International

Conflit en Ukraine : les dernières informations

L'armée russe est intervenue le 24 février 2022 en Ukraine pour la «démilitariser», après la reconnaissance par Moscou de l'indépendance des républiques du Donbass. Les pays occidentaux et leurs alliés ont dénoncé une invasion.

Vendredi 16 mai

Les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine ont débuté à Istanbul

La rencontre entre les délégations russe et ukrainienne a débuté ce 16 mai, à huis clos, à Istanbul. Ces pourparlers ont lieu sous la houlette de la Turquie et en présence de représentants des États-Unis. Ouvrant la séance de négociations, le chef de la diplomatie turque a qualifié de «cruciale» l’étape actuelle du règlement du conflit en Ukraine.


Les forces armées ukrainiennes perdent un troisième F-16 en moins d’un an

Dans la nuit du 15 au 16 mai 2025, les forces aériennes ukrainiennes ont reconnu la perte d’un autre chasseur américain F-16. L’appareil participait à une mission aérienne lorsqu’une « anomalie » est survenue à bord, selon un communiqué officiel relayé par la chaîne Telegram de l'armée ukrainienne. La communication avec le jet a été coupée vers 3h30 du matin, contraignant le pilote à s’éjecter. Il a été retrouvé vivant et évacué peu après l’incident. Une commission spéciale aurait été mise en place pour éclaircir les circonstances de l’événement.

Les pourparlers Russie–Ukraine doivent débuter ce 16 mai à Istanbul, sous médiation turque et en présence des États-Unis


Une réunion Turquie–États-Unis–Ukraine va débuter à 10h45 (heure turque), suivie à 12h30 de discussions incluant la Russie. La délégation russe est conduite par Vladimir Médinsky, celle de l’Ukraine par le ministre de la Défense Rouslan Oumérov. Arrivée dès le 15 mai, la partie russe a attendu 12 heures, faute de délégation ukrainienne officielle.


Jeudi 15 mai

Rencontre Russie–Ukraine à Istanbul décalée au 16 mai

Les pourparlers très attendus entre la Russie et l’Ukraine, initialement prévus pour le 15 mai, ont été reportés au 16 mai en raison de l'absence ukrainienne. Le chef de la délégation russe Vladimir Médinsky a déclaré qu'on attendrait les Ukrainiens à partir de 10h, dans la matinée du 16 mai, pour entamer les négociations.

Le chef de l'équipe de négociateurs russes à Istanbul s'adresse à la presse

Le chef de la délégation russe Vladimir Médinsky a déclaré que la tâche principale des négociations bilatérales entre la Russie et l'Ukraine serait d'éliminer les causes du conflit et d'établir une paix durable. Il a souligné que la Russie considérait les nouveaux pourparlers comme une continuation du processus de paix qui avait eu lieu en 2022.


Lavrov juge irrationnels les propos de Macron sur le conflit en Ukraine

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a critiqué les propos récents d’Emmanuel Macron sur l’Ukraine, les qualifiant d’incompréhensibles. Il a dénoncé la présence militaire croissante de l’OTAN dans la région et réaffirmé que Moscou rejetait catégoriquement toute intervention occidentale sur le sol ukrainien.


Zelensky : la délégation ukrainienne à Istanbul sera dirigée par le ministre de la défense Oumérov

Volodymyr Zelensky a désigné le ministre de la défense Roustem Oumérov comme le chef de la délégation ukrainienne pour les négociations avec la Russie à Istanbul. Il a précisé que le chef d'État-major général et le directeur du Service de sécurité ukrainien n'y participeraient pas.


Zelensky dévoile la composition de la délégation ukrainienne aux pourparlers à Istanbul

Volodymyr Zelensky a annoncé la composition de la délégation ukrainienne le jour même des négociations à Istanbul, précisant qu'elle avait été constituée au plus haut niveau. Elle comprend des représentants du ministère des Affaires étrangères, du cabinet présidentiel, de l'armée, ainsi que des services de renseignement.

Peskov : Vladimir Poutine ne participera pas aux négociations à Istanbul

Le président russe Vladimir Poutine ne prendra pas part aux pourparlers russo-ukrainiens qui se tiendront à Istanbul le 15 mai, a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, répondant à une question de la chaîne américaine CNN.


Pourparlers russo-ukrainiens à Istanbul : la Turquie reporte la réunion à l'après-midi

Les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine à Istanbul ont été reportés à l'après-midi à l'initiative de la partie turque, a déclaré Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères. La délégation russe se trouve déjà dans la capitale turque, a-t-elle précisé.

Le secrétaire général de l'OTAN : l'équipe Trump gère le règlement du conflit ukrainien

«Je ne vais pas donner de conseils aux Américains. [...] Parce que c’est le président Trump qui a débloqué la situation», a déclaré Mark Rutte, secrétaire général de l'OTAN. Celui-ci fait «totalement confiance» à l'équipe américaine sur la gestion de la crise ukrainienne. Cependant, selon lui, «la balle est maintenant dans le camp de la Russie».

Les États-Unis s’opposeraient à l’invitation de Volodymyr Zelensky au sommet de l’OTAN du 24 juin

Les États-Unis s’opposent à la participation de Volodymyr Zelensky au sommet de l’OTAN prévu le 24 juin à La Haye, indiquent des sources diplomatiques. Cette position américaine, critiquée par de nombreux alliés, contraste avec l’invitation envoyée aux partenaires asiatiques comme le Japon, la Corée du Sud, l'Australie et la Nouvelle-Zélande.

Lavrov, Choïgou, Guérassimov : les hauts responsables convoqués par Poutine avant les négotiations avec l'Ukraine

Vladimir Poutine a présidé à Moscou une réunion consacrée aux pourparlers avec l’Ukraine, attendus à Istanbul. Y ont participé les membres désignés de la délégation russe, ainsi que plusieurs hauts responsables : Sergueï Lavrov, Andreï Biélooussov, Viktor Zolotov, Sergueï Choïgou, Valéry Guérassimov et Alexandre Bortnikov.


Poutine approuve la composition de la délégation russe pour les négociations à Istanbul

Le Kremlin a dévoilé la composition de la délégation russe pour les négociations avec l’Ukraine ce 15 mai à Istanbul. Ni le président russe ni le chef de le diplomatie russe ne mèneront la délégation. C’est Vladimir Medinsky, l’assistant du président, qui a été désigné comme chef de la mission russe.

Mercredi 14 mai

Keith Kellogg dévoile le plan américain pour l’Ukraine

Washington propose un cessez-le-feu de 30 jours comme première étape vers un accord de paix en Ukraine. Selon Keith Kellogg, une «force de résilience» serait installée à l’ouest du Dniepr, tandis qu’une mission de maintien de la paix serait envisagée à l’est du fleuve. Le Kremlin rejette catégoriquement toute présence étrangère en Ukraine.

La Hongrie appelle l'UE à ne pas interférer dans les négociations entre la Russie et l’Ukraine

Le ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce exprime son espoir de succès des pourparlers de paix russo-ukrainiens à Istanbul le 15 mai et exhorte l'Union européenne à ne pas interférer dans ces négociations, évoquant une semaine potentiellement décisive pour la paix.


Mardi 13 mai

L’Allemagne dit mettre fin aux annonces publiques sur les livraisons de missiles Taurus à l’Ukraine

Sous la direction de Friedrich Merz, le nouveau gouvernement allemand a brusquement décidé de ne plus rendre publique aucune information concernant ses livraisons d’armements à l’Ukraine, notamment les missiles de croisière Taurus. Ce revirement stratégique intervient après des mois de débats houleux et de promesses électorales non tenues.

Witkoff sur la résolution du conflit en Ukraine : «Un accord est impossible sans la signature du président Poutine»

Steve Witkoff, émissaire de Donald Trump, a souligné qu’un accord entre la Russie et l'Ukraine était impossible sans l'accord de Vladimir Poutine. Il a appelé à des négociations directes sur les territoires et la centrale de Zaporojié, tout en avertissant que les États-Unis pourraient se retirer du processus en cas d’impasse.


Le Kremlin garde le mystère sur sa délégation à Istanbul

À l’approche des négociations prévues à Istanbul, le Kremlin maintient le flou sur sa délégation. Selon le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov, les noms des représentants russes seront communiqués uniquement lorsque Vladimir Poutine estimera opportun de le faire.


