d'être éteint dans un dépôt de pétrole dans la rue», a déclaré sur son canal Telegram le gouverneur Alexandre Goussev. «Plus de 100 pompiers et 30 véhicules sont sur place. Selon les premières données, il n'y a pas de victimes», a-t-il précisé.

Poutine «se trompe profondément», a déclaré sur son canal Telegram Evguéni Prigojine, le chef de la SMP Wagner, après l'allocution du président russe. «Nous sommes des patriotes. Personne ne va se rendre à la demande du président, des services de sécurité ou de qui que ce soit», a-t-il ajouté.

Sergueï Sourovikine, commandant adjoint du groupement des forces de l’opération spéciale russe, a appelé les combattants de la société militaire privée Wagner à mettre un terme à la mutinerie. Il a déclaré que les soldats russes avaient une mission commune et qu’ils devaient obéir aux ordres du commandant suprême des forces armées de la Fédération de Russie.

«Dans le cadre de l'opération antiterroriste sur le territoire de la région de Voronej, les forces armées de la Fédération de Russie sont en train de mener des actions opérationnelles et de combat nécessaires», a déclaré sur Telegram le gouverneur régional, Alexandre Goussev.

Voronej est voisine de la ville de Rostov (sud), où Wagner a revendiqué avoir pris le contrôle de plusieurs infrastructures militaires.

Les médias biélorusses ont rapporté que Vladimir Poutine avait tenu le président biélorusse Alexandre Loukachenko au courant de la situation en Russie. 

Dans une allocution télévisée, Vladimir Poutine a appelé à l'unité, puis affirmé que les forces armées russes avaient reçu l'ordre de neutraliser ceux qui avaient organisé la rébellion armée. 

Le «régime d'opération antiterroriste» a été instauré à Moscou et dans sa région, alors que la Russie est secouée par une rébellion du groupe paramilitaire Wagner, a annoncé le Comité national antiterroriste.

«Afin d'empêcher d'éventuels attentats, le régime d'opération antiterroriste a été instauré à Moscou, dans la région de Moscou», ainsi que dans la région de Voronej, frontalière de l'Ukraine, a indiqué le Comité.

Le ministère russe de la Défense a lancé un appel aux combattants de la SMP Wagner, leur disant qu'ils avaient été «trompés dans l'aventure criminelle de Prigojine et sa participation à une rébellion armée».

«Nous garantissons la sécurité de tous», ajoute le communiqué, précisant que de nombreux membres du groupe avaient déjà pris contact avec les autorités russes.

A la suite d'appels à l'insurrection du chef de la SMP Wagner, les autorités russes ont déclaré prendre des mesures pénales contre Evguéni Prigojine.

Jeudi 22 juin

Le ministre russe de la Défense a affirmé, lors d'un Conseil de sécurité en présence de Vladimir Poutine, que les forces ukrainiennes avaient réduit leurs opérations dans le sud et l'est de l'Ukraine et qu'elles étaient en train de se «regrouper» après avoir subi des pertes lors de leur offensive.

Les autorités locales russes ont rapporté que le pont de Tchongar, reliant la Crimée à la région de Kherson, avait été endommagé par une frappe ukrainienne. Selon le comité d'enquête, des missiles Storm Shadow auraient été utilisés.

Mercredi 21 juin

L'armée russe a indiqué avoir déjoué une «tentative du régime de Kiev de mener une attaque terroriste avec trois drones contre des sites dans la région de Moscou», confirmant des informations de sources locales et de l'agence TASS. 

Mardi 20 juin

Les pays de l'Union européenne vont former 30 000 soldats ukrainiens en 2023, a annoncé le ministère ukrainien de la Défense. «En 2023, dans le cadre de la mission d'assistance militaire de l'UE à l'Ukraine, il est prévu de former 30 000 militaires des forces armées ukrainiennes, dont des soldats des forces de défense territoriale», a indiqué le ministère dans un communiqué publié sur Telegram.

Le tribunal militaire du district du Sud à Rostov-sur-le-Don (sud de la Russie) a reconnu coupable un Russo-Ukrainien qui combattait au sein des forces de Kiev, Denis Mouryga. Il a été condamné à «16 ans de camp pénitentiaire à régime sévère».

Membre du bataillon ukrainien Aïdar, il était accusé d'avoir participé aux activités d'une formation militaire considérée comme illégitime par Moscou, accusée d'exactions dans le Donbass. 

Il a été arrêté au printemps 2022 alors qu'il tentait de traverser la frontière russe dans la région de Rostov. Selon les enquêteurs, Denis Mouryga, qui a la double nationalité russe et ukrainienne, faisait partie du bataillon Aïdar depuis 2015 et a été formé au combat et au maniement des armes pour commettre des actes qualifiés de «terroristes».

Le service fédéral de sécurité russe a déclaré avoir appréhendé un citoyen ukrainien de 44 ans soupçonné d’espionnage à Naltchik, en République de Kabardino-Balkarie.

Le FSB rapporte que le suspect agissait sur ordre du Service de sécurité d’Ukraine. Il aurait recueilli et remis à des agents étrangers des informations de nature militaire. Des poursuites pénales ont été engagées.

Lundi 19 juin

Le ministère russe de la Défense a diffusé des images du front dans la région de Zaporojié, rapportant que l'artillerie russe avait «détruit des chars, des véhicules de combat d'infanterie et des véhicules blindés de transport de troupes», et ajoutant que la conduite des tirs était effectuée par des opérateurs de drones.

Samedi 17 juin

Le président russe Vladimir Poutine a rencontré le 17 juin la délégation de dirigeants africains pour discuter d'une résolution pacifique du conflit ukrainien, à Saint-Pétersbourg.

Vladimir Poutine s'est dit «prêt» à un «dialogue constructif avec ceux qui souhaitent la paix», lors d'une rencontre avec les médiateurs africains sur l'Ukraine, saluant leur «approche équilibrée» face au conflit.

«Cette guerre doit prendre fin», a quant a lui déclaré le président sud-africain Ramaphosa. La délégation africaine s'est vu opposer une fin de non-recevoir la veille à Kiev par le président ukrainien Volodymyr Zelensky. 

Vendredi 16 juin

«Nous avons commencé à nous réorienter vers des marchés asiatiques, africains (…) cela a bien commencé avant les événements tragiques en Ukraine. Car le monde avait évolué avant», a déclaré Vladimir Poutine. «Quand on me dit "vous êtes tombés en dépendance avec la Chine", je réponds "Vous êtes dans cette dépendance depuis longtemps !"»

Jeudi 15 juin

«Six appareils ont été abattus par les forces anti-aériennes» et trois autres «ont été désactivés» avant d'atterrir, a déclaré le gouverneur de Crimée Sergueï Aksionov. Cette attaque de neuf drones sur la péninsule de Crimée a eu lieu pendant la nuit et dans la matinée du 15 juin.

Aucune victime n'est à déplorer, a-t-il précisé, mais l'un des drones a explosé dans le village de Doukoutchaïevo, dans le centre de la Crimée, brisant les fenêtres de plusieurs maisons.

Mercredi 14 juin

Le ministère russe de la Défense affirme avoir frappé dans la nuit «les lieux de concentration des réserves des forces armées ukrainiennes et des mercenaires étrangers», mais aussi «des entrepôts de munitions et de matériel militaire». 

Mardi 13 juin

«Maintenant, ce sont nos trophées» : le ministère russe de la Défense a diffusé sur Telegram une vidéo, enregistrée avec un téléphone portable, des blindés occidentaux fournis à Kiev, et abandonnés à la suite d'une bataille dans la région de Zaporojié, où d'intenses combats ont lieu depuis une semaine.

Lundi 12 juin

L'armée russe a affirmé le 12 juin avoir repoussé des offensives ukrainiennes dans la zone du sud de l'Ukraine où Kiev a revendiqué la capture de plusieurs localités. Une contre-attaque russe semble néanmoins en cours dans le village de Makarovka.

Le ministère russe de la Défense a rapporté le 11 juin que les forces ukrainiennes avaient attaqué le navire Priazovié en mer Noire avec six drones de surface. Le bâtiment de la marine russe effectue une mission de protection des gazoducs Turkish et Blue Stream au sud-est de la mer Noire.

«Tous les bateaux ont été détruits par les armes standards du navire de la marine russe à 300 km au sud-est de Sébastopol», a déclaré le ministère dans un communiqué, ajoutant que le navire Priazovyié «continuait d'accomplir les missions assignées», sans dommages ni victimes à son bord.

Dimanche 11 juin

Le ministère russe de la Défense a annoncé la libération de 94 militaires russes à la suite d'un processus de négociation. Ils ont été échangés contre autant de prisonniers ukrainiens. 

Des éclats d'obus de canon américain M777 ont été découverts dans l'un des bassins du système d'eau de refroidissement de la centrale de Zaporojié, lors du nettoyage des piscines, a rapporté la chaîne Telegram de la centrale. «Nous soulignons que le bombardement de la centrale nucléaire de Zaporojié peut avoir de graves conséquences», rappelle le communiqué.

Vendredi 9 juin

L'Islande a annoncé la fermeture sine die de son ambassade à Moscou à partir du 1er août en raison de la situation liée au conflit en Ukraine, devenant le premier pays à prendre une telle décision. «La situation actuelle ne permet tout simplement pas à la petite représentation diplomatique de notre pays d'opérer en Russie», a affirmé la ministre islandaise des Affaires étrangères Thórdís Gylfadóttir dans un communiqué.

Le petit pays nordique est le premier à prendre une pareille mesure depuis le début de la guerre en Ukraine. L'Islande précise qu'il ne s'agit toutefois pas d'une rupture des relations diplomatiques.

«L'ennemi attaque» dans la région de Zaporojié, a rapporté sur Telegram, au matin du 9 juin, le correspondant russe des Izvestia Alexander Sladkov. «Trois colonnes de sept à dix véhicules de combat d'infanterie» ukrainiennes seraient selon lui impliquées, et l'attaque aurait duré 45 minutes. 

«Notre infanterie est debout. La ligne de front reste inchangée. Notre aviation de l'armée a rejoint [le secteur]», a ajouté le journaliste russe, estimant «certain» que des «dommages tangibles» avaient été infligés aux troupes ukrainiennes «dès les premières minutes».

Deux personnes ont été blessées lorsqu'un drone s'est écrasé sur un immeuble résidentiel dans la ville de Voronej, située dans le sud de la Russie, non loin de l'Ukraine, ont indiqué les autorités locales.

«Un drone est tombé à Voronej», a écrit le gouverneur régional Alexandre Goussev sur Telegram. «Deux personnes ont été blessées», a-t-il précisé, en soulignant que «toute l'assistance nécessaire leur a été apportée».

Jeudi 8 juin

Les combats se sont brutalement intensifiés dans la région de Zaporojié. L'armée russe repousse les attaques ukrainiennes, lancées avec des moyens jusque-là «jamais utilisés», selon Vladimir Rogov, administrateur de la région.

Plusieurs explosions ont été signalées à Lougansk, une fumée noire s'élevant au-dessus de la zone industrielle, a rapporté le correspondant de RIA Novosti. 

Mercredi 7 juin

Le ministère russe de la Défense a accusé l'Ukraine d’avoir fait exploser le 5 juin le pipeline d’ammoniac Togliatti-Odessa, le plus long du monde (2 400 km). L'armée russe a dénoncé un «acte terroriste» ayant causé plusieurs blessés parmi des civils. «Un groupe de sabotage ukrainien a fait exploser le pipeline d’ammoniac Togliatti-Odessa» près du village de Massioutovka, dans la région de Kharkov, a rapporté le ministère. 

Mardi 6 juin

Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a écarté les accusations occidentales de crime de guerre à la suite de la destruction partielle du barrage de Kakhovka, dans la région de Kherson.

Le barrage hydroélectrique de Kakhovka, situé dans les zones russes de la région de Kherson, a été partiellement détruit dans la nuit du 5 au 6 juin. Les forces ukrainiennes ont effectué de «multiples frappes» sur le barrage de Kakhovka cette nuit, a déclaré sur Telegram le maire de la ville de Nova Kakhovka, Vladimir Leontiev, qui affirme que ces frappes ont détruit les robinets-vannes du barrage et provoqué un «rejet d'eau incontrôlable».

Lundi 5 juin

L'Ukraine a simplement confirmé mener des «actions offensives» dans certains secteurs du front, continuant d'entretenir le brouillard de la guerre autour de la grande contre-offensive qu'elle prépare depuis des mois. L'armée ukrainienne a revendiqué des gains près de la ville de Bakhmout dans l'est, tout en relativisant l'échelle de ces attaques que Moscou a affirmé avoir repoussées.

Le ministère russe de la Défense rapporte avoir contrecarré plusieurs attaques dans cinq secteurs du front au sud de la région de Donetsk.

Dimanche 4 juin

Au cours de la nuit dernière, les forces de défense aérienne russes ont abattu cinq drones en Crimée et quatre autres ont été neutralisés par moyens électroniques, a déclaré le chef de la région Sergueï Aksionov. Il n'y a ni victimes ni blessés. «Des fenêtres ont été brisées dans trois maisons et deux voitures dans la ville de Djankoï», a-t-il précisé. Un autre drone non explosé a été retrouvé dans une résidence privée.

Samedi 3 juin

Le gouverneur de la région de Belgorod a aussi indiqué qu'une dame âgée était décédée lors d'un bombardement ukrainien à Novaïa Tavoljanka, et qu'une femme avait été tuée à Bezlioudovka. 

Ces derniers jours, la région de Belgorod, surtout ses localités situées près de la frontière ukrainienne, est frappée par des tirs d'une intensité inédite depuis le début de l'offensive russe en Ukraine fin février 2022.

Vendredi 2 juin

Deux civils ont été tués et deux autres blessés dans un bombardement ukrainien sur la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a indiqué le gouverneur de ce territoire soumis à des frappes répétées ces derniers jours.

Jeudi 1 juin

«Selon les premières informations, le drone s’est écrasé sur la chaussée. Il y a deux blessés», a rapporté le gouverneur de Belgorod, Viatcheslav Gladkov. «Un homme souffrant d’une possible commotion cérébrale est transporté en ambulance à l’hôpital», a-t-il précisé, partageant une photo d'un débris sur Telegram. 

Le ministère russe de la Défense a confirmé en fin de matinée de rudes combats frontaliers : «A 3h du matin environ (heure de Moscou), à la suite d’un bombardement massif d’installations civiles dans la région de Belgorod, des formations terroristes ukrainiennes fortes de deux compagnies d’infanterie motorisée, dotées de chars, ont tenté de s’introduire sur le territoire russe près de la localité de Novaïa Tavoljanka et du poste-frontière routier de Chebekino».

Et l’armée russe de préciser que trois attaques avaient été repoussées, avec le soutien de l’aviation et de l’artillerie : «L’aviation du district militaire Ouest a 11 fois bombardé l’ennemi. Les unités armées de roquettes et d’artillerie ont effectué 77 tirs et les systèmes de lance-flammes deux frappes», a indiqué le ministère.

Huit blessés civils sont à déplorer dans la ville de Chebekino et deux à Novopetrovka, dans la région de Belgorod, a rapporté le gouverneur local, Viatcheslav Gladkov, qui dénonce des «frappes ininterrompues».

L'administration militaire de Kiev a quant à elle rapporté une attaque aérienne, qui a commencé vers 3h locales (minuit GMT). Elle aurait tué un enfant et blessé une dizaine de personnes, toujours selon la même source.

Mercredi 31 mai

«La demande de l'Allemagne est une mesure hostile visant à détruire davantage les relations», a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères, en réponse à l'annonce de Berlin de fermer quatre consulats russes en Allemagne d'ici le 31 décembre 2023. 

«Berlin peut être sûr que de telles mesures provocatrices mal conçues ne resteront pas sans réponse», a ajouté le département.

De nouvelles attaques de drones et tirs d’artillerie ont été recensées dans les provinces russes frontalières de l’Ukraine. Des dizaines de victimes sont à déplorer. Le gouverneur de Belgorod a annoncé l’évacuation des enfants de deux villes.

Mardi 30 mai

Viatcheslav Gladkov, le gouverneur de la région de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a annoncé que les forces armées ukrainiennes avaient tiré sur des centres d’hébergement temporaire de résidents déplacés. «Plusieurs personnes ont été tuées ou blessées», a-t-il déclaré sur Telegram, annonçant qu'il apporterait davantage de précisions dans la soirée une fois sur place.

Moscou et sa région ont été visés ce 30 mai à l'aube par une rare attaque de drones, qui ont provoqué des dégâts «mineurs» sur des bâtiments dans la capitale russe sans faire de victimes, ont indiqué les autorités.

Lundi 29 mai

Les députés ukrainiens ont adopté un projet de sanctions à l'encontre de l'Iran, pays qu'ils accusent de fournir des armes à Moscou.

Le Parlement ukrainien s'est réjoui de contribuer à l'isolement complet de l'Iran, actant la rupture entre Kiev et Téhéran. Ce paquet de sanctions comprend une interdiction du commerce militaire avec l'Iran, l'arrêt du transit via l'Ukraine de ces marchandises et la «suspension des obligations économiques et financières en faveur des résidents iraniens».

Samedi 27 mai

Le navire Ivan Khours est rentré le matin du 26 mai au port de Sébastopol, semble-t-il sans dommages. La Russie avait dévoilé des images de l'attaque de son navire de guerre le 24 mai. Trois drones de surface se dirigeaient à grande vitesse vers l'Ivan Khours, alors en patrouille dans la zone économique exclusive turque en mer Noire, à 140 kilomètres au nord-est du détroit du Bosphore.

Vendredi 26 mai

Vladimir Poutine a souligné l’ouverture de son pays au dialogue, lors d'un entretien téléphonique avec son homologue brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva.

Le président russe «a confirmé que la partie russe était ouverte au dialogue politique et diplomatique, lequel est toujours entravé par Kiev et ses soutiens occidentaux», a indiqué le Kremlin dans un communiqué.

La région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a subi des dizaines de tirs d'artillerie lors des dernières 24 heures, a indiqué le gouverneur de ce territoire secoué en début de semaine par une incursion armée.

Tokyo a déclaré avoir imposé des sanctions supplémentaires à la Russie, conformément à l'engagement pris par les pays du G7 lors de leur récent sommet à Hiroshima.

Le Japon va imposer de nouvelles sanctions comprenant le gel d'actifs de 17 ressortissants et 78 organisations russes, ainsi que l'interdiction d'exporter des biens et services vers 80 entités russes, a annoncé le porte-parole du gouvernement Hirokazu Matsuno. Les interdictions à l'export portent sur des produits destinés à des sociétés russes liées au complexe militaro-industriel du pays, ainsi que sur des services de construction et d'ingénierie.

Le 25 mai, le fondateur du groupe Wagner, Evguéni Prigojine, a déclaré que la SMP retirait ses unités d'Artiomovsk (Bakhmout), cédant jusqu’au 1er juin ses positions à l'armée russe.

Le 20 mai, Prigojine avait annoncé la « prise complète de Bakhmout (Artiomovsk) » après une offensive militaire de 224 jours sur la ville. Le lendemain, le ministère russe de la Défense a indiqué que la libération d'Artiomovsk [Bakhmout] était achevée dans la « zone tactique d'Artiomovsk [Bakhmout] ».

Jeudi 25 mai

En réponse à la «politique de confrontation» menée par Stockholm, la Russie a annoncé la fermeture du consulat général de Suède à Saint-Pétersbourg à partir du 1er septembre. Le ministère russe des Affaires étrangères a ajouté qu'il allait arrêter les travaux du consulat général de Russie à Göteborg à partir du même jour. De surcroît, la Russie a déclaré cinq diplomates suédois persona non grata.

Les services de sécurité russes (FSB) ont affirmé avoir arrêté début mai des saboteurs liés aux services secrets ukrainiens qui planifiaient des attentats visant à perturber le fonctionnement des centrales nucléaires russes.

«Un groupe de sabotage du service de renseignement extérieur ukrainien (...) a tenté de faire exploser une trentaine de lignes d'alimentation électrique des centrales nucléaires de Léningrad et de Kalinine», dans le nord-ouest du pays, début mai, a indiqué le FSB dans un communiqué publié ce 25 mai.

Le patron de la SMP russe Wagner, Evguéni Prigojine, a affirmé que ses hommes avaient commencé à transférer leurs positions à Bakhmout aux troupes régulières de l'armée russe.

«Nous sommes en train de retirer les unités de Bakhmout aujourd'hui. D'ici au 1er juin, la majeure partie se réinstallera dans des bases de l'arrière. Nous remettons les positions aux militaires, les munitions et tout ce qu'il s'y trouve», a déclaré Evguéni Prigojine dans une vidéo diffusée par son service de presse. L’information n’a pas encore été confirmée par le ministère russe de la Défense.

 

Mercredi 24 mai

La Russie a accusé l'Ukraine d'avoir attaqué l'un de ses navires de guerre alors qu'il se trouvait en patrouille dans la zone économique exclusive turque, affirmant avoir détruit trois vedettes sans pilote lors de cet assaut.

«Les forces armées ukrainiennes ont tenté en vain d'attaquer le navire Ivan Khours de la flotte de la mer Noire (...) dans la zone économique exclusive de la Turquie», a indiqué sur Telegram le ministère russe de la Défense.

Selon Moscou, cette attaque a eu lieu à 2h30 (GMT) au moment où le navire russe «effectuait des tâches visant à assurer la sécurité du fonctionnement des gazoducs Turkish Stream et Blue Stream», deux tuyaux exportant le gaz russe vers la Turquie.

«Toutes les embarcations ennemies ont été détruites par les tirs des armes régulières du navire russe à 140 kilomètres au nord-est du détroit du Bosphore», a précisé le ministère russe.

Environ 10 000 des 50 000 détenus recrutés dans les prisons russes par la société militaire privée Wagner ont été tués en Ukraine, où ils étaient en première ligne dans la très sanglante bataille de Bakhmout, a affirmé Evguéni Prigojine.

«J'ai sélectionné 50 000 détenus, dont environ 20% ont été tués», a-t-il affirmé dans une interview publiée le 24 mai au soir par le blogueur russe Konstantin Dolgov. Par ailleurs, il a indiqué qu'une proportion similaire de ses combattants professionnels étaient également morts au combat, sans pour autant chiffrer précisément leur nombre.

Selon lui, les pertes ukrainiennes sont beaucoup plus lourdes : «Moi j'ai trois fois moins de tués et (...) environ deux fois moins de blessés.»

Moscou répondra de manière «extrêmement ferme» à de nouvelles incursions armées, a promis le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, au lendemain d'une attaque de groupes venus d'Ukraine sur le territoire russe, dans la région frontalière de Belgorod.

Mardi 23 mai

La Russie a affirmé avoir «écrasé» le groupe ayant attaqué le 22 mai depuis l'Ukraine la région russe de Belgorod.

L'opération antiterroriste lancée contre une incursion de combattants armés venant d'Ukraine se poursuit, a annoncé le gouverneur local, Viatcheslav Gladkov.

«L'opération de ratissage menée par le ministère de la Défense et les forces de l'ordre se poursuit» dans le district de Graïvoron, dans la région de Belgorod, a écrit sur Telegram le gouverneur. «Les forces de l'ordre font tout le nécessaire», a-t-il souligné.

Lundi 22 mai

Les autorités russes ont affirmé qu'un groupe de sabotage ukrainien s'était introduit dans la région de Belgorod, frontalière de l'Ukraine. «Un groupe de sabotage et de reconnaissance de l'armée ukrainienne est entré dans le district de Graïvoron», frontalier de l'Ukraine et situé à environ 65 kilomètres à l'ouest de la ville de Belgorod, a indiqué le gouverneur régional, Viatcheslav Gladkov.

«Les forces armées russes, aux côtés des gardes-frontières, de la Rosgvardia (garde nationale) et du FSB (services de sécurité) prennent toutes les mesures nécessaires pour éliminer l'ennemi», a ajouté le gouverneur dans un message sur Telegram.

«Nous comprenons parfaitement le but d'un tel sabotage : détourner l'attention de la direction de Bakhmout, minimiser l'effet politique de la perte d'Artemovsk [Bakhmout] par la partie ukrainienne» a déclaré le porte-parole du Kremlin, ajoutant que Vladimir Poutine avait été informé de cette incursion.

L'Ukraine a affirmé avoir contré dans la nuit une attaque russe d'une ampleur inédite visant la ville de Dnipro, dans le centre-est du pays, avec des missiles et des drones explosifs. 

La Russie a lancé «16 missiles de différents types et 20 drones Shahed», a indiqué l'armée ukrainienne dans un communiqué publié sur Facebook, revendiquant avoir détruit quatre «missiles de croisière Kh-101/Kh-555» et l'ensemble des 20 drones. L'armée ukrainienne n'a toutefois pas donné de détails sur les conséquences engendrées par les 12 missiles qui sont passés à travers ses défenses. Selon les autorités régionales, sept personnes ont été blessées.

Selon un message sur Telegram du maire de Dnipro, Borys Filatov, «il n'y a jamais eu de bombardements (sur la ville) d'une telle ampleur depuis le début de la guerre».

Dimanche 21 mai

«A la suite des actions offensives des unités d'assaut de Wagner, avec le soutien de l'artillerie et de l'aviation de l'unité Sud, la libération de la ville d'Artemovsk est totale», a affirmé le ministère russe de la Défense, le 21 mai au matin, utilisant le nom soviétique de la ville.

Le président russe Vladimir Poutine a ensuite félicité les troupes pour leur victoire. 

Interrogé par la presse sur le point de savoir si les forces ukrainiennes résistaient toujours, Volodymyr Zelensky a répondu de manière ambivalente : «Vous devez comprendre qu'il n'y a rien» là-bas. Avant d'ajouter : «Aujourd'hui, Bakhmout n'est que dans nos cœurs.»

Samedi 20 mai

«Le 20 mai 2023, aujourd'hui, à midi, Bakhmout a été prise dans sa totalité», a annoncé Evguéni Prigojine dans une vidéo diffusée par son service de presse sur Telegram, où il se tient aux côtés d'hommes armés devant des bâtiments en ruines.

L'information n'a pas encore été confirmée par l'état-major russe. 

Vendredi 19 mai

Joe Biden a signalé aux dirigeants du G7 qu'il donnerait son feu vert à la livraison par les Occidentaux d'avions de combat à l'Ukraine, y compris des F-16 américains, a fait savoir un haut responsable de la Maison Blanche.

Le président américain, qui participe au sommet du G7 au Japon, a assuré ses interlocuteurs de son «soutien à une initiative commune visant à entraîner des pilotes ukrainiens sur des avions de combat de quatrième génération, y compris des F-16», selon cette source, citée par l'AFP.

«Il est improbable que Bakhmout soit complètement prise demain ou après-demain» , a déclaré Evguéni Prigojine sur Telegram dans la nuit du 18 au 19 mai, en faisant état de violents combats dans la banlieue sud-ouest de la ville. 

«Bakhmout n'a pas encore été prise. Il y a une banlieue nommée "Samolet". C'est une forteresse imprenable formée par des rangées de barres d'immeubles (...) Les plus dures batailles ont lieu là-bas en ce moment» , a affirmé le chef de Wagner. «Une requête importante donc : le bonheur aime le silence. Laissez-nous finir le travail», a-t-il ajouté. 

Jeudi 18 mai

L'armée russe affirme avoir détruit toutes les cibles de ses frappes nocturnes en Ukraine, Kiev assurant à l'inverse avoir abattu 29 des 30 missiles tirés.

«L'objectif des frappes a été atteint. Toutes les cibles fixées ont été détruites», a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué publié sur Telegram. Des «stocks significatifs d'armements et de munitions» ukrainiens ont été détruits et des déplacements de troupes ukrainiennes ont été «enrayés», a-t-il ajouté.

Li Hui, représentant spécial du gouvernement chinois pour les affaires eurasiennes, a déclaré ce 18 mai depuis Kiev qu'il n'existait pas de remède miracle pour mettre fin au conflit en Ukraine, tout en appelant Kiev et Moscou à engager des pourparlers.

Un train de marchandises transportant des céréales a déraillé dans la matinée du 18 mai sans faire de victimes en Crimée, ont indiqué les autorités russes, en pleine série d'incidents et de sabotages régulièrement imputés par Moscou à l'Ukraine.

«Dans le district de Simféropol, des wagons transportant des céréales ont déraillé», a affirmé sur Telegram le gouverneur de Crimée, Sergueï Aksionov, précisant que la circulation ferroviaire entre Simféropol et Sébastopol, les deux principales villes de la péninsule, était suspendue.

Mercredi 17 mai

Trois personnes ont été tuées et trois autres blessées lors du bombardement d'une épicerie dans le district Kouïbychevsky, à Donetsk. Le chef de l'administration de la ville, Alexeï Koulemzine, l'a annoncé le 17 mai sur sa chaîne Telegram officielle.

La représentation de la RPD auprès du Centre commun pour le contrôle et la coordination a ajouté qu'un autre magasin, une crèche, trois immeubles d'habitation et un gazoduc avaient également été touchés par des tirs d'obus dans le district Kouïbychevsky le 17 mai. Au moment de la publication, la partie ukrainienne n'avait pas officiellement commenté ce bombardement.

Mardi 16 mai

«Nous n’avons pas lancé autant de [missiles] Kinjal que [les Ukrainiens] prétendent en abattre chaque fois dans leurs déclarations», a déclaré le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou. «Ils se trompent toujours dans l’identification du type de missiles. Voilà pourquoi ils ne les atteignent pas», a-t-il ajouté.

Plus tôt dans la journée, Kiev avait revendiqué avoir abattu six missiles hypersoniques Kinjal.

L'armée russe a confirmé avoir frappé pendant la nuit des installations militaires en Ukraine, assurant avoir «touché toutes les cibles». Selon le ministère russe de la Défense, les frappes ont visé des «points de déploiement des forces armées ukrainiennes», ainsi que des dépôts de munitions et d'armes occidentales. Il a aussi revendiqué avoir détruit à Kiev un système antiaérien américain Patriot et intercepté sept missiles britanniques Storm Shadow.

De leur côté, les forces ukrainiennes ont revendiqué avoir abattu six missiles hypersoniques Kinjal. «Un nouveau succès incroyable pour les forces aériennes ukrainiennes ! La nuit dernière, les défenseurs de notre ciel ont abattu six missiles hypersoniques russes Kinjal et 12 autres missiles», a clamé ce 16 mai sur Twitter le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiï Reznikov.

Lundi 15 mai

Sept personnes ont été blessées dans une explosion à Lougansk, dont le ministre de l'Intérieur par intérim de la République populaire de Lougansk, Igor Kornet. Toutes les victimes sont hospitalisées, a déclaré Leonid Pasechnik, chef par intérim de la LPR, sur Telegram.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a obtenu le 15 mai au Royaume-Uni l'engagement d'une livraison prochaine de missiles anti-aériens et de drones d'attaque. Il s'est dit optimiste sur la fourniture d'avions de combat qu'il réclame aux Occidentaux.

La France va former et équiper plusieurs bataillons ukrainiens avec des «dizaines» de véhicules blindés et de chars légers, ont annoncé les deux pays à l'issue d'un dîner à Paris le 14 mai entre les présidents Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky, qui ont aussi appelé à de nouvelles sanctions contre la Russie.

«Dans les semaines à venir, la France formera et équipera plusieurs bataillons avec des dizaines de véhicules blindés et de chars légers, dont des AMX-10 RC», est-il précisé dans une déclaration commune.

Samedi 13 mai

L'agence TASS a rapporté qu'un avion de chasse Su-34 s’était écrasé le 13 mai dans la région de Briansk, selon les services d’urgence. «Un Su-34 s’est écrasé non loin de la frontière ukrainienne», a déclaré la source de l’agence. Les circonstances du crash n'ont pas encore été éclaircies.

Plus tôt, un hélicoptère Mi-8 s’était écrasé dans la région de Briansk. Les deux membres de l’équipage ont péri.

Vendredi 12 mai

Un hélicoptère Mi-28 de l'armée russe s'est écrasé le 12 mai au cours d'un entraînement en Crimée, causant la mort de ses deux pilotes, a annoncé le ministère russe de la Défense, qui dit privilégier la piste d'une défaillance technique.

Pour des raisons de formation et de maintenance, Washington a estimé «peu probable» la livraison de missiles de longue portée à l'armée ukrainienne, au lendemain de l'annonce, par Londres, de la fourniture à Kiev de missiles Storm Shadow. «S'ils ne savent pas s'en servir, cela ne servira pas à grand-chose», s'est justifié Anthony Blinken.

Kiev a assuré avoir repris des territoires autour de la ville de Bakhmout, épicentre des combats, au moment où se profile une vaste offensive de l'armée ukrainienne. 

L'armée russe a pour sa part affirmé avoir repoussé la veille 26 attaques ukrainiennes sur un front long de 95 kilomètres dans le secteur de Soledar. Les attaques impliquaient «plus de 1 000 militaires et jusqu'à 40 chars», selon le ministère russe de la Défense.

«Les unités d’assaut [de la SMP Wagner] ont continué à se battre pour s’emparer des quartiers de la ville [de Bakhmout]. Les troupes aéroportées les ont soutenues et ont empêché les forces armées ukrainiennes de contre-attaquer sur leurs flancs», a aussi rapporté la Défense russe.

Jeudi 11 mai

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré dans un entretien diffusé par la BBC que son armée avait encore besoin de temps pour préparer une contre-offensive d'ampleur très attendue en Occident.

«Avec (ce que nous avons), nous pouvons aller de l'avant et réussir. Mais nous perdrions beaucoup de monde. Je pense que c'est inacceptable. Donc nous devons attendre. Nous avons encore besoin d'un peu de temps supplémentaire», a déclaré Volodymyr Zelensky, selon la BBC.

Mercredi 10 mai

Les députés français ont adopté une résolution demandant à Bruxelles d’inscrire Wagner sur la liste européenne des organisations terroristes. En réaction, le patron de la société militaire privée russe s’en est violemment pris à l'action française en Afrique.

Dimanche 7 mai

Evguéni Prigojine, le dirigeant de la société militaire privée Wagner, a annoncé avoir eu «la promesse» de Moscou qu'il recevrait plus de munitions pour continuer à combattre dans la ville de Bakhmout, après avoir menacé de s'en retirer.

Samedi 6 mai

«Les défenses anti-aériennes ont abattu au-dessus de la République de Crimée un missile balistique tiré d'un système ukrainien Grom-2. Pas de destructions, ni de victimes», a indiqué sur Telegram Sergueï Aksionov, gouverneur de Crimée. 

La voiture de l'écrivain Zakhar Prilepine, soutien de la politique de Vladimir Poutine, a explosé dans la région de Nijni Novgorod. Celui-ci a survécu.

Vendredi 5 mai

La Russie a annoncé une évacuation partielle de 18 localités dans la région de Zaporojié, dans le sud de l'Ukraine, au moment où Kiev affirme préparer une offensive imminente.

«Ces derniers jours, l'ennemi a accentué les bombardements sur les localités situées à proximité directe de la ligne de contact», a indiqué sur Telegram Evguéni Balitski, le responsable régional. «Pour cette raison, il a été décidé d'éloigner en premier lieu les enfants avec leurs parents, les personnes âgées et handicapées, les patients des hôpitaux, des tirs de l'ennemi et de les déplacer à l'intérieur de la région», a-t-il poursuivi, assurant que les évacuations seraient «temporaires».

Evguéni Prigojine, le dirigeant du groupe paramilitaire russe Wagner, a affirmé qu'il serait contraint de se retirer le 10 mai de ses positions dans la ville de Bakhmout, épicentre des combats dans l'est de l'Ukraine, pour les laisser aux troupes russes, à cause d'un manque de munitions imputé à l'armée.

Le Kremlin a indiqué avoir vu la vidéo postée sur les réseaux sociaux, sans en dire davantage, celle-ci relevant «du déroulement de l'opération spéciale».

Un deuxième incendie, en l’espace de deux jours, a été éteint à la raffinerie de pétrole d’Ilsky, dans la région de Krasnodar. Aucune victime n'est à déplorer. La veille, un drone avait également frappé la raffinerie.

Jeudi 4 mai

Un drone a été abattu au-dessus de Kiev ce 4 mai vers 20h. Quelques heures plus tard, l'armée de l'air ukrainienne a admis que l'appareil était l'un de ses Barayktar TB2, justifiant qu'il ait été abattu du fait d'une perte de contrôle. 

Les autorités russes ont pointé du doigt la responsabilité de Washington dans l'attaque de drones du Kremlin. Pour le porte-parole du gouvernement russe Dmitri Peskov, il n'y a aucun doute : «La décision sur de telles actions et attaques terroristes n'est pas prise à Kiev, mais à Washington.» «Les tentatives de renier cela à la fois à Kiev et à Washington, bien sûr, sont absolument ridicules», a-t-il ajouté. 

Deux drones ont frappé des raffineries de pétrole dans le sud-ouest de la Russie, près de l'Ukraine, ont indiqué des médias et les autorités locales, au lendemain d'une attaque de drones contre le Kremlin. De son côté, l'Ukraine affirme avoir abattu 18 drones dans la région de Kiev.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a entamé une visite inopinée aux Pays-Bas, lors de laquelle il doit visiter la Cour pénale internationale (CPI) et rencontrer des responsables néerlandais.

Mercredi 3 mai

Le 3 mai, un grave incendie d'une superficie de 1 200 mètres carrés s'est déclaré dans un entrepôt de produits pétroliers dans le village de Volna (région de Krasnodar). Les services d'incendie font tout leur possible pour étouffer rapidement l'incendie. Selon les médias, le feu a été provoqué par la chute d'un drone de combat.

Moscou accuse Kiev d'avoir tenté de frapper le Kremlin avec des drones. La Russie qualifie cette attaque de «terroriste» et se réserve le droit d'y répondre. Les autorités ukrainiennes démentent les accusations russes.

Un dépôt de carburant a pris feu dans la nuit du 2 au 3 mai dans le village russe de Volna, dans la région de Krasnodar, proche de la Crimée, a annoncé le gouverneur local, Véniamine Kondratiev. Selon une source dans les services de secours, citée par l'agence de presse officielle TASS, l'incendie a été provoqué par la «chute d'un drone». Aucun décès n'est à déplorer pour l'heure.

Les autorités locales ukrainiennes ont annoncé un couvre-feu à Kherson, près de la ligne de front dans le sud, à partir du 5 mai au soir, et ce pendant 58 heures, au moment où Kiev dit achever ses préparatifs pour une offensive d'ampleur.

«Pendant ces 58 heures, il sera interdit de se déplacer et de se trouver dans les rues de la ville. (Kherson) sera également fermée à l'entrée et à la sortie», a déclaré sur Telegram le chef de l'administration militaire locale, Oleksandre Prokoudine. Ce dernier a justifié «ces restrictions temporaires» par «la nécessité» pour «les forces de l'ordre de pouvoir faire leur travail», sans donner plus de détails.

Mardi 2 mai

Dans la région de Briansk, frontalière de l'Ukraine, 20 wagons d'un train ont déraillé. Aucun décès n'a été rapporté, mais le gouverneur de la région a indiqué qu'un engin explosif avait causé le déraillement. 

Le Danemark va donner 228 millions d'euros d'équipement, de véhicules blindés, de munitions et de matériel de défense aérienne à l'Ukraine pour «renforcer (s)a capacité à mener une offensive dans les mois à venir», a annoncé le ministère danois de la Défense.

L'aide militaire danoise à Kiev s'élève à 1,47 milliard d'euros (ou 1,61 milliard de dollars) depuis un an. En janvier 2023, le Danemark a donné à l'Ukraine ses 19 canons Caesar de fabrication française. Il a annoncé en avril l'achat, avec les Pays-Bas, de 14 chars Leopard 2 afin de les donner à l'armée ukrainienne.

Lundi 1 mai

Un «engin explosif» a provoqué le déraillement d'un train de marchandises dans une région russe proche de l'Ukraine, sans faire de victimes. «Un engin explosif non identifié s'est déclenché, ce qui a entraîné le déraillement d'un train de marchandises. Pas de victimes», a indiqué sur Telegram Alexandre Bogomaz, gouverneur de la région de Briansk, frontalière de l'Ukraine.

Vendredi 7 avril

En visite en Turquie ce 7 avril, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a affirmé que le règlement du conflit en Ukraine passerait par la remise en cause de l'ordre international actuel dominé, selon lui, par Washington.

«Certains experts internationaux, des représentants de certains pays tentent de présenter des initiatives du type "mettons maintenant la Russie et l’Ukraine à la table des négociations". C’est un symptôme de la situation qui s’est développée à la suite de la mise en place par les Etats-Unis d'une hégémonie totale dans les relations internationales», a ainsi jugé le chef de la diplomatie russe, s'exprimant devant la presse à l'issue d'un entretien avec son homologue turc Mevlüt Cavusoglu.

Et d'ajouter : «Par conséquent, il s’agit [de définir] les principes sur lesquels le nouvel ordre mondial sera fondé, dont nous avons tous besoin, au lieu de l’ordre mondial unilatéral, de l’ordre mondial d’un seul hégémon, comme l’a dit notre président.»

Mercredi 5 avril

Le président français Emmanuel Macron a déclaré selon l'AFP, depuis Pékin, que «quiconque aiderait l'agresseur» dans le conflit en Ukraine «se mettrait dans la situation d'être complice d'une infraction au droit international», à propos d'une éventuelle livraison d'armes par la Chine à la Russie.

Pour autant, le chef d'Etat a indiqué, en réponse à des questions de journalistes, qu'il ne brandirait pas la menace de sanctions lors de son entretien avec Xi Jinping prévue le 6 avril, car «ce n'est jamais une bonne manière d'engager que de menacer».

Le président polonais a déclaré que son pays était prêt à livrer à Kiev, «à l'avenir», l'ensemble de sa flotte de chasseurs MiG-29 de conception soviétique. 

La Pologne, qui a déjà fourni à l'Ukraine huit MiG-29 et va en envoyer six autres prochainement, sera «à l'avenir, en mesure de transférer à l'Ukraine l'ensemble de sa flotte de MiG», soit au total une trentaine d'appareils, «moyennant un accord de ses alliés» dans l'OTAN, a déclaré Andrzej Duda, au cours d'une conférence de presse avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky.

Le chef de l'Etat polonais a expliqué la nécessité de ce feu vert par le fait que les MiG-29 qui restent encore en possession de son pays ont été «adaptés aux normes de l'OTAN», notamment en ce qui concerne les systèmes de communication et la capacité d'assurer des missions de surveillance de l'espace aérien des alliés.

Vendredi 31 mars

Le président français Emmanuel Macron a accusé Moscou d'avoir «laissé faire, voire encouragé» des crimes de guerre en Ukraine.

«L’agression russe a conduit à une systématisation des crimes de guerre contre l'Ukraine et contre sa population», a-t-il déclaré dans un message vidéo diffusé lors d'un sommet à Kiev sur les crimes présumées de Boutcha, à l'occasion du premier anniversaire de la reprise de cette localité par les forces de Kiev.

Depuis le début de son offensive en Ukraine, Moscou a démenti systématiquement les accusations de crimes de guerre adressées par les Occidentaux à son encontre. Au sujet de Boutcha en particulier, deux narratifs s'affrontent : le ministère russe de la Défense affirme que ses forces se sont complètement retirées de Boutcha le 30 mars et que les «preuves de crimes» ne sont apparues que quatre jours plus tard, lorsque des agents des services de sécurité ukrainiens sont arrivés de la ville ; des images satellite américaines, à l'inverse, témoigneraient de la présence de corps gisant dans la rue dans cette la ville depuis la mi-mars.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a juré de vaincre «le mal russe  en visitant Boutcha avec plusieurs dirigeants européens, à l'occasion du premier anniversaire de la reprise par les forces ukrainiennes de cette ville, où les Russes sont accusés par les Occidentaux d'avoir tué de nombreux civils. 