Lundi 12 mai

L’adhésion de l’Ukraine à l’UE serait «une immense menace» pour le budget et l’unité du bloc, selon Politico

Alors que Bruxelles promet une intégration accélérée de l’Ukraine dans l’Union européenne, de nombreuses voix dénoncent une opération précipitée et risquée. Selon Politico, cette adhésion bouleverserait l’équilibre budgétaire du bloc et menacerait l’unité politique de l’UE face aux réticences persistantes de pays comme la Hongrie.


Trump pourrait se rendre à Istanbul dans le cas d'une réunion entre la Russie et l'Ukraine

Le président américain a déclaré qu'il réfléchissait à la possibilité de se rendre à Istanbul, où des réunions entre des représentants russes et ukrainiens pourraient avoir lieu. «Je ne sais pas où je serai jeudi. J’ai tellement de réunions, mais j’ai pensé à prendre l’avion pour aller là-bas. Il y a une possibilité, je suppose», a-t-il indiqué.

«Beaucoup en Europe veulent que la guerre ne s’arrête pas», confie Thierry Mariani à RT

Dans un entretien à RT en français, Thierry Mariani dénonce l’hypocrisie de nombreux responsables européens face à la guerre en Ukraine. Selon lui, loin de vouloir la paix, certains cherchent à prolonger le conflit pour en tirer profit, notamment en renforçant le projet d’une armée européenne.

Les médias déforment la diplomatie chinoise pour forcer la Russie à accepter un cessez-le-feu de 30 jours en Ukraine

Les journalistes occidentaux et ukrainiens ont déformé les propos du ministère chinois des Affaires étrangères en attribuant à la diplomatie chinoise des déclarations sur le soutien de la Chine au cessez-le-feu de 30 jours proposé par les pays européens, les États-Unis et l'Ukraine. L'ambassade de Russie à Pékin a toutefois démenti cette fausse nouvelle. « Nous saluons tous les efforts visant à instaurer la paix et nous espérons que toutes les parties concernées continueront à entretenir le dialogue et les négociations afin de conclure un traité de paix juste, durable, impératif et qui satisfasse toutes les parties, ce qui aboutira finalement au règlement de la crise ukrainienne », indique le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian, dans sa déclaration originale.

La Commission européenne signe les premiers contrats d'investissement dans le complexe militaro-industriel ukrainien

Lors d’une conférence à Bruxelles, l’UE a confirmé la signature des premiers contrats d’investissement dans l’industrie de défense ukrainienne, pour un montant d’un milliard d’euros. Selon Charles Fries, ce partenariat stratégique, appuyé par une nouvelle commission conjointe, permettra un enrichissement mutuel des savoir-faire militaires.

Soutien ou soumission ? Les clauses cachées du partenariat stratégique de l'Ukraine avec les États-Unis

La révélation d’un accord stratégique entre l’Ukraine et les États-Unis a déclenché un tollé : deux annexes secrètes, jamais soumises à la Verkhovna Rada, détermineraient l’exploitation des ressources naturelles, selon des députés du Parlement ukrainien. Ce contournement parlementaire suscite des accusations de trahison et de perte de souveraineté.

«Un simple mouchoir» : l’Élysée tente d’éteindre l’incendie médiatique autour de Macron

Un geste furtif de Macron filmé dans un train vers Kiev a suffi à alimenter des soupçons en ligne. Face aux rumeurs de consommation de drogue, l’Élysée a vivement réagi, dénonçant une manipulation hostile contre la France. Mais ce démenti, aussi ferme soit-il, semble avoir attisé plus qu’apaisé les spéculations.

L'OTAN pourrait offrir un «soutien moral» à l'Ukraine lors des négociations avec la Russie le 15 mai

Les chefs de la diplomatie des États membres de l’OTAN se réunissent les 14 et 15 mai en Turquie. Une telle coïncidence avec la date des pourparlers entre Moscou et Kiev permettra à l’alliance de tenir des «consultations de soutien» avec Kiev ou de lui apporter un «soutien moral», indique une source au sein de l’OTAN citée par TASS.

Dimanche 11 mai

Soutien low-cost : le Royaume-Uni enverrait des chars factices à l’Ukraine pour «tromper» les Russes

Le Royaume-Uni a récemment envoyé à l'Ukraine des leurres militaires « prêts-à-monter», conçus pour ressembler à des chars et des systèmes de défense aérienne, afin de tromper les forces russes, a révélé The Times. Ces leurres, livrés en kits plats, peuvent être assemblés rapidement sur le terrain et visent à inciter la Russie à « gaspiller ses munitions sur de fausses cibles ».

Selon The Times, pour chaque cinq véritables chars envoyés, le Royaume-Uni fournit environ 30 leurres, augmentant ainsi la probabilité que les forces russes ciblent des équipements factices. Cette stratégie – pointent les médias britanniques – s'inscrit dans une longue tradition de tromperie militaire, utilisée pour protéger les véritables équipements et désorienter l'ennemi.

Ainsi, quand l’art de la guerre rencontre celui du bricolage, cela donne l’envoi britannique de leurres « flat-pack » à l’Ukraine. Chars gonflables, radars en carton renforcés, armement factice – en somme tout pour donner le change et soutenir Kiev, mais… sans hypothéquer les finances du Trésor.

La Turquie est prête à accueillir des pourparlers sur l'Ukraine, selon Erdogan

Le président russe Vladimir Poutine s'est entretenu au téléphone avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan.

« Au cours de la discussion, le président Erdogan a déclaré au président russe Poutine que ses propos selon lesquels les négociations de paix entre la Russie et l’Ukraine se poursuivraient à Istanbul, où elles avaient été interrompues, étaient les bienvenus, et que la Turquie était prête à accueillir des pourparlers qui aboutiraient à une solution pérenne », a fait savoir la présidence turque. Selon elle, une fenêtre d’opportunité s’était ouverte pour parvenir à la paix. « Un cessez-le-feu global créerait les conditions nécessaires pour des négociations de paix », ajoute-t-elle.

Cette déclaration fait suite à la proposition de Vladimir Poutine de reprendre des négociations directes sans aucune condition préalable entre Moscou et Kiev dès le 15 mai à Istanbul.

Conflit en Ukraine : Vladimir Poutine propose à Kiev de reprendre les négociations le 15 mai à Istanbul

« Nous voulons des discussions sérieuses avec l’Ukraine, pour éliminer les raisons profondes du conflit afin de pouvoir parvenir à une paix sur le long terme. Nous voulons une trêve réelle, qui serait observée non seulement par la Russie mais également par l’Ukraine », a déclaré ce 11 mai le président russe Vladimir Poutine lors d’une conférence de presse.

Après avoir évoqué la présence de dirigeants et délégations étrangères à l’occasion des commémorations du Jour de la Victoire – et avoir rappelé que la Russie honorait tous ceux qui ont contribué à la défaite du nazisme – le président russe est revenu sur les différents cessez-le-feu jusqu’alors proposés à la Russie.

« La Russie a, à plusieurs reprises, initié un cessez-le-feu mais celui-ci a été saboté par le régime de Kiev » a-t-il déclaré devant les journalistes, rappelant le cas de la trêve de Pâques, violée « près de 5 000 fois » par la partie ukrainienne, ou encore celui du cessez-le-feu unilatéralement décrété à l’occasion des célébrations de la victoire de la Seconde guerre mondiale en Europe.

« Au cours de ces trois jours que nous avons proposés, les 8, 9 et 10 mai, cinq tentatives d’attaque du territoire de la Fédération de Russie ont été entreprises dans les régions de Belgorod et de Koursk », a dénoncé Vladimir Poutine, qui a rappelé le caractère « sacré » du Jour de la Victoire au regard des lourdes pertes humaines subies lors du conflit contre l’Allemagne hitlérienne. Le président russe a également souligné les multiples attaques de drones recensées durant cette période.

Samedi 10 mai

Peskov : «nous n'avons pas de canaux de dialogue avec le président français»

La Russie n’a actuellement «pas de canaux de dialogue» avec le président français, a déclaré ce 10 mai Dmitri Peskov, commentant les menaces proférées par Paris d'introduire de nouvelles sanctions contre Moscou. «Mais nous avons certains canaux de dialogue avec Washington que nous soutenons» a ajouté le porte-parole du Kremlin.

Cessez-le-feu annoncé par la Russie : la Défense signale plus de 9 300 violations ukrainiennes

Dans un communiqué publié à la mi-journée, le ministère russe de la Défense a rapporté ce 10 mai avoir dénombré 9 318 violations par l’Ukraine du cessez-le-feu ordonné par Vladimir Poutine à l’occasion des célébrations de la Victoire sur l’Allemagne nazie. 6 562 frappes de drones et 2 669 tirs d’artillerie ont notamment été recensés par l'armée.

Vendredi 9 mai

Belgorod : le bâtiment du gouvernement régional frappé par un drone ukrainien, le vice-gouverneur blessé

Un drone ukrainien a frappé ce 9 mai le bâtiment où siège le gouvernement régional de Belgorod, a rapporté sur sa chaîne Telegram le gouverneur Viatcheslav Gladkov. Un membre de Rosgvardia ayant reçu un éclat à la jambe a été hospitalisé, a précisé Gladkov ajoutant que le vice-gouverneur Alexandre Lorenz a également été blessé.


Cessez-le-feu annoncé par la Russie : l’armée signale plus de 5 000 violations ukrainiennes

Le ministère russe de la Défense a annoncé ce 9 mai avoir recensé 5026 violations par l'Ukraine du cessez-le-feu ordonné par Vladimir Poutine à l’occasion des célébrations de la victoire sur l’Allemagne nazie, dont 3502 frappes de drones. L’armée a également signalé quatre tentatives de percée ukrainienne dans les régions de Belgorod et de Koursk.

Jeudi 8 mai

L'Ukraine viole 488 fois le cessez-le-feu annoncé par la Russie

La Défense russe a rapporté ce 8 mai avoir dénombré 488 violations par l’Ukraine du cessez-le-feu de trois jours ordonné par Vladimir Poutine à l’occasion des célébrations de la Victoire sur l’Allemagne nazie. Deux tentatives d’incursion ukrainienne dans la région russe de Koursk ont été repoussées par l'armée russe.

Mercredi 7 mai

Plus de 500 drones ukrainiens abattus en une journée, selon le ministère russe de la Défense

Moscou affirme avoir abattu 524 drones en 24h, ainsi que plusieurs missiles et bombes guidées. Malgré les attaques ukrainiennes, le cessez-le-feu du 9 mai est maintenu. Depuis le début du conflit, plus de 56 000 drones auraient été détruits, selon la Défense russe.

Peskov : le réseau mobile pendant les célébrations à Moscou est limité en raison d'un «voisinage dangereux»

Le porte-parole du Kremlin a affirmé que les perturbations récentes du réseau mobile n'étaient pas dues à des dysfonctionnements techniques, mais à des restrictions volontaires, imposées pour des raisons de sécurité. Il a insisté sur la nécessité de prendre en compte le contexte sécuritaire, marqué par une proximité géographique jugée préoccupante.


Peskov sur la création d'une zone démilitarisée entre l'Ukraine et la Russie : «Kiev n’a fait aucune déclaration à ce sujet»

Moscou assure n'avoir reçu aucune proposition ukrainienne de cessez-le-feu ou de création d'une zone démilitarisée. D'après les autorités russes, une paix durable ne peut résulter d'une pause dans le conflit, mais seulement de la suppression de ses causes profondes, telles que l’élargissement de l’OTAN et la marginalisation des russophones.


Mardi 6 mai

La Russie et l'Ukraine échangent des prisonniers

La Russie et l'Ukraine ont procédé à un échange de 205 prisonniers contre 205, sous la médiation des Émirats arabes unis. Les soldats russes revenus de captivité ukrainienne sont actuellement en territoire biélorusse et bénéficient d'une assistance, a indiqué le ministère russe de la Défense.


Politico : le déploiement de forces européennes en Ukraine sans les États-Unis pourrait marquer la fin «de facto» de l'OTAN

Le déploiement de forces de maintien de la paix européennes en Ukraine sans le soutien des États-Unis pourrait conduire à la fin « de facto » de l'OTAN, a rapporté Politico en citant un ancien diplomate allemand. Selon ce dernier, même si la Russie acceptait le déploiement d'un contingent militaire européen, les pays européens devraient « insister » sur l'implication des États-Unis.

L'ancien diplomate allemand a fait remarquer à Politico que Moscou ne considère pas l'Europe comme une véritable menace militaire sans les États-Unis, compte tenu des déclarations de Washington sur la sécurité européenne. « L'Europe, en ce moment, n'est pas capable de se défendre », a-t-il noté.

Attaque nocturne de drones : la défense antiaérienne russe intercepte 105 appareils ukrainiens

Dans la nuit du 5 au 6 mai, les systèmes de défense aérienne russes ont intercepté et détruit 105 drones en provenance d’Ukraine, selon un communiqué du ministère russe de la Défense. Ils ont été abattus dans plusieurs régions du pays, principalement dans les zones frontalières mais aussi dans le centre de la Russie.

Lundi 5 mai

Selon le Washington Post, l’accord entre les États-Unis et l’Ukraine sur les minerais se heurterait à des obstacles majeurs

Selon The Washington Post, l’accord sur les terres rares signé entre les États-Unis et l’Ukraine fin avril visait à offrir à Washington un retour sur ses dépenses militaires et financières engagées en soutien à Kiev depuis 2022. Le principe est simple : les profits issus de l’exploitation des minerais stratégiques ukrainiens, comme le titane, le lithium ou le graphite, serviraient de compensation. L’idée, lancée par Donald Trump, évoquait plusieurs centaines de milliards de dollars de terres rares. Pourtant, d’après les experts cités par le journal américain, « l’Ukraine ne produit pour le moment pas de terres rares et n'en produira probablement pas de sitôt ».




L’Europe ne sait que faire de l’Ukraine

Expert du Centre russe du journalisme militaro-politique, Boris Rojine explique ce que recouvre la déclaration de l’UE sur la poursuite des livraisons d’armes à Kiev.


La Grèce dément l’envoi de systèmes Patriot en Ukraine

Athènes n’envisage pas de transférer ses systèmes de défense antiaérienne Patriot de fabrication américaine vers l’Ukraine, selon Reuters. Des discussions sont en cours parmi les alliés occidentaux afin de trouver des Patriot supplémentaires, mais la Grèce exclurait toute participation, malgré les préparatifs du sommet de l’OTAN en juin.


Défense russe : 123 drones ukrainiens détruits par la défense aérienne russe, mais il y a des pertes parmi les civils

Le ministère russe de la Défense rapporte avoir déjoué une attaque du régime de Kiev, abattant 123 drones et huit obus ukrainiens. Cependant, des frappes ont causé la mort de trois civils, dont deux femmes, dans la région de Koursk et blessé plusieurs autres, dont trois hommes dans un bus dans la région de Belgorod.

Trump évoque des échanges constructifs avec la Russie et l’Ukraine

Donald Trump a déclaré que les discussions récentes entre les États-Unis, la Russie et l’Ukraine avaient été constructives. Il est resté vague sur une éventuelle rencontre avec Vladimir Poutine, indiquant qu’un voyage en Arabie saoudite est prévu prochainement, mais qu’aucune décision n’a encore été prise à ce sujet.


Royaume-Uni : les unions d'étudiants suspendent des communautés ukrainiennes ayant acheté des drones avec des fonds de charité

Les communautés ukrainiennes de deux universités britanniques sont suspendues pour avoir utilisé des fonds caritatifs afin d'acheter des drones pour l'Ukraine, rapporte le Financial Times. Des enquêtes sont en cours pour déterminer si les activités de ces organisations respectent les réglementations des organisations caritatives britanniques.


Adhésion à l’UE : Zelensky dramatise le refus des leaders européens

Volodymyr Zelensky s’est vivement agacé des réticences européennes à ouvrir les négociations d’adhésion avec l’Ukraine, accusant certains dirigeants de chercher à plaire à Moscou.