«Nous allons gagner c'est certain, le mal russe tombera, justement ici en Ukraine et ne pourra plus se relever», a-t-il martelé devant les Premiers ministres croate Andrej Plenkovic, slovaque Eduard Heger, slovène Robert Golob et la présidente moldave Maia Sandu. 

Deux narratifs s'affrontent au sujet des crimes présumés dans la ville d'Ukraine en question : le ministère russe de la Défense affirme que ses forces se sont complètement retirées de Boutcha le 30 mars et que les «preuves de crimes» ne sont apparues que quatre jours plus tard, lorsque des agents des services de sécurité ukrainiens sont arrivés de la ville ; des images satellite américaines, à l'inverse, témoigneraient de la présence de corps gisant dans la rue dans cette la ville depuis la mi-mars.

Mercredi 29 mars

Le chef de l'AIEA, Rafael Grossi, a affirmé «essayer» de trouver un compromis entre Moscou et Kiev pour sécuriser la centrale nucléaire de Zaporojié. Il s'est exprimé lors d'une visite sur le site de cette centrale nucléaire sous contrôle des autorités russes, et pour laquelle la Russie a invité la presse dont l'AFP.

«J'essaie de préparer et de proposer des mesures réalistes qui seront approuvées par toutes les parties», a déclaré le patron de l'AIEA, en précisant que ce compromis concernerait la centrale en elle-même et non plus seulement une zone de sécurité autour de celle-ci, sur laquelle portaient jusque-là les négociations, infructueuses. «Il faut éviter une catastrophe», a-t-il ajouté, regrettant que «l'activité militaire est à la hausse dans toute cette région» avec notamment une «augmentation significative du nombre de soldats».

Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi est arrivé ce 29 mars sur le territoire de la centrale nucléaire de Zaporojié, sous contrôle des autorités russes.

Il s'agit de la deuxième visite de Rafael Grossi sur le site de la plus grande centrale nucléaire d'Europe, depuis le lancement de l'opération militaire russe en Ukraine en février 2022.

Depuis le début du conflit, les autorités russes et ukrainiennes se sont accusées réciproquement de frappes sur le site de cette infrastructure.

Mardi 28 mars

Le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba, a exigé que Moscou se retire de «chaque mètre carré» de l'Ukraine, soulignant qu'il ne pouvait y avoir de paix avec la Russie «à n'importe quel prix».

«Je veux être très clair, la Russie doit se retirer de chaque mètre carré de territoire ukrainien. Il ne peut y avoir de malentendu sur ce que signifie le mot retrait», a-t-il affirmé, s'adressant virtuellement à un forum de discussion sur «la paix en Ukraine» sous les auspices des Etats-Unis.

«Dans cette guerre, nous défendons le monde démocratique dans son ensemble», a-t-il ajouté. «Aucun autre pays ne veut plus la paix que l'Ukraine. Mais la paix à n'importe quel prix est une illusion», a-t-il conclu.

La France va doubler le nombre d'obus de 155 mm livrés à l'Ukraine, les portant à 2 000 par mois, a annoncé le ministre français des Armées Sébastien Lecornu dans un entretien au quotidien Le Figaro.

Paris va «livrer des équipements terrestres nécessaires à la contre-offensive de l'Ukraine : nous doublons ainsi la livraison d'obus de 155 mm pour la porter à 2 000 par mois à partir de cette fin mars», a-t-il affirmé dans un entretien croisé avec le ministre de l'Economie Bruno Le Maire.

Dimanche 26 mars

L'administration du district de Toula, en Russie, a rapporté une explosion dans plusieurs immeubles d'habitation à Kireïevsk. Trois personnes ont été blessées. Les autorités policières ont indiqué qu'un drone en était à l'origine.

«Le régime de Kiev a tenté une offensive en utilisant un drone d'attaque Strij (Tu-141)», a déclaré le ministère russe de la défense, revendiquant l'avoir abattu en désactivant son système de navigation grâce au système de guerre électronique Pole-21.

Vendredi 24 mars

L'ONU a accusé les forces ukrainiennes et russes d'avoir commis des exécutions sommaires de prisonniers de guerre. «Nous sommes profondément préoccupés par l'exécution sommaire de 25 prisonniers de guerre et personnes hors de combat russes» ainsi que par celle de «15 prisonniers de guerre ukrainiens», a ainsi déclaré Matilda Bogner, cheffe de la mission de surveillance des droits de l'homme des Nations Unies en Ukraine.

Depuis le début de l'opération militaire russe en Ukraine (fin février 2022), Moscou et Kiev se sont mutuellement accusé de crimes de guerre.

Dimanche 19 mars

Comme le rapporte le service de presse du Kremlin dans un communiqué mis en ligne dans la matinée du 19 mars, le président russe, Vladimir Poutine, s'est rendu la veille dans la ville de Marioupol, théâtre de violents combats au lancement de l'opération militaire russe en Ukraine, et conquise par Moscou en mai dernier (avant d'être rattachée à la Russie fin septembre après un référendum soutenu par Moscou mais dénoncé par l'Ukraine et ses alliés occidentaux).

Samedi 18 mars

Vladimir Rogov, membre du conseil principal d’administration de la région de Zaporojié, a expliqué sur sa chaîne Telegram que les forces russes avaient frappé «le restaurant Monica Bellucci» qui, selon lui, était «l’une des principales bases pour l’élite de la Légion internationale».

«C’est bien ici que des mercenaires nazis étrangers et des instructeurs étaient regroupés», a-t-il ajouté, précisant que, d'après ses sources, des «dizaines» de corps de combattants avaient été «retirés des décombres».

Jeudi 16 mars

Le gouverneur de la région russe de Belgorod, Viatcheslav Gladkov, a fait savoir que durant les «4 derniers jours et dernières nuits, l'activité de l'ennemi» avait été «assez intense». «58 maisons ont été endommagées, ainsi que 31 voitures», a-t-il fait valoir, ajoutant suivre «la situation de très près».

Mercredi 15 mars

Au lendemain du crash d'un drone Reaper américain en mer Noire, le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou s'est entretenu avec son homologue américain Lloyd Austin. Ainsi a-t-il dénoncé les opérations américaines dans la région et prévenu qu'elle réagira en proportion. Les Etats-Unis ont revendiqué quant à eux le droit international. Les deux parties se sont néanmoins accordées sur la nécessité de maintenir un canal de communication ouvert.

Mardi 14 mars

«Des détachements d'assaut (du groupe paramilitaire russe) Wagner attaquent à partir de plusieurs endroits, tentant de percer la défense de nos troupes et d'avancer vers les quartiers centraux» de Bakhmout, a déclaré le commandant des forces terrestres ukrainiennes Oleksandr Syrsky.

«Plus nous sommes proches du centre-ville, plus durs sont les combats, plus il y a d'artillerie», lui a fait écho Evguéni Prigojine, le patron de Wagner.

Samedi 11 mars

Le fondateur de la société militaire privée Wagner (qui combat au côté de l'armée russe en Ukraine), Evguéni Prigojine, a déclaré que les forces russes se trouvaient désormais à 1,2 kilomètre du centre administratif de la ville d'Artiomovsk (Bakhmout).

«Cet immeuble de quatre étages qui dégage de la fumée, c'est le bâtiment de l'administration, le centre administratif de la ville. La distance d'ici là est de 1 kilomètre et 200 mètres», a-t-il déclaré dans une vidéo publiée sur la chaîne Telegram de son service de presse. 

Les autorités ukrainiennes ont accusé l'armée russe d'avoir causé la mort de trois personnes, en frappant «l'autoroute [qui relie] Mykolaïv à Kherson».

Les autorités russes n'ont pas commenté cette accusation à ce stade.

Jeudi 9 mars

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a annoncé la tenue le 13 mars d'une réunion à Genève avec l'ONU au sujet de l'accord sur les céréales d'Ukraine. Celui-ci expire le 18 mars et les négociations visant à le prolonger ont été jugées ce 9 mars «compliquée» par le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.

«Les prochaines séries de consultations sont prévues le 13 mars à Genève, auxquelles participera la délégation interministérielle russe [avec] des représentants de l'ONU», a déclaré Maria Zakharova lors d'un point-presse.

Le ministère russe a annoncé avoir mené des «représailles massives» contre l'Ukraine après l'attaque «terroriste» de la région Briansk le 2 mars dernier. Le président Volodymyr Zelensky a de son côté dénoncé de «misérables tactiques».

Le ministre polonais de la Défense, Mariusz Blaszczak, a annoncé que son pays avait «déjà» livré à l'Ukraine les 10 chars Leopard 2A4 supplémentaires qui avait été promis.

«Nous parlons d'un bataillon de chars lourds qui, dans le cas de la Pologne, ont déjà été livrés, et dans le cas de nos alliés, seront livrés à l'Ukraine très bientôt», a-t-il expliqué devant les journalistes.

Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi a tiré une nouvelle fois la sonnette d'alarme sur la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporojié, qui fonctionne désormais aux générateurs de secours.

«A chaque fois on joue avec le feu et si nous permettons à cette situation de se prolonger, un jour notre chance va tourner», a-t-il averti devant le Conseil des gouverneurs de l'instance onusienne à Vienne, appelant «chacun à s'engager à protéger la sécurité» du site, via la création d'une zone spéciale.

Le centrale nucléaire ukrainienne de Zaporojié, la plus grande d'Europe et qui est sous le contrôle l'armée russe, a été coupée du réseau électrique ukrainien, a affirmé l'opérateur ukrainien, qui a mis en garde contre un risque d'accident.

«La dernière ligne de communication entre la centrale nucléaire occupée de Zaporojié et le réseau électrique ukrainien a été coupée à cause d'attaques de missiles», a indiqué dans un communiqué l'opérateur public ukrainien Energoatom. Il a attribué des frappes à la Russie.

«Actuellement, la centrale [...] est passée en mode "black out" pour la sixième fois depuis l'occupation, les réacteurs des unités 5 et 6 ont été mis [à l'arrêt] à froid», a ajouté Energoatom.

Mercredi 8 mars

Réunis à Stockholm, les ministres de la Défense des 27 cherchent les moyens de livrer plus d’obus à Kiev. Le commissaire au marché intérieur parle même d’«activer rapidement le mode économie de guerre».

«Les récentes images choquantes d'un soldat ukrainien apparemment sommairement tué sont un autre rappel tragique que les lois de la guerre doivent être strictement respectées», a déclaré le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, au côté du président ukrainien Volodymyr Zelensky à Kiev. Il faisait référence à une vidéo virale et non vérifiée dans laquelle un individu en uniforme militaire semble avoir été exécuté par balles après avoir lancé : «Gloire à l'Ukraine».

La vidéo «semble authentique», a déclaré plus tôt ce 8 mars le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme – mais l'AFP, par exemple, écrit ne pas avoir pas pu vérifier de manière indépendante où et quand la vidéo a été filmée, ni ce qu'elle montre précisément.

Les autorités russes n'ont pas pour le moment commenté les allégations ukrainiennes au sujet de cette vidéo.

Le fondateur de la société de sécurité privée Wagner, qui combat au côté de la Russie en Ukraine, a quant à lui déclaré : «Est-ce qu'il y a la moindre preuve que cette vidéo a été filmée près de Bakhmout, la moindre certitude qu'il ne s'agit pas d'une mise en scène, ou au moins une évidence minime de l'implication de la SMP Wagner ? [Si c'est le cas], nous ne manquerons pas d'examiner cette question en détail.»

La ville de Bakhmout pourrait tomber «dans les prochains jours», expliqué le secrétaire général de l'OTAN. «Nous ne pouvons pas exclure que Bakhmout tombe finalement dans les prochains jours», a déclaré le patron de l'alliance militaire, Jens Stoltenberg, en marge d'une réunion des ministres européens de la Défense à Stockholm.

«Cela ne reflète pas nécessairement un quelconque tournant de la guerre», a-t-il ajouté devant la presse, précisant : «Mais cela souligne que nous ne devons pas sous-estimer la Russie. Nous devons continuer à soutenir l'Ukraine.»

Le chef de la société militaire privée russe Wagner a affirmé que ses troupes avaient pris «toute la partie orientale» de la ville de Bakhmout.

«Les unités Wagner ont pris toute la partie orientale de Bakhmout, tout ce qui est à l'est de la rivière Bakhmoutka», a indiqué Evguéni Prigojine, dans un message audio publié par son service de presse.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a prévenu qu'en cas de prise de Bakhmout, épicentre de combats, l'armée russe aurait «la voie libre» pour s'emparer de villes dans l'est de l'Ukraine, dans une interview à CNN.

«Nous comprenons qu'après Bakhmout, ils pourraient aller plus loin. Ils pourraient aller à  Kramatorsk, ils pourraient aller à Sloviansk, la voie serait libre pour les Russes [...] vers d'autres villes d'Ukraine», a-t-il expliqué.

«C'est stratégique pour nous», a insisté le président ukrainien, soulignant que ses troupes étaient déterminées à défendre la ville. 

Mardi 7 mars

Au cours d'un briefing ce 7 mars, le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a fait savoir : «Le soutien fourni au régime de Kiev par les pays de l’OTAN ne conduit pas au succès des troupes ukrainiennes sur le champ de bataille. Au contraire, on constate une augmentation significative des pertes parmi le personnel des forces armées ukrainiennes. Rien qu’en février, ces pertes ont augmenté de plus de 40% par rapport à janvier et se sont élevées à plus de 11 000 soldats. Compte tenu de cela, il est surprenant de voir l’indifférence à l’égard de son peuple de la part du régime de Kiev, qui ne fait pas grand état des énormes pertes humaines pour plaire à ses superviseurs occidentaux. Pour nous, la priorité reste la préservation de la vie et de la santé du personnel [militaire] et des civils. Nous continuerons à accomplir nos missions dans le cadre de l’opération militaire spéciale.»

Lundi 6 mars

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé avoir demandé à ses commandants de «trouver les forces» pour défendre Bakhmut, épicentre des combats dans l'est du pays, autour de laquelle les troupes russes ont resserré leur étau.

De son côté, Evgueni Prigojine, qui dirige le groupe Wagner, a signalé en fin d'après-midi sur son fil Telegram la constitution de groupements ukrainiens non loin de Bakhmut, à Slaviansk, Seversk, Konstantinovka et Chasov Yar. Il a réclamé des renforts et des munitions. 

Vendredi 3 mars

Les Etats-Unis ont annoncé une nouvelle aide militaire à l'Ukraine à hauteur de 400 millions de dollars et composée essentiellement de munitions.

Cette nouvelle aide concerne des munitions pour les systèmes de lance-roquettes Himars utilisés par les forces ukrainiennes, ainsi que pour les véhicules blindés de type Bradley et autres équipements, selon un communiqué du département d'Etat américain cité par l'AFP.

La ville de Bakhmout, épicentre des combats entre l'Ukraine et la Russie, est «pratiquement encerclée» par les forces russes, a affirmé le patron de la société militaire privée Wagner.

«Les unités de Wagner ont pratiquement encerclé Bakhmout, il ne reste plus qu'une seule route» pour en sortir, a déclaré Evguéni Prigojine dans une vidéo publiée sur Telegram par son service de presse.

«Si avant nous faisions face à une armée ukrainienne professionnelle, qui combattait contre nous, aujourd'hui nous voyons de plus en plus de personnes âgées et d'enfants. Ils se battent, mais leur vie à Bakhmout est courte, un jour ou deux», a-t-il ajouté appelant les combattants ukrainiens à leur donner «une chance de quitter la ville».

Jeudi 2 mars

Les autorités ukrainiennes ont ordonné «l'évacuation obligatoire des familles avec enfants et des résidents dont la mobilité est réduite» de la ville de Koupiansk, dans la région de Kharkov, «en raison du bombardement permanent du territoire par les forces russes».

Le gouverneur de Briansk a annoncé sur Telegram que des «saboteurs ukrainiens» menaient actuellement une attaque dans cette région russe, précisant qu'une personne avait été tuée et un enfant blessé. Le Kremlin a dénoncé une «attaque terroriste».

Mercredi 1 mars

Le chef de la diplomatie de l'Union européenne Josep Borrell préconise dans un document consulté par l'AFP de consacrer un milliard d'euros de la dotation de la Facilité européenne pour la paix (FEP), le fonds utilisé pour les achats et la fourniture d'armements à l'Ukraine, à l'achat d'obus de 155 mm utilisés par l'artillerie ukrainienne. Josep Borrell insiste sur «l'extrême urgence» des livraisons malgré «l'épuisement des stocks des États membres».

Ce financement conduirait à la livraison rapide de 250 000 obus de 155 mm vendus 4 000 euros pièce, selon les indications des experts à Bruxelles. 

La proposition sera discutée par les ministres de la Défense de l'UE lors de leur réunion informelle le 7 mars à Stockholm.

Le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba, s'est félicité que l'Ukraine ait «survécu à l'hiver le plus difficile de son histoire». «Il faisait froid et sombre, mais nous étions incassables», a-t-il fait valoir sur Facebook. «L'Ukraine a vaincu la terreur hivernale», a-t-il ajouté.

Mardi 28 février

Le ministère russe de la Défense a annoncé que «le 28 février, dans la nuit, le régime de Kiev» avait «tenté d'utiliser des drones pour attaquer des infrastructures civiles dans la région de Krasnodar et dans la République d'Adyguée».

«Les unités de défense radioélectronique des forces armées de la Fédération de Russie ont contré ces drones. Le contrôle de ces drones a été perdu, et ils ont dévié de leur trajectoire de vol. L'un est tombé dans un champ, et l'autre, ayant dévié de sa trajectoire, n'a pas causé de dommages à l'objectif d'infrastructure civile qu'il devait attaquer», a-t-il ajouté.

Le commandant des forces terrestres ukrainiennes, Oleksandre Syrsky, cité par le centre de presse officiel de l'armée, a admis que la «situation aux alentours de Bakhmout [était] extrêmement tendue». «L'ennemi a envoyé à l'attaque les unités les mieux préparées [de la société militaire privée] Wagner qui tentent de percer la défense de nos troupes et d'encercler la ville», a-t-il ajouté.

Vendredi 24 février

Les dirigeants des pays du G7 (l'Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France, l'Italie, le Japon, le Royaume-Uni, ainsi que l'Union européenne) ont menacé de «coûts sévères» les pays qui continueraient à aider la Russie à contourner les sanctions imposées en raison de son opération militaire en Ukraine.

«Nous demandons aux pays tiers ou aux autres acteurs internationaux qui cherchent à contourner ou à affaiblir nos mesures de cesser leur aide matérielle à la guerre menée par la Russie, sous peine de s'exposer à des coûts sévères», déclarent les dirigeants du G7 dans un communiqué adopté à l'issue d'une réunion virtuelle, ce 24 février.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé qu'une victoire de Kiev face à la Russie était possible cette année, si ses partenaires occidentaux tenaient parole concernant leur aide militaire. 

«Si les partenaires tiennent parole et respectent les délais, une victoire inévitable nous attend [...] Je veux vraiment ça cette année», a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse à l'occasion du premier anniversaire de l'opération militaire russe en Ukraine.

Les Etats-Unis ont annoncé, en coordination avec les pays du G7, une nouvelle série de sanctions économiques anti-russes, un an après le lancement de l'opération militaire russe en Ukraine, que les Occidentaux dénoncent comme une guerre d'invasion.

L'intervention militaire russe en Ukraine au motif de «dénazifier» et de «démilitariser» celle-ci ainsi que de protéger les populations russophones du Donbass entre dans sa deuxième année sur fond de nouvelles sanctions et de médiation de la Chine.

La Suède va livrer «environ» 10 chars Leopard et des systèmes anti-aériens à Kiev, a fait savoir le gouvernement suédois ce 24 février 2023.

Depuis le lancement de son opération militaire en Ukraine il y a un an, la Russie met en garde contre le risque d'escalade du conflit que porte, selon elle, les livraisons d'armements aux autorités ukrainiennes.

La Pologne est «prête» à former des pilotes ukrainiens sur des avions de combat F-16, a déclaré le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki. 

«Oui, nous sommes prêts à mener des formations sur des avions de combat F-16 en Pologne», a-t-il expliqué à des journalistes lors de sa visite à Kiev. «Je souligne que cela doit être convenu au sein de la coalition élargie, mais la Pologne est prête à effectuer une telle formation», a-t-il encore ajouté.

La Pologne a livré les premiers chars de combat Leopard 2 de fabrication allemande à l'Ukraine, a rapporté l'agence de presse polonaise PAP.

«Le Premier ministre Mateusz Morawiecki annoncera vendredi [24 février] à Kiev que la Pologne a déjà livré les premiers chars Leopard à l'Ukraine», a indiqué l'agence de presse publique, citant des sources gouvernementales. 

Jens Stoltenberg, le chef de l'OTAN, en déplacement à Tallinn, a déclaré : «La liberté n'est pas gratuite. Nous devons nous battre pour elle tous les jours. Aujourd'hui, c'est le peuple ukrainien qui se bat courageusement pour sa liberté. Et malgré une année sombre de désespoir et de destruction, sa détermination et son courage l'emporteront sans aucun doute.»

Le Groupe des Sept va appeler à s'abstenir d'envoyer de l'aide militaire à la Russie, lors d'un sommet virtuel le 24 février, a déclaré le Premier ministre japonais. 

«Compte tenu du soutien militaire à la Russie par des pays tiers qui a été signalé, le G7 a l'intention d'appeler à ce que ce soutien cesse», a déclaré Fumio Kishida à des journalistes, quelques heures avant que le Japon ne préside la réunion.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré lors d'un déplacement à Tallinn que, selon elle, Vladimir Poutine n'avait «pas rempli un seul» de ses objectifs en Ukraine, ajoutant que le président russe était «confronté à une nation plus vigoureuse que jamais».

La Maison Blanche a annoncé un renforcement des sanctions contre l'économie russe. Les sanctions, qui ciblent des secteurs comme les banques et l'industrie de la défense, toucheront «plus de 200 personnes et entités, y compris des acteurs russes et de pays tiers à travers l'Europe, l'Asie et le Moyen-Orient qui soutiennent l'effort de guerre de la Russie», a déclaré la Maison Blanche.  

Elles viseront «une douzaine d'institutions financières russes, en alignement avec des alliés et des partenaires, ainsi que des responsables russes et des autorités mandataires opérant illégalement en Ukraine».

La Maison Blanche a indiqué qu'elle ciblait ainsi les secteurs russes de la défense et de la haute technologie, ainsi que la mise en place de mesures visant à anéantir des tentatives visant à contourner les sanctions déjà mises en place.

Le président allemand Frank-Walter Steinmeier a exprimé ses «doutes» sur le «rôle constructif» que la Chine peut jouer pour la paix en Ukraine, après la publication de la position chinoise en 12 points.

«Toute proposition constructive, qui nous rapproche d'une paix juste, est la bienvenue. Il est encore douteux que la Chine, puissance mondiale, veuille jouer un tel rôle constructif», a-t-il expliqué lors d'une cérémonie à Berlin.

Pékin a rendu publique une série de propositions afin de trouver une issue politique au conflit en Ukraine. Sans les avoir encore lues, Volodymyr Zelensky assure vouloir parler avec la Chine, partenaire commercial incontournable de la Russie.

Le patron de la société militaire privée (SMP) Wagner, Evguéni Prigojine, a annoncé que la localité de Berkhovka au nord-ouest de Bakhmout, était «sous [...] contrôle» de la SMP. «Les unités du groupe Wagner contrôlent entièrement Berkhovka», a-t-il expliqué.

Dans une déclaration publique, l'OTAN s'est dite «résolue à aider l'Ukraine». Selon elle, la Russie doit mettre fin «immédiatement» à sa «guerre illégale» et elle devra réponde de ses «crimes de guerre». «Nous intensifions encore le soutien politique et pratique que nous apportons» à l'Ukraine «et nous continuerons de la soutenir aussi longtemps qu’il le faudra pour qu’elle l’emporte», a-t-elle encore fait savoir.

L'OTAN a accusé la Russie de porter «l’entière responsabilité de cette guerre, violation flagrante du droit international et de la Charte des Nations unies» et de n'avoir, selon l'organisation militaire «à aucun moment montré véritablement» la volonté de «travailler à une paix juste et durable».

Dans un message vidéo, le chancelier allemand, Olaf Scholz, a déclaré que, selon lui, Vladimir Poutine n'atteindrait pas «ses objectifs impérialistes». «Plus tôt le président russe réalise qu'il n'atteindra pas ses objectifs impérialistes, plus grandes seront les chances d'une fin prochaine de la guerre», a-t-il expliqué, ajoutant : «Poutine a toutes les cartes en main. Il peut mettre fin à cette guerre.»

Dans un message diffusé sur Telegram, l'ex-président et numéro deux du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, a assuré que la Russie atteindrait «la victoire» et ce «le plus vite possible».

Il a ajouté qu'il fallait «repousser les frontières des menaces contre notre pays le plus loin possible, même s'il s'agit des frontières de la Pologne».

Le ministre ukrainien de la Défense Oleksiï Reznikov a promis de frapper la Russie dans «les airs, sur terre, en mer et dans le cyberespace». «Il y aura notre contre-offensive. Nous travaillons dur pour la préparer», a-t-il fait valoir.

«L'Ukraine a surpris le monde. L'Ukraine a inspiré le monde. L'Ukraine a uni le monde. Il y a des milliers de mots pour le prouver, mais quelques-uns suffiront», a expliqué dans une allocution le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

«Le monde a vu de quoi l'Ukraine est capable. Ce sont les nouveaux héros. Les défenseurs de Kiev, les défenseurs d'Azovstal. De nouveaux exploits réalisés par des villes entières. Kharkiv, Tcherniguiv, Marioupol, Kherson, Mykolaïv, Gostomel, Volnovakha, Boutcha, Irpin, Okhtyrka. Villes Héros. Les capitales de l'invincibilité», a-t-il ajouté, précisant que l'Ukraine ne s'arrêtait pas «tant que les meurtriers russes ne seront pas punis» par «le tribunal international, par le jugement de Dieu ou par nos soldats».

Emmanuel Macron a adressé un message de «solidarité» aux Ukrainiens un an après le lancement de l'opération militaire russe dans le pays, appelant de ses vœux leur «victoire» et la «paix».

«Ukrainiennes, Ukrainiens, La France se tient à vos côtés. À la solidarité, à la victoire et à la paix», a affirmé le président français sur Twitter dans un message diffusé également en ukrainien et en anglais.

L'Assemblée générale des Nations unies s'est réunie en session extraordinaire pour examiner la situation concernant le conflit en Ukraine. Elle a voté une résolution non contraignante à 141 contre 7, avec 43 abstentions dont la Chine et l'Inde.

Jeudi 23 février

Les Occidentaux sont «prêts à plonger le monde entier dans les abysses de la guerre» pour infliger une «défaite stratégique» à la Russie, a accusé à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU l'ambassadeur russe Vassili Nebenzia, qui représentait son pays lors de la réunion spéciale de l'Assemblée, un an après le début de l'opération militaire russe en Ukraine.

Mardi 21 février

Vladimir Poutine a soumis un projet à la Douma d'État pour suspendre la participation au traité START, a déclaré Viatcheslav Volodine, président de la Douma.

Plus tôt dans la journée, lors de son allocution annuelle devant l'assemblée fédérale, le chef de l'Etat russe a annoncé que la Russie suspendait, mais retirait pas, sa participation à l'accord New Start sur le désarmement nucléaire, incriminant l'attitude hostile des Etats-Unis et l'OTAN à l'encontre de Moscou.

Dimanche 19 février

La porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a réagi aux propos d'Emmanuel Macron, qui a affirmé dans un entretien publié le 18 février vouloir «la défaite» de Moscou face à l'Ukraine.

Maria Zakharova a d'abord répliqué par un rappel historique au chef d'Etat : «La France n'a pas commencé avec Macron et la dépouille de Napoléon, vénéré au niveau de l'Etat, repose dans le centre de Paris.» La diplomate a ensuite souligné que Paris était membre de l'OTAN, or la Russie figure comme un adversaire dans tous les documents de l'Alliance atlantique. Et qu'en dépit de quelques résistances initiales, la France a fini par accepter cet état de fait.

«Les livraisons d'armes sur fond de déclarations sur le caractère inadmissible de la victoire de la Russie ne laissent aucune autre conclusion logique que celle-ci : ils veulent que nous perdions. Ils peuvent toujours rêver !», a-t-elle poursuivi. Enfin, revenant sur les propos d'Emmanuel Macron concernant un «changement de régime» en Russie, Maria Zakharova a estimé que le président français avait «ouvertement admis que toutes ces années, l'Occident ne s'est pas seulement mêlé des affaires intérieures de la Russie, mais a essayé de renverser le pouvoir».

Le ministère russe de la Défense accuse les autorités ukrainiennes de préparer une provocation, visant à pointer du doigt la Russie pour de «graves violations» de ses obligations internationales relatives à la Convention sur la sûreté nucléaire.

«Pour mettre en œuvre cette provocation, plusieurs conteneurs de substances radioactives ont été livrés à l'Ukraine depuis le territoire d'un Etat européen, sans inspection douanière. Ils seront utilisés pour mettre en scène une contamination locale d'une zone à proximité d’un site radioactif contrôlé par Kiev», a affirmé la Défense russe dans un communiqué, ce 19 février.

Les autorités ukrainiennes n'ont pas commenté à ce stade ces accusations.

La représentation de la République populaire de Donetsk (RPD) auprès du Centre conjoint pour le contrôle et la coordination des questions liées aux crimes de guerre en Ukraine, a déclaré ce 19 février que les forces ukrainiennes avaient tiré 40 missiles en deux minutes sur la ville de Donetsk, et notamment  sur le centre-ville. «Dans le quartier Vorochilovsky de Donetsk, trois personnes ont été blessées lors d’une frappe des groupements armés ukrainiens», a affirmé dans un communiqué l’état-major de la défense territoriale de la RPD, sur sa chaîne Telegram.

Pour rappel : la RPD, dans le Donbass, a été rattachée à la Fédération de Russie à l'issue d'un référendum local organisé en septembre 2022, dont Kiev et ses alliés occidentaux contestent la légalité. L'Ukraine considère toujours le Donbass comme sien.

Samedi 18 février

Emmanuel Macron a affirmé vouloir «la défaite» de la Russie, tout en mettant en garde ceux qui veulent «avant tout écraser la Russie», ce qui ne sera «jamais» la "position de la France".

«Je suis convaincu qu'à la fin, ça ne se conclura pas militairement», a-t-il dit dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, au Figaro et à France Inter, publié le soir du 18 février. Le président français estime aussi que «toutes les options autres que Vladimir Poutine au sein du système actuel» lui «paraissent pires» que le président russe.

Pour la première fois depuis le lancement de l'opération militaire russe en Ukraine, les Etats-Unis ont accusé la Russie d'avoir perpétré des «crimes contre l'humanité», prévenant que les responsables devront «en rendre compte».

Intervenant à la Conférence de Munich sur la sécurité, la vice-présidente des Etats-Unis Kamala Harris a attribué à la Russie un certain nombre d'exactions présumées, dont des bombardements visant des civils et des infrastructures critiques, des tortures et des viols ou encore des déportations d'Ukrainiens en Russie. «Nous avons examiné les preuves, nous connaissons les normes juridiques et il n'y a pas de doute : ce sont des crimes contre l'humanité», a-t-elle déclaré. 

Les autorités russes n'ont pas commenté pour le moment ces graves allégations.

«Les Etats-Unis ont établi formellement que la Russie a commis des crimes contre l'humanité en Ukraine», a affirmé Kamala Harris dans un discours devant la conférence de Munich sur la sécurité où elle a réaffirmé le soutien le «temps qu'il faudra» des Etats-Unis à ce pays et la solidité du lien transatlantique et de l'OTAN face à la Russie.

«Nous avons examiné les preuves, nous connaissons les normes légales et il ne fait aucun doute qu'il s'agit de crimes contre l'humanité», a-t-elle déclaré après avoir cité le cas d'exécutions sommaires, de torture et de viols par les forces russes en Ukraine, ainsi que «le transfert de force de centaines de milliers de civils ukrainiens» en Russie.

«Et je dis à tous ceux qui ont perpétré ces crimes et à leurs supérieurs ou complices dans ces crimes : vous en rendrez compte», a ajouté la vice-présidente américaine.

Le ministère russe de la Défense a annoncé dans un communiqué que «la localité de Grianykivka, dans la région de Kharkov, a[vait] été complètement libérée».

La présidente de la Commission européen Ursula von der Leyen a appelé à «redoubler d'effort» dans le soutien militaire à l'Ukraine lors d'une intervention à la Conférence sur la sécurité de Munich.

«Nous devons continuer le soutien très massif nécessaire pour faire échouer les plans impérialistes de Poutine», a-t-elle déclaré. «Il est temps d'accélérer car l'Ukraine a besoin de matériel pour survivre», a-t-elle insisté

Jens Stoltenberg, le chef de l'OTAN, va appeler à «donner à l'Ukraine ce dont elle a besoin» dans le conflit avec la Russie. «Nous devons donner à l'Ukraine ce dont elle a besoin pour gagner et subsister en tant que nation souveraine indépendante en Europe», doit-il déclarer à la Conférence sur la sécurité de Munich, selon l'AFP.

Vendredi 17 février

Le patron de la société militaire privée (SMP) Wagner, qui combat au côté de l'armée russe dans le cadre de l'«opération spéciale» en Ukraine menée par celle-ci, a revendiqué la prise du village de Paraskovievka, dans le Donbass.

«Le village de Paraskovievka est entièrement sous le contrôle des unités de la société militaire privée Wagner. Malgré le blocus de munitions, malgré de lourdes pertes et des combats sanglants, les gars ont entièrement occupé tout le territoire de Paraskovievka. Merci à eux ! Ce sont des héros !», a déclaré Evguéni Prigojine sur Telegram.

«Nous devons intensifier notre soutien» à l'Ukraine pour aller vers des «négociations crédibles», a déclaré ce 17 février le président français Emmanuel Macron, tout en estimant que l'heure n'était «pas au dialogue».

«Nous devons absolument intensifier notre soutien et notre effort pour aider à la résistance du peuple et de l'armée ukrainienne et leur permettre de mener la contre-offensive qui seule permettra des négociations crédibles aux conditions choisies par l'Ukraine, ses autorités et son peuple», a également déclaré le chef d'Etat, lors de la Conférence sur la sécurité de Munich, en Allemagne.

Jeudi 16 février

«Nous devons être préparés pour le long terme, cela peut durer de très nombreuses années» : c'est l'une des déclarations sur le conflit en Ukraine du secrétaire général de l'OTAN, le Norvégien Jens Stoltenberg, dans un entretien avec l'AFP publié ce 16 février.

L'Alliance atlantique entend maintenir son soutien militaire à Kiev, près d'un an après le déclenchement de l'«opération militaire spéciale russe», que les Occidentaux considèrent comme une guerre d'invasion illégitime. Les 30 pays membres de l'OTAN restent plus déterminés que jamais à faire en sorte que l'Ukraine finisse par l'emporter, a assuré Jens Stoltenberg à l'agence de presse française, précisant : «Nous sommes là pour nous assurer que l'Ukraine gagne cette guerre et pour lui fournir des armes, des munitions et le soutien dont elle a besoin.»

La Biélorussie ne combattra avec les forces russes en Ukraine que si le pays est attaqué, a expliqué le dirigeant biélorusse Alexandre Loukachenko, lors d'une rencontre avec des médias étrangers à Minsk. 

«Je suis prêt à combattre avec les Russes depuis le territoire biélorusse uniquement dans un cas : si ne serait-ce qu'un soldat arrive de là-bas [de l'Ukraine] avec une arme sur notre territoire pour tuer nos gens», a-t-il déclaré.

«Cela n'est pas seulement valable pour l'Ukraine, mais aussi pour tous les autres voisins», a-t-il poursuivi. «S'ils agressent la Biélorussie, alors la riposte sera des plus cruelles. Des plus cruelles ! Et la guerre prendra alors un tout autre tour», a-t-il lancé.

La quasi-totalité des partis politiques norvégiens ont apporté leur soutien à une proposition d'accorder une aide de 75 milliards de couronnes (6,8 milliards d'euros) sur cinq ans à l'Ukraine, un geste salué par le président Volodymyr Zelensky.

Ce plan prévoit d'accorder une aide civile et militaire de 15 milliards de couronnes par an sur la période 2023-2027, le quasi-consensus politique permettant de pérenniser cet effort quelle que soit la couleur politique du gouvernement qui ressortira des élections législatives prévues en 2025.

«Vous créez aujourd'hui un précédent très important autour du soutien financier à long terme à un pays qui défend son indépendance et le droit de chaque nation de vivre conformément aux normes internationales généralement reconnues», s'est félicité Volodymyr Zelensky lors d'une intervention en visioconférence.

Le patron de la société militaire privée russe Wagner a jugé que Bakhmout, épicentre des combats, ne sera pas conquise par Moscou avant «mars ou avril», estimant que la lenteur des avancées russes était due à la «monstrueuse bureaucratie militaire».

«Je pense que c'est mars ou avril. Pour prendre Bakhmout, il faut couper toutes les routes d'approvisionnement», a expliqué Evguéni Prigojine dans une vidéo publiée sur la chaîne Telegram WarGonzo.

«Je pense qu'on aurait pris Bakhmout s'il n'y avait pas cette monstrueuse bureaucratie militaire, et si on ne nous mettait pas des bâtons dans les roues tous les jours», a ajouté Evguéni Prigojine dans une autre vidéo sur la chaîne Telegram de son service de presse.

L'Ukraine a indiqué avoir subi de nouvelles frappes de missiles et de drones durant la nuit, des bombardements qui ont fait au moins un mort civil, et détruit de nombreuses habitations.

Selon l'armée de l'air, 16 des 32 missiles lancés pendant la nuit, et attribués à la Russie, depuis des avions et un navire en mer de Noire ont pu être abattus.

«Malheureusement, il y a eu des impacts dans le nord et l'ouest, ainsi que dans les régions de Dnipropetrovsk et Kirovograd», a indiqué sur Telegram le chef de l'administration présidentielle ukrainienne Andriï Iermak.

Mardi 14 février

«La situation sur la ligne de front, notamment dans les régions de Donetsk et de Lougansk, reste extrêmement difficile. C'est littéralement une bataille pour chaque mètre de terre ukrainienne», a reconnu Volodymyr Zelensky lors de son discours vidéo du soir.

Lundi 13 février

Le ministère russe de la défense a déclaré avoir libéré la localité de Krasnaya Gora. Elle avait été revendiquée le 12 février par Evguéni Prigojine, le chef de la SMP Wagner.

L'ambassade des Etats-Unis en Russie a recommandé à ses ressortissants de ne pas se rendre en Russie «en raison des conséquences imprévisibles de l'invasion totale non provoquée de l'Ukraine par les forces militaires russes». Citant d'autres raisons comme le «potentiel de harcèlement et de traitement spécial pour les citoyens américains», l'ambassade souligne que «la capacité du gouvernement américain à fournir des services de routine ou d'urgence aux citoyens américains est sévèrement limitée, en particulier dans les régions éloignées de l'ambassade des Etats-Unis à Moscou».

Le chef de la SMP Wagner, Evguéni Prigojine, a affirmé que ses troupes avaient pris la localité ukrainienne de Krasna Hora, à quelques kilomètres au nord de Bakhmut.

«Aujourd'hui, les unités d'assaut de Wagner ont pris la localité de Krasna Hora», a déclaré Prigojine, cité par son service de presse.

Vendredi 10 février

L'Ukraine a indiqué être la cible d'une nouvelle attaque «massive» attribuée à la Russie et visant plusieurs sites énergétiques. Selon l'armée de l'air ukrainienne, la Russie a tiré «six missiles de croisière Kalibr», «jusqu'à 35 missiles guidés anti-aériens S-300 sur les régions» de Kharkov et Zaporojié, et utilisé «sept drones Shahed».

«Cinq missiles de croisière Kalibr et cinq drones Shahed ont été détruit» par la défense antiaérienne, a indiqué la même source. Selon elle, «l'ennemi a frappé les villes et les infrastructures essentielles de l'Ukraine».

Jeudi 9 février

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté les dirigeants de l'Union européenne réunis en sommet à Bruxelles à accélérer les livraisons d'armes pour son pays, afin d'«aller plus vite» que la Russie.

«Nous avons besoin d’artillerie, de munitions, de chars modernes, de missiles à longue portée, d'avions de chasse modernes», a-t-il déclaré devant les Vingt-Sept. «Merci de nous offrir le soutien militaire que vous nous offrez, merci d'en faire davantage. Nous devons aller plus vite que notre agresseur. Notre agresseur est en train de se mobiliser davantage», a-t-il encore fait valoir.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a remercié à Bruxelles les dirigeants des 27 pays de l'Union européenne de leur «soutien sans faille» depuis le début de la guerre avec la Russie.

«Je vous remercie personnellement de ce soutien sans faille à mon pays», a-t-il déclaré au début d'un sommet européen. «Une Europe libre ne peut s'imaginer sans l'Ukraine [...] Plus nous serons soudés, plus forts nous serons», a-t-il ajouté.

«Bienvenue chez vous, bienvenue dans l'UE», a lancé sur Twitter le président du Conseil européen, Charles Michel, au président ukrainien Volodymyr Zelensky, arrivé à Bruxelles pour participer à un sommet européen.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est arrivé à Bruxelles pour rencontrer les Vingt-Sept réunis en sommet de l'Union européenne.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est envolé dans la matinée près de Paris en compagnie de son homologue français Emmanuel Macron pour se rendre au sommet européen à Bruxelles, a constaté un journaliste de l'AFP.

Lors d'une conférence avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky et le chancelier allemand Olaf Scholz, à Paris ce soir du 8 février, le président français Emmanuel Macron a affirmé sa «détermination» à accompagner Kiev «vers la victoire», ainsi que sa volonté de poursuivre «l'effort» de livraison d'armes aux autorités ukrainienne.

Volodymyr Zelensky a quant à lui, une nouvelle, prôné l'envoi de davantage d'armements lourds à l'armée ukrainienne  : «Plus tôt l'Ukraine obtient de l'armement lourd de longue portée, plus tôt nos pilotes obtiennent des avions, plus vite se terminera cette agression russe et nous pourrions revenir à la paix en Europe», a-t-il affirmé.

Mercredi 8 février

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a demandé à l'armée britannique d'étudier la possibilité de livrer des avions à l'armée ukrainienne, a indiqué Downing Street, assurant cependant que cela ne pourrait constituer qu'une «solution de long terme».

Depuis le lancement de son opération militaire en Ukraine, fin février 2022, la Russie met en garde contre les livraisons d'armements à Kiev, qui selon elle portent un risque d'escalade du conflit.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est attendu le soir de ce 8 février à Paris, après sa visite à Londres, a annoncé l'Elysée à l'AFP, confirmant une information de BFM TV.

De même source, le chef du gouvernement allemand Olaf Scholz sera également présent à la rencontre Macron-Zelensky.

Le chef de l'Etat ukrainien est ensuite attendu le 9 février à Bruxelles pour un sommet de l'Union européenne.

A son arrivée à Londres, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit remercier le Royaume-Uni, l'«un des premiers» pays à avoir aidé militairement et financièrement l'Ukraine. «Le Royaume-Uni a été l'un des premiers à venir en aide à l'Ukraine. Et aujourd'hui, je suis à Londres pour remercier personnellement le peuple britannique pour son soutien et le Premier ministre Rishi Sunak pour son leadership», a-t-il indiqué, selon l'AFP.

Le Royaume-Uni a renforcé ses sanctions à l'encontre du secteur de la défense russe, a annoncé le gouvernement britannique. Les nouvelles sanctions visent notamment «six entités fournissant des équipements militaires tels que des drones pour l'invasion de l'Ukraine par la Russie», a indiqué la ministère britannique des Affaires étrangères dans un communiqué.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a atterri au Royaume-Uni, dans le cadre d'une visite surprise dans le pays où il doit notamment s'entretenir avec le Premier ministre britannique Rishi Sunak et le roi Charles III. 

Selon des images des télévisions britanniques, l'avion du chef d'Etat a atterri vers 10h20 locales à l'aéroport de Stansted au nord-est de Londres. 

Dimanche 5 février

«Je vais clarifier la situation. Les forces armées ukrainiennes ne se retirent pas. L'armée ukrainienne se bat jusqu'au bout», a répondu Evguéni Progojine, qui dirige la SMP Wagner, au media NewsInfo, sur le retrait supposé des troupes ukrainiennes de Bakhmut.

Celui-ci a confirmé l'extrême dureté des combats dans la ville : «Des combats acharnés se déroulent pour chaque rue, chaque maison, chaque cage d'escalier dans les quartiers nord». L'armée de Kiev ne se retire «ni dans les quartiers nord, ni dans les quartiers sud, ni dans ceux de l'est», a-t-il rapporté.

Samedi 4 février

63 militaires russes ont été libérés lors d'un échange de prisonniers. Le ministère russe de la défense a rapporté que les négociations avaient été «compliquées». Parmi les soldats libérés se trouvaient des individus «de catégorie sensible», dont l'échange a été permis grâce à la médiation des Emirats arabes unis. 

Andrey Yermak, chef de cabinet de la présidence ukrainienne, a quant à lui rapporté que 116 militaires ukrainiens avaient été libérés, dont deux officiers.

Vendredi 3 février

Selon l'AFP, la France et l'Italie vont livrer à Kiev un système de défense sol-air de moyenne portée MAMBA, dans le contexte de conflit en Ukraine.

Depuis le lancement de son opération militaire en Ukraine, fin février 2022, la Russie met en garde contre la livraison d'armements à Kiev, qui accroît selon elle le risque d'escalade du conflit.

L'Union européenne a salué les «efforts considérables» de l'Ukraine dans le cadre de sa candidature à l'adhésion à l'UE, sans toutefois annoncer de calendrier alors que Kiev souhaite accélérer le processus.

«L'Ukraine c'est l'UE, l'UE c'est l'Ukraine», a en outre affirmé vendredi à Kiev le président du Conseil européen, Charles Michel, à l'issue d'un sommet consacré au processus d'adhésion de Kiev à l'Union européenne. «Le futur de l'Ukraine est avec l'UE», a-t-il martelé lors d'une conférence de presse aux côtés du président ukrainien Volodymyr Zelensky et de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

«L'UE intensifiera [...] efforts en vue d'utiliser des avoirs gelés de la Russie pour soutenir la reconstruction de l'Ukraine et à des fins de réparation, conformément au droit européen et au droit international», ont déclaré dans un communiqué le président du Conseil européen Charles Michel et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen à l'issue d'un sommet à Kiev avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Berlin a autorisé ses industriels à livrer à l'Ukraine des chars de combat Leopard 1 qu'ils possèdent en réserve, a indiqué le porte-parole du gouvernement allemand Steffen Hebestreit. Ce dernier n'a donné aucun détail sur le nombre de blindés concernés et le calendrier de livraison vers l'Ukraine. 

«Je confirme qu'une autorisation d'exportation a été délivrée», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse régulière.

Un membre de l'administration russe de Zaporojié a dénoncé une «attaque terroriste» à la voiture piégée dans la ville d'Enerdogar, qui abrite la plus grande centrale nucléaire d'Europe, et au cours de laquelle une personne a trouvé la mort.

Sur Twitter, le président du Conseil européen, Charles Michel, en visite à Kiev pour le sommet Ukraine-UE, a promis de soutenir l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne. «Nous vous soutiendrons [...] à chaque étape de votre voyage vers l'UE», a-t-il expliqué.

Des sirènes anti-aériennes ont retenti à Kiev peu avant le début d'un sommet Ukraine-UE dans la capitale ukrainienne, ont constaté des journalistes de l'AFP. Les alarmes anti-aériennes se sont ensuite étendues à tout le pays, alors que le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit accueillir les dirigeants de l'Union européenne.

Jeudi 2 février

L'UE prévoit de boucler un nouveau paquet de sanctions contre Moscou d'ici à l'anniversaire du lancement de l'opération militaire lancée par la Russie le 24 février en Ukraine, a déclaré à Kiev la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

«D'ici au 24 février, exactement un an après le début de l'invasion, nous visons à mettre en place le dixième paquet de sanctions», a-t-elle annoncé lors d'une conférence de presse conjointe avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. 

Les sanctions existantes «érodent l'économie» russe, a-t-elle affirmé, estimant que le plafonnement du prix du pétrole russe coûtait à Moscou «environ 160 millions d'euros par jour».

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, est en visite à Kiev. «Bon d'être de retour à Kiev, ma 4e fois depuis l'invasion russe. Cette fois, avec mon équipe de commissaires. Nous sommes ici ensemble pour montrer que l'UE soutient l'Ukraine plus fermement que jamais», a-t-elle explique sur Twitter.

Mardi 31 janvier

La France va fournir à l'Ukraine 12 canons Caesar de 155 mm supplémentaires, en plus des 18 pièces déjà livrées, ainsi que des moyens antiaériens, a annoncé le ministre français des Armées Sébastien Lecornu lors d'une conférence de presse commune avec son homologue ukrainien Oleksiï Reznikov.

Ces 12 canons de moyenne portée seront livrés «dans les semaines qui viennent» et seront «financés dans le cadre du fonds de soutien de 200 millions d'euros» mis en place par la France. Ils viendront s'ajouter aux 18 Caesar déjà livrés par La France – dont un est hors d'usage – ainsi qu'aux 19 canons Caesar promis par le Danemark à Kiev mi-janvier. 

L'Ukraine va recevoir «entre 120 et 140» chars lourds occidentaux, a affirmé le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba.

«Lors de la première vague de contributions, les forces armées ukrainiennes recevront entre 120 et 140 chars modernes de modèles occidentaux», a indiqué le ministre dans une vidéo sur Facebook, rappelant qu'il s'agissait de Leopard 2 de conception allemande, de Challenger 2 britanniques et d'Abrams américains.

Dans son briefing quotidien, le ministère russe de la Défense a fait savoir que ses troupes avaient «libéré la localité de Blagodatnoïe, en République populaire de Donetsk».

Lundi 30 janvier

La France et l'Australie ont passé un accord pour fournir des obus de 155 mm à l'Ukraine, ont annoncé le ministre français des Armées Sébastien Lecornu et son homologue australien Richard Marles.

«Plusieurs milliers d'obus de 155 mm vont être fabriqués en commun» a déclaré Lecornu, tandis que Marles a évoqué un «projet de plusieurs millions de dollars» australiens, une «nouvelle coopération entre les industries de défense australiennes et françaises».

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a annoncé que trois personnes avaient été tuées, et au moins 14 blessées, dans une frappe sur Konstantynivka qu'il a attribuée à la Russie.

«L'armée russe a tiré un missile sur notre ville de Konstantynivka dans la région de Donetsk... Ils ont touché le secteur résidentiel. A ce jour, 17 noms figurent sur la liste des victimes. 14 sont blessés. Trois personnes ont été tuées», a-t-il expliqué.

Dimanche 29 janvier

L'armée ukrainienne a «délibérément attaqué» un hôpital à Novoaïdar avec un lance-roquettes HIMARS, tuant 14 personnes, selon la défense russe. Le représentant de la Russie à l'ONU a assuré que les Etats-Unis étaient «complices» de cette frappe.

Jeudi 26 janvier

Le Kremlin a fustigé la décision du président américain Joseph Biden de livrer une trentaine de chars Abrams à l'Ukraine, estimant qu'elle démontrait la participation directe des Etats-Unis, malgré leurs dénégations.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réclamé à ses alliés occidentaux des missiles de longue portée, ainsi que des avions de combat, après le feu vert de Washington et Berlin à l'envoi de chars lourds à Kiev à l'issue d'âpres discussions.

«Nous devons également permettre la livraison de missiles à longue portée à l'Ukraine, c'est important. Nous devons également élargir notre coopération dans l'artillerie et (rendre possible) l'envoi d'avions de combat», a déclaré Zelensky dans son allocution quotidienne publiée sur les réseaux sociaux.

Plus tôt dans la soirée, le ministère de la Défense ukrainien a affirmé que la Russie, «en supériorité numérique», «intensifie» ses combats dans l'Est.

Mercredi 25 janvier

Le président des États-Unis, Joe Biden, a annoncé l’envoi de 31 chars Abrams en Ukraine. Une livraison qui ne serait pas selon lui une «menace offensive contre la Russie».

Le colonel Sergei Tcherevaty, porte-parole du commandement ukrainien de l'est, a déclaré que la retraite de Soledar avait été ordonnée pour «préserver les troupes». 

C'est la première fois que l'armée de Kiev admet la perte de la ville de Soledar, située à moins de dix kilomètres au nord-est de la ville stratégique de Bakhmut, dans le Donbass. Elle avait été revendiquée le 13 janvier par le ministère russe de la défense et le 11 janvier par Evgénie Prigojine, le dirigeant de la SMP Wagner.  

Lundi 23 janvier

L'Union européenne a accordé un nouveau financement de 500 millions d'euros pour des fournitures d'armements à l'Ukraine, et 45 millions d'euros pour la formation des militaires ukrainiens dans l'UE, a appris l'AFP de sources diplomatiques.

Ces deux allocations financées par la Facilité européenne pour la paix ont été validées par les ministres des affaires étrangères européens réunis à Bruxelles, à l'issue d'un entretien en visioconférence avec leur homologue ukrainien Dmytro Kouleba.

Dimanche 22 janvier

Vladimir Rogov, président du mouvement Nous sommes ensemble avec la Russie et membre du conseil principal d'administration de la région de Zaporojié, a déclaré, cité par l'agence RIA Novosti, que les troupes russes avaient lancé une offensive près d'Orekhov et de Goulaypolé.

«Le front est mobile, notamment dans les deux directions – Orekhov et Goulaypolé, qui sont toujours sous l'occupation temporaire des troupes ukrainiennes», a-t-il expliqué, ajoutant : «Nous avons l'initiative.»

Samedi 21 janvier

Dans son briefing, le ministère russe de la Défense a annoncé que ses soldats avaient «pris des lignes et des positions plus avantageuses dans la direction de Zaporojié».

«Pendant la journée, plus de 30 soldats, deux véhicules de combat blindés, deux camionnettes, un obusier autopropulseur Akatsiïa et un obusier D-20 ont été détruits. Les forces armées russes ont également détruit 14 drones ukrainiens», a-t-il ajouté.

L'Ukraine a déploré «l'indécision» des Occidentaux sur les livraisons de chars lourds. «L'indécision de ces jours tue encore plus de nos concitoyens», a critiqué sur Twitter Mykhaïlo Podoliak, un conseiller de la présidence ukrainienne, appelant les alliés de Kiev, réunis la veille à Ramstein (Allemagne), à «réfléchir plus vite». 

«Vous aiderez l'Ukraine avec les armes nécessaires de toute façon et réaliserez qu'il n'y a pas d'autre option pour mettre fin à la guerre», a-t-il plaidé, faisant écho à des propos similaires la veille du président Volodymyr Zelensky.

Vendredi 20 janvier

La Finlande a annoncé une aide militaire de 400 millions d'euros à l'Ukraine, sa plus large contribution à ce jour, qui comprend de l'artillerie et des munitions. «L'Ukraine continue d'avoir besoin de soutien pour défendre son territoire», a assuré dans un communiqué le ministre de la Défense Mikko Savola.

Le ministère n'a pas révélé davantage de détails sur le contenu précis de l'aide militaire accordée à l'Ukraine. Il s'agit du 12ème programme d'aide militaire finlandaise à destination de l'Ukraine. Les 11 précédents représentent une valeur totale de 190 millions d'euros.

L'ONU a annoncé que son premier convoi d'aide humanitaire était arrivé dans les environs de Solédar. Le convoi de trois camions, qui transportent de l'eau, de la nourriture et des produits de première nécessité pour environ 800 personnes, sont en cours de déchargement, a indiqué Jens Laerke, le porte-parole de Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), lors d'un point de presse de l'ONU à Genève.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté ses alliés occidentaux à «accélérer» les livraisons d'armes, demandant notamment des chars, pour repousser les forces russes, à l'ouverture d'une réunion des soutiens du pays organisée par les Etats-Unis.

S'adressant par liaison vidéo aux participants réunis sur la base aérienne américaine de Ramstein, en Allemagne, Volodymyr Zelensky a déclaré que les alliés devaient «non pas négocier sur différentes quantités de chars, mais lancer un approvisionnement majeur qui arrêtera le mal».

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a remercié les Etats-Unis pour une nouvelle tranche d'aide militaire d'un montant de 2,5 milliards de dollars, incluant des centaines de véhicules blindés.

«Merci d'avoir fourni à l'Ukraine un autre puissant programme de soutien à la défense», a-t-il déclaré sur Twitter. Les armes prévues dans ce nouveau paquet, qui ne contient pas de chars lourds Abrams, «sont une aide importante dans notre lutte contre l'agresseur», a-t-il souligné.

L’état-major de la défense territoriale de la République populaire de Donetsk (rattachée à la Russie depuis fin septembre), a annoncé sur Telegram que les troupes russes avaient «libéré Klechtcheïevka», près de Bakhmout (anciennement Artiomovsk).

Les Etats-Unis ont annoncé une nouvelle tranche d'aide militaire à l'Ukraine pour un montant total de 2,5 milliards de dollars, avec notamment des centaines de véhicules blindés de divers types, mais pas de chars lourds Abrams.

Cette nouvelle tranche prévoit l'envoi de 59 blindés Bradley, qui s'ajouteront aux 50 véhicules blindés légers de ce type promis le 6 janvier, et 90 blindés de transport de troupes Stryker «qui doteront l'Ukraine de deux brigades blindées», a précisé le Pentagone dans un communiqué.

L'armée américaine va également livrer à l'Ukraine 53 véhicules blindés antimines (MRAP) et 350 véhicules de transport M998, le fameux Humvee. 

Jeudi 19 janvier

Le gouvernement danois, soutenu par le Parlement du pays scandinave, «a décidé de donner l'ensemble des 19 pièces d'artillerie de fabrication française Caesar à l'armée à l'Ukraine», a annoncé ce 19 janvier le ministre de la Défense Jakob Ellemann-Jensen dans un communiqué, au moment où l'Occident multiplie les annonces de dons d'armes lourdes à l'Ukraine.

Le gouvernement britannique a fait savoir que le Royaume-Uni enverrait 600 missiles Brimstone à Kiev.

Moscou a déclaré à de nombreuses reprises depuis le lancement de son «opération spéciale» en Ukraine, que les livraisons d'armes occidentales portaient le risque d'une prolongation voire d'une escalade du conflit.

L'Ukraine a appelé ses alliés occidentaux à «considérablement renforcer» leurs livraisons d'armements, visant nommément douze pays, dont l'Allemagne et la Turquie, qui possèdent des chars Leopard que Kiev réclame.

«Nous lançons un appel à tous les États partenaires qui ont déjà fourni ou envisagent de fournir une aide militaire, en les appelant à renforcer considérablement leur contribution», ont fait valoir dans un communiqué commun les ministres ukrainiens de la Défense et des Affaires étrangères, Oleksiï Reznikov et Dmytro Kouleba.

A ce stade, «la Russie conserve un avantage quantitatif substantiel en matière de troupes, d'armes et d'équipements militaires», ont-ils expliqué, malgré une aide financière et militaire occidentale déjà très importante.

La Suède a décidé de commencer à livrer à l'armée ukrainienne des canons à longue portée de modèle Archer, un obusier mobile, a fait savoir le Premier ministre suédois Ulf Kristersson.

Après une réunion du gouvernement, le dirigeant du pays nordique a annoncé lors d'une conférence de presse «la première décision de commencer à livrer des systèmes d'artillerie Archer à l'Ukraine».

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a critiqué les hésitations de l'Allemagne à autoriser des livraisons de chars lourds, affirmant qu'il ne s'agissait pas de la «bonne stratégie».

«Il y a des moments où l'on ne devrait pas hésiter ou se comparer. Quand quelqu'un dit : «Je livrerai des chars si quelqu'un d'autre le fait."», a-t-il affirmé lors de son intervention par visioconférence lors d'un petit-déjeuner en marge du Forum de Davos. 

Le président ukrainien faisait référence à des informations de presse selon lesquelles Berlin ne livrera des chars lourds que si les Etats-Unis livrent des chars Abrams. Or Washington n'est pas prête à fournir à l'Ukraine ces chars de combats, a déclaré le 19 janvier un haut responsable du Pentagone, justifiant ce refus par des questions de maintenance et de formation, sans toutefois exclure un changement de la position américaine à l'avenir.

Le président du Conseil européen Charles Michel a annoncé qu'il était «en route pour Kiev» où il devrait discuter de nouvelles mesures de soutien à l'Ukraine avec le président Volodymyr Zelensky, qui a réclamé des livraisons d'armes plus rapides.

Les deux dirigeants discuteront «de mesures concrètes [...] pour s'assurer que (l'Ukraine) soit plus forte et plus puissante», a déclaré Charles Michel dans un message vidéo posté sur Twitter.

«Les Ukrainiens se battent pour leur terre, pour l'avenir de leurs enfants. Mais ils se battent aussi pour nos valeurs européennes communes de paix et de prospérité. Ils ont besoin de notre soutien et le méritent», a déclaré le président du Conseil européen qui représente les 27 Etats membres de l'UE.

Sur sa chaîne Telegram, Alexandre Bogomaz, gouverneur de la région de Briansk, a fait savoir que, durant la nuit, des «nationalistes ukrainiens [avaient] effectué une frappe de missile sur le territoire du district d’Ounetchsky».

«Le système de défense antiaérienne des forces armées russes a repoussé l’attaque. Il n’y a pas de blessés ni de dégâts, les services d’urgence travaillent sur place», a-t-il ajouté.

Lundi 16 janvier

Vladimir Poutine s'est entretenu au téléphone avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, a rapporté le Kremlin. Les deux parties ont confirmé leur intention de développer davantage la coopération russo-turque, et évoqué la situation en Ukraine.

Poutine a qualifié la politique de Kiev de «destructrice», l'Ukraine ayant selon le dirigeant russe misé sur l’intensification des hostilités, avec le soutien de ses sponsors occidentaux, qui augmentent la quantité d’armes et d’équipements militaires livrés. 

La mise en œuvre des accords d’Istanbul du 22 juillet 2022 sur l'exportation des céréales ukrainiennes à partir des ports de la mer Noire et le déblocage des livraisons des produits alimentaires et d’engrais en provenance de Russie a aussi été examinée.

Dimanche 15 janvier

Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a affirmé au quotidien allemand Handelsblatt que l'Ukraine pouvait s'attendre à de nouvelles livraisons d'armement lourd de ses alliés occidentaux «dans un futur proche».

«Nous sommes dans une phase décisive de la guerre», a poursuivi Stoltenberg. «Aussi, il est important que nous fournissions à l'Ukraine les armes dont elle a besoin pour gagner».

Samedi 14 janvier

Le gouverneur ukrainien de la région de Kharkov, Oleg Sinegoubov, a affirmé que «des coupures de courant d'urgence» avaient été mises en œuvre après deux frappes contre des infrastructures.

Dans la ville de Lviv, les autorités ukrainiennes ont mis en garde contre des interruptions dans l'approvisionnement en eau et en électricité.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué la décision britannique de fournir des chars de combat lourds à son pays, affirmant que Londres «envoie le bon signal», alors que Kiev multiplie les demandes en matériel militaire.

«Lors d'une conversation avec le Premier ministre Rishi Sunak, je l'ai remercié pour avoir pris des décisions qui non seulement nous renforcent sur le champ de bataille, mais envoient également le bon signal à nos partenaires», a déclaré Volodymyr Zelensky sur Twitter.

Le Royaume-Uni va fournir à l'Ukraine des chars Challenger 2, devenant le premier pays à envoyer des chars lourds de facture occidentale à Kiev, a indiqué Downing Street dans un communiqué.

Lors d'un entretien avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a souligné «la volonté du Royaume-Uni d'intensifier son soutien à l'Ukraine, notamment en fournissant des chars Challenger 2 et des systèmes d'artillerie supplémentaires», a assuré Downing Street.

Londres ne précise pas combien de chars il compte envoyer à Kiev, ni quand, ni comment il compte assurer la formation à l'utilisation et la maintenance des Challenger 2.

Le gouverneur ukrainien de la région de Donetsk, Pavlo Kyrylenko, a déclaré que la ville de Solédar, dans le Donbass, était «sous le contrôle des autorités ukrainiennes», malgré l'annonce la veille du ministère russe de la Défense qui avait expliqué avoir pris la localité.

«Une attaque au missile sur des infrastructures essentielles» est en cours à Kiev, a indiqué un conseiller de la présidence ukrainienne Kyrylo Timochenko sur Telegram. Le maire de la ville, Vitali Klitschko, a rapporté des explosions dans le quartier de Dniprovskiy, appelant les habitants à «rester dans les abris». Les services administratifs de la capitale ukrainienne ont indiqué qu'une des infrastructures de la ville avait été atteinte.

Vendredi 13 janvier

La Défense russe a expliqué avoir pris le «contrôle» complet de la ville de Solédar, dans le Donbass, évoquant une «libération». De son côté, l'Ukraine a démenti cette information, précisant que des combats étaient encore en cours dans la localité.

Sur Telegram, la vice-ministre de la Défense, Ganna Maliar, a déclaré à propos des combats dans la localité de Solédar : «L'ennemi a jeté presque toutes ses forces principales en direction de [la région de] Donetsk et maintient une offensive de forte intensité.» «La nuit a été chaude, les combats ont continué», a-t-elle ajouté.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a promis de fournir «tout le nécessaire» aux soldats se battant contre les Russes à Solédar et Bakhmout.

«Je veux souligner que les unités défendant ces villes seront approvisionnées avec des munitions et tout le nécessaire de manière rapide et ininterrompue», a-t-il lancé sur Facebook à l’issue d’une réunion avec son état-major.

Jeudi 12 janvier

La vice-ministre ukrainienne de la Défense, Ganna Maliar, a déclaré lors d'une conférence de presse que «les combats les plus acharnés et les plus violents se poursuiv[ai]ent aujourd'hui [le 12 janvier] dans la zone de Solédar», précisant que «malgré une situation difficile, les soldats ukrainiens se batt[ai]ent sans relâche».

Mercredi 11 janvier

Le 11 janvier, le dirigeant par intérim de la République populaire de Donetsk (rattachée à la Russie) Denis Pouchiline a déclaré, lors d'une interview à RT, que les forces de la société militaire privée Wagner – qui combat aux côtés des Russes dans le conflit en Ukraine et dans le Donbass – avaient pris le contrôle de la ville de Solédar.

Le patron de Wagner Evgueni Prigojine a affirmé dans la soirée du 10 janvier que les unités du groupe militaire avaient pris le contrôle de «tout le territoire» de la ville de Solédar.
Les forces armées ukrainiennes ont elles démenti cette information, le 11 janvier.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé ce 11 janvier en fin d'après-midi, que les combats se poursuivaient dans la ville de Solédar, dont le groupe militaire privé Wagner (qui combat au côté de l'armée russe) a revendiqué la conquête.

«L'Etat terroriste et ses propagandistes essaient de prétendre [avoir obtenu des succès à Solédar] mais les combats se poursuivent», a déclaré le dirigeant ukrainien dans son allocution quotidienne. «Nous faisons tout pour renforcer la défense ukrainienne sans aucune pause, même pour un jour» dans la région de Donetsk, où, a-t-il affirmé, le front ukrainien «tient».

La Pologne est prête à livrer à l'Ukraine une compagnie de chars Leopard réclamés par Kiev, dans le cadre d'une coalition internationale, a déclaré ce 11 janvier le président polonais.

«Une compagnie de chars d'assaut Leopard sera transmise dans le cadre d'une coalition qui est en train de se construire», a déclaré Andrzej Duda, lors d'une conférence de presse conjointe avec ses homologues ukrainien et lituanien, à Lviv dans l'Ouest de l'Ukraine. 

Le groupe Wagner, combattant côté russe, a affirmé avoir encerclé la ville de Solédar, menant désormais des combats dans le centre pour en prendre totalement le contrôle. Kiev a démenti l'information alors que le Kremlin est lui resté prudent.

Mardi 10 janvier

Les unités d'assaut de la société militaire privée (SMP) Wagner ont, d'après eux, atteint le centre-ville de Soledar, dans le Donbass.

Plus tôt dans la journée, Evgueni Prigojine, fondateur de la SMP Wagner, commentait sur Telegram : «D'autres chaînes Telegram ont rapporté que des officiers du SBU avaient été déployés près de Bakhmut, pour stopper les désertions dans les rangs des Forces armées ukrainiennes. Soyons honnêtes les uns avec les autres. Ce n'est pas vrai. L'armée ukrainienne se bat courageusement pour Bakhmut et Soledar. À la périphérie ouest de Soledar, il y a de lourdes batailles sanglantes.  Les Forces armées ukrainiennes défendent honorablement le territoire de Soledar.»

Dimanche 8 janvier

50 militaires russes détenus prisonniers en Ukraine ont été remis à la Russie lors d'un nouvel échange de prisonniers. Les soldats libérés seront rapatriés à Moscou, a fait savoir le ministère russe de la défense.

Le ministère russe de la Défense a fait état d'une «opération de représailles» à la frappe menée par les troupes ukrainiennes sur un point de déploiement temporaire des militaires russes dans la localité de Makeïevka, dans la République populaire de Donetsk.

«Au cours des dernières 24 heures, les services de renseignement russes ont découvert et confirmé de manière fiable par plusieurs voies indépendantes les sites de déploiement temporaire du personnel militaire de l'armée ukrainienne dans la ville de Kramatorsk. Il y avait plus de 700 militaires ukrainiens dans le dortoir n° 28 et plus de 600 militaires ukrainiens dans le dortoir n° 47. Une frappe massive de missiles sur ces sites de déploiement temporaire des unités de l'armée ukrainienne a éliminé plus de 600 soldats», a déclaré la même source.

L'Ukraine a nié toute frappe sur des casernes dans la ville de Kramatorsk. Le porte-parole du commandement Est de l'armée ukrainienne, Serguiï Tcherevaty a déclaré que la revendication russe «ne correspond pas à la vérité».

Vendredi 6 janvier

Les Etats-Unis fournissent une nouvelle aide militaire de 3 milliards de dollars à l'Ukraine, a fait savoir la Maison Blanche.

L'Allemagne va envoyer à l'armée ukrainienne 40 blindés «Marder» au premier trimestre 2023, a affirmé ce 6 janvier le gouvernement, au lendemain de l'annonce, par Berlin et Washington, d'une nouvelle phase dans le soutien militaire à Kiev.

«Quarante véhicules seront prêts au premier trimestre, et pourront être envoyés à l'Ukraine», après une «formation de huit semaines» dispensée à l'armée ukrainienne, a déclaré Steffen Hebestreit, le porte-parole du gouvernement allemand, au cours d'un point-presse.

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a qualifié ce 6 janvier d'«hypocrisie» le cessez-le-feu annoncé par Moscou en Ukraine, à l'occasion du Noël orthodoxe, le jugeant «pas crédible».

«Le Kremlin manque tout à fait de crédibilité et cette déclaration d'une volonté de cessez-le-feu unilatéral n'est pas crédible», a déclaré Josep Borrell à la presse en marge d'une visite à Fès, au Maroc.

La défense russe a annoncé que ses troupes respectaient le cessez-le-feu annoncé par Vladimir Poutine. Il a également accusé l'Ukraine de continuer de prendre pour cible des positions russes alors que Kiev a évoqué une attaque russe sur Kramatorsk.

Selon des représentants de la République populaire de Donetsk (RPD), les forces armées ukrainiennes ont bombardé la ville de Donetsk à 12h, soit à l'heure précise du cessez-le-feu annoncé par la Russie pour Noël orthodoxe.

Après l'annonce russe d'un cessez-le-feu en Ukraine pour les célébrations du Noël orthodoxe, il a débuté le 6 janvier à midi. Il devrait se poursuivre jusqu'au lendemain minuit alors que les responsables ukrainiens ont fustigé cette décision.

Jeudi 5 janvier

Le président russe Vladimir Poutine a ordonné au ministre de la Défense Sergueï Choïgou d'instaurer un cessez-le-feu sur toute la ligne de contact en Ukraine, du 6 janvier à midi jusqu'au 7 janvier à minuit.

S'exprimant face aux caméras, le chef du département de contrôle des frontières du Comité de la sécurité des frontières biélorusses a déclaré noter «des incidents individuels de provocation du côté ukrainien». «Le dernier en date s’est produit au poste de contrôle simplifié de Poddobrianka, quand des militaires de l’Etat voisin ont pointé les armes sur les gardes-frontières, en faisant des gestes insultants et menaçants dans leur direction», a-t-il ajouté précisant : «Les agents de l’unité de contrôle des frontières ne répondent pas à ces provocations. Ils font leur service avec vigilance et demeurent prêts à agir en fonction de la situation.»

Mercredi 4 janvier

L'Elysée a fait savoir que le président de la République Emmanuel Macron avait annoncé à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky que la France livrerait à Kiev des chars de combat légers.

Le général Sergueï Sevrioukov a fait savoir que le bilan des pertes russes dans la frappe ukrainienne sur Makeïevka s'élevait désormais à 89 morts. Il a mis en cause l'utilisation par les soldats de téléphones portables.

Lundi 2 janvier

Le ministère russe de la Défense a annoncé la mort de 63 soldats dans un bombardement mené par l'armée ukrainienne sur un centre de déploiement temporaire des forces russes à Makeïevka, dans la région de Donetsk, dans la nuit du Nouvel An. 

Dimanche 1 janvier

82 militaires russes ont été libérés le 31 décembre lors d'un échange de prisonniers avec l'Ukraine. Ils ont été rapatriés à Moscou par des avions de l'armée de l'air russe.

Samedi 31 décembre

Ce 31 décembre, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré sur Twitter, après que les autorités de Kiev ont accusé l'armée russe de frappes sur la capitale : «Personne ne vous pardonnera la terreur. Personne au monde ne vous le pardonnera. L'Ukraine ne pardonnera pas.» Le chef d'Etat a ajouté : «Ceux qui ordonnent de telles frappes, et ceux qui les exécutent, ne seront pas graciés, c'est le moins que l'on puisse dire.»

Les autorités russes n'ont pas commenté pour le moment ces déclarations.

Des frappes attribués par les autorités ukrainiennes à la Russie ont visé plusieurs régions d'Ukraine, dont la capitale Kiev, où les bombardements ont fait au moins un mort et plusieurs blessés, selon les autorités locales.

«Selon les premières informations, une personne est morte dans le quartier de Solomiansky. Plusieurs personnes ont été blessées», a indiqué sur Telegram le maire de Kiev, Vitali Klitschko.

Il a ensuite précisé que sept personnes avaient été blessées dans deux endroits de la capitale, l'un d'entre eux étant dans un «état extrêmement grave».

Les responsables ukrainiens ont aussi fait état de destructions et d'incendies à Mykolaïv et à Khmelnytsky.

Vendredi 30 décembre

Le président du Comité d'enquête russe, Alexandre Bastrykine, a affirmé qu'après la «libération et l’inspection» de la ville de Marioupoul, 3 000 corps de civils ont été retrouvés dans des positions abandonnées par les troupes ukrainiennes.

Les autorités ukrainiennes n'ont pour le moment pas commenté ces déclarations.

Le ministère russe de la Défense a annoncé avoir effectué, le 29 décembre, une «frappe massive avec des armes de précision à longue portée basées en mer et dans les airs contre le système de commandement et les installations énergétiques approvisionnant l'industrie de l’armement ukrainien».

«L'objectif de la frappe a été atteint, tous les sites désignés ayant été touchés», a-t-il ajouté, précisant que cette frappe avait «provoqué l'arrêt de la production et de la réparation d'équipements militaires et de munitions et interrompu le transfert des réserves des Forces armées de l'Ukraine depuis les régions occidentales de l'Ukraine».

«En raison de la perturbation du transport ferroviaire, les armes étrangères fournies à l'Ukraine ont été bloquées dans des zones arrière», a-t-il conclu.

Jeudi 29 décembre

Le maire de Lviv, Andriï Sadovy, a rapporté sur le réseau social Telegram que sa ville, la plus grande de l'Ouest de l'Ukraine, était à 90% privée d'électricité après de nouveaux bombardements russes sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes.

«90% de la ville est sans électricité [...] les trams et trolleybus ne roulent plus dans la ville, il pourrait y avoir des coupures d'eau», a-t-il affirmé. Moscou n'a pas commenté dans l'immédiat.

Mercredi 28 décembre

Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, a déclaré lors de son premier déplacement à Kiev, vouloir travailler à répondre aux besoins militaires ukrainiens «pour les semaines à venir».

«Les présidents Zelensky et Macron ont demandé (...) de leur faire des propositions pour le mois de janvier pour redéfinir un agenda» commun sur le soutien militaire français, a précisé Lecornu.

Le ministre a rencontré Volodymyr Zelensky lors d'une réunion de travail à la mi-journée. Devant la presse, le ministre français a évoqué «le fonds innovant de 200 millions d'euros» qui permet à l'Ukraine d'acheter directement du matériel auprès d'industriels français, en fonction des priorités de l'Ukraine pour faire face à l'armée russe.

Dimanche 25 décembre

Lors d'un entretien avec un quotidien national, le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, a déclaré qu'une possible paix en Ukraine dépendait avant tout des Etats-Unis, qui permettent, selon lui, à Kiev de poursuivre le conflit avec la Russie.

Samedi 24 décembre

L'Ukraine a dénoncé un acte de «terreur» et une «vengeance», accusant la Russie d'avoir causé la mort d'au moins sept personnes et d'en avoir blessé 58 autres en frappant le marché de Kherson.

«Alors que des familles en Europe, en Amérique du Nord et au-delà préparent des dîners festifs, ayez une pensée pour l'Ukraine qui combat le mal en ce moment», a déclaré sur Twitter le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba.

Ce même jour, le gouverneur par intérim de la région de Kherson, Vladimir Saldo, a dénoncé une «provocation» de la part des forces armées ukrainiennes, accusant celles-ci d'avoir causé la mort de civils en frappant la ville de Kherson. «Aujourd'hui, les combattants des forces armées ukrainiennes ont effectué un bombardement terroriste de Kherson, tuant des civils. C'est une provocation abominable dont l'objectif évident est d'en accuser les forces armées de la Fédération de Russie», a t-il déclaré.

La région de Kherson a rejoint la Fédération de Russie à l'issue d'un référendum local, organisé en septembre, dont Kiev et ses alliés ont contesté la légalité.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé un acte de «terreur» russe pour «intimider» les Ukrainiens, après une frappe sur le centre-ville de Kherson, qui a fait au moins cinq morts et 20 blessés.

«Le matin, le samedi, à la veille de Noël, dans le centre-ville. Ce ne sont pas des installations militaires. Ce n'est pas une guerre selon les règles définies. C'est la terreur, c'est tuer pour intimider et [prendre] du plaisir», a-t-il fustigé sur les réseaux sociaux. Le chef adjoint de l'administration présidentielle, Kyrylo Tymochenko, a annoncé «au moins cinq morts et 20 blessés» dans ce bombardement.

Vendredi 23 décembre

Le Congrès américain a adopté ce 23 décembre un vaste projet de loi de finances des services fédéraux, d'un total de 1 700 milliards de dollars dont 45 pour Kiev, par un dernier vote de la Chambre des représentants.

L’équipe de tournage de RT Arabic a essuyé des bombardements dans la banlieue sud de Donetsk.

Le correspondant Maxim Altoury et ses collègues n’ont pas été blessés. Ils ont dû quitter leur véhicule et marcher environ cinq kilomètres. Ils sont à présent en sécurité.

Plusieurs personnes qui se trouvaient à proximité ont été blessées dans le bombardement.

Jeudi 22 décembre

S'adressant à la presse ce 22 décembre, le président russe Vladimir Poutine a déclaré : «Quant aux [systèmes américains] Patriot, il s’agit d’un système plutôt ancien. Et il ne fonctionne pas comme, disons, notre [système] S-300.» Et le chef d'Etat d'ajouter : «Mais néanmoins, ceux qui s’opposent à nous se basent sur le fait qu’il s’agit d’une arme soi-disant défensive. Bon, d’accord ... Nous garderons cela à l’esprit. Et il y aura toujours un antidote.»

Le 13 décembre, le Département de la Défense avait confirmé auprès de Voice of America son intention de fournir à l’Ukraine des batteries de missiles Patriot.

Le chef de l'administration du village de Lioubimovka, dans le district de Kakhovsky dans la région de Kherson, est mort après un attentat à la voiture piégée, selon des informations transmises à Tass par les services d’urgence de la région.

D'après l'agence de presse, les localités du district de Kakhovsky, situé sur la rive gauche du fleuve Dniepr, sont soumises depuis novembre à des bombardements intenses de la part des forces armées ukrainiennes.

Les efforts de l'armée russe se concentrent actuellement sur la capture de la totalité de la région de Donetsk, a indiqué son chef d'état-major Valéri Guerassimov.

«La situation sur la ligne de front s'est stabilisée, les principaux efforts de nos troupes se concentrent sur l'achèvement de la libération du territoire de la République populaire de Donetsk», a-t-il expliqué, cité par les agences de presse russes.

Dmitri Rogozine, qui a quitté la tête de l'agence spatiale russe mi-juillet, a été hospitalisé après avoir reçu un éclat d'obus lors d'un bombardement des forces armées ukrainiennes sur un hôtel à Donetsk. Sa vie ne serait pas en danger.

Mercredi 21 décembre

Joe Biden a promis à Volodymyr Zelensky, en visite à la Maison Blanche, de «continuer à renforcer la capacité de l'Ukraine à se défendre», avec l'engagement des Etats-Unis de lui fournir leur système sophistiqué de défense antiaérienne Patriot.

Le président ukrainien a fait part à Joe Biden de sa «reconnaissance du fond du coeur» pour son rôle «moteur» dans le conflit actuel.

Vladimir Poutine a tenu un discours devant le Collège du ministère russe de la Défense à Moscou. Le Président russe a fait le point sur les principaux objectifs et défis attendant l'armée russe.

Mardi 20 décembre

Le porte-parole du président russe Dmitri Peskov a confirmé à  Rossiskaïa Gazeta que Vladimir Poutine s’était rendu dans la zone de l’opération militaire spéciale, où il s’est entretenu avec les commandants des troupes, à l'état-major général.

Plus tôt, c’est le député de la Douma d’Etat Andreï Gouroulev qui l’avait affirmé sur sa chaîne Telegram. «S’il parle de l’état-major que Poutine a visité vendredi dernier, alors oui», a confirmé Peskov.

Lors d’une rencontre avec Léonid Passetchnik, dirigeant par intérim de la République populaire de Lougansk, le président russe a souligné que la situation restait compliquée dans la région, la sécurité des habitants demeurant la question fondamentale. 

Vladimir Poutine s’est entretenu avec le dirigeant de la RPL après une cérémonie de remise de décorations d’Etat aux Russes qui se sont distingués au service de leur patrie.

Lundi 19 décembre

Les forces armées russes ont affirmé avoir abattu quatre missiles HARM américains dans l'espace aérien de la région de Belgorod, frontalière de l'Ukraine. 

Les Etats-Unis ont fourni à l'Ukraine un nombre non précisé de missiles AGM-88 HARM. Déployé pour la première fois en 1984, ce type de munitions a une portée de plus de 48 kilomètres.

Ils sont conçus pour cibler les systèmes de défense anti-aérienne équipés de radars et ont été adaptés pour pouvoir être tirés depuis les avions de guerre ukrainiens datant de l'époque soviétique.

Dimanche 18 décembre

Le gouverneur de la région de Belgorod, en Russie, a fait état d'un mort et 8 blessés dans des frappes ukrainiennes.

Vendredi 16 décembre

Les autorités de la République populaire de Lougansk (qui a rejoint la Fédération de Russie mais dont le territoire est revendiqué par l'Ukraine) ont accusé les forces ukrainiennes de tirs d'artillerie sur deux localités, faisant huit morts et 23 blessés dans la matinée du 16 décembre.

Les autorités ukrainiennes ont affirmé qu'«environ 40 missiles» russes avaient visé Kiev ce 16 décembre, dont 37 abutaient été abattus par la défense antiaérienne. Elles n'ont pas précisé quels dégâts les autres ont occasionné.  

Le maire de Kiev, Vitali Klitchko, a déclaré que les dommages à l'infrastructure énergétique avaient provoqué des «interruptions de l'approvisionnement en eau dans tous les quartiers de la capitale».

Jeudi 15 décembre

Le chef adjoint de l'administration présidentielle ukrainienne Kyrylo Tymochenko, a affirmé sur Telegram qu'une frappe russe sur le centre de la ville de Kherson, «à 100 mètres du bâtiment de l'administration régionale», avait fait «deux morts»

La ville de Kherson s'est retrouvée «totalement» privée d'électricité jeudi, en raison d'un «fort bombardement» de son «infrastructure essentielle», a indiqué le gouverneur régional Iaroslav Ianouchevytch. 

«Kherson est totalement sans électricité», a-t-il déclaré sur Telegram à la mi-journée. «Un fort bombardement d'un site d'infrastructure essentielle se poursuit», a-t-il ajouté.

Mercredi 14 décembre

Aucune trêve de Noël ou du Nouvel An sur le terrain en Ukraine n'est en discussion à ce stade, a déclaré le Kremlin, à l'approche des fêtes de fin d'année. «Aucune proposition n'a été formulée par qui que ce soit, ce sujet n'est pas à l'ordre du jour», a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, interrogé sur la possibilité d'une pause des combats en Ukraine.

La défense antiaérienne ukrainienne a abattu «la totalité des 13 drones» lancés par la Russie lors de nouvelles frappes sur Kiev et ses environs, a indiqué le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans une vidéo. 

«Les terroristes ont commencé la matinée avec 13 Shahed», a déclaré le président ukrainien en référence aux drones kamikazes de fabrication iranienne. «Selon des informations préliminaires, la totalité des 13 ont été abattus par notre système de défense antiaérienne», s'est-il félicité. 

La capitale ukrainienne a été visée par «deux vagues» de drones, qui n'ont pas fait de victimes, a de son côté précisé le chef de l'administration militaire de la ville, Serguiï Popko, dans un communiqué publié sur Telegram. 

Des explosions ont été entendues dans le centre de Kiev, a annoncé le maire de la capitale ukrainienne, Vitaly Klitschko. «Des explosions dans le quartier de Chevtchenkivsky. Les services [d'urgence] sont en chemin», a indiqué le maire sur un réseau social, précisant que le système de défense anti-aérien avait abattu dix drones kamikazes de fabrication iranienne, selon lui, au-dessus de Kiev et de ses environs.