Dimanche 4 mai

Bombes AASM : des munitions françaises conçues pour les avions ukrainiens

La France s’apprête à livrer à l’Ukraine un nouvel ensemble de munitions guidées : les AASM, ou Armement air-sol modulaire, selon les médias français. Ces équipements devraient renforcer les capacités aériennes de Kiev, notamment grâce à leur précision accrue et leur compatibilité avec les avions de chasse ukrainiens. L’AASM peut supporter une charge explosive allant de 250 à 1 000 kg.


Poutine : «La Russie est seule face à l’ensemble de l’Occident»

Pour Vladimir Poutine, il n'aurait pas été réaliste de lancer une opération militaire spéciale dès 2014, car la Russie n’était pas préparée à un affrontement direct avec l’Occident. Il a toutefois estimé que soutenir le choix des habitants de la Crimée et de Sébastopol d’adhérer à la Russie fut la bonne décision.

Financial Times : la non-reconnaissance de la Crimée laisse à Kiev une possibilité de reprendre la guerre

Plusieurs pays occidentaux envisagent la possibilité d’un accord de paix en Ukraine qui permettrait de geler le conflit sans pour autant reconnaître officiellement les territoires passés sous administration russe, notamment la Crimée et d’autres régions, selon le Financial Times. Cette approche viserait à offrir à Kiev une opportunité de réengagement futur, que ce soit par des moyens militaires ou diplomatiques.


Samedi 3 mai

Les États-Unis approuvent un programme d’assistance logistique des F-16 mis à disposition de l'Ukraine

Washington a donné son feu vert à un accord de 310,5 millions de dollars destiné à assurer le maintien opérationnel des chasseurs F-16 fournis à l’Ukraine par ses alliés européens. Cette décision intervient peu après la signature d’un accord stratégique entre Washington et Kiev, dans lequel l’Ukraine accorde aux États-Unis un accès à ses ressources naturelles en échange d’une assistance future.

Dans un communiqué publié le 2 mai, l’agence américaine de coopération en matière de sécurité (DSCA) a précisé que le département d’État avait validé une vente militaire étrangère à destination de l’Ukraine, comprenant la formation des pilotes, des pièces détachées, des modifications d’appareils, un soutien logistique ainsi qu’une assistance logicielle pour les F-16.

La déclaration de la DSCA intervient dans la foulée d’une annonce du Pentagone indiquant l'envoi à l’Ukraine de F-16 « hors service et totalement non-opérationnels » destinés à être cannibalisés pour leurs pièces détachées.

Russie : 170 drones ukrainiens interceptés au cours de la nuit, des victimes et des dégâts rapportés

Dans la nuit du 2 au 3 mai, « 170 drones ukrainiens de type avion ont été détruits et interceptés par les systèmes de défense aérienne », a annoncé ce 3 mai le ministère russe de la Défense sur sa chaîne Telegram. D’après la même source, 96 engins sans pilote ont ainsi été abattus au-dessus de la péninsule criméenne, 47 au-dessus de la région de Krasnodar, neuf au-dessus de la région de Rostov, huit au-dessus des régions de Briansk et de Koursk et enfin deux au-dessus de la région de Belgorod.

Par ailleurs, l’armée russe revendique la destruction de huit missiles de croisière franco-britannique Storm Shadow et de trois missiles antinavires ukrainiens Neptune au-dessus de la mer Noire. Également en mer, 23 drones de surface ont été détruits par des bâtiments de la flotte de la mer Noire, a annoncé l’armée russe en milieu de journée, rehaussant un premier bilan communiqué dans la matinée et faisant état de l’élimination de 14 drones.

Au sol, plusieurs gouverneurs ont rapporté des dégâts matériels ainsi que des victimes. C’est notamment le cas de Véniamine Kondratiev, gouverneur de la région de Krasnodar, qui a annoncé dans un communiqué publié sur sa chaîne Telegram au petit matin que « trois immeubles d’habitation ont été endommagés » à Novorossiïsk, qui a subi « les conséquences les plus graves » de cette attaque ukrainienne.

Vendredi 2 mai

Sébastopol : l’attaque repoussée dans la nuit était «la plus massive» depuis le début de l’année, a annoncé le gouverneur

L'attaque des forces armées ukrainiennes menée contre Sébastopol, dans la nuit du 1er au 2 mai, a été «la plus massive» de «cette année», a déclaré le gouverneur de la ville, Mikhaïl Razvojaïev, sur sa chaîne Telegram. «Plus de 50 drones ont été détruits» a-t-il notamment précisé, ajoutant qu’aucun dégât ni victime n’avaient été rapportés.

Jeudi 1 mai

Russie : au moins 7 morts et 20 blessés, à la suite d’une attaque ukrainienne sur un marché dans la région de Kherson

« Vers 9h30 à Aliochki, dans le quartier du marché central, les forces armées ukrainiennes ont lancé une attaque massive de drones FPV contre des civils » a annoncé ce 1er mai, sur sa chaîne Telegram, le gouverneur de la région de Kherson Vladimir Saldo déclarant que les forces de Kiev avaient « attaqué le marché à Aliochki ».

« Au moment de l'attaque, de nombreuses personnes se trouvaient sur le marché » a-t-il précisé, ajoutant que « selon les premières informations, au moins sept personnes sont mortes et plus de vingt ont été blessées­ ».

Dans un autre message, posté sur Telegram, le gouverneur a déclaré que les forces ukrainiennes avaient effectué une seconde vague d’attaques « pour achever les survivants ». Le responsable local a ajouté une vidéo prise du ciel montrant des panaches de fumée s’élever de plusieurs bâtisses ainsi qu’une explosion provoquée par l’impact d’un drone suicide.

Dmitri Medvedev accuse Donald Trump d’avoir forcé l’Ukraine à céder ses ressources naturelles en échange d'une aide militaire

Selon Dmitri Medvedev, Donald Trump a finalement réussi à contraindre Kiev d'échanger ses ressources naturelles contre une aide militaire. Un accord bilatéral sur l’accès aux minerais ukrainiens a été conclu le 30 avril, soulevant des doutes sur l'avenir de la souveraineté économique de l'Ukraine.


Mercredi 30 avril

Envoi de militaires en Ukraine : Britanniques et Français seraient à la peine pour trouver des contributeurs


La « coalition des volontaires », annoncée début mars par le Premier ministre britannique Keir Starmer, aurait déjà du plomb dans l’aile. Selon The Times, qui cite plusieurs sources, les ministres européens de la Défense auraient signifié à Londres leur incapacité à fournir le nombre de soldats demandé dans le cadre d’un éventuel déploiement en Ukraine.

Lors d’une réunion en avril, d’après le quotidien britannique, le chef d’État-major des armées du Royaume-Uni, l’amiral Antony Radakin, aurait demandé à ses homologues européens s’ils étaient en mesure de fournir 64 000 hommes, précisant que le Royaume-Uni pourrait en fournir jusqu’à 10 000.

À cette demande, l’officier général se serait vu répondre qu’il n’y avait « aucune chance » de rassembler de tels effectifs « et que même 25 000 "constitueraient une poussée pour un effort conjoint" » a relaté The Time citant une source proche des discussions.

Opération spéciale : Poutine salue les Français qui combattent aux côtés de la Russie

« Ce qui est important, c’est qu’il y a toujours eu des gens qui ont partagé et qui partagent nos principes et nos valeurs, des gens qui sont avec nous », a déclaré Vladimir Poutine ce 30 avril, à l’occasion du marathon éducatif « Le savoir de première main » dédié au 80e anniversaire de la Grande Victoire et auquel participe le Musée de la Victoire, sur le mont Poklonnaïa à Moscou.

« Aujourd’hui également, il y a des Français qui se battent aux côtés de nos soldats dans la zone de l’opération militaire spéciale. Ils ont donné à leur unité le nom de : "Normandie-Niémen", tout comme leurs grands-pères et arrière-grands-pères », a poursuivi le chef de l’État russe, en référence à l’escadrille de pilotes français qui ont combattu sur le front de l’Est durant la Seconde Guerre mondiale.

L'Ukraine souhaite attirer les Ukrainiens de plus de 60 ans vers le service militaire

Kiev entend autoriser les personnes âgées de plus de 60 ans à servir dans les forces armées ukrainiennes, a rapporté Strana.ua, citant un document. Le député du Parlement ukrainien Roman Kostenko a précisé sur Facebook que les personnes âgées pourraient ainsi signer «volontairement» un contrat d'un an.