Mardi 13 décembre

La conférence internationale de soutien à l'Ukraine, organisée à Paris, a permis d'engranger plus d'un milliard d'euros de dons pour aider la population à passer l'hiver.

«Je suis heureuse de vous annoncer que nous dépassons» les 800 millions d'euros d'aide d'urgence réclamés par le président ukrainien Volodymyr Zelensky à l'ouverture de la réunion, s'est réjouie la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna.

Lundi 12 décembre

Les dirigeants du G7, réunis en sommet virtuel, ont décidé la mise en place d'une «plateforme» chargée de «coordonner l'aide financière» à l'Ukraine, a annoncé le chancelier allemand Olaf Scholz.

«L'objectif est de construire rapidement cette plateforme avec la participation de l'Ukraine, des institutions financières internationales et d'autres partenaires», a expliqué, lors d'une conférence de presse à Berlin, le dirigeant allemand, comparant la reconstruction de l'Ukraine au plan Marshall mis en place par les Etats-Unis pour reconstruire l'Europe après la Seconde guerre mondiale.

Samedi 10 décembre

Ce 9 décembre, la Russie a convoqué le Conseil de sécurité de l'ONU pour discuter des livraisons d'armes à l'Ukraine. Moscou, qui mène une opération militaire en Ukraine, a dénoncé à de nombreuses reprises les livraisons d'armes occidentales à Kiev.

Vendredi 9 décembre

«Une nouvelle aide militaire valorisée à 275 millions de dollars va bientôt être envoyée pour donner à l'Ukraine de nouvelles capacités dopant sa défense antiaérienne et lui permettant de faire face aux menaces venues des drones», a déclaré John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de l'exécutif américain.

Selon lui, les Etats-Unis vont aussi fournir à l'armée ukrainienne des munitions d'artillerie, destinée en particulier aux Himars, des systèmes d'artillerie montés sur des blindés légers.

S'adressant à la presse ce 9 décembre à l'issue d'une réunion du Conseil économique suprême eurasiatique, le chef d'Etat russe a tenu à rappeler que son pays était ouvert à la sortie du conflit en Ukraine par la voie d'un accord. «En fin de compte, il faudra parvenir à un accord. J'ai dit à plusieurs reprises que nous étions prêts à cet accord : nous sommes ouverts», a déclaré le président russe Vladimir Poutine au sujet du conflit en Ukraine toujours en cours, lors d'une conférence de presse ce 9 décembre à Bichkek, après une réunion du Conseil économique suprême eurasiatique. Le dirigeant a néanmoins ajouté : «Mais tout ça [la méfiance] nous fait évidemment réfléchir à qui nous avons affaire.

Les pays membres de l'Union européenne se sont entendus pour abonder de deux milliards d'euros la Facilité européenne pour la paix (FEP), leur instrument de financement pour l'assistance militaire fournie à l'Ukraine, a appris de sources diplomatiques. L'accord doit encore être entériné lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE du 12 décembre à Bruxelles.

Jeudi 8 décembre

«Ce matin, un navire de garde de la flotte de la mer Noire a abattu un drone au-dessus de l'eau», a fait savoir le 8 décembre sur Telegram le gouverneur de Sébastopol, Mikhaïl Razvojaev.

Cette annonce survient alors que la Crimée, péninsule rattachée à la Russie en 2014, a été touchée par plusieurs attaques de drones ces dernières semaines. Le 22 novembre, la défense antiaérienne russe avait abattu deux drones près d'une centrale électrique de Crimée, selon le gouverneur de Sébastopol.

La flotte russe de la mer Noire, basée dans le port de Sébastopol, avait été touchée fin octobre par ce que les autorités avaient qualifié d'attaque «massive» de drones, qui avait endommagé au moins un navire et conduit Moscou à se retirer brièvement d'un accord sur les céréales en Ukraine.

«La partie ukrainienne continue de suivre sa ligne consistant à organiser des attaques terroristes», a déclaré ce 8 décembre à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, n'écartant pas d'autres frappes de Kiev en Crimée.

Mercredi 7 décembre

Ce 7 décembre, le président russe a affirmé que son pays ne prévoyait pas d'étendre la mobilisation de réservistes, dans le contexte du conflit en Ukraine. 300 000 personnes ont été mobilisées par l'armée russe entre fin septembre et fin octobre.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a proposé le 7 décembre d'ajouter près de 200 individus et entités à la liste des sanctions de l'UE contre la Russie, dont les forces armées russes et trois banques du pays. S'y ajouteraient également «des membres de la Douma et du conseil de la Fédération, des ministres, des gouverneurs et des partis politiques».

«Les huit paquets de sanctions adoptés jusqu'ici font déjà mal [à la Russie]. Mais aujourd'hui, nous augmentons la pression», a déclaré Ursula von der Leyen.

Ce neuvième paquet de mesures doit encore être approuvé à l'unanimité des 27 pays membres de l'UE. L'inscription sur cette liste noire entraîne un gel des avoirs et une interdiction d'entrée sur le territoire de l'UE. Entamée en 2014 après le rattachement de la Crimée à la Russie, cette liste comprend déjà 1 241 individus et 118 entités.

La présidente de l'exécutif européen a par ailleurs proposé la suspension de quatre nouveaux médias russes, qui participent selon elle à «la propagande du Kremlin», ainsi que «des mesures économiques supplémentaires contre le secteur énergétique et minier russe, y compris l'interdiction de nouveaux investissements miniers en Russie».

«En ce qui concerne les bombardements sur les zones habitées du Donbass [...] j’ai parlé hier au chef de la République populaire de Donetsk [RPD] Denis Pouchiline, il m’a téléphoné, les frappes visent justement les quartiers résidentiels», a déclaré le chef d'Etat russe Vladimir Poutine, à l'occasion d'une réunion du Conseil pour le développement de la société civile et des droits de l'homme de la Russie, ce 7 décembre. Et le dirigeant d'ajouter, vraisemblablement en référence aux Occidentaux : «Il n’est pas possible que personne ne soit au courant. Tout le monde garde le silence, comme si rien ne se passait. Bien sûr, c’est terrible.»

S'exprimant ce 7 décembre devant le Conseil russe pour le développement de la société civile, le président Vladimir Poutine a notamment déclaré que la menace d'une guerre nucléaire s'accroissait. Le chef d'Etat a rappelé, à ce sujet, que la Russie considérait l'arme nucléaire comme une arme défensive.

Mardi 6 décembre

Selon des données rendues publiques ce 6 décembre par le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, les forces ukrainiennes ont perdu quelque 8 300 hommes, 5 avions de guerre, 10 hélicoptères, 149 chars et 300 véhicules blindés au cours du mois de novembre.

Au moins six personnes ont été tuées dans un bombardement sur la ville de Donetsk, a déclaré un responsable nommé par Moscou dans cette région rattachée à la Russie depuis fin septembre. «Selon des données préliminaires, six civils ont été tués aujourd'hui à la suite de bombardements à Donetsk», a indiqué sur Telegram Alexeï Koulemzine. «Le nombre de blessés est en cours d'évaluation», a-t-il ajouté.

Par la suite, dans l'après-midi, Koulemzine a déclaré qu’une femme avait été tuée à la suite du bombardement, selon l'agence TASS.

Dans l'après-midi également, l’état-major de la défense territoriale de la République populaire de Donetsk n'a pas fait état de morts, déclarant que le bombardement du quartier Vorochilovsky à Donetsk avait fait 10 blessés.

Le ministère russe de la Défense a annoncé qu'«a la suite d’un processus de négociation, 60 soldats russes détenus sur le territoire contrôlé par Kiev, [avaient] été remis à la Russie».

«Les militaires libérés seront transportés à Moscou par des avions de transport militaire des forces aérospatiales russes, pour être soignés et suivre une rééducation dans les établissements médicaux du ministère russe de la Défense. Toutes les personnes libérées reçoivent les soins médicaux et psychologiques nécessaires», a-t-il ajouté.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est rendu à Sloviansk, dans le Donbass, à une quarantaine de kilomètres de Bakhmout, principal champ de bataille de la région, a indiqué la présidence sur les réseaux sociaux.

Dans une vidéo de Volodymyr Zelensky, filmée devant l'entrée de la ville de Sloviansk, le chef de l'Etat ukrainien a salué du «fond [du] cœur» les militaires de son pays.

«Nous commençons toujours par nous souvenir de nos héros qui sont tombés, tous ceux qui ont donné leur vie à l'Ukraine», a-t-il assuré.

Un drone a attaqué un aérodrome situé dans la région russe de Koursk, à la frontière avec  l'Ukraine, a annoncé son gouverneur, un jour après que Moscou a accusé Kiev d'avoir frappé avec des drones deux de ses bases aériennes. En raison d'une «attaque au drone» dans la zone de l'aérodrome de Koursk, un réservoir de stockage de pétrole a pris feu. Il n'y a pas de victimes, a déclaré le gouverneur Roman Starovoyt sur les réseaux sociaux. 

Vendredi 2 décembre

Dmitri Peskov a souligné que l'exigence du président américain de voir son homologue russe «quitter l'Ukraine» bloquerait toute négociation, tout comme la non-reconnaissance des territoires rattachés à la Russie par référendum.

Lors d'une conversation téléphonique entre le président russe et le chancelier allemand, Vladimir Poutine a critiqué «la politique destructrice» des Occidentaux sur l'Ukraine, qui incite Kiev «à rejeter complètement toute idée de négociation».

Un maximum de 13 000 militaires ukrainiens ont été tués depuis le lancement de l'opération militaire russe dans le pays, a affirmé un conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky.

«Nous avons des estimations officielles de la part de l'état-major [...] Elles vont de 10 000 [...] à 13 000 morts», a précisé Mykhailo Podolyak sur la chaîne ukrainienne Channel 24.

Selon lui, le chef de l'Etat rendra publiques les données officielles «lorsque le temps sera venu».

Ce 1er décembre, 50 militaires russes ont été libérés à la suite de négociations, lors d'un échange avec 50 prisonniers ukrainiens.

Mercredi 30 novembre


La présidence ukrainienne a salué mercredi la proposition de l'Union européenne de travailler à la création d'un tribunal spécial pour juger les «crimes de la Russie» en Ukraine. Moscou n'a pas commenté dans l'immédiat cette proposition, mais a par le passé réfuté les accusations de Kiev, qu'elle accuse également d'être coupable de crimes de guerre.

La Commission européenne avait annoncé vouloir œuvrer à la création d'un tel tribunal et à la mise en place de mécanismes pour utiliser les avoirs russes gelés dans la reconstruction de l'Ukraine.

Mercredi, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, dans une vidéo diffusée sur Twitter, a proposé la création d'un «tribunal spécial soutenu par les Nations unies pour enquêter et poursuivre en justice les crimes d'agression de la Russie» contre l'Ukraine.

Les Européens veulent aussi discuter avec leurs partenaires, notamment au sein du G7, de leur volonté de faire payer Moscou pour les destructions matérielles en Ukraine.

«Avec nos partenaires, nous veillerons à ce que la Russie paie pour les ravages qu'elle a causés, en utilisant les fonds gelés des oligarques et les actifs de sa banque centrale», a affirmé Ursula von der Leyen.

Mardi 29 novembre

L'Ukraine a annoncé avoir reçu des lance-roquettes unitaires (LRU), l'équivalent français des Himars américains, pour renforcer son arsenal militaire. «Arrivée de LRU ! L'armée ukrainienne est maintenant plus forte», s'est félicité sur Twitter le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiï Reznikov, sans préciser leur nombre.

Son homologue français, Sébastien Lecornu, avait toutefois indiqué le 19 novembre dans un entretien au Journal du Dimanche que la France allait en envoyer deux à l'Ukraine, ainsi que deux batteries de missiles Crotale.

Samedi 26 novembre

Le ministère de la Défense russe a fait savoir que «9 militaires russes [étaient] revenus du territoire sous contrôle du régime de Kiev à la suite des négociations».

«En captivité, ils étaient exposés à un danger de mort. Les avions de l’aviation de transport militaire des Forces aérospatiales russes transporteront les militaires à Moscou où ils suivront un traitement médical et une réhabilitation dans des établissements médicaux. Tous les militaires libérés reçoivent l’assistance médicale et psychologique nécessaire», a ajouté le ministère.

Vendredi 25 novembre

«En raison des bombardements russes constants, nous évacuons les patients des hôpitaux de Kherson», a indiqué ce 25 novembre sur Telegram Iaroslav Ianouchevitch, à la tête de l'administration militaire de la ville de Kherson.

Jeudi 24 novembre

«A ce jour, selon nos informations, malheureusement, [à Kherson] au moins 100 personnes ont été exécutées sans procès, 200 personnes ont déjà disparu. Des arrestations ont lieu chaque jour», a déclaré ce 24 novembre à TASS Alexandre Malkévitch, conseiller du gouverneur par intérim de la région de Kherson, Vladimir Saldo.

Le dirigeant de la République populaire de Donetsk, Denis Pouchiline, a fait savoir que la Russie avait procédé à un échange de prisonniers avec l'Ukraine. «Aujourd’hui, nous récupérons 50 combattants russes qui étaient détenus dans des prisons ukrainiennes. Nous rendons autant de personnes à l’Ukraine, principalement des combattants des forces armées ukrainiennes», a-t-il expliqué sur Telegram.

Le ministère français des Affaires étrangères a accusé la Russie de se livrer à des «crimes de guerre» en Ukraine.

«La France condamne avec la plus grande fermeté les bombardements massifs déclenchés par la Russie le 23 novembre contre Kiev, Lviv, et plusieurs autres villes ukrainiennes», a déclaré une porte-parole du quai d'Orsay dans un communiqué.

«Ce ciblage systématique de la population à l'approche de l'hiver traduit une volonté claire de la Russie de faire souffrir le peuple ukrainien, de le priver d'eau, de chauffage et d'électricité pour saper sa résilience», a-t-elle poursuivi, ajoutant que «ces actes constituent à l’évidence des crimes de guerre».

La Russie a annoncé avoir distribué des passeports russes à plus de 80 000 habitants de quatre zones récemment rattachées à son territoire.

«Depuis que les quatre régions ont été ajoutées à la Fédération de Russie, et conformément à la loi, plus de 80 000 personnes ont reçu un passeport en tant que citoyens de la Fédération de Russie», a déclaré le ministère russe de l'Intérieur, cité par les agences de presse russes.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé devant le Conseil de sécurité des Nations unies un «crime contre l'humanité» perpétré selon lui par la Russie qui s'est attaquée à certaines infrastructures énergétiques ukrainiennes.

«Avec des températures en dessous de zéro, plusieurs millions de gens sans fourniture d'énergie, sans chauffage et sans eau, il s'agit évidemment d'un crime contre l'humanité», a-t-il fustigé lors d'une brève déclaration devant le Conseil de sécurité via une liaison vidéo durant une réunion d'urgence qu'il avait lui-même réclamée.

La centrale nucléaire de Zaporojia a de nouveau perdu son accès à l'électricité du fait des bombardements. Le refroidissement de son réacteur dépend désormais de générateurs d'urgence au diesel, a rapporté le directeur général de l'AIEA Rafael Mariano Grossi.

Mercredi 23 novembre

Les Etats-Unis vont fournir 400 millions de dollars d'aide militaire supplémentaire à l'Ukraine, «pour l'aider à se défendre face aux attaques sans répit du Kremlin», a annoncé le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken.

«Cette tranche de 400 millions de dollars inclut des armes, des munitions et de l'équipement de défense antiaérienne supplémentaires provenant des stocks du ministère américain de la Défense», a précisé le secrétaire d'Etat dans un communiqué.

La nouvelle aide comprend notamment des générateurs pour aider le pays face aux coupures de courant provoquées par les frappes russes, a annoncé séparément le Pentagone.

Un nouvel échange de prisonniers a eu lieu entre la Russie et l'Ukraine, a fait savoir le ministère russe de la défense. 35 captifs, de chaque côté, ont été échangés près du village de Kamenskoïé dans la région de Zaporojié. Les prisonniers russes ont été rapatriés à Moscou pour y recevoir soin et assistance. 

Le vice-Premier ministre moldave, Andrei Spinu, a fait savoir que son pays était victime de «pannes d'électricité massives» à la suite de frappes russes sur des infrastructures énergétiques ukrainiennes. Moscou n'a pas commenté, pour l'heure.

Selon les services d'urgence ukrainiens, un nouveau-né a été tué par une frappe attribuée à la Russie sur une maternité dans la région de Zaporojié. «L'ennemi a une fois de plus décidé d'essayer d'accomplir par la terreur et le meurtre ce qu'il n'a pas pu accomplir en neuf mois», a lancé le président ukrainien Zelensky sur Telegram. 

De son côté, Moscou, qui affirme depuis le début de son offensive qu'elle ne cible pas les infrastructures civiles mais uniquement militaires, n'a pas commenté dans l'immédiat.

Mardi 22 novembre

La Crimée a été ciblée par une attaque de drones. Le gouverneur de Sébastopol, Mikhail Razvozhaev, a déclaré sur Telegram que les forces de défense aérienne russes en avaient abattu deux, près de la centrale électrique de Balaklava. Aucune infrastructure civile n'a été endommagée, a-t-il précisé.

Lundi 21 novembre

Le Parquet ukrainien a annoncé avoir découvert quatre «sites de torture» qui auraient selon Kiev été utilisés par les Russes à Kherson lors de leur occupation jusqu'à sa reprise par les troupes de Kiev le 11 novembre.

«A Kherson, les procureurs continuent d'établir les crimes de la Russie: des sites de torture ont été établis dans quatre bâtiments», a indiqué le Parquet ukrainien sur Telegram. Moscou n'a pas réagi dans l'immédiat.

Après enquête, le New York Times affirme avoir été en mesure de vérifier l'authenticité des vidéos montrant l'exécution sommaire de soldats russes par les forces ukrainiennes. Selon Moscou, il s'agissait de prisonniers de guerre, ce que Kiev dément.

Dimanche 20 novembre

Le chargé des droits de l'Homme ukrainien a rejeté les accusations de Moscou sur l'«exécution» de prisonniers de guerre russes, arguant que dans l'incident filmé les soldats ukrainiens s'étaient défendus contre des Russes qui selon lui feignaient de se rendre.

Le médiateur Dmytro Loubynets a jugé dans un message sur Telegram que les soldats russes tués dans cet incident ne pouvaient pas «être considérés comme des prisonniers de guerre».

Samedi 19 novembre

Le Premier ministre britannique a annoncé ce 19 novembre que son pays fournirait à l'Ukraine «un nouveau paquet majeur de défense aérienne».

A l'occasion de son premier déplacement officiel à Kiev, Rishi Sunak a précisé qu'il s'agirait notamment de canons anti-aériens, de radars et d'équipements anti-drones.

Le nouveau Premier ministre britannique Rishi Sunak est arrivé à Kiev avec sa première visite depuis sa nomination à ce poste, a indiqué ce 19 septembre le président ukrainien.

«Depuis les premiers jours de la guerre, l'Ukraine et le Royaume-Uni sont les alliés les plus puissants», a écrit Volodymyr Zelensky sur Telegram, en publiant une vidéo de sa rencontre avec Rishi Sunak à Kiev.

Downing Street a précisé, selon l'AFP, que le chef du gouvernement britanniques était à Kiev pour confirmer le soutien du Royaume-Uni à l'Ukraine. «Nous resterons à vos côtés jusqu'à ce que l'Ukraine ait gagné la paix et la sécurité dont elle a besoin et qu'elle mérite», a déclaré Rishi Sunak devant Volodymyr Zelensky.

«La plupart des membres [du forum économique de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique, APEC] ont fermement condamné la guerre en Ukraine et ont souligné qu'elle causait d'immenses souffrances humaines et exacerbait les fragilités existantes dans l'économie mondiale», ont fait savoir les 21 dirigeants du forum dans leur communiqué final du sommet de l'APEC.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a écarté l'idée d'une «courte trêve» avec la Russie, arguant qu'elle ne ferait qu'empirer les choses.

«La Russie recherche désormais une courte trêve, un répit pour reprendre des forces. On pourrait y voir la fin de la guerre, mais un tel répit ne fera qu'empirer la situation», a affirmé le dirigeant ukrainien lors de remarques diffusées au forum international sur la sécurité d'Halifax, au Canada.

«Une paix vraiment réelle, durable et honnête ne peut venir que de la destruction complète de l'agression russe», a-t-il ajouté.

Vendredi 18 novembre

Après la diffusion de vidéos dans laquelle des soldats, présentés comme des prisonniers de guerre russes, sont exécutés sommairement par des présumés soldats ukrainiens, des responsables russes ont demandé l'ouverture d'une enquête internationale.

La Maison Blanche a réitéré que seul le président ukrainien Volodymyr Zelensky était en mesure d'approuver l'ouverture de négociations entre l'Ukraine et la Russie, rejetant toute notion de pressions américaines sur Kiev.

«Nous sommes tous d'accord qu'une solution diplomatique négociée est la meilleure des issues possibles, excepté une décision par [le président russe Vladimir] Poutine de retirer ses troupes» d'Ukraine, a déclaré à des journalistes le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, John Kirby.

«Nous avons également dit qu'il revenait au président Zelensky de dire si, et quand, il serait prêt à des négociations et la forme que prendraient ces négociations; et personne aux Etats-Unis n'est en train de le sonder, d'insister ou de le pousser à la table» des négociations, a-t-il ajouté.

La défense russe a dit avoir frappé avec succès des infrastructures énergétiques et des installations du commandement militaire ukrainien. Dans la foulée de ces frappes, Kiev a assuré que plus de dix millions d'Ukrainiens étaient sans électricité.

Jeudi 17 novembre

Le Conseil des gouverneurs de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) a adopté une résolution appelant la Russie à se retirer de la centrale ukrainienne de Zaporojié et à stopper toute action qui viserait les sites nucléaires, selon des sources diplomatiques citées par l'AFP.

Le texte, présenté par le Canada et la Finlande, a été approuvé par 24 des 35 Etats siégeant au Conseil, ont précisé deux diplomates contactés par l'AFP. La Russie et la Chine ont voté contre.

Au lendemain de nouvelles frappes russes en Ukraine, le Pentagone a réitéré le soutien inconditionnel des Etats-Unis à Kiev. Le chef d’état-major américain a également répété ses doutes sur une victoire militaire ukrainienne.

Russie et Ukraine ont annoncé le renouvellement pour 120 jours de l'accord céréalier conclu en juillet sous l'égide de la Turquie et de l'ONU qui, en outre, a souligné son engagement visant à lever les obstacles aux exportations agricoles russes.

Mercredi 16 novembre

Des sirènes d'alerte ont retenti dans la matinée dans toutes les régions d'Ukraine, selon une application officielle de défense antiaérienne, au lendemain de frappes russes principalement sur des infrastructures énergétiques qui ont fait au moins un mort à Kiev.

Sur une carte du pays mise à jour en temps réel, la vingtaine de régions ukrainiennes étaient en état d'alerte à 10h03 (8h03 GMT), selon cette application.

En début de soirée, des médias polonais ont rapporté que des missiles russes étaient tombés en territoire polonais. Varsovie a convoqué une réunion de sécurité d'urgence. Le ministère russe de la défense a qualifié de «provocation» ces affirmations.

Mardi 15 novembre

La Russie «n'atteindra pas son objectif» de destruction des infrastructures énergétiques ukrainiennes, a affirmé Volodymyr Zelensky, dans une courte vidéo publiée sur les réseaux sociaux,  après de multiples frappes russes. «85 missiles ont été tirés» par l'armée russe, «principalement sur des infrastructures énergétiques», a-t-il ajouté.

Deux personnes ont été tuées, et trois blessées, dans des frappes ukrainiennes sur Shebekino, dans la région de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a indiqué sur Telegram le gouverneur de la région, Viatcheslav Gladkov.

La situation du réseau électrique est «critique» en Ukraine, a déploré la présidence ukrainienne, à la suite de frappes russes contre des infrastructures énergétiques dans plusieurs régions. 

L'opérateur national «a déclenché des coupures de courant d'urgence dans toute l'Ukraine» et ce «pour équilibrer le réseau», a rapporté la mairie de Kiev.

Les villes de Lvov (ouest) et Kharkov (nord-est) en Ukraine ont été touchées par des frappes russes, ont affirmé leurs maires respectifs, sans faire état de victimes à ce stade. Des coupures d'électricité ont de surcroît été signalées dans plusieurs régions après les frappes, la moitié de la population de Kiev en serait ainsi privée selon la mairie. 

Lundi 14 novembre

Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a confirmé l'information du quotidien Kommersant, qui avait révélé que des négociations russo-américaines s'étaient tenues à Ankara le 14 novembre, à l’initiative des Etats-Unis. 

«Des négociations ont en effet eu lieu. C’était à l’initiative de la partie américaine», a déclaré Peskov à l'agence Tass, sans dévoiler le sujet de l’échange.

Dimanche 13 novembre

«Les forces de la milice populaire de Donetsk et de Lougansk sont désormais intégrées aux forces armées russes, après l'entrée des Républiques populaires dans la Fédération de Russie», a déclaré Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin. Et celui-ci de poursuivre : «Vladimir Poutine a ordonné de démobiliser les étudiants et d'organiser leur retour sur leur lieu de formation»

Samedi 12 novembre

Le président russe Vladimir Poutine s'est entretenu avec son homologue iranien Ebrahim Raïssi, a annoncé le Kremlin. 

Téhéran apparait comme un allié majeur de Moscou. Les deux dirigeants ont échangé sur la consolidation de la coopération politique, commerciale et économique, notamment dans les secteurs de la logistique et des transports. Il a été convenu «d’intensifier» les contacts entre les organisations russes et iraniennes concernées, alors que les deux pays sont visés par les sanctions occidentales.

Début novembre, l'Iran a admis avoir fourni des drones à la Russie, assurant néanmoins que ces livraisons avaient eu lieu avant le début de l'opération en Ukraine.

Vendredi 11 novembre

Le président français Emmanuel Macron a tweeté, ce soir du 11 novembre : «Je salue le retour de Kherson à l’Ukraine, un pas important vers le plein rétablissement de ses droits souverains. La France restera aux côtés des Ukrainiennes et Ukrainiens.»

Moins de 48 heures après l'annonce de son retrait de la rive droite du Dniepr dans le secteur de Kherson, l’armée russe dit avoir achevé celui-ci sans essuyer de pertes substantielles. Kiev revendique la prise de contrôle de la ville de Kherson.

Jeudi 10 novembre

L'armée ukrainienne a repris douze localités dans la région de Kherson la région de Kherson a affirmé son commandant en chef, Valery Zaloujny alors que les Russes avaient annoncé le 9 novembre se retirer de la rive droite du Dniepr.

«Au cours de la journée précédente, des unités des forces de défense ont avancé de 7 kilomètres, prenant le contrôle de six localités dans la direction de Petropavlivka-Novoraïsk» a-t-il indiqué sur Telegram, ajoutant que l'armée ukrainienne avait repris «le contrôle de 6 localités dans la direction de Pervomaïske-Kherson».

Mercredi 9 novembre

Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a ordonné ce 9 novembre le retrait de troupes situées sur la rive droite du Dniepr dans la région de Kherson, dans le cadre de l'«opération spéciale» en Ukraine.

Le gouverneur par intérim de la région de Kherson, Vladimir Saldo, a confirmé que le chef adjoint de l'administration de la région, Kirill Stremooussov, était décédé dans un accident de voiture sur le territoire de la région.

«Il m'est très pénible d’annoncer que Kirill Stremooussov est décédé aujourd'hui. Il est décédé sur le territoire de la région de Kherson, en se déplaçant dans une voiture qui a eu un accident», a-t-il écrit sur sa chaîne Telegram. «C'est un père de famille nombreuse, il a cinq enfants et le sixième est à naître. Bien sûr, nous nous occuperons d'eux, mais, malheureusement, il est impossible de ramener Kirill à la vie», a-t-il ajouté.

Le vice-gouverneur de la région de Kherson, Kirill Stremooussov, a annoncé auprès de l'agence TASS, que des centaines de combattants des forces ukrainiennes avaient été repoussé donc certains avaient trouvé la mort.

«Quelques centaines [de combattants de l’armée ukrainienne] ont été repoussés, les colonnes [de soldats ukrainiens] étaient considérables», a-t-il déclaré, précisant que se trouvaient parmi eux de nombreux mercenaires anglophones et polonais.

Mardi 8 novembre

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté les Américains à "maintenir une unité inébranlable» jusqu'au «rétablissement de la paix» en Ukraine, alors que se tiennent aux Etats-Unis des élections de mi-mandat cruciales aux Etats-Unis dont les résultats pourraient affecter le soutien de Washington à Kiev.

«Je vous demande de maintenir une unité inébranlable, comme c'est le cas maintenant, [et ce] jusqu'au jour même où nous entendrons tous ces mots importants dont nous avons rêvé, jusqu'à ce que nous entendions que la paix a finalement été rétablie», a-t-il lancé dans une allocution en visioconférence depuis Kiev où il recevait la «Médaille de la Liberté» américaine.

Il a remercié «le président Biden, les deux partis au Congrès et chaque citoyen américain» pour l'important soutien financier, militaire et diplomatique à l'Ukraine.

Le FSB a annoncé avoir «mis fin aux activités d’un groupe de diversion et de sabotage du Service de sécurité de l’Ukraine, qui avait pour mission d’organiser des actes terroristes contre des responsables de l’administration militaire et civile de la région de Kherson».

«Au cours des investigations, neuf citoyens ukrainiens ont été identifiés et arrêtés [...] Au cours de perquisitions 5 kilos de plastic, des détonateurs, des allumeurs, dont trois prêts à être utilisés par les forces armées ukrainiennes, des grenades, des armes légères, des munitions ainsi que des moyens spéciaux de renseignement ont été saisis», a-t-il ajouté, précisant : «Un véhicule piégé à l’aide duquel les agents saboteurs prévoyaient de commettre un attentat contre les responsables de l’administration a été détecté et neutralisé.»

Toujours selon le FSB, les personnes impliquées seront «placées en détention provisoire».

Dimanche 6 novembre

Les troupes ukrainiennes ont tiré six roquettes Himars en direction de la centrale hydroélectrique de Kakhovka, dont l'une a touché l'écluse du barrage. Une destruction de celui-ci menacerait d'inondation près de 80 localités, dont Kherson, située à 60km. 

«Tout est sous contrôle. La plupart des frappes ont été repoussées par la défense aérienne, un seul missile a atteint sa cible, mais il n'a pas causé de dégâts critiques», a indiqué Rouslan Agaïev, de l'administration de Novaïa Kakhovka à l'agence de presse RIA Novosti. 

Selon les services d’urgence de la région de Kherson, les attaques des groupes de sabotage et de reconnaissance ukrainiens contre les lignes électriques a provoqué des coupures de courant dans dix localités, y compris dans la ville de Kherson.


«Trois piliers en béton armé de lignes électriques à haute tension ont été endommagés à la suite de l’attaque terroriste sur la ligne Berislav-Kakhovka», a déclaré un représentant des services d’urgence de la région, cité par l'agence Tass. L’administration régionale a également déclaré que l’approvisionnement en eau de Kherson avait été coupé. Les services s'activent pour rétablir les approvisionnements, rapporte l'administration.

Vendredi 4 novembre

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a affirmé le 3 novembre n'avoir décelé à ce stade «aucun signe d'activités nucléaires non déclarées» dans trois lieux inspectés à la demande de Kiev, accusé par Moscou d'avoir effacé les preuves de préparation d'une «bombe sale». «Notre évaluation technique et scientifique des résultats que nous avons jusqu'à maintenant n'a montré aucun signe d'activités nucléaires ou de matériels non déclarés à ces trois endroits», a affirmé le patron de l'AIEA Rafael Grossi, dans un communiqué.

Jeudi 3 novembre

La Russie et l'Ukraine ont opéré un nouvel échange d'une centaine de prisonniers. 107 prisonniers russes ont ainsi été libérés et transportés à Moscou, afin d'y suivre un traitement et une réadaptation, a fait savoir le ministère russe de la défense.

Kiev a de son côté confirmé l'échange de prisonniers par la voix du chef de cabinet de la présidence ukrainienne, Andriï Iermak, sur Telegram. «107 militaires ont été libérés: six officiers, et 101 soldats et sergents», dont «beaucoup ont été blessés en mars» lors de combats à Mariupol.

Le Conseil de sécurité a rejeté une résolution rédigée par la Russie réclamant une enquête sur ses accusations concernant l'implication de Washington dans le développement présumé d'armes biologiques en Ukraine.

La résolution qu'elle a soumise au vote mercredi a recueilli deux voix en faveur (Russie et Chine), trois voix contre (France, Etats-Unis et Royaume-Uni, qui ont un droit de véto). Les dix membres non permanents du Conseil se sont tous abstenus.

Le ministère russe de la Défense a annoncé la reprise par Moscou de sa participation à l'accord d'Istanbul sur l'exportation des céréales ukrainiennes et russes après avoir obtenu de Kiev, par l'entremise de la Turquie, «les garanties écrites nécessaires sur la non-utilisation du corridor humanitaire et des ports ukrainiens pour mener des hostilités contre la Fédération de Russie». 

Mardi 1 novembre

Lors de sa rencontre avec Kadri Simson, commissaire européen chargé de l’énergie Kadri Simson, le président ukrainien Vladimir Zelensky a déclaré que 40% environ des infrastructures énergétiques du pays avaient été endommagées, dont des centrales thermiques et hydroélectriques, rapporte l'agence TASS. Auparavant, Zelensky évoquait 30% des infrastructures touchées.

Lundi 31 octobre

La représentation permanente de la Chine au Conseil de sécurité de l'ONU a appelé les pays occidentaux à répondre positivement à Sergueï Lavrov et à entamer des négociations avec la Russie.

«Les mentalités de la guerre froide, des blocs, de la division, de la confrontation, de l’isolement, ne permettront pas d’instaurer la paix», a déclaré Geng Shuang, représentant permanent adjoint de la République populaire de Chine à l'ONU.

Dimanche 30 octobre

Aleksandr Volga, le chef de l'administration de la ville d'Enerdogar, dans laquelle se trouve la centrale nucléaire de Zaporojié, a fait savoir que l'approvisionnement en électricité de la localité avait été perturbé par des frappes attribuées à l'Ukraine. Il a également annoncé que le courant devrait être rapidement rétabli.

Samedi 29 octobre

La Russie a annoncé ce 29 octobre qu'elle suspendait sa participation à l'accord assurant la poursuite des exportations de céréales ukrainiennes, après l'attaque de drones ayant visé dans la matinée des navires russes au large de la Crimée.

Après l'annonce de la suspension de la participation russe à l'accord céréalier, l'ONU a appelé à préserver ce dernier, soulignant qu'il avait un «impact positif» pour l'accès à l'alimentation de millions de personnes à travers le monde.

L'Ukraine a elle dénoncé un «faux prétexte» à la décision russe, et a appelé à faire pression pour que Moscou «s'engage à nouveau à respecter ses obligations» pour cet accord.

Lors de récentes discussions à l’ONU sur la façon de préserver l’espace extra-atmosphérique d’une course aux armements, la délégation russe a dénoncé le recours au spatial civil, par Washington et ses alliés, dans le cadre du conflit ukrainien.

Vendredi 28 octobre

Des restrictions d'électricité «sans précédent» sont prévues «ces prochains jours» dans la région de Kiev, en raison d'importants dégâts infligés au système énergétique du pays par des récentes frappes russes, selon l'opérateur ukrainien DTEK. «Malheureusement, des coupures plus sévères et plus longues seront mises en place ces prochains jours», a annoncé le département régional de ce groupe privé sur Facebook.

«La tâche de recruter 300 000 personnes a été accomplie» : c'est ce qu'a annoncé, ce 28 octobre, le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, lors d'une rencontre de travail avec le président Vladimir Poutine. Le membre du gouvernement a précisé, à cette occasion, que «82 000 hommes [avaient] été envoyés dans la zone de déroulement de l’opération militaire spéciale, dont plus de 41 000 opèrent au sein d'unités».

Le chef de l'Etat a quant à lui salué le «patriotisme» des soldats mobilisés.

Jeudi 27 octobre

Le gouverneur de Sébastopol a fait état d'une attaque de drone sur la centrale de Balaklava dans la nuit du 26 au 27 octobre. Celle-ci a causé un incendie rapidement maîtrisé, ne faisant aucune victime et n'interrompant pas l'alimentation électrique.

Mercredi 26 octobre

Le gouverneur de la région de Kherson, Vladimir Saldo, a rapporté sur la chaine de télévision Crimée-24 que plus de 70 000 habitants de la région avaient quitté la rive droite du Dniepr. 

«Ici, il est assez difficile d’obtenir des données statistiques. Certains contactent le centre d’appel, en disant qu’ils veulent se rendre sur la rive gauche. Mais Kherson est une ville fluviale, les gens ont leurs propres bateaux. En fait, je suis sûr que plus de 70 000 personnes sont sorties en une semaine depuis que la traversée a été organisée», a-t-il avancé.

Mardi 25 octobre

Le ministère russe des Affaires étrangères a pris des mesures de rétorsion contre les sanctions anti-russes de l'Union européenne et du Conseil de l'Europe des 6 et 13 octobre.

La Fédération de Russie a élargi la liste des représentants des Etats membres de l'UE interdits d'entrée sur son territoire. Sont notamment visés les représentants de l'industrie de l'armement qui sont impliqués dans la fourniture de produits à l'Ukraine.

Lundi 24 octobre

Sergueï Lavrov a accusé les Occidentaux de ne pas avoir respecté l'intention de l'accord sur les céréales : «les pays les plus pauvres ne reçoivent qu’une petite partie des céréales ukrainiennes». Il a souligné que la Russie travaillerait plus activement avec le Secrétaire général de l'ONU pour que l'aide aux pays les plus pauvres «soit mise en œuvre».

De son côté, l'Ukraine a riposté en accusant la Russie de retarder délibérément plus de 165 navires destinés au transport de céréales en prolongeant les inspections menées conformément à un accord conclu sur ces livraisons cruciales pour de nombreux pays d'Afrique et d'Asie.

Dimanche 23 octobre

Le ministre russe de la défense Sergueï Choïgou a effectué une tournée téléphonique, joignant ses homologues français, turc, britannique et américain. Le général d'armée russe a fait part aux ministres de ses «préoccupations» face à la situation en Ukraine, qui se dirige selon lui, progressivement, vers une nouvelle escalade incontrôlée et facilitée par les Occidentaux.

Choïgou a alerté d'une possible utilisation par Kiev d'une «bombe sale».

Le ministère britannique de la défense a réfuté les propos russes, les qualifiant «d'allégations». Dmytro Kouleba, ministre ukrainien des Affaires étrangères, les a quant à lui qualifiés de «mensonges». «L'Ukraine est un membre engagé du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) : nous n'avons pas de "bombes sales"» a-t-il déclaré, avant d'ajouter: «les Russes accusent souvent les autres de ce qu'ils planifient eux-mêmes». «Je crois que désormais le monde doit réagir aussi durement que possible» a, de son côté, appelé le président ukrainien Volodymyr Zelensky. 

Le 23 octobre, le ministère russe de la Défense a fait état d'un échange avec le ministère français dans un communiqué : «Le ministre de la Défense de la Russie, le général d'armée Sergueï Choïgou s'est entretenu par téléphone avec le ministre français de la Défense Sébastien Lecornu. Ils ont évoqué la situation en Ukraine, qui se dirige progressivement vers une nouvelle escalade incontrôlée. Le général d'armée Sergueï Choïgou a fait part à son homologue français de ses préoccupations quant aux éventuelles provocations de l'Ukraine et la possible utilisation d'une "bombe sale".»

Samedi 22 octobre

Plus d'un million de foyers sont sans électricité en Ukraine à la suite de frappes russes sur des infrastructures énergétiques dans le pays, a annoncé ce 22 octobre un conseiller de la présidence ukrainienne Kyrylo Timochenko. «A ce jour, 672 000 abonnés ont été déconnectés dans la région de Khmelnytskyi, 188 400 dans la région de Mikolaïv, 102 000 dans la région de Volyn, 242 000 dans la région de Cherkasy, 174 790 dans la région de Rivne, 61 913 dans la région de Kirovograd et 10 500 dans celle d'Odessa», a-t-il détaillé sur les réseaux sociaux.

Selon l'opérateur Ukrenergo, de nouvelles frappes, attribuées à la Russie, ont visé des infrastructures énergétiques dans l'Ouest de l'Ukraine. D'après lui, les forces russes «ont procédé à une nouvelle attaque avec des missiles sur des installations énergétiques des principaux réseaux dans les régions occidentales de l'Ukraine».

«L'étendue des dommages est comparable ou pourrait dépasser les conséquences de l'attaque des 10-12 octobre», a ajouté l'opérateur.

Des restrictions d'énergie sont «appliquées de force» dans plusieurs régions, dont la capitale Kiev et sa région, a précisé Ukrenergo, promettant que ses spécialistes «prennent toutes les mesures  pour rétablir la fourniture d'électricité dès que possible dans les régions actuellement privées d'électricité».

Vendredi 21 octobre

Selon les autorités de la région de Kherson, les forces ukrainiennes seraient responsables de la mort de quatre personnes, dont des journalistes, suite au bombardement d'un pont utilisé pour évacuer les civils. Kiev a contesté cette version.

Jeudi 20 octobre

L'Ukraine a limité la consommation en électricité de sa population et ses entreprises, notamment à Kiev, après plusieurs frappes russes ces derniers jours qui ont fortement endommagé ses infrastructures énergétiques.

Dans la capitale ukrainienne Kiev, le maire Vitali Klischko a exhorté les entreprises, les magasins, les cafés et les restaurants à «économiser au maximum» leur consommation en électricité sur les éclairages et la publicité lumineuse.

«Même de petites économies au sein de chaque ménage aidera à stabiliser le système énergétique du pays», a-t-il ajouté sur les réseaux sociaux.

Dans plusieurs autres régions, les autorités locales ont également appelé les habitants à réduire drastiquement leur consommation en électricité, alors que la Russie a détruit 30% des centrales électriques ukrainiennes en une semaine, selon le président Volodymyr Zelensky.

«Après trois jours de discussions, les ambassadeurs de l'UE ont approuvé des mesures contre des entités fournissant des drones iraniens qui frappent l'Ukraine», a indiqué la présidence tchèque de l'UE sur Twitter.

Mercredi 19 octobre

Des restrictions à l'approvisionnement en électricité seront introduites dans toute l'Ukraine à partir du 20 octobre, a annoncé un conseiller de la présidence après plusieurs séries de frappes russes visant des infrastructures critiques.

«Demain, le 20 octobre 2022, des restrictions pour l'approvisionnement en électricité seront introduites dans toute l'Ukraine», a annoncé sur Telegram Kyrylo Timochenko, appelant les Ukrainiens à «minimiser leur consommation», faute de quoi des «coupures temporaires» auront lieu.

Le prix Sakharov pour la liberté de pensée a été décerné ce 19 octobre par le Parlement européen au «courageux» peuple ukrainien. «Ce prix est dédié aux Ukrainiens qui se battent sur le terrain. A ceux qui ont été obligés de fuir. A ceux qui ont perdu des proches et des amis. A tous ceux qui résistent et se battent pour leurs convictions», a déclaré la présidente du Parlement européen Roberta Metsola, en annonçant dans l'hémicycle à Strasbourg ce choix qui a fait «consensus» parmi les groupes politiques parlementaires.

«Environ 5 millions d'habitants» des territoires de Lougansk, Donetsk, Kherson et Zaporojié – rattachés à la Fédération de Russie à l'issue de référendums contestés par Kiev et ses alliés occidentaux – se trouvent actuellement en Russie, a affirmé ce 19 octobre le secrétaire du Conseil de sécurité russe, Nikolaï Patrouchev, cité par les agences de presse russes.

S'exprimant en visioconférence lors d'une réunion du Conseil de sécurité russe ce 19 octobre, le président russe Vladimir Poutine a annoncé l'instauration de la loi martiale dans les régions de Kherson et de Zaporojié, ainsi que dans les Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, dans le Donbass. Le Kremlin a ensuite publié un décret annonçant l'entrée en vigueur de cette loi martiale localisée à partir du 20 octobre à minuit.

Selon des journalistes de l'AFP, plusieurs explosions ont été entendues dans le centre de Kiev ce 19 octobre, peu après le déclenchement de la sirène anti-aérienne. 

D'après l'agence de presse française, la capitale ukrainienne a été attaquée à plusieurs reprises depuis le 17 octobre par des drones kamikazes russes, qui auraient fait plusieurs morts et visé notamment des infrastructures énergétiques.

L'armée de l'air ukrainienne a affirmé avoir détruit plus de 200 drones iraniens depuis la mi-septembre, alors que Téhéran a nié à plusieurs reprises ces derniers jours fournir des armes et des drones à la Russie. «Depuis le premier abattage d'un drone kamikaze Shahed 136 de fabrication iranienne [...] le 13 septembre à Koupiansk, la défense aérienne de l'armée de l'air et d'autres composantes des Forces de défense ont détruit 223 drones de ce type», a-t-elle indiqué sur Telegram. Moscou avait fait savoir la veille que ses forces n’utilisaient que de la technologie russe.

L'armée russe s'apprête à évacuer la population de la ville de Kherson, face à une situation «tendue» où «l'ennemi n'abandonne pas ses tentatives d'attaques sur les positions des troupes russes», a annoncé le général Sergueï Sourovikine, récemment nommé à la tête des forces russes dans les territoires concernés par «l'opération militaire spéciale» en Ukraine.

Mardi 18 octobre

Le Kremlin a assuré ce 18 octobre ne «pas avoir d'information» sur les accusations d'utilisation par son armée de drones de fabrication iranienne en Ukraine, Kiev accusant Moscou de s'en servir pour frapper des infrastructures d'approvisionnement en électricité et en eau.

Interrogé sur le sujet en conférence de presse, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a répondu : «De la technologie russe est utilisée, avec des noms russes.» Il a renvoyé vers le ministère de la Défense pour toute question complémentaire.

Lundi 17 octobre

Un échange de prisonnier d'ampleur a eu lieu entre la Russie et l'Ukraine. 

«Nous avons libéré 108 femmes de captivité», a déclaré le conseiller à la présidence ukrainienne Andriï Iermak sur Telegram, qualifiant ce moment d'«émouvant».

«Nous avons reçu 110 personnes, Kiev a  reçu 108 personnes. Deux femmes ont refusé d'aller en Ukraine et ont décidé de rester en Russie», a quant à lui indiqué Denis Pouchiline, Président de la République populaire de Donetsk. Parmi les citoyens russes libérés se trouvent 72 marins de navires civils détenus par Kiev depuis février 2022.

Le maire de Moscou Sergueï Sobianine a annoncé la fin de la mobilisation partielle dans la capitale russe.

«Les objectifs de la mobilisation partielle fixés par le décret du président et l’instruction du ministère de la Défense, sont complètement atteints», a-t-il rapporté, ajoutant que les points de rassemblement des personnes appelées seraient fermés ce 17 octobre 2022 à 14h.

Il a ensuite remercié les personnes appelées et leurs familles : «La mobilisation est devenue une grande épreuve pour des milliers de familles de Moscou dont les pères, les maris et les fils vont désormais servir dans l’armée régulière. Néanmoins, il a été possible de mettre en œuvre la mobilisation partielle en premier lieu grâce au sens du devoir, de la responsabilité et au patriotisme des Moscovites.»

Alors que les autorités ukrainiennes ont fait état de nouvelles frappes sur Kiev, le ministère russe de la Défense a rapporté ce 17 octobre : «Au cours des dernières 24 heures, les forces armées russes ont continué de lancer des frappes avec des armes de haute précision à longue portée basées dans les airs et en mer contre des installations de contrôle militaire et contre le système énergétique ukrainien. Toutes les cibles ont été atteintes.»

Les autorités ukrainiennes ont fait état de frappes, notamment sur Kiev. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a en particulier mentionné l'usage de «drones kamikazes» et accusé la Russie d'avoir frappé un immeuble résidentiel.

Le Premier ministre ukrainien, Denys Chmygal, a souligné que les «infrastructures énergétiques» de l'Ukraine avaient été frappées à Kiev ainsi que dans les régions de Dnipropetrovsk (centre-est) et Soumy (nord-est). «Des centaines de localités sont sans électricité», a-t-il ajouté

Moscou, qui souligne régulièrement ne cibler que les infrastructures militaires, n'a pas commenté pour l'heure. Le 10 octobre, la Russie avait fait état de «frappes massives» sur tout le territoire ukrainien (et sur Kiev). Les autorités russes avaient expliqué avoir ciblé les infrastructures énergétiques et de communication militaires, à la suite de l'attaque du pont de Crimée.

Dimanche 16 octobre

La chaîne Belarus-1 a affirmé que les forces de l’ordre biélorusses avaient empêché une série d’attentats dans le pays. Le vice-ministre biélorusse de l’Intérieur Guennady Kazakevitch a dénoncé à la télévision «l’initiative de Bypol», qui serait selon lui «un projet des services spéciaux occidentaux, généreusement financé». 

Bypol a été créé à Varsovie en 2020 par un ancien fonctionnaire de police biélorusse, opposant au gouvernement Loukachenko ayant émigré en Pologne. Minsk accuse cette organisation de s'entraîner «sur le territoire polonais» et de bénéficier d'«une expérience du combat sur le territoire ukrainien».

«L'OTAN est déjà impliquée de facto dans ce conflit», a déclaré Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, avant d'ajouter que cela ne changeait «nullement les objectifs» de la Fédération de Russie. 

«C'est beaucoup plus difficile pour nous», a-t-il commenté, en réponse à une question lors de son point presse. Avant d'ajouter : «[Les capacités de l'OTAN sont] une contrainte supplémentaire, mais nos ressources nous permettent de poursuivre l'opération dans ces conditions». Et Peskov de conclure : «Elle sera menée à son terme.»

Samedi 15 octobre

Les premiers soldats russes du nouveau groupement militaire entre Moscou et Minsk sont arrivés au Bélarus, ont indiqué les autorités bélarusses, après l'annonce cette semaine de la création de cette force visant à défendre les frontières du pays.

Minsk dément vouloir envoyer son armée combattre en Ukraine aux côtés des Russes, accusant Kiev de planifier une attaque à son encontre. De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé Moscou de vouloir «entraîner le Bélarus dans la guerre».

Une infrastructure énergétique dans la région de Kiev a été gravement endommagée et des calendriers de coupures de courant pourraient être mis en place, a déclaré la société [énergétique ukrainienne] Ukrenergo, citée par l'agence de presse Tass. «Un site d’infrastructure énergétique dans la région de Kiev a été gravement endommagé. Les spécialistes de la société énergétique nationale Ukrenergo travaillent déjà pour rétablir la fiabilité de l’approvisionnement en électricité à Kiev et dans la région centrale», selon la chaîne Telegram de la société. Le centre de régulation d’Ukrenergo prévient que des calendriers de coupures d’urgence peuvent être appliqués, ajoute le communiqué. «Les consommateurs sont invités à consommer l’électricité avec parcimonie, notamment de 17h à 23h», est-il précisé dans le message. Une alerte aérienne aurait été déclarée [ce 15 octobre] à Kiev et dans toutes les régions d’Ukraine, selon des informations. Alexeï Kouleba, chef de l’administration de la région de Kiev, a écrit sur son canal Telegram qu’une «frappe de missiles avait été effectuée, ciblant l’un des districts de la région de Kiev».

Vendredi 14 octobre

Le président russe Vladimir Poutine a affirmé ce 14 octobre ne pas prévoir de nouvelles frappes «massives» en Ukraine, après celles du début de semaine lancées en représailles de la destruction partielle du pont de Crimée qu'il impute à Kiev.

«Dans l'immédiat, il n'y a pas la nécessité de frappes massives. Actuellement, il y a d'autres objectifs. Pour l'instant. Après on verra», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse après un sommet régional au Kazakhstan, assurant qu'il n'avait pas pour but «de détruire l'Ukraine».

Interrogée par l'AFP, la représentante spéciale de l'ONU Pramila Patten a expliqué que les viols et agressions sexuelles attribués aux forces russes étaient «une stratégie militaire» et «une tactique délibérée pour déshumaniser les victimes».

«Quand des femmes et des filles sont séquestrées pendant des jours et violées, quand vous commencez à violer des petits garçons et des hommes, quand on voit une série de cas de mutilations d'organes génitaux, quand vous entendez les témoignages de femmes évoquant des soldats russes équipés de viagra, c'est clairement une stratégie militaire. Et quand les victimes évoquent ce qui a été dit pendant les viols, il est clair que c'est une tactique délibérée pour déshumaniser les victimes», a-t-elle expliqué.

Jeudi 13 octobre

Toute attaque nucléaire de la Russie contre l'Ukraine entraînera une réponse militaire des occidentaux «si puissante que l'armée russe sera anéantie», a affirmé le chef de la diplomatie de l'Union européenne Josep Borrell.

«Poutine dit qu'il ne bluffe pas avec la menace nucléaire. Il doit alors comprendre que les pays qui soutiennent l'Ukraine, l'Union européenne et ses Etats membres, les États-Unis et l'OTAN, ne bluffent pas non plus. Toute attaque nucléaire contre l'Ukraine entraînera une réponse, pas une réponse nucléaire, mais une réponse militaire si puissante que l'armée russe sera anéantie», a-t-il déclaré précisément, devant le collège d'Europe à Bruges.

La Russie et l'Ukraine ont annoncé ce 13 octobre chacun de leur côté avoir procédé à un nouvel échange de 20 prisonniers de chaque camp.

«Vingt militaires russes sont rentrés du territoire ukrainien contrôlé par Kiev», a fait savoir le ministère russe de la Défense, cité par les agences de presse du pays. «Tous les militaires libérés reçoivent l'assistance psychologique et médicale nécessaire», a indiqué le ministère.

«Nouvel échange de prisonniers, nouveaux moments de joie. On a réussi a libéré 20 personnes», s'est pour sa part félicité sur Telegram le chef du cabinet de la présidence ukrainienne Andriï Iermak.

Parmi ces 20 combattants figurent «14 soldats des forces armées ukrainiennes, 4 membres de la défense territoriale, un membre de la garde nationale et un membre des forces navales ukrainiennes», a précisé Andriï Iermak.

D'après le gouverneur de la région russe de Belgorod, Viatcheslav Gladkov, une frappe ukrainienne a visé un immeuble de la ville éponyme située à la frontière entre l'Ukraine et la Russie.

Le réseau électrique ukrainien a été «stabilisé» après les frappes russes des derniers jours qui ont notamment visé des infrastructures énergétiques et qui avaient provoqué des coupures de courant, a indiqué l'opérateur ukrainien Ukrenergo.

«Les spécialistes [...] ont stabilisé l'approvisionnement en énergie dans toutes les régions d'Ukraine», a annoncé sur Facebook le directeur d'Ukrenergo, Volodymyr Kudrytsky.

Les forces russes se trouvent aux portes de Bakhmout après la capture de deux villages près de cette ville dans la région de Donetsk.

Selon la chaîne Telegram des combattants de Donetsk, ils ont pris le contrôle des villages d'Opytné et d'Ivangrad, directement au sud de Bakhmout.

Mercredi 12 octobre

Kiev a annoncé la reprise aux forces russes de cinq localités de la région méridionale de Kherson.

«Les forces armées de l'Ukraine ont libéré cinq localités de plus dans le district de Beryslav de la région de Kherson : Novovasylivka, Novogrygorivka, Nova Kamianka, Tryfonivka, Chervoné», a indiqué la présidence ukrainienne.

Moscou n'a pour le moment pas commenté cette information.

Mardi 11 octobre

Le ministre russe des Affaires étrangères a affirmé qu'il existait des informations «convaincantes» selon lesquelles des militaires de carrière américains seraient sur le terrain en Ukraine, notamment pour aider à l'utilisation des systèmes d'armes.

Après sa rencontre à Saint-Pétersbourg avec le président russe Vladimir Poutine, le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a réitéré son appel à mettre en place «une zone de protection» autour de la centrale nucléaire de Zaporojié.

«Nous ne pouvons plus perdre de temps. Les enjeux sont élevés. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour prévenir un accident nucléaire» qui affecterait l'Ukraine et au-delà, a-t-il déclaré dans un communiqué de l'AIEA. 

La situation «est de plus en plus dangereuse, précaire et difficile, avec des attaques militaires fréquentes qui menacent la sécurité nucléaire», a-t-il ajouté.

Il a également expliqué avoir eu une «importante conversation» avec Vladimir Poutine.

Le président russe Vladimir Poutine s'est déclaré «ouvert à un dialogue» avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) concernant la centrale nucléaire de Zaporojié.

«Nous allons volontiers parler de toutes les questions d'intérêt mutuel ou qui suscitent peut-être une préoccupation, par exemple, ce qui concerne la situation autour de la centrale nucléaire de Zaporojié», a déclaré Vladimir Poutine, en recevant le chef de l'AIEA Rafael Grossi à Saint-Pétersbourg.

«En tout cas, nous sommes ouverts à ce dialogue», a-t-il souligné.

Le bureau du procureur général d'Ukraine a annoncé avoir exhumé les corps de 78 civils dans deux villes de la région de Donetsk.

«Des sites de nombreuses sépultures ont été découverts dans les villes libérées de Sviatoguirsk et Lyman», a-t-il indiqué, faisant état de 34 corps exhumés à Sviatoguirsk et 44 à Lyman. 

La Russie a annoncé avoir détruit de nouvelles infrastructures stratégiques ukrainiennes, ce qu'ont confirmé les gouverneurs de Dniepropetrovsk et de Lviv. Le gouvernement ukrainien a appelé ses citoyens à limiter leur consommation d'électricité.

La présidence ukrainienne a annoncé avoir obtenu la libération de 32 soldats ukrainiens dans la cadre d'un échange avec la Russie, ainsi qu'avoir récupéré le corps d'un Israélien ayant combattu du côté de l'Ukraine.

«Aujourd'hui, un nouvel échange de prisonniers a été réalisé, on a réussi à libérer 32 militaires et à récupérer le corps de l’Israélien Dmytro Fialka», a indiqué sur Telegram le chef du cabinet de la présidence ukrainienne, Andriï Iermak.

Moscou n'a pour le moment pas confirmé cette affirmation.

Les dirigeants du G7 ont promis «de demander des comptes au président Vladimir Poutine» après les frappes russes de ces deux derniers jours menées en réponse à l'explosion survenue sur le pont de Crimée.

«Nous condamnons ces attaques de la façon la plus véhémente possible et rappelons que les attaques aveugles contre des populations civiles innocentes constituent un crime de guerre», ont déclaré les dirigeants dans un communiqué, après une réunion d'urgence tenue en ligne avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

La création annoncée d'une force militaire commune entre Moscou et Minsk constitue «l'exemple le plus récent de la complicité» de la Biélorussie avec la Russie dans l'opération militaire en Ukraine, ont déclaré les pays du G7.

«Nous réitérons notre appel aux autorités de Biélorussie à arrêter de permettre les forces armées russes d'utiliser» leur territoire pour soutenir l'opération militaire en Ukraine, ont ajouté les chefs d'Etat et de gouvernement du G7 après une réunion d'urgence tenue en ligne avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé Moscou de vouloir «entraîner la Biélorussie dans la guerre» et a réclamé auprès du G7 une mission d'observation internationale à la frontière entre l'Ukraine et la Biélorussie. 

«La Russie tente d'entraîner directement la Biélorussie dans cette guerre», a-t-il dénoncé, selon le texte en anglais de son discours diffusé par la présidence ukrainienne.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé ses homologues du G7 à aider à la création d'un bouclier aérien en mesure d'arrêter les frappes russes qui s'abattent sur son pays et se sont multipliées depuis deux jours.

«Je vous demande de renforcer l'effort général pour aider financièrement à la création d'un bouclier aérien pour l'Ukraine. Des millions de personnes seront reconnaissantes au G7 pour une telle assistance», a-t-il expliqué, lors d'une réunion virtuelle d'urgence des dirigeants des pays du G7, selon le texte en anglais de son discours diffusé par la présidence ukrainienne. 

La Russie a désigné officiellement le géant américain Meta, maison-mère de Facebook et Instagram, comme organisation «terroriste et extrémiste».

Meta a été classé parmi les organisations «terroristes et extrémistes» du service russe de surveillance financière, selon le site internet de cet organisme gouvernemental. 

Selon le gouverneur de la région de Lviv, Maxime Kozitsky, des infrastructures énergétiques ont été touchées par des frappes dans l'ouest de l'Ukraine. D'après lui, il y a eu «trois explosions sur deux sites d'infrastructure de la région».

De son côté, le maire de Lviv, Andriy Sadovy, a fait état d'une «frappe de missile sur une infrastructure critique» qui a provoqué une coupure d'électricité dans 30% de la ville.

La Biélorussie a assuré que la force militaire formée avec son allié russe est uniquement défensive, au moment où Minsk accuse Kiev de préparer une offensive.

«Les objectifs du groupement régional sont purement défensifs. Et toutes les opérations, menées actuellement, visent à adopter une réaction adéquate aux actions menées près de notre frontière», a indiqué le ministre biélorusse de la Défense, Victor Khrenine, cité dans un communiqué de son ministère.

Les bombardements russes de plusieurs villes en Ukraine «pourraient avoir violé» le droit de la guerre, selon une représentante de l'ONU.

«Cibler des attaques directement contre des civils et des infrastructures civiles, c'est-à-dire qui ne sont pas des objectifs militaires, est un crime de guerre», a souligné la porte-parole du Haut-Commissariat aux droits de l'homme, Ravina Shamdasani.

«Nous sommes gravement préoccupés par le fait que certaines des attaques semblent avoir ciblé des infrastructures civiles essentielles. De nombreux biens civils, dont des dizaines de bâtiments résidentiels et d'infrastructures civiles vitales, parmi lesquels au moins 12 installations énergétiques, ont été endommagés ou détruits dans huit régions, ce qui indique que ces frappes pourraient avoir violé les principes sur la conduite des hostilités en vertu du droit international humanitaire», a-t-elle insisté.

Le constructeur automobile japonais Nissan va vendre tous ses actifs en Russie à l'Etat russe, a annoncé le gouvernement de la Fédération.

«Les actifs russes de Nissan Manufacturing Rus deviendront la propriété de l'État», a indiqué le ministère de l'Industrie et du Commerce, précisant que l'opération comprenait l'usine Nissan à Saint-Pétersbourg, mise à l'arrêt en mars, et un centre de vente et de marketing à Moscou.

«Le comité exécutif de Nissan a approuvé la vente de ses actifs russes à la Fédération de Russie», a ajouté le ministère.

Sur France Inter, la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a expliqué que la Biélorussie serait «bien avisée» de ne pas entrer en guerre après l'annonce de la veille du président Alexandre Loukachenko.

«Il faut lancer un avertissement à ce pays. Tout soutien supplémentaire à la guerre que mène la Russie en Ukraine entraînerait des sanctions supplémentaires», a-t-elle ajouté.

Elle a précisé que «la question sera[it] très certainement à l'agenda des discussions du G7» qui doit se réunir en urgence le 11 octobre en début d'après-midi par visioconférence.

Selon le président biélorusse Alexandre Loukachenko, l'Ukraine préparerait une attaque sur son territoire, sur le modèle de ce qu'il s'est passé en Crimée. Face à ces menaces, il a annoncé un déploiement de troupes commun avec la Russie.

Lundi 10 octobre

Dans une prise de parole à la mi-journée dans le cadre d'une réunion du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, le président Vladimir Poutine a spécifié que des «frappes massives» avaient eu lieu à l'aide d'«armes de haute précision». Il a précisé que des «sites énergétiques, de commandement et de communication de l'armée ukrainienne» avaient été visés. Le dirigeant russe a en outre promis des réponses «dures» et proportionnelles aux menaces posées à la sécurité de la Fédération de Russie. Il a notamment évoqué l'«acte terroriste» commis sur le pont de Crimée la veille, et attribué par les enquêteurs russes aux services secrets ukrainiens (SBU).

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Lors d'un entretien avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, Emmanuel Macron a fait part de son «extrême inquiétude» après la série de frappes sur l'Ukraine.

«Il a réaffirmé son soutien plein et entier aux côtés du président Zelensky, et l’engagement de la France à accroître son soutien à l’Ukraine en réponse aux besoins formulés par Kiev, y compris en matière d’équipement militaire», a par ailleurs indiqué l'Elysée.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé à Olaf Scholz et Emmanuel Macron une réponse «dure» à la Russie à la suite de frappes de missiles sur plusieurs villes ukrainiennes. 

«Nous avons discuté du renforcement de notre défense aérienne, de la nécessité d'une réaction européenne et internationale dure, ainsi que d'une pression accrue sur la Russie», a affirmé le président ukrainien sur Twitter. Dans le même temps, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell s'est dit «profondément choqué» par les frappes. 

Les réactions de certaines chancelleries occidentales tranchent avec leur silence lors de l'attaque visant le pont de Crimée dans laquelle trois personnes sont mortes. Vladimir Poutine avait dénoncé le 9 octobre un «acte terroriste» et accusé les services de renseignements ukrainiens d'en être les auteurs. 

Ce 10 octobre au matin, les autorités ukrainiennes ont fait état de frappes sur la capitale ukrainienne Kiev, ainsi que sur de multiples villes du pays. Anton Gerashchenko, un conseiller du ministère ukrainien de l'Intérieur a notamment rapporté une frappe sur la rue Vladimirskaya à Kiev, où se trouvent les quartiers généraux des services secrets, le Service de sécurité d'Ukraine (SBU). Pour l'heure, la Russie n'a pas commenté.

La veille, le président russe Vladimir Poutine avait accusé le SBU d'être coupable d'un «acte terroriste», à savoir l'explosion survenue sur le pont de Crimée. 

Dans la matinée du 8 octobre, un incendie s'était déclaré sur le pont de Crimée, à la suite de l'explosion d'un camion. Au moins trois personnes sont mortes, selon les autorités russes, qui ont ouvert une enquête criminelle. «Il ne fait aucun doute qu'il s'agit d'un acte terroriste visant à détruire une infrastructure civile russe d'importance critique», a commenté le président russe.

Il s'agirait des premières frappes sur Kiev depuis le 26 juin.

«Ils essayent de  nous détruire tous, de nous effacer de la surface de la Terre», a réagi Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux, appelant les citoyens à rester dans les abris.

Dimanche 9 octobre

«Les auteurs, les exécutants et les commanditaires [de l'explosion sur le pont de Crimée] sont les services secrets ukrainiens», a déclaré ce 9 octobre Vladimir Poutine lors d'une réunion avec le chef du Comité d'enquête russe, rapportent plusieurs agences de presse russes. «Il ne fait aucun doute qu'il s'agit d'un acte terroriste visant à détruire une infrastructure civile russe d'importance critique», a ajouté le président russe. Le chef du Comité d'enquête russe, Alexandre Bastrykine, a abondé en ce sens lors de sa rencontre avec le chef de l'Etat russe, rapportant par ailleurs avoir «déjà tracé l'itinéraire du camion à l'origine de l'explosion». Selon celui-ci, le camion aurait transité via «la Bulgarie, la Géorgie, l'Arménie, l'Ossétie du Nord et région [russe] de Krasnodar». «Nous avons identifié les transporteurs, les personnes qui ont participé à la logistique du camion», a-t-il ajouté. Et de conclure: «avec l'aide des officiers du FSB, nous avons réussi à identifier des suspects». 

Samedi 8 octobre

«Le général d’armée Sergueï Sourovikine a été nommé commandant du groupement mixte de troupes dans la zone de l’opération militaire spéciale sur décision du ministre russe de la Défense», a déclaré ce 8 octobre aux journalistes le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov. Un propos relayé par l'agence de presse russe Tass.

Commandant suprême de l’armée de l’air depuis 2017, le militaire est diplômé de l’Ecole supérieure de commandement interarmées d’Omsk, de l’Académie militaire Frounzé et de l’Académie d’état-major général, précise l'agence. Il a servi en Afghanistan, au Tadjikistan et en Tchétchénie. Depuis octobre 2013, il était commandant des troupes du district militaire de l’Est, et, depuis mars 2017, chef du groupement des forces russes en Syrie. En août, le président russe Vladimir Poutine avait attribué à Sergueï Sourovikine le grade de général d’armée.

Le ministère russe de la Défense de la Fédération affirme dans un communiqué que «malgré la présence de représentants de l’AIEA sur le territoire de la centrale nucléaire de Zaporojié», l'armée ukrainienne poursuivrait «ses provocations pour créer la menace d’une catastrophe technologique».

Le ministère indique qu'«au cours de la journée, la ville d’Energodar et le territoire adjacent à la centrale nucléaire ont été bombardés à deux reprises par les forces armées ukrainiennes à l’aide de systèmes de lance-roquettes multiples Grad». «Au total, 15 roquettes ont été tirées par les troupes ukrainiennes depuis la localité de Marganets sous leur contrôle, dans la région de Dniepropetrovsk», ajoute notamment la même source.

L'armée américaine ne pourra bientôt plus fournir à l'Ukraine les équipements de pointe qu'elle lui a donnés jusqu'ici, ses réserves arrivant à leurs limites notamment en termes de munitions, selon des responsables et des experts américains cités par l'AFP.

Les Etats-Unis sont de loin les premiers donateurs d'armement à l'Ukraine, avec plus de 16,8 milliards d'assistance militaire à Kiev. Mais les stocks américains de certains équipements «atteignent les niveaux minimums nécessaires à la planification et la formation», et le réapprovisionnement pourrait prendre «plusieurs années», selon Mark Cancian, du Center for strategic and international studies.

«Nous sommes en train de tirer des leçons» sur les besoins en munitions de l'armée américaine dans un conflit entre grandes puissances, qui sont «bien supérieurs» aux prévisions, selon un militaire américain cité par l'agence de presse sous le couvert de l'anonymat.

Vendredi 7 octobre

Les combattants du bastion de Donetsk, dont la région a récemment rejoint la Fédération de Russie, ont annoncé la capture de trois villages près de la ville de Bakhmout : Otradivka, Vessela Dolyna et Zaïtsevé.

L'armée russe avait annoncé la capture de Zaïtsévé, la veille, dans son bilan quotidien.

Au moins cinq civils ont été tués dans une frappe ukrainienne ayant touché un bus dans la région de Kherson, dont l'adhésion à la Russie a été récemment entérinée. 

«Des combattants des forces armées ukrainiennes ont tiré sur un bus transportant des civils sur le pont Darievski [...] ils se rendaient au travail», a indiqué sur Telegram un cadre de l'administration russe, Kirill Stremooussov, précisant qu'il y avait au moins cinq morts et cinq blessés.

Il a diffusé la vidéo d'un bus bleu éventré de toutes parts et d'un autre véhicule endommagé dans une file d'attente d'automobiles.

«Les équipes d'ambulance sont rapidement arrivées sur les lieux et ont fourni une assistance médicale d'urgence aux victimes», a-t-il ajouté.

Mercredi 5 octobre

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré qu’il tablait sur une stabilisation de la situation militaire dans les territoires récemment rattachés à la Russie suite à des référendums, malgré le recul des troupes russes face aux forces de Kiev sur les fronts de Kharkov et de Kherson.

Il a de surcroît exprimé son «profond respect» aux habitants des territoires qui ont rejoint la Fédération de Russie pour leur courage face aux privations.

Les Etats membres de l'Union européenne se sont mis d'accord sur une nouvelle série de sanctions contre la Russie après le rattachement de quatre nouvelles régions à la Fédération de Russie.

Comme l'a annoncé la présidence tchèque de l'UE, l'accord a été conclu au niveau des ambassadeurs des Vingt-Sept. Les noms et entités ciblés par ces nouvelles sanctions doivent être publiés jeudi au Journal officiel de l'UE, ont précisé des diplomates.

Vladimir Poutine a signé les décrets d'adhésion des Républiques de Donetsk et Lougansk, ainsi que des régions de Kherson et Zaporojié, à la Fédération de Russie. Les traités d'adhésion signés par le président russe à l'issue de référendums dans ces quatre régions avaient été ratifiés par les chambres hautes et basses du Parlement, ces derniers jours.

L'adhésion des quatre régions russes est donc désormais inscrite dans la loi.

Mardi 4 octobre

Joe Biden et Volodymyr Zelensky se sont entretenus par téléphone. La Maison Blanche a annoncé un nouvel envoi américain d'équipements militaires à l'Ukraine, pour une valeur totale de 625 millions de dollars.

Cet envoi comprendra en particulier de nouveaux Himars pour l'armée ukrainienne. Ces systèmes de lance-roquettes très précis et puissants ont joué un rôle important dans les récentes avancées militaires ukrainiennes.

Au lendemain du vote de la Douma d'Etat, le Conseil de la Fédération de Russie (chambre haute de l'Assemblée fédérale de Russie) a ratifié à l'unanimité l'adhésion des Républiques de Donetsk et de Lougansk, et des régions de Kherson et Zaporojié.

Dimanche 2 octobre

Les villes de Saint-Pétersbourg, Kazan, Rostov-sur-le-Don et Sébastopol ont organisé le 1er octobre des concerts célébrant l’adhésion à la Russie des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, ainsi que des régions de Kherson et de Zaporojié.

L'état-major de la Défense territoriale de la République populaire de Donestk a fait valoir sur sa chaîne Telegram qu'«au cours des dernières 24 heures, de 8h le 1er octobre à 8h le 2 octobre, à la suite de bombardements par les forces armées ukrainiennes sur le territoire de la République populaire de Donetsk, sept personnes [avaient] été tuées et dix autres civils blessés».

Samedi 1 octobre

Oleg Synegoubov, gouverneur (dans l'administration ukrainienne) de la région de Kharkov, a accusé des soldats russes d'avoir «attaqué ces civils qui tentaient d'échapper aux bombardements», près de Koupiansk. «Un convoi de voitures avec des civils abattus à bord a été découvert», a-t-il affirmé sur Telegram. Selon un décompte préliminaire qu'il a communiqué, «24 personnes dont une femme enceinte et 13 enfants» auraient été tuées.

Les autorités russes n'ont pas commenté pour le moment ces allégations.

Le ministère russe de la Défense a déclaré que les «troupes alliées» s'étaient retirées de la ville de Krasny Liman (Lyman) devant des forces ukrainiennes disposant localement «d'une nette supériorité en forces et en moyens».

L'armée ukrainienne a affirmé avoir «encerclé» plusieurs milliers de soldats russes dans la ville de Lyman, un important nœud ferroviaire sous contrôle de Moscou.

«Les forces russes sont encerclées à Lyman», a indiqué à la télévision ukrainienne un porte-parole de l'armée ukrainienne, Serguiï Tcherevatiï, cité par l'agence Interfax-Ukraine.

Selon lui, «environ 5 000-5 500 Russes» étaient retranchés dans et autour de Lyman ces derniers jours. «Mais les derniers combats ont [depuis] réduit leurs effectifs», a-t-il ajouté à la télévision ukrainienne.

Selon Serguiï Gaïdaï, le gouverneur mis en place par Kiev de la région voisine de Lougansk, les soldats russes présents «dans le chaudron» de Lyman «ont trois options: s'enfuir, mourir tous ensemble ou se rendre», a-t-il indiqué sur les réseaux sociaux.

Vendredi 30 septembre

Le président russe Vladimir Poutine a signé des traités d'adhésion à la Fédération de Russie avec les dirigeants des Républiques populaires de Lougansk et Donetsk (dans le Donbass) et des régions de Zaporojié et Kherson, provoquant la condamnation des Occidentaux.

Ces signatures faisaient suite à l'organisation de référendums d'adhésion à la Russie dans ces territoires, dont la légalité et la légitimité ont été contestées par Kiev et ses alliés, dans le contexte toujours prégnant du conflit en Ukraine.

Selon des informations recueillies par RIA Novosti, au moins 23 personnes auraient été tuées lors d'une frappe des forces armées ukrainiennes sur une colonne de voitures qui attendaient de passer vers la partie de Zaporojié contrôlée par les forces russes.

«Pour le moment, on a des informations selon lesquelles il y a 23 morts et 34 blessés parmi les civils de Zaporojié. [...] Cela s'est passé sur le marché automobile sur l'autoroute d'Orekhovskoïé, d'où une colonne est formée pour quitter [la partie de] la région [contrôlée par Kiev]», a écrit sur sa chaîne Telegram, Vladimir Rogov, membre du conseil principal de l'administration militaire et civile de la région.

S'exprimant sur ce tragique épisode, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a pour sa part attribué la frappe en question à ses ennemis : «Seuls des terroristes complets peuvent faire ça et ne devraient pas avoir leur place dans le monde civilisé. [...] Racaille sanguinaire! Vous répondrez certainement pour chaque vie ukrainienne perdue !», a-t-il écrit le 29 septembre sur les réseaux sociaux.

Jeudi 29 septembre

La Finlande va fermer à compter du 29 septembre minuit (23h à Paris) ses frontières aux citoyens russes munis de visas de tourisme européen de l'espace Schengen, a annoncé le gouvernement.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a fait savoir qu'une «cérémonie de signature d'accords sur l'entrée des nouveaux territoires dans la Fédération de Russie» se tiendra à Moscou le 30 septembre en présence de Vladimir Poutine.

Le chef de la mission diplomatique de la République populaire de Lougansk à Moscou, Rodion Mirochnik, a fait savoir, cité par l'agence de presse RIA Novosti, qu'une «trentaine de personnes, dont des enfants, [avaient] été tuées lors du bombardement d'une colonne [de réfugiés]» par les forces ukrainiennes dans la région de Kharkov.

«Maintenant, depuis que des combats ont commencé sur le territoire de la région de Kharkov, le nombre de personnes qui partent vers la région de Belgorod en Russie, ou traversent notre territoire a augmenté», a ajouté Rodion Mirochnik, sur la chaîne de télévision Rossia-24.

Mercredi 28 septembre

Le Conseil de sécurité de l’ONU a évoqué les référendums sur l’adhésion à la Russie. Un message vidéo du président ukrainien Volodymyr Zelensky a été diffusé lors de la séance, avant que l’ambassadeur russe Vassili Nebenzya n’apporte un contrepoint.

Les commissions électorales supervisant les référendums d'adhésion à la Fédération de Russie dans les Républiques populaires de Donetsk et Lougansk et dans les territoires de Zaporojié et Kherson ont validé les résultats suivants :

  • 99,23% en faveur de l'adhésion dans la République populaire de Donetsk,
  • 98,42% dans la République populaire de Lougansk,
  • 87,05% dans la région de Kherson,
  • 93,11% dans la région de Zaporojié.

Lundi 26 septembre

Les Etats-Unis ont annoncé une nouvelle aide de 457,5 millions de dollars à l'Ukraine pour financer les forces de l'ordre, notamment la police, les garde-frontières et les policiers chargés d'enquêter sur les crimes de guerre dont Kiev accuse l'armée russe, notamment à Izioum. Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov avait qualifiée ces accusations de «mensonge» le 19 septembre.

Cette nouvelle aide américaine porte à 645 millions de dollars l'aide totale des Etats-Unis au financement de seules forces de l'ordre ukrainiennes. Elle s'ajoute aux milliards de dollars d'aide militaire que Washington a déjà débloqué pour Kiev.

Dimanche 25 septembre

Après trois jours de vote, le taux de participation aux référendums d'adhésion à la Fédération de Russie s'élève à 76,09% dans la République populaire de Lougansk (LPR), 51,55% dans la région de Zaporojié, 48,91% dans la région de Kherson et plus de 50% dans la République populaire de Donetsk (DNR), selon les autorités locales. Le seuil de 50% signifie que le suffrage est déclaré valable selon les commissions électorales centrales. Il prendra fin le 27 septembre.

Kiev et ses alliés occidentaux se refusent néanmoins à reconnaître la légitimité de ces scrutins.  

Samedi 24 septembre

Le colonel général Mikhaïl Mizintsev a été nommé ce 24 septembre au poste de vice-ministre de la Défense chargé du soutien matériel et technique des forces armées russes, selon communiqué du ministère de la Défense. Il était auparavant chef du Centre national de commandement de la Défense de la Fédération de Russie. Le général d’armée Dmitri Boulgakov a été libéré de ses fonctions de vice-ministre russe de la Défense et va être transféré à un autre poste, selon la même source.

Vendredi 23 septembre

De retour d'un déplacement de quelques jours en Ukraine, le procureur antiterroriste français Jean-François Ricard se dit «extrêmement décidé» à faire aboutir les sept enquêtes ouvertes en France depuis le lancement de l'opération militaire russe en Ukraine, pour des soupçons de crimes de guerre.

«On est extrêmement décidé. On n'ouvre pas des enquêtes juste pour la forme [...] pour des effets d'annonce. On ouvre des enquêtes pour établir in fine des responsabilités et qu’il y ait des procès, devant une juridiction française ou une autre», insiste Jean-François Ricard lors d'un entretien à l'AFP le 23 septembre au tribunal judiciaire de Paris.

Des enquêteurs de l'ONU ont déclaré que «sur la base des preuves recueillies par la Commission, celle-ci a conclu que des crimes de guerre ont été commis en Ukraine».

Le président de la commission d'enquête, Erik Mose, a notamment mis en lumière les bombardements russes sur des zones civiles, de nombreuses exécutions, des actes de torture, des mauvais traitements ainsi que les violences sexuelles.

Jeudi 22 septembre

Six personnes auraient été tuées par des frappes ukrainiennes sur un marché couvert du centre de Donetsk, selon le maire de la ville, Alexeï Koulemzine, cité ce 22 septembre par l'agence TASS.

«Selon les informations qui nous parviennent, six personnes ont été tuées [...]. Il y a eu également six blessés», a-t-il écrit sur sa chaîne Telegram.

Ce 22 septembre se tient une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies au niveau ministériel, sur le conflit en Ukraine, en présence notamment du chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov et de la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna.

Les ministres des Affaires étrangères du G7 ont condamné «l'escalade de Moscou» concernant le conflit en Ukraine et promis de prendre de «nouvelles sanctions», suite à l'annonce d'une «mobilisation partielle» en Russie, dans un communiqué publié dans la nuit.

Les ministres «ont déploré l'escalade délibérée de la Russie, y compris la mobilisation partielle de réservistes et la rhétorique nucléaire irresponsable», à l'issue d'une rencontre en marge de l'Assemblée générale des Nations unies.

Le G7 devrait «prendre de nouvelles sanctions ciblées» et va «maintenir une pression économique et politique soutenue sur la Russie», selon le communiqué.

Le Haut représentant de l'UE pour la politique étrangère Josep Borrell a affirmé le 21 septembre que les 27 examinaient de nouvelles sanctions contre la Russie. Une déclaration faite à l'issue d'une réunion extraordinaire informelle des ministres des Affaires étrangères de l'UE à New York au cours de laquelle ils ont adopté une déclaration condamnant «avec force la dernière escalade de la Russie». «Nous allons continuer à augmenter notre aide militaire et étudier de nouvelles mesures restrictives» contre la Russie, a-t-il affirmé.

Mercredi 21 septembre

Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a fustigé ce qu'il considère être une «rhétorique nucléaire dangereuse» de la part de la Russie. «Ce n'est pas nouveau, il l'a déjà fait à de nombreuses reprises [...] Nous resterons calmes et continuerons à soutenir l'Ukraine», a-t-il ajouté en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, à New York.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky ne «croit pas» à l'utilisation d'armes nucléaires par Moscou dans le conflit en Ukraine, a-t-il déclaré dans une interview à la chaîne allemande Bild TV.

«Je ne crois pas que ces armes seront utilisées. Je ne crois pas que le monde laissera faire», a affirmé le chef de l'Etat ukrainien selon des extraits de cette interview retranscrits par Bild.

John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, dans une interview avec la chaîne ABC, a dénoncé une «rhétorique irresponsable de la part d'une puissance nucléaire», concernant, selon lui, le possible recours à l'arme nucléaire de la Russie.

Il a annoncé prendre «au sérieux» cette éventualité précisant toutefois : «Nous surveillons du mieux que nous pouvons leur posture stratégique de manière à pouvoir changer la nôtre si besoin. Rien ne dit actuellement que ce soit nécessaire.»

Lors de son briefing quotidien, le ministère russe de la Défense a accusé l'Ukraine d'avoir «continué à bombarder la ville d'Energodar et le territoire de la centrale nucléaire de Zaporojié».

«A la suite de l'explosion d'un obus ukrainien de gros calibre, l'un des tuyaux du système d'eau du premier système de sécurité de la cinquième unité de production a été endommagé. De plus, dans la nuit du 20 septembre, l'artillerie ukrainienne a frappé une ligne électrique provenant de la cinquième unité de production de la centrale nucléaire, près de la ville d'Energodar», a-t-il ajouté.

«La centrale nucléaire a été bombardée depuis des positions de tir des forces armées ukrainiennes près de la localité de Marganets. Des unités d'artillerie des forces armées ukrainiennes ont été détruites par un tir de riposte», a-t-il encore fait valoir, précisant que «la situation radiologique à la centrale nucléaire de Zaporojié rest[ait] normale».

La Chine appelé à un «cessez-le-feu à travers le dialogue» dans le conflit en Ukraine, et insisté sur la nécessité de respecter «l'intégrité territoriale de tous les pays».

«La souveraineté et l'intégrité territoriale de tous les pays doivent être respectées, les objectifs et principes de la Charte des Nations unies doivent être suivis, les préoccupations sécuritaires légitimes de tous les pays doivent être prises en compte, et tous les efforts propices à une résolution pacifique des crises doivent être soutenus», a déclaré un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin, lors d'une conférence de presse.

«Nous appelons les parties concernées à mettre en place un cessez-le-feu à travers le dialogue et la consultation, et à trouver une solution qui règle les préoccupations sécuritaires légitimes de toutes les parties dès que possible», a-t-il ajouté. «La Chine appelle toutes les parties concernées à aplanir leurs différences convenablement par le dialogue et la consultation, et est prête à travailler avec la communauté internationale pour continuer à jouer un rôle constructif dans la désescalade de la situation», a-t-il conclu.

L'annonce d'une mobilisation partielle faite par Vladimir Poutine a suscité des commentaires goguenards de la part du Royaume-Uni et des Etats-Unis, qui y voient un «signe de faiblesse, de l'échec russe». Berlin s'inquiète d'une «escalade».

Dans son adresse à la nation, le président Vladimir Poutine a annoncé une «mobilisation partielle» en Russie, à savoir la mobilisation des citoyens actuellement en «réserve» de l'armée de Russie. L'annonce concerne 300 000 réservistes.

Les autorités ukrainiennes ont accusé la Russie d'avoir bombardé le site de la centrale de Zaporojié, tout en assurant que le taux de radiation dans cette installation ne dépassait pas la norme.