Dmitri Peskov : la Russie ne pouvait pas «ne pas réagir» face au nazisme au sein du régime de Kiev

Dmitri Peskov, porte-parole du président russe, s'est exprimé lors du forum « Connaissance. Premiers », qui avait eu lieu à Moscou le 30 avril. Lors de son discours, il a parlé du nazisme et de ses origines.

Il a rappelé, que les Allemands nazis étaient venus en Russie « pour faire de nous des esclaves et pour exterminer ceux qui seraient de trop ». « Ce n’est pas de la propagande, c’est ce que disaient les Allemands eux-mêmes. Ce sont les paroles prononcées par Hitler à toutes les réunions au moment de l’élaboration du plan Barbarossa. Nous aurions tous dû être tués », a-t-il noté.

Selon Dmitri Peskov, « le nazisme, bien que nous l’ayons écrasé, bien que nous ayons pris Berlin, a survécu » en Ukraine. « Ses racines se sont avérées très profondes. Ce n’est pas pour rien que nous parlons aujourd’hui du "régime de Kiev". Malheureusement, l’Ukraine est un pays où le nazisme, les pousses du nazisme ont commencé à germer plus rapidement que dans d’autres pays européens », a-t-il évoqué.

« Ces nazis se sont à nouveau mis à faire des marches aux flambeaux, à tendre le bras droit [salut nazi] », a précisé Dmitri Peskov, ajoutant que les branches nazies en Ukraine avaient commencé « à essayer d’influencer le gouvernement en place ». « Nous ne pouvions pas ne pas réagir et notre président a fait ce qu’il devait faire », a indiqué le porte-parole de Vladimir Poutine.

Moscou accuse Volodymyr Zelensky de terrorisme après ses propos sur le défilé du 9 mai


La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a qualifié le comportement des autorités ukrainiennes de « terroriste » après les déclarations de Volodymyr Zelensky sur la parade militaire prévue le 9 mai à Moscou. Selon elle, « le pouvoir ukrainien planifie littéralement des attentats en direct » et ne cache même plus ses intentions. Dans un message publié sur Telegram, elle a déclaré que Zelensky et son entourage « sapent les efforts de paix et s’en vantent, comme le font les terroristes ».

Cette réaction intervient alors que Volodymyr Zelensky a affirmé que « la Russie a raison de s’inquiéter pour sa parade ». Selon Moscou, cette phrase ne laisse aucune ambiguïté sur les intentions du régime de Kiev. La diplomatie russe insiste sur le fait que ces déclarations ne sont pas isolées, mais font partie d’une logique constante d’escalade et de provocation. « Il ne s’agit pas de rhétorique, mais de menaces sérieuses contre un événement historique et symbolique », a ajouté Zakharova.

Peskov : en Allemagne, les «politiciens ferment les yeux sur le fait que des nazis se promènent» dans les villes d’Ukraine

«Les politiciens ferment les yeux sur le fait que des nazis se promènent à Kiev, Lvov, etc., avec des torches allumées» a déclaré ce 30 avril Dmitri Peskov, après avoir renvoyé à un sondage passé de l’institut Forsa selon lequel en Allemagne «20% des jeunes ne savent pas expliquer ce qu'est le nazisme», a relaté le porte-parole du Kremlin.

Au Vatican, Zelensky aurait demandé à Donald Trump de ne pas abandonner les pourparlers de paix sur l'Ukraine

Lors d’un échange de 15 minutes au Vatican, en marge des funérailles du pape François, Zelensky a supplié Donald Trump de ne pas se retirer des pourparlers de paix sur l’Ukraine, révèle The Economist. Le président ukrainien a affirmé que seul Trump pouvait obtenir une issue, tout en assurant que Kiev souhaitait également arriver à un cessez-le-feu.


Mardi 29 avril

Trump sur l'Ukraine : «Je pense que cette nation sera très bientôt écrasée»

Dans une interview accordée au magazine The Atlantic, le président américain Donald Trump a affirmé que l’Ukraine serait très prochainement « écrasée », tout en se présentant comme le seul à pouvoir la sauver. « Je pense que je suis en train de sauver cette nation. Je pense que cette nation sera très bientôt écrasée. [...] Regardons les choses en face », a-t-il indiqué, reconnaissant que l’Ukraine risquait de perdre encore davantage de territoires dans le conflit actuel.


Lavrov qualifie la proposition de cessez-le-feu de Poutine de début de négociations directes avec l'Ukraine

Le 28 avril, le président russe Vladimir Poutine a annoncé son intention de déclarer une trêve à l'occasion du 80e anniversaire du Jour de la Victoire. Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a jugé cette initiative comme le début de négociations directes avec Kiev sans conditions préalables.




Plus de 2 millions de dollars détournés lors de l'achat de bois pour l'armée ukrainienne

Le Bureau du procureur général d’Ukraine a inculpé huit personnes, dont des fonctionnaires de la Direction de l’exploitation du parc locatif et du casernement de Kharkov et plusieurs entrepreneurs, pour le détournement de plus de 90 millions de hryvnias (environ 2,155 millions de dollars). Cette somme avait été allouée à l’achat de bois de chauffage destiné aux Forces armées ukrainiennes.


«Un conte de fées en sens inverse» : Trump détruit l'image de Zelensky, selon un député de la Rada

Les mesures prises par le président américain Donald Trump pour « forcer » Volodymyr Zelensky à faire la paix sont « pire[s] pour ce dernier que n’importe quelles sanctions ou enquêtes », car elles affectent son image, estime le député de la Verkhovna Rada (parlement ukrainien), Oleksandr Doubinsky, placé dans un centre de détention provisoire pour des accusations de haute trahison.

« C’est l’effondrement de son image, la perte de sa stature, la fin de son influence et du soutien », a écrit Oleksandr Doubinsky sur sa chaîne Telegram. Selon lui, Donald Trump, de cette manière, « frappe beaucoup plus fort qu’un simple blocage de comptes ». « Maintenant, c’est le conte de fées en sens inverse », a conclu le député de la Verkhovna Rada.

Peskov : «En France on ne se donne malheureusement pas la peine d’écouter le président Poutine»

« J’ai le sentiment qu’en France on ne se donne malheureusement pas la peine d’écouter le président Poutine. C’est pourtant le président Poutine qui n’a cessé de rappeler que la Russie était disposée à entamer des négociations sans conditions. La réponse du régime de Kiev se fait toujours attendre », a déclaré aux journalistes le porte-parole du président russe Dmitri Peskov commentant les déclarations du président français Emmanuel Macron sur la pression exercée sur la Russie.

Il a également dénoncé le manque de réciprocité de Kiev et le rôle des Européens dans la prolongation du conflit en Ukraine : « Et c’est encore le président Poutine qui est à l’origine du geste de bonne volonté en déclarant un cessez-le-feu à l’occasion de la commémoration de la Victoire. Le régime de Kiev n’a toujours pas réagi et nous ne savons toujours pas s’il se joindra à cette initiative. Et lorsqu’on parle de “faire pression” sur la Russie, cela confirme une fois de plus que les pays européens ne sont pas disposés à arrêter la guerre. Nous nous orientons vers la poursuite des efforts en vue de la mise en œuvre d’un processus de règlement pacifique ».

Propositions de Trump sur l'Ukraine : quel intérêt pour la Russie ?

Le processus de négociation sur la guerre en Ukraine arrive à son point culminant et chacun s’évertue étrangement à le présenter comme étant exclusivement dans l’intérêt de la Russie. Karine Bechet-Golovko propose de revenir sur ces propositions pour voir à quel point elles vont à l’encontre de l’intérêt national russe.

Pour J.D. Vance, l'idée d'une victoire ukrainienne en cas de poursuite du conflit est illusoire

Lors d'une interview accordée au podcasteur américain Charlie Kirk, J.D. Vance a estimé que la réalité était différente de l'image véhiculée par les médias et que l'Ukraine ne pourrait pas gagner le conflit. Il a averti du risque d’effondrement sociétal et de guerre nucléaire, tout en saluant les efforts diplomatiques de l’administration Trump. 

« Je pense qu’il y a cette idée étrange dans les médias grand public selon laquelle si ça continue encore quelques années, les Russes s’effondreront, les Ukrainiens récupèreront leur territoire et tout redeviendra comme avant la guerre. Ce n’est pas la réalité dans laquelle nous vivons », a-t-il indiqué.