«Les terroristes russes ont bombardé à nouveau la centrale nucléaire de Zaporojié pendant la nuit», a déclaré l'opérateur public des centrales nucléaires ukrainiennes, Energoatom, sur Telegram. 

«Le taux de radiation sur le site de la centrale [...] se trouve au niveau naturel» et les «rejets» radioactifs dans l'environnement «ne dépassent pas les normes autorisées», a de son côté ajouté la direction de la centrale de Zaporojié sur son Telegram. 

Mardi 20 septembre

«L'idée même d'organiser des référendums dans des régions qui ont subi la guerre [...] est la signature du cynisme», a déclaré Emmanuel Macron en marge de la 77e session de l'Assemblée générale des Nations unies.

Le chef de l'Etat a par ailleurs annoncé qu'il s'entretiendra «avec le président Poutine dans quelques jours sur la question nucléaire en particulier».

Lundi 19 septembre

«C'est un mensonge. Nous allons bien sûr défendre la vérité dans cette affaire» : c'est en ces termes que le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a répondu à une question qui lui était posée sur les récentes accusations de Kiev, à propos de «crimes de guerre» attribués à l'armée russe dans le nord-est de l'Ukraine. 

Kiev a accusé ce 19 septembre la Russie d'avoir bombardé le site de la centrale nucléaire de Pivdennonooukraïnsk, dans le sud de l'Ukraine.

Les autorités russes n'ont pas commenté pour le moment cette accusation.

Une frappe «punitive» ukrainienne sur Donetsk a tué 13 civils, dont deux enfants, a accusé Alexeï Kemzouline, le maire de la capitale de la République populaire de Donetsk. Le nombre de blessés reste indéterminé. «Neuf obus de calibre 155 mm ont été tirés depuis le village de Netaïlové», sur la place des commissaires de Bakou, où se tenait un marché, a-t-il précisé.

La présidence ukrainienne a de son côté affirmé que «10 civils avaient été tués et 22 blessés» à la suite de frappes russes la veille, le 18 septembre.

Vendredi 16 septembre

L'UE est «profondément choquée» par la découverte – selon Kiev – de centaines de corps enterrés sommairement près d'Izioum, en Ukraine, et «condamne ces atrocités dans les termes les plus forts», a déclaré le chef de la diplomatie de l'UE, Josep Borrell. «La guerre d'agression de la Russie contre l'Ukraine a laissé une traînée de sang et de destruction. [...] La Russie, ses dirigeants politiques et toutes les personnes impliquées dans les violations continues du droit international et du droit humanitaire international en Ukraine devront rendre des comptes», a-t-il estimé dans un communiqué.

Les autorités russes n'ont pas commenté à ce jour les allégations ukrainiennes au sujet de ces corps qui auraient été enterrés sommairement.

Le président de la République populaire de Lougansk, Léonid Passetchnik, s'est exprimé concernant la mort du procureur général de la RPL.

«Sergueï Gorenko, procureur général de la RPL, et son adjoint Ekatérina Steglenko sont décédés vendredi 16 septembre dans un attentat. L'explosion qui a eu lieu au siège du Parquet général de la République populaire de Lougansk a prouvé que le régime de Kiev avait franchi toutes les limites», a-t-il expliqué.

«L'incident d'aujourd'hui confirme une fois de plus que l'Ukraine, sous le gouvernement au pouvoir aujourd'hui, se révèle être un Etat terroriste. Les organes de maintien de l'ordre recherchent les personnes impliquées dans ce crime», a-t-il ajouté.

Le procureur général de la RPL Sergey Gorenko est décédé des suites de blessures subies lors d'une explosion dans le bâtiment du bureau du procureur général à Lougansk.

Le président du Comité d'enquête de la Fédération de Russie, Alexandre Bastrykine, a ordonné l'ouverture d'une enquête pénale sur la mort du procureur général et de son adjointe, Ekatérina Steglenko.

Le Haut-Commissariat aux droits de l'homme de l'ONU souhaite envoyer «sous peu» une équipe à Izioum en Ukraine pour vérifier les allégations des autorités ukrainiennes évoquant une fosse commune et des exécutions.

«Nos collègues en Ukraine, de la mission de surveillance des droits de l'homme en Ukraine, vérifient ces allégations et ils visent à organiser une visite à Izioum pour déterminer les circonstances de la mort de ces personnes» retrouvées dans cette ville, a indiqué Elizabeth Throssell, porte-parole du Haut-Commissariat, lors du briefing régulier de l'ONU à Genève.

Sur Telegram, Viatcheslav Gladkov, gouverneur de la région de Belgorod, a fait savoir que l'armée ukrainienne avait frappé la ville russe de Valouïki. 

«A Valouïki, l'alimentation électrique des établissements sociaux et des immeubles d'habitation a été entièrement rétablie, à l'exception de la rue Chkolnaïa», a-t-il fait savoir, ajoutant : «Dans la matinée, l'examen des immeubles sur le territoire se poursuivra afin de déterminer l'ampleur des destructions. Comme toujours, nous aiderons les résidents dans la réparation de leurs maisons et de leurs moyens de transport personnels.»

L'Ukraine a affirmé avoir trouvé «450 tombes» à Izioum. «Quatre cent cinquante tombes» ont ainsi été découvertes, «ce n'est qu'un seul des sites d'enterrements massifs découverts près d'Izioum», a tweeté un conseiller de la présidence ukrainienne, Mykhaïlo Podoliak.

Moscou n'a pour le moment pas commenté l'information.

Berlin a placé sous tutelle les activités allemandes du géant pétrolier russe Rosneft, qui gère de nombreuses raffineries en Allemagne.

Les filiales de Rosneft en Allemagne, qui représentent 12% de la capacité de raffinage pétrolier du pays, sont placées sous «administration fiduciaire» forcée par l'agence nationale qui gère les réseaux d'énergie, a indiqué le ministère de l'Economie dans un communiqué.

Avec cette mise sous tutelle «il s'agit de répondre aux risques qui pèsent sur la sécurité des approvisionnements» en énergie dans le pays, a précisé le ministère.

Le Trésor américain a annoncé une nouvelle salve de sanctions contre des entreprises du secteur des technologies ou encore plusieurs responsables russes.

«Les Etats-Unis continueront à prendre des mesures fortes afin que la Russie rende des comptes pour ses crimes de guerre, les atrocités et son agression», a fait savoir Janet Yellen, secrétaire au Trésor, dans un communiqué.

Sont, entre autres, concernés 22 responsables et entités qui sont désormais placés sur la liste noire américaine dont Vladimir Komlev, qui dirige le système de paiement Mir.

31 entreprises présentent notamment dans le secteur spatial russe, comme la construction de satellites, mais aussi dans les technologies de pointe, comme celles impliquées dans la fabrication de semi-conducteurs ou l'informatique quantique, sont également visées par ces nouvelles sanctions.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé, le soir du 15 septembre, qu'une «fosse commune» avait été découverte à Izioum, ville reprise par l'armée ukrainienne il y a quelque jours dans le cadre de sa contre-offensive dans la région de Kharkov. «Nous voulons que le monde sache ce que l'occupation russe a provoqué», a déclaré le chef d'Etat sans donner de détails. Selon lui, une enquête a commencé.

Les autorités russes n'ont pas encore réagi à ces allégations. 

Jeudi 15 septembre

Lors de son briefing, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré : «Nous avons maintes fois déclaré que les livraisons d'armes occidentales à l'Ukraine conduisaient à la prolongation des hostilités, faisant de nouvelles victimes parmi les civils. Qui plus est, elles rapprochent la situation de la ligne dangereuse d'un affrontement militaire direct entre la Russie et les pays de l'OTAN. Une fois de plus, nous voudrions souligner que les Etats-Unis et leurs alliés, qui fournissent des armes au régime de Kiev, se font en fait complices de ses crimes de guerre. Si Washington décide de fournir à Kiev des missiles à plus longue portée, il franchira la ligne rouge et deviendra partie prenante du conflit.»

Par la voie de leurs porte-parole, la présidence et le ministère des Affaires étrangères russes ont critiqué le «pacte de sécurité de Kiev» qui promeut un partenariat de défense immédiat pour l'Ukraine, et évoque une future adhésion du pays à L'OTAN.

Mardi 13 septembre

Lors d'une conversation téléphonique entre le président russe Vladimir Poutine et le chancelier fédéral allemand Olaf Scholz, «l'attention principale a été accordée à la situation autour de l'Ukraine dans le contexte de l'opération militaire spéciale menée par la Russie», rapporte le Kremlin. Selon la présidence russe, Vladimir Poutine a en particulier attiré l'attention du chef de gouvernement allemand «sur les violations flagrantes du droit international humanitaire commises par l’Ukraine et sur le bombardement continu des villes du Donbass à la suite duquel des civils sont tués et des infrastructures civiles sont délibérément endommagées».

Selon un communiqué de la chancellerie allemande, Olaf Scholz a quant à lui «insisté auprès du président russe pour qu'une solution diplomatique soit trouvée le plus rapidement possible, basée sur un cessez-le-feu, un retrait complet des troupes russes et le respect de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de l'Ukraine». D'après la même source, le chancelier a «souligné que d'éventuelles nouvelles mesures d'annexion russes ne resteraient pas sans réponse et ne seraient en aucun cas reconnues».

Le chef de la diplomatie de l'Union européenne Josep Borrell va proposer aux Etats membres d'accorder un nouveau financement pour la fourniture d'armements à l'Ukraine, a-t-il annoncé au Parlement européen. «Je vais proposer prochainement aux Etats membres l'octroi d'une sixième tranche d'aide de la Facilité européenne pour la paix pour poursuivre l'aide militaire à l'Ukraine», a déclaré ce 13 septembre Josep Borrell aux élus européens réunis à Strasbourg, sans préciser de montant.

Les pays de l'UE ont déjà alloué 2,5 milliards d'euros de cette Facilité en 5 tranches de 500 millions d'euros et la proposition devrait porter également sur un montant de 500 millions, selon ses services.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a fait savoir que «selon les informations reçues» des habitants de la région de Kharkov étaient la cible «d'actions punitives» de la part des Ukrainiens.

«Des gens sont torturés, maltraités. Evidemment c'est scandaleux. L'opération militaire spéciale se poursuivra», a-t-il ajouté.

Dans son briefing, le ministère russe de la Défense a annoncé que «les Forces aérospatiales russes, les troupes de missiles et l'artillerie effectu[ai]ent de lourdes frappes sur les unités des Forces armées ukrainiennes dans tous les secteurs d'opération».

Lundi 12 septembre

La Russie a fait savoir ce 12 septembre par le biais de son ministère de la Défense avoir frappé les troupes ukrainiennes dans les villes de Koupiansk et Izioum, dans la région de Kharkov, à l'est du pays — zone qui est confrontée ces derniers jours à une contre-offensive ukrainienne. «Des personnels et du matériel militaire de la formation nationaliste ukrainienne Kraken, de la 113e brigade de défense territoriale et de la 93e brigade mécanisée ont subi des frappes dans les localités de Koupiansk et d’Izioum», a ainsi annoncé le ministère dans un communiqué, évaluant les pertes adverses à 250 militaires — un chiffre que n'a pas commenté Kiev. La Défense russe a également fait état de bombardements près des localités de Kostromka et Belogorka, dans la région de Kherson, dans le sud du pays, où les autorités ukrainiennes ont également revendiqué des succès.

L'intervention militaire russe en Ukraine va continuer «jusqu'à ce que les objectifs soient atteints», a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov. Il a par ailleurs estimé qu'il n'y avait actuellement «pas de perspective de négociations» entre Moscou et Kiev.

Ces derniers jours, les forces de Moscou ont cédé du terrain à celles de Kiev dans la région de Kharkov (à l'est de l'Ukraine) et repoussé les attaques dans celle de Kherson (sud du pays). 

Des coupures de courant ont touché le 11 septembre de larges territoires dans l'est de l'Ukraine notamment «dans les régions de Kharkiv et de Donetsk, une partielle dans les régions de Zaporijjia, Dnipropetrovsk et Soumy», selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a accusé les «terroristes russes».

«Aucune installation militaire [n'a été touchée]», a-t-il ajouté, précisant que le but est selon lui «de priver les gens de lumière et de chauffage».

Les autorités des régions de Soumy, Dnipropetrovsk et Poltava ont ensuite rapidement annoncé que le courant avait été rétabli intégralement.

La Russie, qui affirme depuis le début de son offensive militaire qu'elle vise uniquement les infrastructures militaires et non civiles, n'a pas réagi à ces accusations.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que son armée avait repris aux forces russes la ville stratégique d'Izioum, dans l'est de l'Ukraine, où Kiev mène une contre-offensive.

Dans son allocution quotidienne au 200e jour du conflit, Volodymyr Zelensky a remercié les militaires ukrainiens qui ont selon lui «libéré des centaines de nos villes et villages [...] dont les plus récents sont Balakliïa, Izioum et Koupiansk».

Moscou, qui avait annoncé deux jours auparavant un «regroupement» de troupes situées dans la région de Kharkov, afin «d'intensifier les efforts dans la direction de Donetsk», n'a pas réagi à cette information.

Dimanche 11 septembre

Le président russe Vladimir Poutine a mis en garde dimanche son homologue français Emmanuel Macron contre des «conséquences catastrophiques» des attaques contre la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporojié, la plus grande d'Europe et sous contrôle des forces russes, d'après un compte-rendu du Kremlin.

Lors d'un entretien téléphonique avec Emmanuel Macron, Vladimir Poutine a attiré l'attention sur des «attaques régulières ukrainiennes contre les sites de la centrale de Zaporojié, y compris le dépôt des déchets radioactifs, ce qui pourrait aboutir à des conséquences catastrophiques».

Samedi 10 septembre

Le ministère russe de la Défense a annonce, ce 10 septembre, que «pour atteindre les objectifs annoncés de l'opération militaire spéciale visant à libérer le Donbass, la décision a été prise de faire le regroupement des troupes qui sont positionnées dans les régions de Balaklea et d'Izioum [dans la région plus vaste de Kharkov, dans l'est de l'Ukraine] afin d'intensifier les efforts dans la direction de Donetsk».

Partant, selon la même source, «une opération a été menée en trois jours visant à organiser le redéploiement du groupe des troupes des régions d'Izioum et de Balakleya vers le territoire de la République populaire de Donetsk» – une des deux républiques du Donbass, dont la Russie a reconnu l'indépendance vis-à-vis de l'Ukraine en février dernier, juste avant le lancement de son «opération militaire spéciale». 

Vitaly Gantchev, chef de l’administration civilo-militaire russe de la région de Kharkov, a recommandé à tous les habitants de la région d’évacuer pour sauver leurs vies, rapporte l'agence Tass.

Selon lui, des représentants de l’administration travaillent dans les centres d’hébergement temporaire et ils sont prêts à fournir aux réfugiés de la nourriture, un hébergement chauffé, des médicaments

L'armée ukrainienne revendique une importante percée de «plusieurs dizaines de kilomètres» dans la région de Kharkov après une contre-offensive débutée quelques jours plus tôt dans cette zone du front. 

«Nos soldats avancent sur les lignes de front dans le sud dans plusieurs zones allant de deux à plusieurs dizaines de kilomètres», a déclaré la porte-parole du commandement militaire du sud de l'Ukraine, Natalia Goumeniouk.

Dans l'est, l'Ukraine affirme avoir repris le contrôle de la ville de Koupiansk, qui se trouve sur des routes d’approvisionnement de l'armée russe. La plus grande ville dont Kiev revendique la reprise jusqu'à présent est celle de Balaklia, dont la population avant le lancement de l'opération russe était estimée à 30 000 habitants.

«La ville de Balaklia, région de Kharkov, est libérée par les troupes ukrainiennes ! [...] Le drapeau ukrainien a été hissé dans le centre-ville», a déclaré sur Twitter le ministère de la Défense Ukrainien, vidéo à l'appui. 

La Défense russe revendique des frappes «contre l'état-major de la 5e brigade de la garde nationale ukrainienne, ainsi que sur des sites temporaires de stationnement des unités appartenant à la 92e brigade mécanisée et à la formation nationaliste Kraken aux environs des localités de Balaklia et de Tchougouïev [région de Kharkov]».

Le ministère dit aussi avoir visé «le poste de commandement de la 54e brigade mécanisée aux environs de la localité de Raï-Aleksandrovka dans la République populaire de Donetsk». Ces frappes auraient éliminé jusqu'à «300 militaires ukrainiens et 15 véhicules militaires».

Le chef d'Etat russe Volodymyr Zelensky a affirmé le 9 septembre que «les forces armées ukrainiennes [avaient] libéré et pris le contrôle de plus de 30 localités» dans la région de Kharkov.

Vendredi 9 septembre

Les 27 ministres des Finances de l'Union européenne ont donné ce 9 septembre leur feu vert à une nouvelle aide de cinq milliards d'euros à l'Ukraine sous forme de prêt, afin de l'aider face aux conséquences du conflit.

La Russie accuse les pays européens d'accaparer la majorité des céréales exportées d'Ukraine. Vladimir Poutine prévoit de parler avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan de l’accord conclu le 22 juillet à Istanbul, qui réglemente l’exportation de céréales d'Ukraine et doit ou non être reconduit après quatre mois. La rencontre est prévue le 15 septembre à Samarcande, en Ouzbékistan, en marge d'un sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai.

« Nous estimons qu'il est juste d'augmenter l'approvisionnement des pays les plus pauvres », a répété le 9 septembre Vladimir Poutine, soutenant que les exportations ukrainiennes allaient majoritairement vers l'Europe et non pas vers les pays pauvres, ce que nie Kiev.

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a fait état ce 9 septembre d'une «coupure totale de courant» dans la ville sous contrôle russe d'Energodar en Ukraine, où est située la centrale nucléaire de Zaporojié, une situation qui «compromet la sécurité des opérations».

«C'est totalement inacceptable. Cela ne peut pas continuer», a déclaré dans un communiqué le directeur général, Rafael Grossi, appelant à «cesser immédiatement les bombardements dans la zone».

Depuis plusieurs semaines, Kiev et Moscou s'accusent réciproquement de bombardements sur le site de la centrale de Zaporojié, contrôlé par les Russes.

Kiev a affirmé le 8 septembre que ses troupes avaient repris plusieurs localités dans la région de Kharkov et progressé dans le sud du pays. Le représentant de la Russie à l'ONU a néanmoins démenti tout changement significatif sur le champ de bataille, affirmant qu'il ne s'agissait pas d'une «percée».

L'ONU a indiqué ce 9 septembre avoir documenté plus de quatre cents détentions arbitraires et disparitions forcées par les forces russes en Ukraine ainsi que 51 arrestations arbitraires par les forces ukrainiennes.

Lundi 5 septembre

En déplacement dans le Kamchatka, Vladimir Poutine a rendu hommage aux habitants et aux militaires du Donbass. «J'admire leur courage», a déclaré le chef de l'Etat russe : «notamment [le courage] de ceux qui combattent pour leur patrie en première ligne». «Ce ne sont pas des militaires professionnels. Et ils combattent mieux que les militaires professionnels», a-t-il ajouté.

Le Président russe estime que la «tragédie» qui se déroule actuellement dans le Donbass est la conséquence du changement de régime à Kiev en 2014, suivi de deux grandes opérations militaires menées contre les régions autoproclamées. «Toutes nos tentatives de résolution pacifique du problème ont échoué à cause de la position du régime de Kiev» a répété Vladimir Poutine, avant de conclure: «Notre devoir est d’aider ces populations». 

« Pour nous, l'Ukraine, c'est l'Ukraine tout entière. Toutes les 25 régions, sans aucune concession ni compromis », estimait quant à lui le Président ukrainien Volodymyr Zelensky le 24 juillet 2022.

Lundi 5 septembre 2022

La Commission européenne et l'Ukraine ont signé lundi un accord sur une aide de 500 millions d'euros qui sera consacrée au logement et à l'éducation des personnes déplacées ainsi qu'à l'agriculture de ce pays en guerre.

Ce financement, annoncé par l'exécutif européen en marge d'une réunion du Conseil d'association UE-Ukraine auquel participe le Premier ministre Denys Chmygal, entre dans le cadre d'engagements pris au printemps.

Samedi 3 septembre

La centrale nucléaire de Zaporojié a «de nouveau perdu la connexion» au réseau électrique, a annoncé ce 3 septembre dans un communiqué l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) dont des experts se trouvent sur place.

Cet incident, qui s'était déjà produit le 25 août, est survenu «après de nouveaux bombardements dans la zone», selon les informations fournies par les autorités ukrainiennes à l'instance onusienne. Le site continue cependant à fonctionner «grâce à une ligne de secours», précise l'AIEA.

Moscou et Kiev s'accusent réciproquement, depuis plusieurs semaines, de frappes sur le site de la centrale nucléaire. En outre, le 2 septembre, l'Ukraine a déclaré avoir frappé une base russe à Energodar, ville où se trouve la centrale sous contrôle russe.

Selon la défense russe, «le régime de Kiev a de nouveau essayé de s'emparer de la centrale» de Zaporojié.

Dans un extrait de son briefing du 3 septembre, le général Igor Konachenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense, a fait état d'une nouvelle tentative de l'Ukraine de s'emparer de la centrale nucléaire de Zaporojié. Selon Moscou, les forces ukrainiennes avaient déjà tenté de s'emparer du site le 1er septembre, alors même que l'AIEA dépêchait une mission ce jour-là.

Cette centrale se trouve sous contrôle russe en Ukraine, depuis les premiers jours de l'offensive russe lancée fin février. Depuis plusieurs semaines, Kiev et Moscou s'accusent réciproquement de frappes sur le site.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a proposé à son homologue russe Vladimir Poutine la médiation de la Turquie pour aider à résoudre la crise autour de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporojié, dont la Russie a pris possession dans les premiers jours de son offensive en Ukraine.

Lors d'un entretien téléphonique entre les deux hommes, «le président Erdogan a déclaré que la Turquie peut jouer un rôle de facilitation sur la centrale nucléaire de Zaporojié, comme elle l'a fait pour l'accord sur les céréales», a fait savoir la présidence turque dans un communiqué.

Vendredi 2 septembre

Au lendemain d'une visite d'une mission de l'Agence internationale de l'énergie atomique à la centrale nucléaire de Zaporojié, l'Ukraine a affirmé ce 2 septembre avoir frappé une base russe à Energodar, ville où se trouve la centrale, sous contrôle de l'armée russe. «Dans les localités de Kherson et d'Energodar, des frappes précises de nos troupes ont détruit trois systèmes d'artillerie de l'ennemi, ainsi qu'un dépôt de munitions», a déclaré l'armée ukrainienne dans son rapport du soir. Les autorités russes n'ont pas commenté pour le moment ces déclarations.

Moscou et Kiev s'accusent réciproquement depuis plusieurs semaines de bombardements sur le site de la centrale de Zaporojié.

Jeudi 1 septembre

La Défense russe a dressé un bilan des pertes ukrainienne des dernières 24 heures. Selon un communiqué publié le premier septembre, «l’ennemi a perdu 31 chars, 22 véhicules de combat d’infanterie, 18 autres véhicules blindés de combat, 8 camionnettes équipées des mitrailleuses de gros calibre, 17 véhicules spéciaux et plus de 350 soldats».

Le texte annonce par ailleurs que plus de «100 nationaliste» et «15 pièces de matériel militaire» ont été «détruits» par des frappes dans la zone de Tchassov Iar (région de Donetsk). 

«Au total, depuis le début de l’opération militaire spéciale, 280 avions, 151 hélicoptères, 1 852 véhicules aériens sans pilote, 371 systèmes de missiles antiaériens, 4 663 chars et autres véhicules blindés de combat, 822 véhicules lance-fusées, 3 363 canons d’artillerie de campagne et mortiers, ainsi que 5192 véhicules militaires spéciaux ont été détruits», énumère la Défense. 

Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a déclaré avoir «vu ce qu'il avait besoin de voir» lors d'une inspection ce 1er septembre à la centrale nucléaire de Zaporojié sous contrôle russe en Ukraine, régulièrement bombardée depuis des semaines (les deux parties s'accusant réciproquement de ces frappes).

«Nous avons pu, pendant ces quelques heures, rassembler beaucoup d'informations. J'ai vu les principales choses que j'avais besoin de voir», a déclaré Rafael Grossi aux médias russes qui accompagnaient la délégation d'experts de l'AIEA.

Le chef d'Etat français a prôné la poursuite du dialogue avec Moscou, estimant qu'il fallait «assumer de pouvoir toujours continuer à parler à tout le monde», surtout ceux avec qui l'on n'est «pas d'accord».

Dans un communiqué publié ce 1er septembre, le ministère russe de la Défense a fait état d'une tentative de prise par les troupes ukrainiennes de la centrale nucléaire de Zaporojié – actuellement contrôlée par les forces russes – alors même que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a entamé une visite sur le site. Moscou s'est néanmoins dit prêt à assurer la sécurité de cette visite.

«Aujourd'hui, vers 6h00, heure de Moscou, des troupes ukrainiennes avec deux groupes de commandos d’un effectif [comprenant] jusqu'à 60 hommes dans sept embarcations ont débarqué sur le rivage du réservoir de Kakhovka, à trois kilomètres au nord-est de la centrale nucléaire de Zaporojié, et ont tenté de s'emparer de la centrale», rapporte ainsi la Défense russe.

Mercredi 31 août

Le ministère russe de la Défense a dénoncé le «régime de Kiev» qui «continue de frapper délibérément des infrastructures civiles dans les Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, et dans d'autres lieux libérés des nationalistes au cours de l'opération militaire spéciale».

«Des écoles, des hôpitaux, des jardins d'enfants et des immeubles résidentiels subissent des bombardements [...] De telles actions constituent un crime de guerre et la communauté internationale doit prendre des mesures immédiates pour empêcher le régime de Kiev de bombarder des écoles et pour éviter la mort d'enfants», a-t-il ajouté.

«La partie russe met en œuvre un ensemble de mesures nécessaires afin de protéger ces établissements d'enseignement de toute menace», a-t-il conclu.

Le ministère russe de la Défense a fait état ce 30 août de nouvelles «provocations» du «régime de Kiev [...] visant à perturber le travail de la mission de l’AIEA et à créer une menace de catastrophe technologique à la centrale nucléaire de Zaporojié».

«Lors du bombardement de la centrale par l’artillerie ukrainienne, un obus a touché le bâtiment du complexe de recyclage de déchets radioactifs solides. Les bombardements de la centrale nucléaire de Zaporojié ont été menés à partir de positions de tir des forces armées ukrainiennes se trouvant près de la localité de Nikopol, sur la rive opposée du réservoir de Kakhovka. L’unité d’artillerie de l’ennemi a été détruite par un tir de riposte. La situation radiologique à la centrale nucléaire de Zaporojié reste normale. Le personnel surveille l’état technique de la centrale et assure son fonctionnement continu», a précisé le ministère.

De leur côté, les autorités ukrainiennes ont accusé la Russie d'avoir bombardé la ville où se trouve la centrale. «L'armée russe bombarde Energodar», a déclaré sur Telegram Ievguen Ievtouchenko, chef de l'administration de Nikopol, située en face d'Energodar, de l'autre côté du fleuve Dniepr. «La situation avec ces provocations est dangereuse», a-t-il ajouté. 

Dmytro Orlov, maire pro-Kiev d'Energodar, actuellement exilé, a de son côté publié sur Telegram des images du conseil municipal ce cette ville à la façade endommagée. Ce bâtiment se trouve à plusieurs kilomètres du site de la centrale nucléaire.

Lundi 29 août

Le Comité d'enquête russe a annoncé sur Telegram la mort d'Alexeï Kovalev, qui était chef adjoint de l'administration militaire et civile de la région de Kherson en charge des questions agricoles. Il est mort «après avoir été blessé par balles».

«L'attaque a été menée à son domicile, le 28 août. Une jeune femme qui vivait avec le défunt a également été victime des malfaiteurs», a-t-il ajouté.

Dans un communiqué de presse, le ministère russe de la Défense a fait savoir : «Ce 29 août, sur l’ordre direct de Vladimir Zelensky, les forces ukrainiennes ont tenté une offensive dans les régions de Nikolaïev et de Kherson dans trois directions.
A la suite de la défense active des troupes russes, les unités des forces armées ukrainiennes ont subi de lourdes pertes.»

D'après la même source, «au cours des combats, 26 chars ukrainiens, 23 véhicules de combat d'infanterie, neuf autres véhicules de combat blindés ont été détruits, deux avions d’assaut Su-25 ont été abattus».

Le ministère a fait état de la perte de «560 militaires» côté ukrainien.

D'après les autorités de la région dans laquelle se trouve la centrale nucléaire de Zaporojié, une frappe ukrainienne a percé le toit du bâtiment spécial de la centrale contenant combustible nucléaire.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réclamé des sanctions contre le groupe russe Rosatom pour son «chantage aux radiations» à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporojié.

«Ce n'est pas normal qu'il n'y ait toujours pas de sanctions contre Rosatom pour ce chantage aux radiations à la centrale nucléaire de Zaporojié», a-t-il déclaré lors d'une intervention vidéo dans le cadre d'une conférence sur l'énergie à Stavanger (Norvège).

Le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, a l'intention de laisser plusieurs personnes à la centrale nucléaire de Zaporojié en permanence, a déclaré  à RIA Novosti le représentant permanent de la Fédération de Russie auprès des organisations internationales à Vienne, Mikhaïl Oulianov. «Comme nous le comprenons, l'intention du directeur général est de laisser plusieurs personnes à la station en permanence», a-t-il expliqué auprès de l'agence de presse.

Le Kremlin a appelé la communauté internationale à faire «pression» sur les forces ukrainiennes pour réduire la tension autour de la centrale nucléaire de Zaporojié, que Moscou et Kiev s'accusent mutuellement de bombarder.

«Tous les pays ont l'obligation de faire pression sur la partie ukrainienne pour qu'elle cesse de mettre en danger le continent européen en bombardant la centrale nucléaire de Zaporojié et les zones adjacentes», a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.

Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a annoncé être en route vers la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporojié, cible ces dernières semaines de frappes faisant craindre le risque d'un accident majeur.

«Le jour est venu, la mission de l'AIEA vers Zaporojié est désormais en route. Nous devons protéger la sécurité de l'Ukraine et de la plus grande centrale d'Europe», a écrit Rafael Grossi sur Twitter, précisant que la mission arriverait sur place «plus tard cette semaine».

Dimanche 28 août

Un drone-kamikaze ukrainien a été abattu au-dessus du territoire de la centrale nucléaire de Zaporojié, selon le service de presse de l'administration d'Energodar qui s'exprimait auprès de l'agence RIA Novosti.

«Les militaires des forces armées russes ont abattu un drone-kamikaze de l'armée ukrainienne alors qu'il prenait pour cible le stock de combustible nucléaire irradié, à en juger par la trajectoire du vol [...]», a indiqué l'interlocuteur de l'agence, précisant que le drone abattu s'était écrasé sur le toit du bâtiment spécial de la centrale nucléaire. Aucune infrastructure n'a été endommagée et personne n'a été blessé, selon la même source.

La diplomatie russe estime que l'inspection de l'AIEA à la centrale nucléaire de Zaporojié aura lieu, indépendamment de «l'influence destructrice de Kiev», a déclaré ce 28 août la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, sur la chaîne de télévision Rossia-1.

Elle a par ailleurs accusé les Occidentaux de vouloir faire croire qu'ils étaient parvenus à convaincre la Russie du bien fondé de cette inspection. «Nous estimons qu'elle [l'inspection de l'AIEA] doit vraiment avoir lieu», a-t-elle conclu.

Mercredi 24 août

Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et celui de l'Agence atomique russe se sont rencontrés pour discuter d'une inspection de la centrale nucléaire Zaporojié.

Le directeur général de l'instance onusienne, Rafael Grossi, celui de l'agence russe Rosatom, Alexeï Likhatchev, ainsi que l'ambassadeur russe auprès des organisations internationales à Vienne, Mikhaïl Oulianov, se sont vus à Istanbul, a fait savoir l'Agence atomique russe dans un communiqué.

Ils ont «discuté en détail l'ensemble des sujets relatifs à l'inspection prévue par l'AIEA de la centrale nucléaire», selon l'agence russe.

Le comité d'enquête de la Fédération de Russie a annoncé ouvrir une enquête pénale sur le meurtre du chef de l'administration militaro-civile du village de Mikhaïlovka dans la région de Zaporojïe, Ivan Souchko. Celui-ci serait mort à la suite de l'explosion de sa voiture, d'après le comité. Selon des informations préliminaires, un engin explosif aurait été placé sous le siège de la voiture du fonctionnaire.

Un incendie s’est déclenché ce 24 août sur toute la surface du centre commercial «Galaktika» de Donetsk après que l’armée ukrainienne a frappé la ville. Selon les autorités locales, les visiteurs ont été évacués et personne n’a été blessé.

Lors d'une prise de parole ce 24 août, Sergueï Choïgou,  ministre russe de la Défense, a souligné que l'opération militaire en Ukraine suivait le «plan prévu».

«Tout est fait pour éviter les victimes au sein de la population civile. Ceci ralentit, sans aucun doute, la vitesse de l’offensive, mais nous faisons cela en toute conscience», a-t-il commenté.

Mardi 23 août

L'Allemagne va livrer à l'Ukraine pour environ 500 millions d'euros de nouveaux armements, dont une partie en 2023, a indiqué un porte-parole du gouvernement allemand.

Parmi les livraisons figurent notamment trois systèmes de défense antiaérienne Iris-T, «une douzaine de chars de dépannage, 20 lance-roquettes montés sur pick-up», ainsi que «des munitions de précision et des appareils anti-drones», a détaillé ce porte-parole auprès de l'AFP.

Il a précisé qu'une grande partie de cet armement serait livrée en 2023.

L'ambassadeur d'Ukraine au Kazakhstan a appelé à «tuer autant de Russes que possible» afin que leurs enfants aient moins à le faire. Pour la diplomatie russe, les «nazis de Kiev» parlent désormais ouvertement de «nettoyage ethnique».

Réunis par vidéo dans le cadre du sommet de la «plateforme de Crimée», plusieurs dirigeants occidentaux ont mis en garde la Russie contre toute tentative de modification des frontières de l'Ukraine.

«Nous condamnons la Russie. Nous ne reconnaîtrons jamais aucune tentative de changer le statut de quelque partie de l'Ukraine que ce soit», a déclaré le chancelier allemand Olaf Scholz.

De son côté, le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a estimé que Vladimir Poutine voulait «faire à toute l'Ukraine ce qu'il a[vait] fait à la Crimée». Pour rappel, la Crimée avait, en 2014, lors d'un référendum basé sur le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, largement voté pour son rattachement à la Russie. Un référendum contesté par Kiev et les Occidentaux.

«Nous ne pouvons permettre que les frontières ne soient modifiées par la force des armes. Nous ne reconnaîtrons jamais l'annexion par la Russie du territoire de l'Ukraine», a-t-il ajouté.

Le président français Emmanuel Macron a exhorté la communauté internationale à ne faire montre d'«aucune faiblesse, aucun esprit de compromission» face à la Russie.

«Nous ne pouvons [...] avoir aucune faiblesse, aucun esprit de compromission, parce qu’il en va de notre liberté à toutes et à tous, et de la paix dans toutes les parties du globe», a-t-il lancé dans un message vidéo au Sommet de la «plateforme de Crimée». Les Européens sont prêts à soutenir le «combat» de l'Ukraine «dans la durée», a-t-il ajouté à l'attention du président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Dans un communiqué de presse mis en ligne sur son site, le ministère français des Affaires étrangères a annoncé que le chef de la diplomatie française Catherine Colonna s'était entretenu par téléphone avec son homologue Sergueï Lavrov.

«Cet entretien, qui faisait suite aux échanges récents du président de la République avec le Président de l’Ukraine (17 août) et avec le président de la Fédération de Russie (19 août), a porté sur les modalités de l’envoi d’une mission d’experts de l’AIEA à la centrale nucléaire de Zaporijjia [...] Elle a fait part du soutien de la France au déploiement rapide d’une mission d’experts de l’AIEA, conformément aux recommandations de son directeur général et dans le plein respect de la souveraineté ukrainienne. Elle a pris note de la confirmation de l’accord de principe apporté par la Russie sur ce point ainsi que de l’engagement de cette dernière à s’abstenir de toute action susceptible de mettre en danger la sécurité de cette mission», est-il expliqué dans le document.

Le président de la République populaire de Donetsk, Denis Pouchiline, s'est exprimé concernant les frappes réalisées sur Donetsk par l'armée ukrainienne : «Le régime de Kiev a dépassé à nouveau toutes les bornes en utilisant des méthodes terroristes. Il fait exploser des gens, des civils, il bombarde le centre-ville [...] Malheureusement, deux personnes parmi les civils sont mortes des suites des  bombardements. Les informations sur les victimes sont en train d'être précisées. Des obus de calibre 155 mm de l'OTAN sont utilisés. En fait, l'Occident est impliqué dans l'élimination ciblée d'infrastructures civiles à Donetsk. Dans l'ensemble, j'estime que le régime criminel de Kiev doit être tenu responsable comme il le mérite.»

La Lituanie pourrait rechercher une «solution régionale» pour interdire les touristes russes dans l'UE si les États membres ne parviennent pas à s'entendre sur une sanction à l'échelle de toute l'Union, a déclaré le ministre lituanien des affaires étrangères.

Gabrielius Landsbergis a indiqué qu'il s'attendait à des discussions avec la Lettonie, l'Estonie, la Finlande et la Pologne sur cette question à Prague la semaine prochaine, en marge d'une réunion des ministres des affaires étrangères de l'UE. 

«Nous recherchons avant tout une solution européenne, car c'est la plus durable et la plus correcte d'un point de vue juridique», a-t-il expliqué devant la presse à Vilnius. «Si nous n'y parvenons pas, nous n'excluons pas la possibilité de rechercher une solution régionale qui inclurait les États baltes, la Pologne et potentiellement la Finlande», a-t-il ajouté.

L'ambassade américaine en Ukraine a averti que la Russie pourrait frapper «dans les prochains jours» des infrastructures civiles et bâtiments gouvernementaux, et a appelé les citoyens américains à «quitter l'Ukraine dès maintenant».

«Le Département d'État dispose d'informations selon lesquelles la Russie intensifie ses efforts pour lancer des frappes contre l'infrastructure civile et les installations gouvernementales de l'Ukraine dans les prochains jours», a indiqué l'ambassade dans un message publié sur son site internet.

Elle a appelé les citoyens américains à «quitter l'Ukraine dès maintenant en utilisant les moyens de transport terrestres privés disponibles».

Les forces armées ukrainiennes ont bombardé l'hôtel Tsentral de Donetsk, où séjournent les journalistes, selon un correspondant de TASS. Selon des données préliminaires, les journalistes n'ont pas été blessés, ils sont descendus au sous-sol. Des journalistes étrangers se trouvent également dans cet hôtel. D'après les témoignages, cinq voitures garées devant l'hôtel ont également été endommagées.

Le bâtiment de l'administration du chef de la République populaire de Donetsk, Denis Pouchiline, a subi un bombardement des forces armées ukrainiennes, selon l'administration du chef de la république qui s'exprimait auprès de l'agence TASS. Selon l'agence de presse de Donetsk, les obus ont touché la façade, la partie droite et l'étage supérieur ont également été endommagés. «Un incendie s'est déclaré dans l'immeuble. Des briques cassées, des morceaux de revêtement et des structures métalliques sont éparpillés un peu partout dans le quartier», a précisé l'agence.

L'ancien président russe et vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, Dmitri Medvedev, a dénoncé sur Telegram le «régime de Kiev» qui, selon lui, «continue de s'inventer des sortes de "garanties de sécurité" pour l'avenir».

«Seul un accord avec la Russie aurait pu donner des garanties de sécurité. Mais le gouvernement ukrainien, stimulé par l'argent et les missiles occidentaux, l'a refusé», a-t-il ajouté, précisant : «Le régime de Kiev comprend qu'il n'y a et qu'il ne peut y avoir aucune garantie de sécurité pour lui, pour les autorités actuelles ukrainiennes. Même les Etats-Unis n'offriront pas les garanties d'un avenir brillant à Zelensky.»

Lundi 22 août

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères a évoqué le risque d'un affrontement entre la Russie et l'OTAN à cause de l'immixtion de celle-ci dans le conflit, tout en rappelant que Moscou n'emploierait d'arme nucléaire qu'en ultime recours.

Dmitri Polianski, représentant permanent adjoint de la Russie auprès de l’ONU, a annoncé que Moscou avait demandé la tenue d'une réunion urgente du Conseil de sécurité concernant la situation à la centrale de Zaporojié. Cette réunion se tiendra le 23 août à 22h heure de Moscou (21h à Paris).

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell juge que la demande de certains pays de l'Union européenne d'empêcher la délivrance de visas aux citoyens russes «n'est pas une bonne idée». Parallèlement, la diplomatie russe a annoncé saisir l'ONU.

Les forces armées ukrainiennes ont bombardé à nouveau le pont Antonovsky près de Kherson au moyen de systèmes de lance-roquettes multiples américains HIMARS, ont annoncé des représentants des services d'urgence régionaux.

«Ils [les Ukrainiens] ont décidé de frapper pendant la journée au moment où il y a un nombre maximal des employés du service de réparation sur le lieu de travail et où la traversée en ferry fonctionne activement», ont indiqué les services de secours.

En conséquence du bombardement, au moins 13 travailleurs ont été blessés et deux ont trouvé la mort. Personne n'a été blessé parmi les gens sur le ferry et les employés qui assurent le fonctionnement du passage.

S'exprimant devant un forum à Kiev, le commandant en chef de l'armée ukrainienne, le général Valery Zaloujny, a déclaré que «près de 9 000 héros [soldats] [...] avaient été tués» depuis le lancement de l'opération militaire russe.

L'UE envisage d'organiser une mission «d'entraînement et d'assistance» à l'armée ukrainienne qui se déroulerait dans les pays voisins, a déclaré le Haut représentant de l'UE pour la politique étrangère, Josep Borrell. La proposition sera discutée la semaine prochaine à Prague lors du Conseil des ministres de la Défense des pays membres de l'UE, a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse à Santander. «J'espère qu'elle sera approuvée», a-t-il conclu.

Réagissant à cette déclaration sur Telegram, Maria Zakharova, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a expliqué : «Il faut appeler un chat un chat : l'Union européenne va créer des bases d'entraînement afin de former des terroristes et des combattants nazis pour le régime de Kiev. Il y a cent ans, les Européens n'avaient pas non plus immédiatement saisi ce qu'était le fascisme. Puis ils ont compris, mais il était déjà trop tard.»

L'Irlande a annoncé la réouverture de son ambassade à Kiev, évacuée depuis le début de l'opération militaire russe fin février, rejoignant ainsi de nombreux pays occidentaux.

«Alors que l'ambassade reprend ses activités sur le terrain à Kiev, la principale priorité de l'équipe sera de renouveler et de développer son réseau de contacts avec les responsables du gouvernement ukrainien afin de mieux les informer sur le soutien et l'assistance de l'Irlande», a expliqué le chef de la diplomatie Simon Coveney dans un communiqué.

Guennady Gatilov, représentant permanent de la Fédération de Russie auprès de l'ONU et d'autres organisations internationales à Genève, a fait savoir à l'antenne de la chaîne Rossia-24 que la Russie allait soulever la question du caractère discriminatoire des restrictions de visas à l'égard des Russes envisagées par les pays de l'Union européenne.

«La question [des restrictions de visas envisagées par l'UE contre les citoyens russes] mérite un examen approfondi. Je dirais que c'est non seulement absurde mais aussi monstrueux. C'est de la russophobie pure, de ne pas délivrer des visas pour des motifs ethniques. Cette question relève de Genève, du Conseil des droits de l'homme. Nous allons la soulever instamment», a-t-il expliqué.

Le chef de la République populaire de Donetsk (RPD), Denis Pouchiline, a déclaré à la chaîne de TV Rossia-24 : «Tous les criminels de guerre, surtout les néonazis d'Azov, doivent être punis de manière appropriée pour tous leurs actes.»

Le chef de la RPD a ajouté que les crimes commis par le personnel militaire ukrainien étaient nombreux, et que la RPD agissait donc en conformité avec sa position selon laquelle tous les criminels devaient être punis.

«Les préparatifs de la première étape du tribunal touchent à leur fin. Les services d'enquête travaillent, et maintenant ce sont eux qui vont définir la date du premier tribunal de Marioupol. Pour l'instant, on peut dire que les documents sur 80 épisodes des crimes d'Azov sont prêts», a-t-il ajouté..

Le chef de l'administration militaire et civile du district de Kakhovka, Vladimir Leontiev, a fait savoir à la presse le 21 août que les forces ukrainiennes avaient de nouveau essayé de frapper la ville de Novaïa Kakhovka.

«Le [système] de défense antiaérienne a fonctionné, il y a eu probablement environ 15 [explosions]. Mais [les obus] ont été abattus dans le ciel. Au-dessus du Dniepr, au-delà du Dniepr. Le système [de défense antiaérienne] a fonctionné de manière très puissante. Tout allait vers la centrale hydroélectrique de [Kakhovka] et la ville de Novaïa Kakhovka», a-t-il expliqué.

Dimanche 21 août

Les dirigeants américain, français, allemand et britannique ont appelé à la «retenue» autour de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporojié, la plus grande d'Europe, actuellement sous le contrôle de l'armée russe.

Les présidents Joe Biden et Emmanuel Macron ainsi que le chancelier Olaf Scholz et le Premier ministre Boris Johnson, qui se sont entretenus au téléphone, ont aussi demandé l'envoi «rapide» sur place d'une mission des inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), selon un communiqué commun.

Accusant Kiev d'avoir utilisé des substances chimiques – la toxine botulique – contre des militaires russes et des civils dans la région de Zaporojié, Moscou va présenter «les preuves du terrorisme chimique par le régime de Kiev» à l'OIAC.

Dans sa vidéo quotidienne le 20 août, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a mis en garde contre la Russie qui «pourrait s'efforcer de faire quelque chose de particulièrement dégoûtant, particulièrement cruel» la semaine prochaine alors que l'Ukraine fêtera son Jour de l'Indépendance.

«Un des objectifs clefs de l'ennemi est de nous humilier [...] [et de] semer l'abattement, la peur et des conflits», a-t-il ajouté, précisant vouloir «faire payer les occupants pour leur terreur».

Le secrétaire général de l'ONU a plaidé en faveur d'une coopération internationale afin que les produits agricoles russes puissent accéder aux marchés mondiaux «sans entrave» et ainsi éviter une crise alimentaire d'ampleur dès l'an prochain.

Samedi 20 août

Selon l'administration militaire et civile de la ville d'Energodar, l'armée Ukrainienne a bombardé la la centrale nucléaire de Zaporojié. «Les expéditions punitives de Kiev ont ouvert le feu sur la centrale nucléaire de Zaporojié et le banlieue d'Energodar. Des frappes d'artillerie sur la zone de la centrale nucléaire de Zaporojié ont été enregistrées», a-t-elle fait savoir sur Telegram.

Selon la même source, ces bombardements ont été effectués avec des «armes à longue portée de fabrication occidentale».

«Les obus sont tombés à proximité immédiate de l'un des bâtiments administratifs. Les infrastructures essentielles de la centrale ne sont pas endommagées», a ajouté l'administration militaire et civile d'Energodar.

Une attaque au drone a visé l'état-major de la Flotte russe de la mer Noire à Sébastopol, sans faire de blessés, a indiqué le gouverneur de cette ville de la péninsule de Crimée, Mikhaïl Razvojaïev.

«Le drone a été abattu juste au-dessus de l'état-major de la Flotte, il est tombé sur le toit et a pris feu», a-t-il écrit sur Telegram. L'incident «n'a pas fait de graves dégâts», ni de blessés, a-t-il précisé en rejetant la responsabilité de l'attaque sur les forces ukrainiennes.

Il s'agit de la deuxième attaque au drone contre l'état-major de la Flotte russe de la mer Noire à Sébastopol en moins d'un mois.

Lors de la réunion plénière du premier Congrès international antifasciste, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a déclaré : «Au cours des 8 dernières années, le régime de Kiev a commis des crimes odieux contre des citoyens de la RPD [République populaire de Donetsk] et de la RPL [République populaire de Lougansk], à la suite desquels des milliers d'innocents sont morts. Le développement militaire du territoire ukrainien de l'OTAN a commencé et Kiev s'est dirigée vers l'adhésion à l'alliance.  Tout cela a créé des menaces inacceptables pour la sécurité de la Russie. Dans ce contexte, le commandant en chef suprême a pris la seule décision correcte de mener une opération militaire spéciale.»

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a annoncé le 19 août une nouvelle aide militaire à Kiev. Elle comprend entre autres des missiles supplémentaires «pour faire le plus de différence possible sur le champ de bataille».

Jeudi 18 août

Kiev enterre-t-elle la possibilité d'une sortie de crise par la voie diplomatique ? Ce 18 août, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exclu toute négociation de paix avec Moscou sans le retrait préalable des troupes russes du territoire ukrainien, déclarant lors d'une conférence de presse à Lvov : «Des gens qui tuent, violent, frappent nos villes civiles avec des missiles de croisière chaque jour ne peuvent pas vouloir la paix. Ils devraient d'abord quitter notre territoire, ensuite on verra.» Le chef d'Etat a ajouté «ne pas faire confiance à la Russie».

«Nous devons le dire tel que c'est : tout dégât potentiel à Zaporojié serait un suicide», a déclaré le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres lors d'une visite à Lvov, dans l'ouest de l'Ukraine, appelant une nouvelle fois à «démilitariser» la centrale, actuellement contrôlée par l'armée russe. Se disant «gravement préoccupé» par la situation dans la plus grande centrale nucléaire d'Europe, le patron de l'ONU a appelé à ne pas l'utiliser «pour quelque opération militaire que ce soit». «Un accord est nécessaire de toute urgence pour rétablir Zaporojié en tant qu'infrastructure purement civile et pour assurer la sécurité de la région», a encore dit  Antonio Guterres.

Le secrétaire général de l'ONU rencontrait ce 18 août à Lvov le président ukrainien Volodymyr Zelensky, mais aussi le chef d'Etat turc Recep Tayyip Erdogan.

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a promis que son organisation allait s'efforcer «d'intensifier» les exportations de céréales ukrainiennes avant l'arrivée de l'hiver, celles-ci étant cruciales pour l'approvisionnement alimentaire de nombreux pays d'Afrique.

«Nous ferons de notre mieux pour intensifier nos opérations afin de faire face aux difficultés de l'hiver à venir», a déclaré Antonio Guterres à l'issue d'une rencontre trilatérale à Lviv, dans l'Ouest de l'Ukraine, avec les présidents ukrainien Volodymyr Zelensky et turc Recep Tayyip Erdogan.

Recevant son secrétaire général Antonio Guterres, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé ce 18 août l'ONU à «assurer la sécurité» de la centrale nucléaire de Zaporojié, conquise par l'armée russe et visée par plusieurs bombardements dont Moscou et Kiev s'accusent mutuellement.

Le chef d'Etat ukrainien a dénoncé sur Telegram la «terreur délibérée» provoquée par la Russie, qui «peut avoir des conséquences catastrophiques majeures pour le monde entier». «L'ONU doit donc assurer la sécurité de ce site stratégique, sa démilitarisation et sa libération complète des troupes russes», a-t-il ajouté.

Mercredi 17 août

Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a jugé lors d'une conférence de presse ce 17 août «urgent» qu'une «inspection» de l'Agence internationale de l'énergie atomique ait lieu à la centrale nucléaire de Zaporojié en Ukraine, sous contrôle russe et autour de laquelle frappes se multiplient.

La centrale, la plus grande d'Europe, a été prise début mars par les troupes russes. Depuis plusieurs semaines, Moscou et Kiev s'accusent mutuellement de bombardements sur certains bâtiments du complexe.

Les premières frappes, le 5 août, ont notamment touché un transformateur de ligne électrique haute tension, entraînant l'arrêt automatique du réacteur n°3 et le démarrage de ses groupes électrogènes de secours.

«Cela constitue une grave menace pour la sécurité, qui augmente les risques d'accident ou d'incident nucléaire [...] Il est urgent d'autoriser une inspection de l'AIEA et d'obtenir le retrait de toutes les forces russes» du site, a pour sa part estimé Jen Stoltenberg.

Mardi 16 août

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres se rendra en Ukraine le 18 août où il participera notamment à une rencontre avec les présidents ukrainien Volodymyr Zelensky et turc Recep Tayyip Erdogan, a annoncé le 16 août son porte-parole.

«A l'invitation du président Volodymyr Zelensky, le secrétaire général sera à Lviv jeudi pour participer à une rencontre trilatérale avec le président turc Recep Tayyip Erdogan et le dirigeant ukrainien», a déclaré Stéphane Dujarric lors d'un point presse, précisant qu'Antonio Guterres se rendrait ensuite à Odessa le 19 août, puis en Turquie.

Lors d'un entretien téléphonique avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, le président français Emmanuel Macron a évoqué «sa préoccupation quant à la menace que font peser la présence, les actions des forces armées russes et le contexte de guerre avec les conflits en cours sur la sûreté et la sécurité des installations nucléaires ukrainiennes, et a appelé au retrait de ces forces», selon l'Elysée.

Les autorités ukrainiennes et russes s'accusent mutuellement de bombardements sur le site de la centrale nucléaire de Zaporojié, qui se trouve sous le contrôle de l'armée russe en Ukraine.

La dixième conférence de Moscou sur la sécurité internationale a débuté ce 16 août au centre Avangard. En inauguration de ce forum, qui regroupe depuis 2012 ministres de la Défense, responsables d'organisations internationales et experts non gouvernementaux, le dirigeant russe Vladimir Poutine s'est exprimé sur l'actualité internationale. 

Evoquant la crise ukrainienne ainsi que la récente visite de Nancy Pelosi à Taïwan et les remous suscités par celle-ci, Vladimir Poutine a estimé que les «élites occidentales» semaient le «chaos» dans le cadre de leur politique internationale d'«endiguement».

Dénonçant le modèle international américain comme une tentative de maintenir le «suprémacisme» de Washington, le président russe a dénoncé : «Les Etats-Unis organisent provocations, coups d'Etats, troubles publics... Par la menace et le chantage, ils forcent des pays indépendants à se soumettre à leur volonté.»

Selon le ministère russe de la Défense, après le retrait des nationalistes de leurs positions aux alentours d'Artiomovsk, les forces russes et alliées ont découvert des éléments attestant de la violation directe par Kiev de la Convention de Genève.

Ainsi, le 14 août, au sud d'Artiomovsk dans la République populaire de Donetsk, les militaires russes ont annoncé avoir retrouvé plus de 50 mines antichar EMP F2 de production française abandonnés par les unités de la 72e brigade mécanisée des Forces armées ukrainiennes Ces mines ne peuvent être ni retirées ni neutralisées une fois placées en position de combat.

Leur utilisation est, selon le ministère russe, une violation directe des dispositions du deuxième protocole «Sur l'interdiction ou la limitation de l'emploi des mines, pièges et autres dispositifs», qui fait partie de la Convention sur l'interdiction ou la limitation de l'emploi de certaines armes classiques qui peuvent être considérées comme frappant sans discrimination, adoptée à New York le 10 octobre 1980.

Lundi 15 août

Lors de son discours d'ouverture forum militaro-technique international Armée-2022, le président russe a abordé plusieurs sujets, dont l'opération militaire en Ukraine. Il a rendu hommage aux combattants russes et leurs alliés.

Le ministère russe de la Défense a annoncé que «Sergueï Choïgou a[vait] eu une conversation téléphonique avec le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres pour discuter des conditions du fonctionnement sûr de la centrale nucléaire de Zaporojié».

«Ils ont également échangé des vues sur la "mission d'établissement des faits" sur l'incident dans le centre de détention provisoire à Elenovka», a également fait savoir le ministère.

Enfin, selon cette même source, «les parties ont abordé les initiatives de l'ONU visant à simplifier les exportations des produits alimentaires et d'engrais russes».

Selon le maire de Gorlovka, Ivan Prikhodko, deux civils sont morts et trois ont été blessés lors d'un bombardement de la ville par l'armée ukrainienne.

«Lors d'un bombardement du quartier résidentiel de Solnetchny de la ville de Gorlovka, des salopards ukrainiens néonazis ont tué deux civils et blessé trois habitants. Parmi les personnes décédées figure une jeune fille dont j'ai fait part de la blessure plus tôt», a-t-il expliqué sur Telegram.

Le représentant permanent adjoint de la Fédération de Russie auprès de l'ONU, Dmitri Poliansky, s'est exprimé auprès des journalistes concernant  la possible visite d'une délégation de l'AIEA à la centrale nucléaire de Zaporojié. «Il n'y a aucun obstacle, on plaide pour une telle visite depuis le début. Je sais que la partie ukrainienne pose certains problèmes [...] Autant que je sache, les détails techniques [d'une visite des experts de l'AIEA à la centrale nucléaire de Zaporojié] sont en train d'être examinés», a-t-il expliqué.

Les autorités d'Energodar, ville dans laquelle se trouve la centrale nucléaire de Zaporojié, ont annoncé que des explosions avaient eu lieu à proximité de celle-ci.

«Aujourd'hui, le 15 août, des tirs ont été effectués à nouveau sur les habitants et les infrastructures civiles de la ville d'Energodar du côté opposé du Dniepr. Les terroristes de l'armée ukrainienne effectuent des bombardements d'artillerie depuis plus d'une heure», a assuré l'administration de la ville sur Telegram.

La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a commenté les réactions «d'un certain nombre d'Etats occidentaux concernant la situation à la centrale nucléaire de Zaporojié».

«Le 14 août, la délégation de l'UE auprès des organisations internationales à Vienne a effectué une campagne d'intoxication d'informations biaisées au sujet des menaces pesant sur la sécurité nucléaire et physique de la centrale nucléaire de Zaporojié, ainsi que sur les difficultés auxquelles l'AIEA est confrontée dans ses activités d'inspection à cette centrale», a-t-elle regretté.

«Les pays occidentaux se permettent de nouveau de recourir à des mensonges évidents en déclarant que la Russie pose une menace pour la centrale nucléaire de Zaporojié. Il est évident que cela contredit les faits que nous avons cités à plusieurs reprises, y compris dans le cadre du Conseil de sécurité. Il est indéniable que les frappes sur la station et Energodar sont opérées par des groupes armés ukrainiens agissant sur les ordres de Kiev», a-t-elle ajouté.

«Nous exhortons Washington, Bruxelles et d'autres capitales, surtout européennes, de mettre un terme à ces jeux et intrigues irresponsables concernant la centrale nucléaire de Zaporojié et de pousser immédiatement les autorités de Kiev à arrêter les bombardements de l'usine et de ses territoires adjacents», a-t-elle conclu.

Dimanche 14 août

Selon l'administration militaro-civile de la ville d'Energodar, les unités de l'armée ukrainienne ont bombardé une zone résidentielle tuant un civil.

«Les nationalistes ukrainiens ont bombardé un quartier résidentiel de la ville d'Energodar. Un civil a été tué [...] En outre, une jeune fille a été blessée par des éclats d'obus», peut-on lire dans le texte publié sur la chaîne Telegram de l'administration de la ville.

La ville d'Energodar abrite la centrale nucléaire de Zaporojié.

Le ministère russe de la Défense a expliqué qu'«à la suite d'opérations offensives des forces armées russes», la «la localité d'Oudy dans la région de Kharkov a[vait] été complètement libérée».

Samedi 13 août

Le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov a déclaré ce 13 août à la presse qu'«à la suite d'opérations offensives des forces alliées, la localité de Peski, en République populaire de Donetsk» avait été «complètement libérée».

Jeudi 11 août

Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit afin de discuter la situation autour de la centrale nucléaire de Zaporojié. Vassili Nebenzia, représentant de la Russie, doit prendre la parole après les bombardements de ces derniers jours.

L'ex-président russe Dmitri Medvedev a effectué, avec plusieurs autres hauts responsables de son pays, un déplacement dans le Donbass, appelant à resserrer encore les liens avec Moscou.

Dans un communiqué paru sur Telegram, il a assuré avoir «eu des entretiens au sujet des mesures à prendre en priorité pour assurer la sécurité des républiques du Donbass, sur instructions du président» russe Vladimir Poutine.

«Une attention particulière a été accordée à l'harmonisation des législations» des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk avec celle de la Russie, ainsi qu'à la réparation des infrastructures et à la préparation des écoles pour la rentrée, a-t-il ajouté.

Outre Dmitri Medvedev, étaient notamment présents le chef-adjoint de l'administration présidentielle russe, Sergueï Kirienko, le ministre de l'Intérieur, Vladimir Kolokoltsev, et le chef des services de sécurité (FSB), Alexandre Bortnikov.

Il s'agit de l'une des plus importantes délégations russes à se rendre dans ces territoires depuis le début de l'opération militaire russe le 24 février.

Une brasserie de la ville de Donetsk a été bombardée par l'armée ukrainienne alors que plus de 30 personnes se trouvaient sur place. Selon un correspondant de l'agence TASS, le bombardement a engendré une fuite d'ammoniac.

Les Etats-Unis ont appelé la Russie à cesser toutes ses opérations militaires dans et autour des centrales nucléaires en Ukraine et dit soutenir l'appel de Kiev à une «zone démilitarisée» à Zaporojié, de nouveau bombardée.

«Combattre près d'une centrale nucléaire est dangereux et irresponsable», a affirmé un porte-parole du département d'Etat, ajoutant que «les Etats-Unis continuent d'appeler la Russie à cesser toutes ses opérations militaires dans et autour des centrales nucléaires et à en rendre le plein contrôle à l'Ukraine».

Après les bombardements du 11 août qui ont visé la centrale les deux camps se sont rejetés la responsabilité de l'opération.

1,5 milliard d'euros pour l'équipement et la formation des troupes ukrainiennes ont été collectés lors d'une conférence internationale rassemblant 26 pays à Copenhague, a annoncé le ministre danois de la Défense.

«Toutes les nations participantes ont promis du soutien, des activités de formation, de déminage, certaines des donations concrètes», a expliqué Morten Bodskov lors d'une conférence de presse. «Ce milliard cinq est mis sur la table aujourd'hui et c'est de l'argent qui va être utilisé en 2022 et l'année prochaine», a-t-il ajouté.

Vladimir Rogov, membre de l'administration de Zaporojié, a annoncé que la plus grande centrale nucléaire d'Europe avait ciblée par des frappes.Il a accusé les forces ukrainiennes d'en être à l'origine. Energoatom a de son côté mis en cause la Russie.

Mercredi 10 août

Le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra une réunion d'urgence le 11 août pour débattre de la situation à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporojié que Kiev et Moscou s'accusent mutuellement d'avoir bombardée, selon l'AFP citant des sources diplomatiques.

Une source au sein de la présidence chinoise du Conseil de sécurité, dirigé en août par Pékin, a précisé à l'AFP que la réunion aurait lieu le 11 août à 15h (19h GMT).

Le contrat de vente du premier chargement de céréales exporté par l'Ukraine au Liban a été annulé en raison du retard de livraison, a indiqué l'ambassade ukrainienne au Liban.

Le Razoni, cargo battant pavillon sierra-léonais, avait quitté le 1er août le port ukrainien d'Odessa sur la mer Noire avec 26 000 tonnes de maïs.

Le délai de livraison de cinq mois a toutefois «incité l'acheteur et l'expéditeur à s'entendre sur l'annulation de la commande», a expliqué le 9 août l'ambassade ukrainienne dans un communiqué publié peu avant minuit. Selon elle, l'expéditeur étudie «d'autres demandes d'achat».

Les Etats-Unis ont annoncé mardi qu'ils allaient consacrer 89millions de dollars pour aider l'Ukraine à détruire les mines antipersonnelles.

Cette enveloppe, qui servira à financer une centaine d'équipes de démineurs appartenant à des ONG ou des sociétés privées spécialisées, représente «une aide d'urgence à l'Ukraine pour se débarrasser des mines antipersonnelles et d'autres vestiges explosifs de la guerre», a déclaré à la presse un responsable du département d'Etat, qui finance ce programme.

Mardi 9 août

Plusieurs explosions se sont produites à proximité d'un aérodrome russe en Crimée, provoquant la mort d'une personne, selon les autorités. Si les causes n'ont pas encore été dévoilées, l'armée russe a évoqué des explosions de munitions.

Dans un entretien donné au Washington Post, le président ukrainien a appelé à isoler totalement la Russie en fermant ses frontières, appuyé en cela par l'Estonie, ce qui lui a valu notamment une vive réaction du Kremlin.

Le ministère russe des Affaires étrangères a fait savoir que «La partie russe et les dirigeants du Secrétariat de l'AIEA» s'étaient «mis complètement d'accord le 3 juin sur l'itinéraire et le calendrier de la mission internationale de l'Agence à la centrale nucléaire de Zaporojié».

«Nous avons réussi, en coopération étroite avec l'Agence, à régler tous les problèmes difficiles liés à l'organisation et à la tenue d'un événement aussi complexe dans les conditions actuelles. Cependant, le Département de la sécurité du Secrétariat de l'ONU a mis un "feu rouge" au dernier moment. Le déplacement a été annulé. Les autorités de Kiev en ont profité pour intensifier leurs provocations et bombardements contre la centrale nucléaire», a-t-il ajouté.

«Nous sommes prêts à fournir le maximum d'assistance possible pour résoudre tous les problèmes d'organisation», a-t-il conclu.

Les livraisons de pétrole russe à trois pays européens via l'Ukraine l'Ukraine ont été interrompues après le refus d'une transaction bancaire liée aux sanctions visant Moscou, a annoncé l'entreprise russe responsable du transport des hydrocarbures.

Dans un communiqué, Transneft explique que son paiement portant sur le droit de transit par l'Ukraine pour le mois d'août, effectué le 22 juillet, a été refusé le 28 juillet à cause de l'entrée en vigueur de certaines sanctions contre Moscou.

En conséquence, l'entreprise ukrainienne UkrTransNafta «a cessé de fournir des services pour le transport de pétrole via le territoire ukrainien à partir du 4 août», a indiqué Transneft.

Il s'agit des livraisons via une branche de l'oléoduc Droujba transitant par l'Ukraine et qui dessert trois pays européens sans accès à la mer, la Hongrie, la Slovaquie et la République tchèque.

Le cargo Glory, chargé de céréales ukrainiennes, est arrivé à Istanbul. Ces derniers mois, des millions de tonnes de céréales n'ont pas pu quitter l'Ukraine en raison de l’opération militaire lancée par la Russie, provoquant une flambée des prix des denrées alimentaires dans les pays les plus pauvres et faisant craindre une crise alimentaire mondiale.

Deux nouveau navires chargés de 70 000 tonnes de céréales ont quitté le port ukrainien de Tchornomorsk, sur la mer Noire, en vertu de l'accord sur la reprise des exportations de Kiev, a annoncé le ministère ukrainien de l'Infrastructure.

«Deux navires ont quitté le port de Tchornomorsk avec un volume total de cargaison de 70 000 tonnes. Le navire Rahmi Yaggi livrera 5 300 tonnes à la Turquie, et près de 65 000 tonnes de maïs seront livrées par le vraquier Ocean Lion à la Corée du Sud», a fait savoir le ministère sur sa chaîne Telegram. 

Lundi 8 août

La chaîne américaine CBS a dépublié un reportage largement partagé dans lequelle un militant approvisionnant le pays en équipement non létal avait déclaré que seulement 30% des armes occidentales rejoignaient leur destination sur la ligne de front.

Le Pentagone a annoncé une nouvelle tranche d'aide militaire à l'Ukraine, pour un montant d'un milliard de dollars, qui comprend notamment des missiles supplémentaires pour les systèmes américains d'artillerie Himars. Cette nouvelle tranche d'aide prévoit aussi l'envoi de missiles supplémentaires de courte et moyenne portée pour les systèmes de défense anti-aérienne NASAMS, ainsi que de missiles anti-chars Javelin, a précisé le ministère américain de la Défense dans un communiqué.

Kiev va également recevoir 75 000 obus de 155 mm, destinés aux systèmes d'artillerie occidentaux et une cinquantaine de véhicules blindés médicalisés.

Cette nouvelle aide porte à 9,8 milliards de dollars le montant total de l'assistance militaire des Etats-Unis à l'Ukraine depuis l'arrivée au pouvoir de Joe Biden, a précisé le Pentagone.

Les services de sécurité ukrainiens ont affirmé avoir déjoué une tentative d'assassinat du ministre de la Défense et du chef du renseignement militaire ukrainiens et avoir neutralisé plusieurs de ses organisateurs présumés. 

Le SBU (services de sécurité de l'Ukraine) a annoncé sur son compte Telegram avoir «arrêté des tueurs des services secrets russes qui prévoyaient les assassinats» du ministre de la Défense Oleksiï Reznikov et du chef du renseignement militaire Kyrylo Boudanov. Il a diffusé une vidéo de ces arrestations sur laquelle on voit un groupe armé mettre à terre et menotter deux hommes en civil qui sont en train de se diriger vers une voiture.

Moscou n'a pour le moment pas réagi à ces accusations.

La Banque mondiale a annoncé une aide supplémentaire de 4,5 milliards de dollars pour l'Ukraine, grâce à des fonds apportés par les États-Unis, afin d'aider le gouvernement à faire face aux «besoins urgents engendrés par la guerre».

L'aide sera versée par tranches au gouvernement ukrainien, avec un premier versement de 3 milliards de dollars ce mois, a précisé le département américain au Trésor, dans un communiqué.

«L'Ukraine a besoin de services gouvernementaux continus, notamment en matière de santé, d'éducation et de protection sociale, pour prévenir une nouvelle détérioration des conditions de vie et de la pauvreté», a déclaré le président de la Banque mondiale David Malpass, cité dans un communiqué de l'institution financière. 

Moscou a accusé Kiev d'avoir bombardé à deux reprises la centrale nucléaire de Zaporojié, contrôlée par l'armée russe, estimant que ces agissements étaient «extrêmement dangereux», y compris pour d'autres territoires européens.

Les Etats-Unis ont appelé la Russie à cesser toute activité militaire dans et autour des centrales nucléaires en Ukraine dont celle de Zaporojié, la plus grande d'Europe et tenue par l'armée russe.

«Nous continuons à appeler la Russie à cesser toutes ses opérations militaires dans et autour des centrales ukrainiennes et à en redonner le contrôle à l'Ukraine», a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean Pierre, lors d'un point presse à bord d'Air Force One.

Evguéni Balitsky, qui dirige l'administration de la région de Zaporojié, sous contrôle russe, a annoncé avoir lancé les préparatifs de l'organisation du référendum de rattachement à la Russie. Il pourrait se dérouler au début de l'automne.

Un tribunal ukrainien a condamné à 10 ans de prison un tankiste russe accusé d'avoir tiré sur un immeuble résidentiel, ont annoncé les services ukrainiens de sécurité (SBU).

Le sergent Mikhaïl Koulikov, fait prisonnier au début de l'opération russe en Ukraine, a été reconnu coupables de «violation des lois et coutumes de la guerre» par un tribunal de Tcherniguiv, dans le nord de l'Ukraine.

Un premier navire transportant des céréales exportées par l'Ukraine a accosté à sa destination finale, en Turquie, a annoncé Kiev alors que l'arrivée d'un autre navire qui devait accoster la veille au Liban a été retardée.

Le cargo turc Polarnet qui a quitté le 5 août le port ukrainien de Tchornomorsk avec 12 000 tonnes de maïs, est arrivé comme prévu à destination après son inspection par le Centre de coordination conjointe (CCC) établi à Istanbul aux termes de l'accord international signé en juillet, a annoncé dans un communiqué le ministère ukrainien de l'Infrastructure.

Dimanche 7 août

Dans la nuit du 6 au 7 août, les forces ukrainiennes ont frappé la centrale nucléaire de Zaporojié avec un système de lance-roquettes multiple Ouragan, dont les éclats et le moteur-fusée sont tombés à 400 mètres au maximum du réacteur en fonction, a affirmé à RIA Novosti l’administration militaire et civile d’Energodar – une ville d'Ukraine sous contrôle des autorités russes. «Cette nuit, des groupes armés ukrainiens ont effectué une frappe en utilisant une roquette à sous-munitions du système de lance-roquettes multiple Ouragan de 220 mm», a déclaré le représentant de l’administration russe de la ville. Il a précisé que la roquette avait eu le temps de s’ouvrir et de larguer des sous-munitions.

A l'inverse, les autorités ukrainiennes ont accusé l'armée russe d'avoir frappé le site de la centrale de Zaporojié. La compagnie d'Etat ukrainienne Energoatom a ainsi affirmé qu'un des employés sur place avait dû être hospitalisé pour des «blessures causées par l'explosion» d'une des roquettes tirées «samedi [6 août] soir» par les Russes.  

Les exportations de céréales d'Ukraine reprennent peu à peu : ce 7 août, selon une déclaration de la veille du Centre de coordination conjointe (CCC), cinq nouveaux cargos chargés au total de plus de 161 000 tonnes de maïs et de produits alimentaires prendront la mer au départ des ports ukrainiens de Tchernomorsk et Odessa. Ces bateaux se rendront en Turquie, en Chine et en Italie, selon le CCC qui suivra leur progression jusqu'à Istanbul, où ils seront inspectés au large avant d'emprunter le Bosphore.

Parallèlement, le centre a autorisé le cargo MV Osprey à appareiller, à vide, pour Tchernomorsk dès qu'il aura été inspecté, le 7 août, au large d'Istanbul.

Le chef adjoint de l'administration militaire et civile de la région de Kherson – région ukrainienne dont une majeure partie est sous contrôle des autorités russes – a fait savoir le 6 août que le chef adjoint de «l'administration militaire et civile du district de Kakhovka de la région de Kherson», Vitaly Goura, était décédé «à la suite d'une tentative d'assassinat».

Plus tôt le même jour, le service de presse de l'administration de ce district avait fait état auprès de l'agence de presse russe TASS d'une tentative d'assassinat contre Vitaly Goura dans sa maison. L'homme avait reçu de nombreuses blessures par balles, selon cette source. 

Le ministère russe de la Défense avait déclaré mi-mars que la région de Kherson était sous le contrôle total des troupes russes, dans le cadre de l'opération militaire en Ukraine lancée le 24 février.

Vendredi 5 août

Le ministère russe de la Défense a déclaré que ce 5 août, «entre 16h20 et 17h24» (heure locale), des groupes armés ukrainiens avaient effectué trois frappes d'artillerie sur le territoire de la centrale nucléaire de Zaporojie ainsi que sur la ville d'Energodar. «Au total, 20 obus de 152mm ont été tirés», a affirmé la même source.

«Le bombardement a été effectué par une des unités de la 45e brigade d'artillerie des forces armées ukrainiennes depuis des positions de tir près du village MARGANETS, sur la rive opposée du réservoir de Krementchouk, contrôlée par l'armée ukrainienne», a également rapporté la Défense russe.

Plus tôt ce même jour, les autorités ukrainiennes avaient elles accusé l'armée russe d'avoir effectué des frappes près d'un réacteur nucléaire de la centrale de Zaporojie – centrale se trouvant sous contrôle de l'armée russe.

«Nous maintenons pleinement nos conclusions», a déclaré ce 5 août la secrétaire générale d'Amnesty International, Agnès Callamard, à l'AFP par courrier électronique, au lendemain de la publication d'un rapport dans lequel l'ONG accuse l'armée ukrainienne d'avoir mis en danger des populations civiles.

Agnès Callamard a souligné que ces conclusions étaient «fondées sur des preuves obtenues lors d'investigations de grande ampleur soumises aux mêmes normes rigoureuses et processus de vérification que tout le travail d'Amnesty International».

L'Ukraine a accusé l'armée russe de frappes près d'un réacteur nucléaire de la centrale de Zaporojie (sud), contrôlée par les forces russes. «Trois frappes ont été signalées vendredi [5 août] soir près d'un des réacteurs nucléaires», a affirmé sur Telegram la société d'Etat ukrainienne Energoatom, qui gère les centrales nucléaires du pays. «Il existe des risques de fuite d'hydrogène et de pulvérisation de substances radioactives. Le danger d'incendie est élevé», selon la même source qui n'a pas fait état de victimes dans un premier temps.

Alexeï Koulemzine, le maire de Donetsk en République populaire de Donetsk (reconnue par Moscou mais non par Kiev), a accusé les forces armées russes d'avoir pris pour cible «l'hôpital 17 dans le quartier Kouïbychevsky» dans cette ville.

Jeudi 4 août

Le ministre turc de la Défense Hulusi Akar a affirmé le soir du 4 août que trois nouveaux bateaux transportant des céréales allaient quitter l'Ukraine le lendemain, selon l'agence de presse publique turque Anadolu.

«Le départ des trois bateaux est planifié grâce au travail intensif du Centre de coordination conjointe», a affirmé le ministre sans préciser le port de départ des navires.

Dans une enquête rendue publique le 4 août, la branche britannique d'Amnesty International a indiqué que l'armée ukrainienne avait mis en danger les civils en établissant des bases et en déployant des armes dans des zones résidentielles, y compris dans des écoles et des hôpitaux. Ce faisant, les forces de Kiev ont, selon l'ONG, «violé le droit humanitaire international», exposant les civils présents à proximité à des frappes russes.

Selon l'agence de presse russe RIA Novosti, les forces armées ukrainiennes ont bombardé ce 4 août le bâtiment du théâtre dramatique de Donetsk où devait avoir lieu la cérémonie d’adieux d'Olga Katchoura, colonel de la milice populaire de Donetsk. Bien que le système de défense antiaérienne ait fonctionné, au moins deux obus auraient touché le bâtiment du théâtre. Selon les autorités de la République populaire de Donetsk, cinq personnes sont décédées et six autres ont été transportées à l'hôpital avec des blessures graves.

Le maire de Gorlovka, Ivan Prikhodko, avait annoncé la mort d'Olga Katchourala la veille, à la suite d’une frappe presque directe d'un obus sur le véhicule où elle se trouvait, sur l'autoroute Gorlovka-Iassinovataïa. Le président russe Vladimir Poutine lui a conféré le titre de «Héros de Russie» à titre posthume.

Mercredi 3 août

Le secrétaire général de l'ONU va lancer une mission d'enquête pour découvrir la «vérité» sur les explosions la semaine dernière dans la prison d'Olenovka, a-t-il annoncé, répondant aux demandes de Kiev et de Moscou.

«J'ai décidé [...] de lancer une mission d'enquête» après avoir «reçu les requêtes de la Fédération de Russie et de l'Ukraine», a expliqué Antonio Guterres lors d'une conférence de presse, rappelant qu'il n'avait pas l'autorité de conduire des «enquêtes criminelles».

«Les termes de référence de cette mission d'enquête sont en train d'être préparés», a-t-il fait valoir.

Alexandre Fomine, le vice-ministre russe de la Défense, a fait savoir que la Russie et l'Ukraine avait procédé à «27 opérations» d'«échange des prisonniers de guerre et des corps des militaires décédés», depuis le début du conflit.

L'inspection en mer du cargo Razoni et de la première cargaison de céréales ukrainiennes autorisée est terminée, a annoncé en fin de matinée le ministère turc de la Défense à la presse. Au terme de cette inspection conduite durant un peu moins d'une heure et demi, «le bateau va maintenant traverser le Bosphore pour se rendre au Liban», a-t-il précisé.

La Russie a affirmé avoir détruit un dépôt d'armes étrangères dans la région de Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine.

«Des missiles russes de haute précision» ont détruit près de Radekhiv, dans la région de Lviv, un «dépôt d'armes et de munitions étrangères qui ont été livrées au régime de Kiev depuis la Pologne», a indiqué l'armée russe dans un communiqué.

Mardi 2 août

La situation est «volatile» à la centrale nucléaire de Zaporojié sous contrôle des Russes depuis début mars, s'est inquiété le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui poursuit ses efforts pour envoyer une mission sur place.

«La situation est vraiment volatile» a déclaré Rafael Grossi lors d'une conférence de presse au siège des Nations unies à New York où se tient une conférence des 191 Etats signataires du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).

«Tous les principes de sûreté ont été violés d'une manière ou d'une autre. Et nous ne pouvons permettre que cela continu»", a-t-il ajouté.

Washington a annoncé de nouvelles sanctions économiques à l'encontre d'entreprises et d'hommes d'affaires russes, dont Andrey Guryev, fondateur de l'entreprise de fertilisants Phosagro.

«Les alliés de Poutine se sont enrichis et ont financé des modes de vie opulents», a déclaré la secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen, citée dans le communiqué. Elle a assuré que le Trésor «utilisera tous les outils à sa disposition pour s'assurer que les élites russes et les soutiens du Kremlin soient tenus responsables de leur complicité dans une guerre qui a coûté d'innombrables vies».

Sur la liste du Trésor figurent également le sidérurgiste Magnitogorsk (MMK), ainsi que deux filiales et son actionnaire principal, Viktor Rachnikov. L'ex-gymnaste et ancienne membre de la Douma Alina Kabaeva, déjà sur la liste noire de l'UE, voit elle aussi ses avoirs gelés aux Etats-Unis.

Le Département d'Etat, de son côté, a également annoncé des restrictions de visas à l'encontre de 893 responsables russes et 31 responsables étrangers. Sont également visés trois hommes d'affaires, des entreprises publiques russes, et «24 entités russes liées à la défense et à la technologie».

Le premier chargement autorisé de céréales ukrainiennes depuis le début de l'opération militaire russe est arrivé au large de la côte nord d'Istanbul sur la mer Noire, a constaté une équipe de l'AFP.

Parti d'Odessa, dans le sud de l'Ukraine, le 1er août avec 26 000 tonnes de maïs destinées au Liban, le Razoni, un cargo sous pavillon sierra-léonais, doit passer la nuit ancré au large des côtes de Turquie et sera inspecté dans la matinée du 3 août par une équipe internationale à l'entrée du Bosphore, a précisé le ministère turc de la Défense.

La Cour suprême russe a classé le régiment ukrainien Azov comme «organisation terroriste», ce qui pourrait valoir de très lourdes poursuites à ses combattants faits prisonniers par la Russie.

Citée par l'agence TASS, un juge de la Cour suprême a indiqué «satisfaire la demande administrative du Parquet général, reconnaître l'unité paramilitaire ukrainienne "Azov" comme organisation terroriste et interdire ses activités dans la Fédération de Russie».

Lundi 1 août

Les Etats-Unis ont annoncé qu'ils allaient envoyer de nouvelles armes aux forces ukrainiennespour une valeur de 550 millions de dollars, dont des munitions pour des lance-roquettes.

Cette aide va notamment «inclure davantage de munitions pour les systèmes [...] Himars», a affirmé un porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby, à la presse.

Cela porte le montant total de l'assistance militaire allouée à l'Ukraine depuis que le président Joe Biden a pris ses fonctions à plus de 8 milliards de dollars, selon lui.

La nouvelle aide comprendra également 75 000 obus de 155 mm, a précisé le Pentagone dans un communiqué.

L'Ukraine a annoncéavoir reçu de nouveaux systèmes de lance-roquettes multiples des États-Unis et d'Allemagne. Quatre nouveaux lance-roquettes américains HIMARS et le premier d'un lot de MARS II allemands sont arrivés en Ukraine, a déclaré le ministre de la Défense Oleksiï Reznikov sur Twitter. 

Le nom de l'ancien Premier ministre conservateur David Cameron figure sur une liste de personnalités jugées hostiles par la diplomatie russe et est donc désormais interdit de territoire.

En vertu de l'accord céréalier conclu à Istanbul entre la Russie, l'Ukraine, la Turquie et les Nations Unies, un premier navire transportant des céréales a quitté le port d'Odessa le 1er août, à la satisfaction de l'ensemble des signataires.

Dimanche 31 juillet

Ankara a annoncé le 31 juillet qu'un premier navire transportant des céréales pourrait quitter le port d'Odessa dès le 1er août, conformément à l'accord signé entre Kiev et Moscou le 22 juillet. Un centre de coordination immatriculera les navires.

Le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) n'a pas encore reçu d'autorisation officielle pour accéder à la prison d'Elenovka où sont morts des dizaines de prisonniers de guerre ukrainiens dans un bombardement aux circonstances encore à élucider, selon un communiqué.

«A l'heure actuelle, nous n'avons pas reçu de confirmation officielle nous donnant accès pour visiter le site ou les prisonniers de guerres victimes de l'attaque, et à ce jour notre offre d'assistance matérielle n'a pas été acceptées», a souligné le CICR dans ce communiqué diffusé vers 17h.

Le 30 juillet au soir, le ministère russe de la défense avait indiqué avoir lancé une invitation au CICR et à l'ONU à se rendre sur place.

«La Fédération de Russie, dans l'intérêt d'une enquête objective sur la frappe du centre de détention à Elenovka, qui a entraîné la mort d'un grand nombre de prisonniers de guerre ukrainiens, a officiellement invité des experts de l'ONU et du Comité International de la Croix-Rouge», a déclaré le ministère de la défense.

De son côté, le CICR, par la voix de son porte-parole Ewan Watson, s'est dit prêt à se rendre sur place. «Nous avons déjà des équipes médicales, médico-légales et humanitaires qui travaillent à proximité, car nous sommes présents à Donetsk depuis 2014», a-t-il expliqué auprès de RIA Novosti.

L'Ukraine a démenti avoir attaqué au drone l'état-major de la flotte russe de la mer Noire en Crimée, une frappe qui a fait six blessés selon le gouverneur Mikhaïl Razvojaïev, qualifiant les accusations russes de «provocation délibérée». 

Les accusations russes sur «une soi-disant attaque ukrainienne de l'Etat-major de la flotte russe à Sébastopol» sont «une provocation délibérée», a déclaré Serguiï Bratchouk, porte-parole de l'administration régionale d'Odessa, dans une vidéo sur Telegram. 

Une attaque au drone a visé l'état-major de la Flotte russe de la mer Noire à Sébastopol, faisant cinq blessés, a fait savoir le gouverneur de cette ville de la péninsule de Crimée, Mikhaïl Razvojaïev.

«Ce matin, les nationalistes ukrainiens ont décidé de nous gâcher la Journée de la Flotte russe» célébrée en Russie dimanche, a écrit Mikhaïl Razvojaïev sur Telegram.

Il a précisé qu'un drone s'était posé dans la cour de l'état-major de la Flotte et fait état de cinq blessés parmi les employés de l'état-major.

Jeudi 28 juillet

Les forces russes ont annoncé ce 28 juillet l'arrestation d'une vingtaine de «complices» de l'armée ukrainienne dans les régions de Kherson et de Zaporojié, dans le sud de l'Ukraine, à l'heure d'une contre-offensive ukrainienne dans cette zone.

La Garde nationale russe a arrêté«21 complices des forces armées ukrainiennes», a ainsi indiqué l'administration de Kherson dans un communiqué sur Telegram.