Le vice-président a également mis en garde contre un risque d’« effondrement sociétal » en cas de prolongation du conflit. « Si cela continue encore quelques années, des millions de personnes pourraient mourir et la situation pourrait se transformer en guerre nucléaire. Il faut arrêter ça », a-t-il averti.

Un conseiller du président russe : l'Europe délire «sur des scénarios d’apocalypse nucléaire»

Nikolaï Patrouchev, conseiller du président russe, a accusé l’Occident de tenter de préserver sa domination en ravivant l'idéologie nazie et en déployant une machine de guerre contre la Russie. Il a également dénoncé les exercices militaires de l’OTAN visant Kaliningrad et l'alimentation de scénarios d’apocalypse nucléaire.

« S’opposant désespérément aux changements à l’échelle mondiale, Bruxelles, Berlin, Paris et un certain nombre d’autres capitales européennes ont choisi de flirter de nouveau honteusement avec les nazis en déployant une machine de guerre contre la Russie et en délirant sur des scénarios d’apocalypse nucléaire », a déclaré Nikolaï Patrouchev, conseiller à la présidence russe, lors d’une interview accordée à l’agence de presse russe TASS.


Donald Trump : «Je dirige le pays et le monde»

Le président américain Donald Trump ne dirige pas seulement les États-Unis mais aussi le monde, a-t-il déclaré dans une interview au magazine Atlantic. Selon lui, lors de son premier mandat présidentiel, il a fait deux choses – « diriger le pays et survivre » – car il avait « tous ces types véreux ». En revanche, affirme le président américain, pendant le mandat actuel, il « dirige le pays et le monde ». Donald Trump souligne qu'il aime son travail de président des États-Unis. « Je m'amuse bien, vu ce que je fais », a-t-il indiqué au magazine. Le leader américain déplore toutefois que la gestion d'un pays ne soit pas une tâche facile. « Vous savez, ce que je fais est tellement sérieux », a-t-il ajouté.

Lundi 28 avril

Kiev reconnaît l'implication de ses services spéciaux dans l’assassinat du général russe Moskalik

Le secrétaire du comité de sécurité de la Rada, le parlement ukrainien, Roman Kostenko, a reconnu l'implication des services ukrainiens dans l'assassinat du général Moskalik. Moscou affirme que l'agent arrêté, Ignat Kouzine, avait été recruté par Kiev et a reconnu sa culpabilité après son interpellation par le FSB.


« En annonçant la trêve, le président a bien évidemment considéré la situation humanitaire mais il a certainement tenu compte de la situation sur le front. Il semble que la situation permette d’arrêter les combats pour 3 jours et globalement cela ne changera rien. À moins que cela ne retarde de 72 heures a défaite imminente de l’armée ukrainienne. Et nos militaires auront l’occasion de célébrer le Jour de la Victoire, le jour où leurs pères et leurs grands-pères ont écrasé le fascisme.

Il est bien plus important de noter que c’est la Russie qui donne le tempo et dicte le caractère des évènements, privant les Américains de l’initiative. La balle est du côté de Zelensky. Il n’a aucune bonne option. S’il soutient la trêve, cela voudra dire qu’il s’est plié à Poutine et pire encore, qu'il considère le 9 mai comme une date digne d’une trêve. Qu’en diront les nazis locaux?

S’il refuse, il passera pour un opposant au processus de paix, pour un homme de paille qui ne contrôle rien. Qu'est ce que Zelensky considérera comme le moindre des maux : la colère des bandéristes ou celle de Trump? », a déclaré le vice-président de la Douma, Piotr Tolstoï.



Washington Post : le sénateur Lindsey Graham considère désormais la reconnaissance des nouveaux territoires russes comme une condition de la paix

Le sénateur républicain américain Lindsey Graham, qui avait appelé les autorités américaines à s'imposer une interdiction de reconnaître les nouveaux territoires russes, aurait changé sa position et estimerait désormais que certains territoires devraient être reconnus comme russes dans le cadre du règlement du conflit ukrainien.

Poutine ordonne une trêve de trois jours à l'occasion du 80e anniversaire de la Victoire

Le président russe a annoncé son intention de déclarer une trêve à l'occasion du 80e anniversaire du Jour de la Victoire. Le cessez-le-feu doit commencer à 0 heure dans la nuit du 7 au 8 mai et se terminer 0 heure dans la nuit du 10 au 11 mai. La Russie estime que la partie ukrainienne devrait suivre cet exemple.

« En cas de violation de la trêve par la partie ukrainienne, les forces armées de la Fédération de Russie apporteront une réponse adéquate et efficace. Une fois de plus, la Fédération de Russie réaffirme qu'elle est prête à participer à des pourparlers de paix sans conditions préalables visant à éliminer les causes profondes de la crise ukrainienne et à coopérer de manière constructive avec les partenaires internationaux », a précisé Moscou.

Vladimir Poutine remercie la Corée du Nord pour son aide à la libération de la région de Koursk

Le président russe Vladimir Poutine a remercié les dirigeants et les militaires de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) pour leur participation à la libération de la région de Koursk, limitrophe de l'Ukraine, des forces du régime de Kiev.

« Nos amis coréens étaient mus par un authentique sentiment de solidarité, de justice et de camaraderie. Nous l’apprécions hautement et sommes sincèrement reconnaissants au président de la Commission des affaires de l’État, le camarade Kim Jong-un, ainsi qu’à l’ensemble des autorités et au peuple nord-coréens », indique la déclaration du dirigeant russe publiée sur le site du Kremlin.

Samedi 26 avril

Vladimir Poutine affirme sa disposition à négocier avec Kiev sans conditions préalables

Lors de son entretien du 25 avril avec l’envoyé de Trump, Steve Witkoff, Vladimir Poutine a réaffirmé que la partie russe était prête à reprendre le processus de négociations avec l’Ukraine sans aucune condition préalable, a annoncé le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov. Ce dernier a rappelé que « Poutine en a parlé à plusieurs reprises ».

«La Russie n’oubliera jamais ses amis de la Corée du Nord» : Maria Zakharova sur la libération de la région de Koursk


La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a salué le courage des soldats nord-coréens engagés aux côtés de l’armée russe dans la libération de la région de Koursk, affirmant que la Russie «n’oubliera jamais ses amis», en écho au rapport présenté par le chef d’état-major Valeri Guérassimov ce 26 avril.

L’opération de libération de la région de Koursk est terminée

Ayant entendu le rapport du chef de l’état-major russe sur la fin de l’opération de libération de la région de Koursk, Vladimir Poutine a félicité tous les militaires ayant œuvré « à la défaite des unités néonazies » ukrainiennes.

« Cette’aventure du régime de Kiev a complètement échoué et les pertes énormes subies par l’ennemi, par les unités des forces armées ukrainiennes les plus prêtes au combat, les mieux entraînées et équipées par l’Occident, à savoir les unités d’assaut et les forces spéciales, auront sans aucun doute un impact sur toute la ligne de contact. Cette défaite complète de l’ennemi dans la zone frontalière de Koursk crée les conditions nécessaires à la poursuite des opérations de nos troupes dans d’autres zones importantes du front et rapproche les troupes russes de la défaite du régime néonazi. », a déclaré le président russe. Il a remercié les soldats et les commandants de leur courage et de leur héroïsme.

Donald Trump : l'accord sur l'Ukraine est presque conclu, une rencontre au sommet est nécessaire

La perspective d'un accord de paix entre la Russie et l'Ukraine semble se rapprocher, selon les récentes déclarations du président américain. Donald Trump a affirmé ce 25 avril que « la majorité des principaux points » du règlement du conflit avait été « déjà convenue ». « La Russie et l'Ukraine sont très proches d'un accord », a-t-il précisé sur son réseau Truth Social, et une rencontre « à un niveau très élevé » est désormais nécessaire pour « en finir avec cela ». Il a insisté sur l'importance d'arrêter le conflit et a affirmé que les États-Unis étaient prêts à jouer un rôle pour faciliter la conclusion de cet accord.