Selon la même source, 13 lance-grenades, plus de 31 000 cartouches de différent calibre, 53 grenades et plus de 24 kilos d'explosifs ont été saisis. Par ailleurs, sept mines et obus d'artillerie ont été désamorcés, ajoute le communiqué, sans plus de précisions.

Selon une source militaire citée par l'agence de presse Ria Novosti, les services de sécurité russes ont également démantelé à Kherson un groupe d'agents ukrainiens qui fournissaient à l'armée ukrainienne des informations sur le déploiement des forces russes dans cette ville et ses environs pour guider les tirs de missiles ukrainiens.

Mercredi 27 juillet

Le chef de l’administration militaire et civile de la région de Kherson (région ukrainienne sous contrôle de l'armée russe), Vladimir Saldo, a déclaré sur la chaîne Rossia-24 que deux missiles avaient frappé un pont ferroviaire près de Kherson.

Le Centre de coordination conjointe (CCC) chargé du contrôle des exportations de céréales ukrainiennes via la mer Noire a été officiellement inauguré à Istanbul, conformément aux accords signés le 22 juillet.

En vertu de ces accords, validés pour quatre mois entre la Russie, l'Ukraine, la Turquie et les Nations unies, le CCC sera chargé de conduire les inspections de navires au départ et à l'arrivée à Istanbul afin de garantir qu'ils ne transportent rien d'autre que des céréales.

Les trois ports ukrainiens désignés pour les exportations de céréales ont «repris le travail», même s'il reste des efforts à faire pour assurer la sécurité des convois, a annoncé ce 27 juillet la marine ukrainienne. «Dans le cadre de la signature d'un accord sur le déblocage des ports ukrainiens pour l'exportation de céréales, les ports d'Odessa, de Tchornomorsk et de Pivdenny ont repris le travail», a-t-elle indiqué sur Telegram.

«La sortie et l'entrée des navires dans les ports maritimes se feront par la formation d'un convoi qui accompagnera le navire de tête. Mais cela sera précédé par le pénible travail des hydrographes» pour déterminer les voies sûres, a poursuivi la marine ukrainienne. Celles-ci sont en effet entravées par la présence de mines marines, disséminées par les forces ukrainiennes.

Mardi 26 juillet

Le ministère russe de la Défense a fait savoir que «conformément aux dispositions de "L'Initiative d'entente pour le transport sécurisé des céréales depuis les ports d'Ukraine", le Centre conjoint de coordination [avait] démarré son travail à Istanbul».

«Un groupe d'experts russes arrivera à Istanbul aujourd'hui et commencera à travailler dans un format quadripartite [...] La principale mission des spécialistes russes du Centre consistera à résoudre rapidement toutes les questions nécessaires pour pouvoir passer à la phase de la mise en œuvre de "l'Initiative"», a-t-il ajouté.

Lundi 25 juillet

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé l'Europe à «riposter» à la «guerre du gaz» menée, selon lui, par la Russie en renforçant les sanctions européennes contre Moscou. 

«Aujourd'hui nous avons entendu de nouvelles menaces gazières envers l'Europe. Malgré la concession concernant la turbine pour Nord Stream, la Russie ne va pas reprendre l'approvisionnement en gaz des pays européens, comme elle y est contractuellement obligée», a-t-il déclaré dans son message vidéo quotidien en commentant l'annonce de Gazprom d'une nouvelle coupe drastique des livraisons de gaz à l'Europe

Le porte-parole du Kremlin a assuré que les frappes russes ayant visé des «infrastructures militaires» dans le port d'Odessa le 23 juillet ne remettaient pas en cause l'accord sur l'exportation des céréales signé à Istanbul le 22 juillet.

S'exprimant devant la presse, le ministre ukrainien de l'Infrastructure, Oleksandre Koubrakov, a déclaré : «Nous nous attendons à ce que l'accord commence à fonctionner dans les prochains jours et nous prévoyons qu'un centre de coordination sera mis en place à Istanbul dans les prochains jours. Nous préparons tout pour commencer dès cette semaine.»

L'état-major interministériel de coordination pour l'intervention humanitaire de la Fédération de Russie a expliqué dans un communiqué que le ministère russe de la Défense avertissait «les habitants de Slaviansk que le régime de Kiev a terminé la préparation d'une provocation monstrueuse impliquant l'utilisation de substances toxiques puissantes».

«Des agents du SBU prévoient dans les prochains jours de faire exploser, dans une usine d'huiles et de matières grasses, des réservoirs contenant une substance chimique dangereuse – l'hexane, d'un volume total de plus de 120 tonnes. L'explosion des réservoirs d'hexane entraînera la formation d'un nuage toxique qui s'étendra sur plus de 10 kilomètres. Tous les quartiers résidentiels de Slaviansk et les localités voisines seront dans la zone de contamination chimique», a-t-il ajouté.

«Le but de cette provocation est, selon un plan déjà élaboré, d'accuser les forces armées russes et les unités de la République populaire de Donetsk de frappes présumées aveugles contre des installations potentiellement dangereuses, suivies d'une large couverture dans les médias ukrainiens et occidentaux», a conclu l'état-major interministériel.

Le service de renseignement russe du FSB a mis en ligne un communiqué dans lequel il explique avoir «découvert et interrompu une opération de la Direction principale du renseignement du ministère ukrainien de la Défense, supervisée par les services spéciaux de l'OTAN, visant à détourner des avions de combat des Forces aérospatiales russes».

«Des officiers du renseignement militaire ukrainien, agissant au nom des dirigeants politiques de leur pays, ont tenté de recruter des pilotes militaires russes en échange d'une récompense en liquidités et de garanties de citoyenneté dans un pays de l'Union européenne. Ils tentaient de les persuader de décoller puis d'atterrir sur des aérodromes contrôlés par les forces armées ukrainiennes», a-t-il ajouté.

«Les officiers de renseignement ukrainiens impliqués dans l'opération et leurs complices ont été identifiés», a enfin fait savoir le FSB.

Dimanche 24 juillet

Le ministère russe de la Défense, ainsi que la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, ont déclaré que les frappes ayant visé le port d'Odessa le 23 juillet avaient visé des cibles militaires ukrainiennes.

Le Premier ministre hongrois a une nouvelle fois critiqué la stratégie employée par les Occidentaux dans le cadre de l'offensive militaire russe en Ukraine. Il a demandé à ce que des pourparlers russo-américains aient lieu.

L'agence de presse publique nord-coréenne a accusé les Etats-Unis d'avoir «installé de nombreux laboratoires biologiques dans des dizaines de pays [...] dont l'Ukraine». Elle a aussi qualifié Washington de «commanditaire du terrorisme biologique».

Samedi 23 juillet

L'Ukraine a assuré que des frappes, attribuées à la Russie, avaient touché le port d'Odessa. Moscou a de son côté contesté toute implication auprès de la Turquie.

«Le port d’Odessa, où les céréales sont traitées pour l’expédition, a été bombardé. Nous avons abattu deux missiles, et deux autres missiles ont touché le territoire portuaire, où, évidemment, il y a des céréales», a déclaré le porte-parole de l'armée de l'air ukrainienne Iouri Ignat.

De son côté, le ministère turc de la Défense a fait savoir que la Russie avait «déclaré qu'elle n'avait aucun rapport avec l'attaque du port d'Odessa».

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a lui publié un communiqué dans lequel il explique condamner «sans équivoque les frappes signalées aujourd’hui dans le port ukrainien d’Odessa».

Vladimir Rogov, membre du conseil principal de l'administration de la région de Zaporojié, a fait savoir auprès de l'agence RIA Novosti que «le moteur de recherche Google [était] ralenti dans la région».

«Si [Google] ne revient pas à la raison et continue à mener une politique de désinformation et de propagande de la violence, ainsi que de déshumanisation des habitants du territoire libéré, il […] sera bloqué», a-t-il ajouté, précisant que YouTube, Twitter, Facebook et Instagram avaient été précédemment bloqués dans la région pour désinformation, persécution des individus pour des motifs politiques et absence de conditions garantissant l'expression d'opinion équitablement avec les autres utilisateurs

Le président de l'Union africaine s'est «félicité» de l'accord trouvé entre la Russie et l'Ukraine visant à faciliter l'exportation de céréales, considéré comme une bonne nouvelle par certains pays africains confrontés à une crise alimentaire.

Sergueï Lavrov s'est insurgé contre ce qu'il considère être des «tentatives de Kiev» afin de tuer dans l'œuf l'accord céréalier signé le 22 juillet à Istanbul. Le ministre a mis en avant les «efforts de la délégation russe» afin de sauver le texte.

Vendredi 22 juillet

Les Etats-Unis ont annoncé une nouvelle tranche d'aide militaire à l'Ukraine à hauteur de 270 millions de dollars, comprenant notamment quatre nouveaux systèmes d'artillerie de précision Himars.

Washington aura ainsi fourni à Kiev un total de 20 unités de ces lance-roquettes multiples montés sur des blindés légers après cette nouvelle livraison, qui inclura aussi jusqu'à 500 drones kamikazes Phoenix Ghost, a précisé John Kirby, porte-parole de la Maison Blanche sur les questions stratégiques.

Le ministère russe de la Défense a affirmé qu'une «frappe d’arme de haute précision basée au sol» sur une position d'un «groupe nationaliste» ukrainien à Kramatorsk, en République populaire de Donetsk, avait «éliminé» environ «300 nationalistes et plus de 40 éléments d'équipement spécial».

L'Ukraine et la Russie ont signé ce 22 juillet à Istanbul deux accords séparés avec la Turquie et les Nations unies sur l'exportation des céréales et produits agricoles via la mer Noire, a constaté l'AFP.

Cet accord, âprement négocié depuis avril avec Kiev et Moscou et encouragé par Antonio Guterres, arrivé en urgence à Istanbul le 21 juillet au soir, permettra de soulager les marchés mondiaux, les deux belligérants pesant à eux seuls 30% du commerce mondial de blé.

Jeudi 21 juillet

«Le 18 juillet, les forces armées ukrainiennes, à l’aide d’un drone, ont lancé une attaque sur le territoire de la centrale nucléaire de Zaporojié», a déclaré le 21 juillet la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova. D'après cette même source, la frappe en question a été effectuée «à proximité immédiate» de cette centrale sous contrôle de l'armée russe, située dans la région ukrainienne de Zaporojié. Selon la même source, l'Ukraine a réalisé de nouvelles frappes de drones sur ce même territoire le 20 juillet.

Ce 21 juillet également, l'opérateur ukrainien de l'énergie nucléaire a de son côté accusé la Russie de stocker des armes lourdes et des munitions sur le site de la centrale de Zaporojié. Selon Energoatom, au moins 14 unités de matériel militaire lourd avec leurs munitions seraient ainsi stockées dans la salle des machines du réacteur n°1 de la centrale, la plus grande d'Europe.

Mercredi 20 juillet

«Maintenant, la géographie est différente. Il ne s’agit pas seulement de la RPD [République populaire de Donetsk] et de la RPL [République populaire de Lougansk], mais aussi des régions de Kherson et Zaporojié et d’un certain nombre d’autres territoires», a déclaré ce 20 juillet le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, à propos de l'opération militaire russe en Ukraine lancée en février dernier, qui s'était concentrée sur le Donbass. Les régions de Kherson et Zaporojié, elles, se trouvent au sud de l'Ukraine.

Lundi 18 juillet

Réagissant aux propos du chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba, qui avait expliqué qu'il fallait «que la Russie se mette à la table des négociations après sa défaite sur le champ de bataille», la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré : «Voici la réponse à tous ceux qui reprochent à la Russie de "ne pas négocier avec le régime de Kiev". C'est le régime de Kiev lui-même qui a refusé. Kouleba l'a confirmé une fois de plus aujourd'hui. Certes, il a oublié d'ajouter qu'il ne s'agissait pas là de la position de l'Etat ukrainien, mais d'une rhétorique inspirée par Washington, et que le régime de Kiev avait accepté d'adapter. Mais le fait est confirmé : Zelensky et ses partisans – ce qu'il en reste — ne veulent pas la paix.»

Le chef de l'administration de Novaïa Kakhovka a expliqué, auprès de l'agence de presse RIA Novosti, que les troupes ukrainiennes avaient bombardé la zone de la centrale hydroélectrique de la ville.

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a appelé les Européens à poursuivre les sanctions contre Moscou et à «tenir le coup» face à la flambée des prix de l'énergie et de l'alimentation.

«C'est un test de résistance pour nos sociétés», a-t-il déclaré à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Bruxelles. «Je suis sûr que [le président russe Vladimir] Poutine compte sur la fatigue des démocrates. Je suis sûr qu'il croit que les démocraties sont faibles. Les sociétés européennes ne peuvent pas se permettre d'être fatiguées», a-t-il aojouté.

Un tribunal de Moscou a condamné à 21 milliards de roubles d'amende (363 millions d'euros) le géant américain Google pour n'avoir pas supprimé des contenus au sujet de l'opération militaire russe en Ukraine, a annoncé le gendarme russe des télécoms Roskomnadzor.

L'agence précise que la plateforme de vidéos YouTube, propriété de Google, n'avait pas bloqué «de fausses informations» sur l'opération en Ukraine, ainsi que des contenus «faisant la propagande de l'extrémisme et du terrorisme» ou «appelant des individus mineurs à participer à des manifestations non autorisées».

Il s'agit d'une condamnation en récidive, et, selon la loi russe, l'entreprise a donc été condamnée à une amende basée sur «son chiffre d'affaire annuel» en Russie, a indiqué Roskomnadzor. 

Les blessés ukrainiens ne seront pas soignés en Suisse, le gouvernement n'ayant pas donné suite à une demande de l'OTAN pour éviter de se mettre en porte-à-faux avec le principe de neutralité, a confirmé le Département fédéral des Affaires Etrangères (DFAE), contacté par l'AFP.

«La Suisse, par son aide et son engagement humanitaire, apporte en principe un soutien de meilleure qualité et plus efficace sur place que si les patients étaient accueillis en Suisse», a affirmé le DFAE. Le ministère souligne que l'accueil de combattants ukrainiens serait problématique pour la neutralité du pays, pierre angulaire de sa politique étrangère depuis plus de deux siècles.

Lors d'une réunion gouvernementale retransmise à la télévision publique, le président russe, Vladimir Poutine, a expliqué avoir «conscience des difficultés colossales qui se trouvent face à nous» dans le domaine des hautes technologies après les sanctions décidées par les Occidentaux.

«Nous allons chercher intensivement et intelligemment de nouvelles solutions», a-t-il expliqué, ajoutant : «Aujourd'hui, ce ne sont pas seulement des limitations, mais un blocage presque total qui est mis en œuvre contre notre pays concernant l'accès aux produits étrangers de haute technologie.»

«Nous n'allons pas baisser les bras», a-t-il encore fait valoir.

Dans une adresse à ses homologues de l'UE réunis à Bruxelles, le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba, a déclaré : «Le véritable objectif de Poutine est la paupérisation de l'Europe. Il veut retourner l'opinion publique contre les gouvernements en place, dans l'espoir de les remplacer par des forces radicales qui seraient plus favorables à la Russie [...] reculer et se plier à ses exigences ne fonctionnera pas, c'est un piège.»

Selon le service d'Etat ukrainien des Situations d'urgence, six personnes ont été tuées dans un bombardement, attribué à la Russie, à Toretsk.

«Un immeuble a été détruit par un obus à Toretsk bombardée dans la matinée. Les sauveteurs ont récupéré cinq corps. Trois personnes ont été dégagées des décombres dont une est décédée à l’hôpital», selon le communiqué mis en ligne sur Facebook.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé dans la soirée le limogeage du procureur général et du chef des services de sécurité du pays en raison de multiples soupçons de trahison de certains de leurs subordonnés au profit des Russes.

Les autorités ukrainiennes enquêtent sur plus de 650 cas de soupçons de trahison de responsables locaux, notamment dans les zones occupées par les forces russes, a ajouté le président ukrainien dans son adresse du soir.

Dimanche 17 juillet

Près de deux mille manifestants, selon un journaliste de l'AFP, Ukrainiens et Polonais, se sont rassemblés devant l'ambassade de Russie à Varsovie pour protester contre l'opération militaire russe en Ukraine.

Selon le bureau de représentation de la république de Donetsk au Centre conjoint de contrôle et de coordination du cessez-le-feu, 60 roquettes ont été tirées sur le quartier Kouïbychev de la ville de Donetsk par les forces ukrainiennes.

Samedi 16 juillet

L'opérateur ukrainien de l'énergie nucléaire a accusé l'armée russe d'avoir déployé des lanceurs de missiles sur le site de la centrale nucléaire de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, pour tirer notamment sur les régions de Dnipro et Nikopol.

Les autorités russes n'ont pas commenté ces accusations à ce jour.

Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a inspecté les groupes de forces armés russes dites «Sud» et «Centre», qui exécutent des missions dans le cadre de l'opération militaire en Ukraine.

Vendredi 15 juillet

L'Ukraine a déclaré avoir reçu sa première livraison d'un système de lance-roquettes multiples, s'ajoutant à un arsenal d'artillerie à longue portée fourni par l'Occident. «Les premiers MLRS M270 sont arrivés ! Ils seront de bonne compagnie pour les Himars sur le champ de bataille», a écrit le ministre ukrainien de la Défense Oleksiy Reznikov sur les réseaux sociaux, en référence aux systèmes de roquettes de précision américains récemment déployés dans le conflit. «Aucune pitié pour l'ennemi», a-t-il ajouté.

Kiev a accusé l'armée russe d'avoir tué des civils dans des frappes sur la ville de Vinnitsa le 14 juillet. Moscou affirme avoir ciblé une installation militaire qui abritait une réunion de hauts gradés et de représentants de fournisseurs d’armements.

Jeudi 14 juillet

La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a répondu à Liz Truss, Secrétaire d'État britannique aux Affaires étrangères, qui avait expliqué vouloir que l'Ukraine batte la Russie.

«On a déjà commenté plusieurs fois les déclarations antirusses de Liz Truss, chef du Foreign Office, qui sont toujours de nature douloureusement agressive et caractérisées par le nationalisme, notamment la russophobie. Et actuellement, alors qu'elle est entrée dans la course pour occuper le poste de chef du Parti conservateur britannique au pouvoir, elle cherche à matérialiser ses irrépressibles ambitions. En conséquence, elle lance des menaces contre notre pays et ses dirigeants, en affirmant qu'elle veut que «l'Ukraine batte» la Russie. Et que dire de sa tentative de «diriger le monde libre» pour résister à la Russie ? Il s'agit évidemment de la folie des grandeurs d'une femme  politique de second plan. Tant de surenchère au lieu de s'attaquer aux nombreux problèmes que vit son propre pays...», a-t-elle fait valoir.

«La réponse aux déclarations belliqueuses de l'actuel chef du Foreign Office, qui préfère les courses de chars à la diplomatie sérieuse, sur sa détermination à «vaincre» la Russie, est simple : qu'elle essaie. D'aucuns ont déjà tenté au cours de l'histoire séculaire de notre pays. Comme vous le savez, l'homme sage apprend des erreurs des autres. Liz Truss en apprend des siennes.», a-t-elle ajouté.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a demandé la la mise en place d'un «tribunal spécial» pour enquêter sur l'opération militaire russe en Ukraine, lors d'une conférence internationale sur les crimes de guerre en Ukraine organisée à la Haye.

«Les institutions judiciaires actuelles ne peuvent traduire en justice tous les coupables. En conséquence, il faut un tribunal spécial pour juger les crimes de l'agression russe contre l'Ukraine», a-t-il expliqué lors d'une vidéo diffusée durant la conférence.

Le référendum sur l'intégration de la région de Zaporojié à la Fédération de Russie aura lieu au début de l'automne, probablement au cours de la première quinzaine de septembre, a déclaré à RIA Novosti Vladimir Rogov, membre du conseil général de l'administration de la région.

«Le référendum aura lieu au début de l'automne. Les dates sont prévues pour la première moitié de septembre. La date finale sera annoncée quand nous comprendrons le niveau de notre préparation et de l'implication des gens», a-t-il expliqué.

Selon les recommandations de la Commission européenne, une grande partie des restrictions, plus de 80%, imposées au transit vers Kaliningrad ont été levées, a déclaré le gouverneur de la région de Kaliningrad, Anton Alikhanov, sur la chaîne de télévision Rossia 1.

«C'est une victoire de notre diplomatie, car une grande partie, plus de 80% des restrictions imposées au transit vers Kaliningrad, sont vraiment levées», a expliqué Anton Alikhanov.

«Nous croyons toujours qu'après avoir réussi à résoudre ce problème à 80%, comme je l'ai déjà dit, au cours de ce mois-ci, je pense qu'on ne devrait pas s'arrêter là, il faut pousser plus loin et résoudre ce problème complètement», a-t-il précisé.

Mercredi 13 juillet

A l'issue de la réunion consacrée aux exportations de céréales ukrainiennes à Istanbul, en présence de la Russie, de l'Ukraine, de la Turquie et des Nations unies, Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU a évoqué «un progrès important».

«Aujourd'hui, à Istanbul, un progrès important a été fait pour garantir les exportations sûres et fiables de produits alimentaires depuis l'Ukraine via la mer Noire», a-t-il déclaré, soulignant que «des travaux techniques seraient nécessaires pour mettre en œuvre les progrès réalisés aujourd'hui».

Le ministère turc de la Défense a fait savoir à l'issue de la réunion entre la Turquie, la Russie, l'Ukraine et les Nations unies, à Istanbul, consacrée aux exportations de céréales ukrainiennes, que celle-ci avait abouti à un accord sur la création d'un centre de coordination pour l'exportation de céréales dans la capitale turque.

Un accord a été conclu pour assurer le contrôle conjoint dans les ports et garantir la sécurité sur les routes des navires transportant des céréales, a également fait savoir le ministère.

Des délégations de Russie, d'Ukraine et des Nations unies se réuniront à nouveau en Turquie la semaine prochaine. La signature du document sur le «couloir céréalier» pourrait avoir lieu lors de cette prochaine réunion.

Citée par l'agence RIA Novosti, une source au sein du ministère russe des Affaires étrangères a répondu aux accusations du conseiller à la sécurité nationale du président Joe Biden, Jake Sullivan, selon lesquelles Moscou aurait passé un accord avec Téhéran concernant l’achat d’un important lot de drones de combat iraniens pour les utiliser en Ukraine.

«De telles fausses informations de la part de Washington sont désormais devenues habituelles. Une nouvelle déclaration absurde du haut représentant américain a rendu Moscou perplexe, et nous la laissons à la conscience de Jake Sullivan», a fait valoir cette source.

«Visiblement, cette déclaration est liée au périple de Joe Biden au Moyen-Orient prévu du 13 au 16 juillet. Elle vise également à inciter des sentiments anti-iraniens dans les pays arabes via la diffusion de fausses informations sur la coopération entre la Fédération de Russie et la République islamique d’Iran dans un domaine militaire et technique sensible», a-t-elle ajouté.

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a réagi aux précisions apportées par la Commission européenne au sujet de transit entre la Russie et l'enclave de Kaliningrad.

«Depuis ces quatre dernières semaines, nous sommes en contact direct avec les représentants de l'Union européenne à ce sujet. Nous étions au courant que Bruxelles préparait les décisions en question. A présent, nous sommes en train d'étudier attentivement les clarifications fournies par la Commission européenne, en les analysant du point de vue de l'objectif prioritaire – assurer la viabilité complète de la région de Kaliningrad», a-t-elle déclaré, interrogée par un journaliste.

«Cette décision qui lève les restrictions sur un certain nombre de produits transportés par les chemins de fer est une manifestation de réalisme et de bon sens. En revanche, nous avons toujours des questions sur le contenu de ce document. La partie russe suivra sans aucun doute de près la manière dont ces mesures de l'UE seront mises en œuvre», a-t-elle ajouté.

Une quarantaine de pays dont les Etats-Unis, les membres de l'Union européenne ou le Royaume-Uni ont demandé à la Russie, dans une déclaration commune, d'arrêter «immédiatement ses opérations militaires en Ukraine».

Dans cette déclaration publiée à New York, ces pays apportent leur «soutien» à l'action de l'Ukraine «contre la Russie devant la Cour internationale de justice, sur le fondement de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide de 1948, aux fins d'établir que l'intervention militaire de la Russie n'a aucun fondement juridique et repose sur des allégations non fondées de génocide».

«La Russie doit être tenue responsable de ses actions. A cet égard, nous considérons que les violations du droit international commises par la Russie engagent sa responsabilité internationale», indique la déclaration. «Les pertes et dommages subis par l'Ukraine [...] requièrent une réparation complète et urgente par la Russie», ajoute le texte.

La Commission européenne a estimé qu'il ne devait exister «aucune interdiction» du transit par rail entre l'enclave de Kaliningrad et le reste de la Russie, hors matériel militaire, tout en appelant à des contrôles «ciblés et proportionnés», alors que la Lituanie est accusée par Moscou de bloquer des marchandises russes.

Les orientations européennes «confirment que le transit routier par des opérateurs russes de marchandises sous sanctions n'est pas autorisé». Cependant, «aucune interdiction similaire n'existe pour le transport ferroviaire, sans préjudice de l'obligation des Etats membres d'effectuer des contrôles efficaces», a expliqué l'exécutif européen dans un communiqué.

«Les Etats membres ont l'obligation légale d'empêcher toutes les formes possibles de contournement des mesures restrictives de l'UE», rappelle la Commission. «Les autorités des Etats membres doivent effectuer des contrôles ciblés, proportionnés et efficaces et prendre d'autres mesures appropriées pour empêcher la violation des règlements de l'UE», ajoute-t-elle.

Bruxelles a précisé les règles applicables par les Etats membres dans le cadre des sanctions liées au conflit en Ukraine, deux jours après que le Kremlin a annoncé travailler avec la Biélorussie sur des mesures communes de rétorsion contre Vilnius

Denis Pouchiline, le président de la République populaire de Donetsk (RPD), a annoncé sur Telegram que la Corée du Nord avait reconnu la RPD.

«Aujourd'hui, la République populaire démocratique de Corée a reconnu la République populaire de Donetsk. Le statut international et étatique de la République populaire de Donetsk continue de se renforcer. C'est une autre victoire de notre diplomatie», a-t-il expliqué sur le réseau social.

La mission diplomatique de la RPD a annoncé que l'ambassadeur de Corée du Nord avait remis un document de reconnaissance de la république à l'ambassadeur de la RPD en Russie.

«L'ambassadeur de Corée du Nord Shin Hong-chul a remis à l'ambassadeur de la RPD Olga Makeïeva un document relatif à la décision du gouvernement de la République populaire démocratique de Corée de reconnaître l'indépendance de la République populaire de Donetsk», a fait savoir la mission diplomatique de la RPD en Russie, toujours sur Telegram.

Les autorités russes de la région de Kherson ont accusé l'Ukraine de brûler et de miner les champs de la région, empêchant ainsi la récolte de 200 000 tonnes de céréales.

«Ce ne sont pas seulement les récoltes incendiées qui sont perdues, une partie des champs [...] sont minés [...] la région de Kherson ne pourra pas  récolter les 200 000 tonnes de céréales, c'est beaucoup», a expliqué Vladimir Saldo, le chef de l'administration locale, cité par l'agence TASS.

La RPD a inauguré son ambassade à Moscou, le 12 juillet, en présence de la ministre des Affaires étrangères et du futur ambassadeur en Russie.

Mardi 12 juillet

Les Etats-Unis vont verser une nouvelle tranche d'aide économique à l'Ukraine d'un montant de 1,7 milliard de dollars, a annoncé la secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen.

«Cette dernière contribution en date d'aide économique à l'Ukraine entre dans le cadre de l'engagement du président Biden à soutenir le gouvernement ukrainien au moment où il défend la démocratie de l'Ukraine contre la guerre non-provoquée et injustifiable de la Russie», a déclaré Janet Yellen dans un communiqué.

Ce versement porte à 4 milliards de dollars l'aide économique apportée par les Etats-Unis à l'Ukraine depuis le début du conflit.

Cette nouvelle tranche est transférée au gouvernement ukrainien via la Banque mondiale et fait partie d'un volume d'aide économique de 7,5 milliards de dollars de la part des Etats-Unis, promis à Kiev en mai.

Le groupe danois Lego a annoncé cesser définitivement ses ventes en Russie en raison du conflit en Ukraine.

Le fabricant des célèbres briques en plastique «a décidé de cesser indéfiniment ses activités commerciales en Russie» et «de mettre un terme à son partenariat» avec le distributeur russe Inventive Retail Group, «qui possédait et exploitait 81 magasins au nom de la marque», a déclaré une porte-parole à l'AFP.

Le groupe va également supprimer les postes de «la plupart de son équipe basée à Moscou», a-t-elle précisé.

Cinq Ukrainiens capturés par les troupes russes dans la région de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, ont été libérés, selon Kiev, lors d'une «opération spéciale» du renseignement militaire ukrainien.

«Au cours d'une opération spéciale (...) dans les territoires temporairement occupés de la région de Kherson, cinq citoyens ukrainiens gardés en captivité par les occupants russes ont été libérés», a affirmé le service de renseignement militaire ukrainien (GUR) dans un communiqué.

Les forces ukrainiennes ont affirmé avoir tué des dizaines de soldats russes en visant un entrepôt de munitions à Kakhovka, ville récemment reprise par les troupes russes. L'administration locale dément et fait état de nombreuses victimes civiles.

Les ministres des Finances de l'UE ont approuvé une nouvelle aide financière d'un milliard d'euros à l'Ukraine, première tranche d'un paquet de 9 milliards d'euros annoncé en mai par la Commission européenne.

L'aide, sous forme de prêts, «adoptée aujourd'hui vise à répondre aux besoins de financement immédiats les plus urgents de l'Ukraine, et à faire en sorte que l'État ukrainien puisse continuer à remplir ses fonctions les plus essentielles», a déclaré le ministre tchèque des Finances Zbynek Stanjura, cité dans un communiqué.

Ce montant porte à 2,2 milliards d'euros le total de l'assistance macrofinancière des Vingt-Sept à l'Ukraine depuis le début du conflit avec la Russie.

Le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, a expliqué avoir discuté le 11 juillet avec le président russe Vladimir Poutine des «plans» d'attaque contre la Russie que les Occidentaux ont selon lui préparés, en plein conflit en Ukraine.

«Depuis peu, et nous en avons parlé en détail hier avec le président russe, des plans stratégiques d'attaques contre la Russie ont été établis», a déclaré Alexandre Loukachenko, selon l'agence biélorusse BelTA.

Ces «plans» prévoient des offensives «passant par l'Ukraine et par la Biélorussie», a assuré le président biélorusse. «L'histoire se répète», a-t-il conclu, en allusion aux invasions de la Russie par Napoléon 1er et par l'Allemagne nazie.

Lundi 11 juillet

Le championnat de football ukrainien va reprendre en août malgré le conflit avec la Russie, a annoncé le ministre de la Jeunesse et des Sports de l'Ukraine. 

La nouvelle saison du «championnat ukrainien de football débutera le 23 août», a affirmé Vadym Gutzeit sur Facebook.

Le président russe, Vladimir Poutine, s'est entretenu par téléphone avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan.

«L'échange de vues sur la situation autour de l'Ukraine s'est poursuivi, notamment dans le contexte de la coordination des efforts pour assurer la sécurité de la navigation en mer Noire et des exportations de céréales vers les marchés mondiaux», a fait valoir le Kremlin dans un communiqué.

«A la veille du sommet russo-turc prévu prochainement, les deux dirigeants ont abordé un ensemble de questions d'intérêt commun. Une attention particulière a été accordée aux tâches visant à renforcer davantage la coopération économique, notamment les mesures visant à améliorer son cadre juridique et contractuel, à augmenter le volume des échanges et à utiliser les monnaies nationales dans les échanges, ainsi que la poursuite de l'approvisionnement ininterrompu en énergie russe», est-il ajouté dans le document.

En vertu d'un décret signé par le chef d'Etat, les citoyens Ukrainiens vont désormais bénéficier d'une procédure simplifiée pour accéder à la citoyenneté russe. Une mesure que Kiev «condamne fermement».

Citée par l'agence de presse russe TASS, l'administration de la région de Kharkov a annoncé que le chef de l'administration de la ville de Veliki Bourlouk, Evguéni Iounakov, était mort après l'explosion d'une bombe sous sa voiture.

Selon cette source, cet «acte terroriste» a été commis par un groupe de saboteurs ukrainiens infiltré derrière les lignes russes. La date de l'attaque n'a pas été précisée. 

Le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, en visite à Kiev, a fait savoir que, selon lui, les Occidentaux devaient «continuer à soutenir l'Ukraine de toutes les manières possibles».

«Cette guerre pourrait durer plus longtemps que ce que nous avions prévu ou espéré. Mais ça ne signifie pas que pouvons rester assis et regarder passivement comment elle se déroule. Nous devons rester concentrés et continuer à soutenir l'Ukraine de toutes les manières possibles», a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Au grand dam de l’Ukraine, le Canada va restituer à l’Allemagne des turbines Siemens nécessaires au fonctionnement du gazoduc Nord Stream 1. Leur blocage par Ottawa avait provoqué une baisse des livraisons de gaz à l’Allemagne.

Le bilan de la frappe ayant touché un immeuble d'habitation dans la nuit du 9 au 10 juillet à Tchassiv Iar, dans l'est de l'Ukraine, est monté à 26 morts, ont annoncé les secours ukrainiens.

«Au total, 26 personnes ont été retrouvées et extraites des décombres depuis le début des travaux, et neuf personnes ont été secourues», a indiqué sur Facebook la branche locale du Service ukrainien des situations d'urgence.

Les autorités ukrainiennes avaient attribué cette frappe aux Russes. Moscou n’a pour le moment pas commenté l’information.

Les autorités de la région de Kherson, actuellement sous contrôle russe, ont annoncé avoir déjoué une tentative d'attentat contre leur dirigeant dans ce territoire.

L'administration de Kherson a affirmé que son chef, Vladimir Saldo, avait échappé à un attentat. Selon cette source, des habitants ont signalé un engin explosif improvisé installé sur une route que son véhicule devait emprunter.

«Les terroristes ukrainiens essayent d'empêcher le retour de la paix dans la région de Kherson», a dénoncé cette source sur son compte Telegram, en publiant une photo présentée comme montrant l'explosif en question. 

Le Kremlin a expliqué que les présidents russe et biélorusse travaillaient sur des «mesures communes» pour répliquer à la Lituanie qui a interdit le transit de certaines marchandises vers le territoire russe de Kaliningrad.

Lors d'un entretien téléphonique, les présidents Vladimir Poutine et Alexandre Loukachenko ont «mis l'accent sur la situation due aux sanctions illégales introduites par la Lituanie [...] et dans ce contexte ont discuté de possibles mesures communes», a fait savoir le Kremlin dans un communiqué.

Le géant russe Gazprom, qui a entamé des travaux de maintenance des deux gazoducs Nord Stream 1, a de nouveau fortement réduit ses livraisons de gaz au groupe autrichien OMV, a annoncé ce dernier.

«OMV a été informé par Gazprom de la diminution de l'approvisionnement en gaz, ce qui se traduit pour aujourd'hui par une baisse de 70% des volumes arrivant au terminal de Baumgarten», l'un des principaux centres de distribution en Europe centrale, a indiqué la compagnie dans une déclaration transmise à l'AFP.

L'Union européenne a renforcé sa coopération avec la Moldavie pour l'aider à contrôler sa frontière avec l'Ukraine et prévenir le risque de trafic d'armes en provenance de ce pays, s'inquiétant de voir détourné le matériel militaire fourni par les Occidentaux.

«Nous avons quelques indications» sur un trafic, a déclaré la commissaire européenne aux Affaires intérieures, Ylva Johansson, lors d'une réunion à Prague des ministres européens de l'Intérieur avec leurs homologues moldave et ukrainien.. «Nous savons combien d'armes il y a en Ukraine et bien sûr, toutes ne sont pas toujours entre de bonnes mains», a-t-elle ajouté, sans plus de précisions.

Elle a annoncé la création d'un «hub de soutien pour la sécurité intérieure et la gestion des frontières en Moldavie», pays candidat à l'UE.

Pour Marine Le Pen, le gouvernement est en partie responsable de l'inflation en raison de sa politique de sanctions contre la Russie dans le domaine énergétique, non seulement inefficace contre Moscou mais dont les Français paient le prix.

Gazprom a réduit d'un tiers supplémentaire ses livraisons de gaz à Eni, en fournissant une quantité d'environ 21 millions de m3, a annoncé le groupe italien des hydrocarbures dans un communiqué.

La moyenne des derniers jours a été d'environ 32 millions de m3, précise Eni. Une petite partie du gaz livrée par le géant russe à l'Italie est transportée par Nord Stream 1, qui est à l'arrêt en raison de travaux de maintenance.

Dimanche 10 juillet

Les autorités ukrainiennes ont accusé l'armée russe d'avoir réalisé une frappe meurtrière sur un immeuble d'habitation à Thassiv Iar, dans le Donbass. «Lors des opérations de secours, 15 morts ont été retrouvés sur les lieux et cinq personnes ont été sorties des décombres», a affirmé sur Facebook la branche locale du Service ukrainien des situations d'urgence, qui ajoute que les secouristes sont en contact avec trois personnes vivantes se trouvant sous les débris. 

Les autorités russes n'ont pour le moment pas réagi à ces accusations.

Deux avions Su-25 et un MiG-29 ukrainiens ont été abattus en vol dans les régions de Karkhov et de la République populaire de Donetsk, selon des informations du ministère russe de la Défense.

Samedi 9 juillet

Selon un haut responsable du Pentagone cité par l'AFP, les Etats-Unis vont fournir une nouvelle aide militaire américaine à Kiev, d'un montant de 400 millions de dollars et comprenant quatre systèmes de lance-roquettes multiples Himars et des munitions.

Jeudi 7 juillet

Après avoir dénoncé à maintes reprises les livraisons d'armements occidentaux à Kiev, le président russe Vladimir Poutine a évoqué, ce 7 juillet, l'éventualité d'un engagement plus direct de l'Ouest dans le conflit en Ukraine. «Aujourd'hui nous apprenons qu'on veut nous vaincre sur le champ de bataille. Que puis-je dire ? Qu'ils essaient», a-t-il déclaré lors d'un réunion avec les dirigeants et chefs de groupes de la Douma d'Etat (chambre basse du Parlement russe).

Avant de préciser : «Nous avons entendu à maintes reprises que l'Occident veut se battre contre nous jusqu'au dernier Ukrainien. C'est une tragédie pour le peuple ukrainien, mais il semble que tout va dans ce sens.» Alors que la Russie mène depuis plus de trois mois une opération militaire en Ukraine, le dirigeant russe a ajouté que «le monde devrait savoir que [...] nous n'avons encore rien commencé, rien de sérieux».

Mercredi 6 juillet

Des personnels de la représentation russe à Strasbourg doivent embarquer à bord d'un vol russe et quitter le territoire français trois mois après l'exclusion de Moscou du Conseil de l'Europe, a indiqué le Quai d'Orsay.

«À la suite de l'exclusion de la Fédération de Russie du Conseil de l'Europe en mars dernier et de la fermeture de sa représentation à Strasbourg qui en a découlé, ce vol de rapatriement organisé par la Russie a permis aux personnels et à leurs familles de quitter définitivement le territoire français», selon le ministère des Affaires étrangères.

Cité par l'agence BelTA, Rouslan Kossyguine, chef de la Direction générale du renseignement et adjoint au chef d'Etat-major des forces armées biélorusses, a déclaré que «le territoire de la Pologne et, d'ailleurs, celui des pays baltes se transform[ait] en un polygone sur lequel les Etats-Unis envisage[aie]nt de déclencher un autre conflit sanglant en Europe contre la Fédération de Russie et ses alliés».

«A l'heure actuelle, la mise en service d'une base de défense antimissile en Pologne est en cours d'achèvement. Une autre tendance destructrice de l'activité de Varsovie qui nécessite une surveillance et une analyse détaillées, consiste dans les tentatives jusqu'à présent infondées, mais tout de même dangereuses, de certains hommes politiques polonais visant à initier le retour des soi-disant terres polonaises historiques, c'est-à-dire les régions occidentales de l'Ukraine et de la Biélorussie», a-t-il ajouté.

«De plus, l'ensemble des préparatifs militaires de l'Occident, y compris sur le territoire polonais, prouve que Washington et Bruxelles, sous prétexte de prévention d'une menace venant de l'Est, pratiquent de manière planifiée la création de groupements de forces dans les plus brefs délais pour leur possible utilisation dans des directions opérationnelles [...] En réalité, c'est une préparation pour mener des opérations militaires vers l'est», a-t-il conclu.

TotalEnergies a annoncé avoir cédé sa participation de 20% dans le gisement de Khariaga, dans l'Arctique russe, à la société russe Zaroubejneft, qui avait déjà hérité du rôle d'opérateur du site depuis 2016.

«En ligne avec nos principes d'actions énoncés le 22 mars dernier concernant notre désengagement du pétrole russe [...], TotalEnergies a convenu du transfert à Zaroubejneft des 20% d'intérêts résiduels» qu'il détenait dans le gisement, a indiqué le groupe français dans un communiqué, précisant que «cette transaction est soumise à l'accord des autorités russes».

Aucun montant n'a été dévoilé pour cette opération.

Le chef du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Achim Steiner, a déclaré à l'AFP que l'Ukraine devait s'atteler à combattre la corruption en perspective d'un afflux d'aides pour la reconstruction du pays.

Selon lui, lutter contre la corruption, véritable fléau en Ukraine, «empêche le vol de son propre peuple». «La corruption en fin de compte est un vol, du développement national, du Trésor et, en fin de compte, des gens du pays», a-t-il ajouté.

«Nous avons des systèmes de soutien anti-corruption que nous fournissons aux gouvernements, mais c'est à leur invitation que nous le faisons [...] il est dans l'intérêt de l'Ukraine d'être considérée comme proactive dans ce domaine», a-t-il encore fait savoir, précisant que l'Ukraine allait recevoir «une quantité importante de financement qui viendra de l'étranger».

Alexeï Zaïtsev, un porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a reconnu que des contrôles turcs étaient en cours sur un cargo battant pavillon russe et qui serait chargé, selon Kiev, de blé ukrainien.

«Le navire (Zhibek Zholy) est actuellement dans la rade du port de Karasu. Des procédures standards sont en cours, y compris un contrôle sanitaire [...] A l'issue de celles-ci, les autorités turques autoriseront ou refuseront l'entrée dans le port, il n'est pas question de retenir ou d'arrêter le cargo», a-t-il expliqué.

Lors de la Conférence de Lugano, Alexander Rodnyansky, conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelesnky, a déclaré : «Nous allons prendre très au sérieux la reconstruction de l'Ukraine, la réforme de l'Ukraine [...] Nous voulons montrer au monde que nous avons une feuille de route, un plan qui est faisable et qui pourra être exécuté et mis en œuvre à un moment donné [...] Nous voulons nous assurer d'avoir tout le soutien possible pour cela.»

Le ministre letton de la Défense, Artis Pabriks, a annoncé le rétablissement du service militaire obligatoire arguant n'avoir «aucune raison de penser que la Russie va changer de comportement».

Le service militaire obligatoire sera réinstauré en 2023 et ne concernera que les hommes.

Mardi 5 juillet

Selon le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Washington utilise l'OTAN pour imposer une nouvelle guerre froide dans le but de maintenir son leadership sur un monde unipolaire. Et ce au détriment économique et financier de ses propres alliés.