Donald Trump qualifie de «grosse affaire» l’assassinat du général russe Iaroslav Moskalik

En route pour Rome, Donald Trump a qualifié de «grosse affaire» l’assassinat du général russe Iaroslav Moskalik, tué dans une explosion de voiture dans la région de Moscou, et a promis d'examiner le dossier. Il a déclaré avoir appris la nouvelle par les journalistes présents à bord de son avion et attend des informations de la part de ses services.

Vendredi 25 avril

Le Kremlin accuse Kiev de terrorisme après l'assassinat du général Moskalik

Dmitri Peskov a accusé le régime de Kiev d’acte terroriste après l’explosion d’un véhicule à Balachikha, dans la région de Moscou, qui a tué le général Iaroslav Moskalik. Il a souligné la nécessité pour la Russie de rester vigilante face au régime ukrainien et ses dirigeants, même dans le contexte actuel de discussions de paix.

Russie : une église emblématique détruite dans une attaque ciblée de l’armée ukrainienne dans la région de Belgorod

Dans la soirée du 24 avril, le complexe religieux « Nouvelle Jérusalem » en bois, situé dans la région de Belgorod, a été entièrement ravagé par les flammes après une attaque de drones menée par les forces armées ukrainiennes. Selon les informations relayées par RIA Novosti, des munitions incendiaires ont été larguées par plusieurs drones de type « Baba Iaga », provoquant un incendie incontrôlable.

Le gouverneur de la région, Viatcheslav Gladkov, a déclaré sur son canal Telegram : « En pleine semaine Pascale, un coup ciblé a été porté contre l’un des lieux les plus saints de la région de Belgorod. Nous comprenons parfaitement qu’il s’agit d’attaques délibérées et planifiées. Le complexe a été entièrement réduit en cendres. Grâce à Dieu, il n’y a pas eu de victimes ».

Rencontre Poutine – Witkoff : un conseiller du président russe évoque un entretien «constructif et très utile»

« Cette conversation a permis de rapprocher davantage les positions russe et américaine non seulement sur la question ukrainienne mais aussi sur un certain nombre d’autres thèmes internationaux », a déclaré ce 25 avril aux journalistes le conseiller aux affaires internationales du président russe, Iouri Ouchakov à l’issue d’un entretien de trois heures « constructif et très utile » entre Vladimir Poutine et Steve Witkoff.

« En ce qui concerne la crise ukrainienne, il s’agissait en particulier de la possibilité de reprendre les négociations directes entre des représentants russes et ukrainiens » a ajouté Ouchakov. Toujours selon lui, les deux hommes ont notamment convenu que Moscou et Washington continueraient à mener « un dialogue productif » à « différents niveaux ».

Le conseiller présidentiel a également estimé « symbolique » que cette réunion ait eu lieu « à l'occasion du 80e anniversaire de la rencontre historique des troupes soviétiques et américaines sur l'Elbe », ajoutant que cet événement « symbolise l'alliance militaire des deux pays dans la lutte contre le nazisme ».

Maria Zakharova : les services secrets ukrainiens pourraient être impliqués dans le meurtre du général russe Iaroslav Moskalik

Les services secrets ukrainiens pourraient être impliqués dans le meurtre du général russe Iaroslav Moskalik, a déclaré Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, en précisant « qu’ils [les services secrets ukrainiens] connaissaient Iaroslav Moskalik depuis l’époque de son travail dans le cadre du groupe de contact de Minsk et du format Normandie pour résoudre le conflit dans le sud-est de l’Ukraine ».

« Si l’enquête confirme l’implication ukrainienne dans cette affaire, cela démontrera une fois de plus à la communauté internationale la nature barbare et déloyale du régime de Kiev qui mise sur une escalade de la guerre avec la Russie et ignore de manière irresponsable les propositions constructives visant à trouver une solution pacifique au conflit », a-t-elle souligné.

Le 25 avril, Iaroslav Moskalik, chef adjoint de la Direction des opérations principales de l'état-major général de l'armée russe, a été tué dans l'explosion d'une voiture piégée à l'aide d'un engin explosif improvisé dans la ville de Balachikha, dans la banlieue de Moscou. Le Comité d'enquête russe a ouvert une enquête pénale pour meurtre.

Ukraine : «la paix est possible» assure Trump

« Nous avons eu de très bonnes discussions et nous nous rapprochons d'un accord » a déclaré Donald Trump dans un long entretien accordé au Time Magazine, publié ce 25 avril, à l’occasion de ses 100 premiers jours à la Maison Blanche. « Et je ne crois pas que quelqu’un d’autre aurait pu conclure cet accord », a-t-il encore avancé. Le président américain s’est montré optimiste, tant vis-à-vis de son homologue russe Vladimir Poutine que vis-à-vis de Volodymyr Zelensky, quant à la possibilité de décrocher un accord de paix.

« Je ne pense pas qu'ils pourront un jour rejoindre l'OTAN », a confié le locataire de la Maison Blanche, interrogé sur une éventuelle renonciation de l’Ukraine à rejoindre le bloc militaire piloté par Washington. « Je pense que ce qui a déclenché la guerre, c’est quand ils ont commencé à parler d’adhésion à l’OTAN. Si cela n'avait pas été évoqué, il y aurait eu beaucoup moins de chances qu'elle n'éclate », a-t-il ajouté.

Quant à la Crimée, « cela leur a été donné par Barack Hussein Obama, et non par moi » a plaidé le 47e président des États-Unis, affirmant que cela « ne serait pas arrivé » sous sa houlette. « La Crimée restera avec la Russie. Zelensky le comprend, et tout le monde comprend qu'elle a été avec eux depuis longtemps » a-t-il par ailleurs déclaré, lorsque la journaliste lui a demandé si selon lui il serait « acceptable » que la Crimée, les Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk ainsi que les régions de Kherson et Zaporojié puissent être « données » à la Russie dans le cadre d’un accord de paix.

Sergueï Choïgou alerte sur des risques élevés d’attentats ukrainiens avec des agents biologiques

Les autorités russes affirment que Kiev pourrait prochainement avoir recours à des actes de sabotage et des attentats en territoire russe, en utilisant des agents biologiques. Le secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, Sergueï Choïgou, a déclaré dans un entretien accordé à l'agence d'informations russe TASS que « la probabilité d’attentats, de sabotages avec utilisation de biopathogènes est élevée ».

Selon lui, les services spéciaux ukrainiens recruteraient activement des civils russes vulnérables, comme des mineurs, des personnes âgées, ou encore des citoyens issus de milieux précaires et marginalisés. Ces derniers seraient incités à commettre des actes violents ciblant des bâtiments administratifs, des commissariats militaires, des infrastructures ferroviaires ou d’autres installations critiques.

Sergueï Lavrov à CBS : la Russie ne frappe que des installations militaires en Ukraine

Les forces armées russes ne visent que des cibles militaires ou des cibles civiles utilisées par l’armée en Ukraine, a déclaré Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, dans une interview accordée à la chaîne américaine CBS News, rejetant ainsi les accusations d'attaques russes contre des objectifs civils.

« Le président Poutine l’a déclaré à maintes reprises, et la situation n’est pas différente cette fois. […] S’il s’agissait d’une cible utilisée par l’armée ukrainienne, le ministère de la Défense, les commandants sur le terrain avaient le droit de l’attaquer », a-t-il indiqué, commentant la frappe massive russe sur le complexe militaro-industriel ukrainien dans la nuit du 23 au 24 avril.

Le chef de la diplomatie russe a également affirmé que la Russie était prête à conclure un accord pour régler le conflit en Ukraine. Néanmoins, a-t-il ajouté, il reste « des points spécifiques, des éléments de cet accord qui doivent être finalisés », et Moscou, conjointement avec Washington, est « en train de le faire ». « Le président américain pense, et à juste titre, je crois, que nous avançons dans la bonne direction », a déclaré Sergueï Lavrov.

Russie : Vladimir Poutine reçoit Steve Witkoff, annonce le Kremlin

«Le président russe Vladimir Poutine reçoit au Kremlin l'envoyé du président Trump, Steve Witkoff», a déclaré ce 25 avril aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. L’arrivée à Moscou de l’émissaire spécial du président américain avait été annoncée plus tôt dans la matinée par les médias russes.

Trump affirme que la Crimée «restera avec la Russie» dans le cadre d’un accord de paix avec l'Ukraine

«La Crimée restera avec la Russie. Zelensky le comprend, et tout le monde comprend qu'elle a été avec eux depuis longtemps» a déclaré Donald Trump dans une interview au Time Magazine, publiée ce 25 avril. Le président des États-Unis était interrogé quant au fait que la Crimée puisse être «donnée» à la Russie dans le cadre d’un accord de paix.

Le maire de Kiev : la renonciation par l'Ukraine à des territoires en faveur de la Russie est «un scénario possible»

L'Ukraine pourrait céder des territoires à la Russie dans le cadre d'un accord de paix sur le conflit ukrainien, a déclaré Vitaly Klitchko, maire de Kiev, dans une interview accordée à BBC News. Selon lui, il s'agit d'un des scénarios possibles. «Cela peut être une solution pour une paix au moins temporaire», a-t-il noté.

Jeudi 24 avril

Les Nations unies relèvent des discriminations à l'encontre des russophones en Ukraine

La minorité russophone d'Ukraine subit un traitement discriminatoire en raison de la loi ukrainienne de 2022 sur les minorités nationales, constate le Comité de l'ONU pour l'élimination de la discrimination raciale, notant qu'il existe des dispositions différenciées entre les minorités parlant l'une des langues de l'UE et les russophones.

Kremlin : les «débats» sur l’envoi de soldats occidentaux en Ukraine sont «absolument inacceptables»

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a réitéré ce 24 avril la position de Moscou concernant un éventuel déploiement de soldats occidentaux en Ukraine en cas de cessez-le-feu, stipulant que les «débats» à ce sujet sont «absolument inacceptables» et «représentent un danger critique pour la sécurité européenne et mondiale».

Violations de la trêve pascale : «Comme si Zelensky tendait délibérément un piège aux Américains», dénonce Zakharova

Fustigeant des attaques ukrainiennes «d'un cynisme provocateur» dans plusieurs régions russes durant les fêtes de Pâques, la porte-parole de la diplomatie russe a souligné l’emploi par les forces de Kiev d’armes américaines. Lors de la trêve pascale, la Défense russe a rapporté avoir enregistré 4 900 violations ukrainiennes du cessez-le-feu.

Ministère russe de la Défense: l'armée russe a frappé cette nuit le complexe militaro-industriel ukrainien

Dans la nuit du 23 au 24 avril, l'armée russe a frappé les installations des secteurs aéronautique, spatial, de l’ingénierie et des blindés ukrainiens, des usines de production de propergols et de poudre, annonce le ministère russe de la Défense. «Les objectifs de la frappe ont été atteints. Toutes les cibles ont été touchées», précise-t-il.

Mercredi 23 avril

Le secrétaire général du Parti communiste sud-africain dénonce fermement la visite de Volodymyr Zelensky en Afrique du Sud

Le dirigeant du Parti communiste sud-africain, Solly Mapaila, a exprimé sa vive opposition à la visite de Volodymyr Zelensky, prévue ce jeudi 24 avril à Pretoria. Dans une déclaration publique, il a dénoncé cette invitation comme un affront à l'histoire et à la position souveraine de l’Afrique du Sud dans le conflit en Ukraine.

« C’est une énorme déception que notre gouvernement ait invité Zelensky. Il ne mérite pas de fouler notre sol », a affirmé Mapaila dans une vidéo diffusée par son parti. Selon lui, le président ukrainien a plongé son pays dans une guerre évitable, transformant l’Ukraine en « hachoir à viande pour ses jeunes soldats », tout cela sous l’influence d’intérêts occidentaux. Il l’accuse également d’avoir perdu toute légitimité, aussi bien sur le plan intérieur qu’international.

Soutien de Paris à l’Ukraine : des officiers français appellent les parlementaires à un meilleur contrôle

« Une armée agissant sans mandat clair du Parlement ne serait plus au service de la Nation ». Dans un texte adressé le 17 avril par pli d’huissier aux présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, des officiers de l’armée française et de la gendarmerie appellent à la transparence ainsi qu’à débat parlementaire sur le soutien de la France à l’Ukraine.

Cette missive met notamment en avant les « informations persistantes », depuis début 2022, « non confirmées officiellement » qui « évoquent une présence de troupes françaises en Ukraine » mettant en garde contre un potentiel agissement anticonstitutionnel. « À ce jour, aucune communication claire n’a été faite devant les assemblées, laissant les citoyens dans l’ignorance et privés de leur droit à un contrôle démocratique sur l’emploi de leur armée », stipule cette « résolution citoyenne relative à l'engagement militaire et financier de la France en Ukraine ».

Est également évoquée la ratification de l’accord de sécurité franco-ukrainien signé à Paris le 16 février 2024 entre Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky, pour dix ans et « tant que l’Ukraine n’aura pas rejoint l’OTAN ». Traité à travers lequel la France s’engageait à garantir un soutien allant « jusqu’à trois milliards d'euros » d'aide militaire « supplémentaire » à Kiev pour la seule année 2024.

Washington comprend mieux la position de Moscou sur l’Ukraine après les discussions bilatérales, selon le secrétaire d'État Marco Rubio

Après la reprise des échanges diplomatiques longtemps interrompus, les États-Unis estiment mieux comprendre la position russe sur le conflit en Ukraine. Marco Rubio évoque des discussions franches, soulignant toutefois que ces échanges ont permis de constater l’ampleur des divergences entre Moscou et Kiev, rendant tout accord de paix difficile.

Sergueï Lavrov annonce un nouveau round de pourparlers russo-américains

Depuis Samarcande, le ministre russe des Affaires étrangères a annoncé qu’un nouveau round de discussions russo-américaines aurait lieu «bientôt», sans en détailler les thèmes ni préciser si cela impliquait la visite d’une délégation américaine à Moscou.

La réunion de Londres sur l’Ukraine reléguée au second plan après le retrait du Secrétaire d’État américain

La réunion prévue ce mardi 23 avril à Londres devait permettre aux États-Unis, au Royaume-Uni, à l’Union européenne et à l’Ukraine d’examiner une proposition américaine de règlement du conflit. Cependant, l’absence remarquée de plusieurs hauts responsables occidentaux, notamment du secrétaire d’État américain Marco Rubio et de ses homologues européens, a fortement affaibli la portée de la rencontre. Selon Sky News, les ministres des Affaires étrangères de la France, de l’Allemagne et du Royaume-Uni ont tous annulé leur venue à la suite du retrait américain.

Discussions entre les États-Unis et l'Ukraine à Londres : les parties ne parviennent pas à se mettre d'accord sur «certaines questions», selon Peskov

Les États-Unis, l'Ukraine et les pays européens «n'ont pas réussi à rapprocher leurs positions sur certaines questions», a déclaré Dmitri Peskov à propos du report des discussions prévues à Londres le 23 avril. Selon lui, Moscou poursuit ses contacts avec Washington, mais n'est en contact «ni avec les Européens, ni avec les Ukrainiens».

Avoirs russes gelés : la Russie prendra des mesures de rétorsion contre le Japon en cas d'aide à l'Ukraine

Le ministère russe des Affaires étrangères a exprimé une «vive protestation» contre l'intention du Japon d'utiliser les revenus des avoirs russes gelés pour accorder des prêts à l'Ukraine, notant que par cette mesure Tokyo devenait «complice des crimes du régime de Kiev», ce qui entraînerait des mesures de rétorsion «asymétriques» sévères.

Un civil et dix blessés dans un bombardement ukrainien sur le territoire russe

Le 22 avril, les bombardements ukrainiens dans la région de Belgorod, limitrophe de l'Ukraine, ont causé la mort d'un civil et fait dix blessés, a déclaré le gouverneur de la ville russe de Belgorod, Viatcheslav Gladkov. Selon lui, six des blessés sont toujours à l'hôpital, dont un enfant.

Lundi 21 avril

Poutine sur la frappe à Soumy : Moscou ne vise pas les infrastructures civiles si elles ne sont pas utilisées par l'armée ukrainienne

Le 21 avril, le président russe Vladimir Poutine a commenté les multiples accusations de Kiev qui impute régulièrement à la Russie des frappes contre les infrastructures civiles, faisant notamment référence aux attaques aériennes récentes sur la ville de Soumy et dans la région d'Odessa. Il a encore une fois souligné la différence entre des sites civils et des sites civils utilisés par les militaires, que Kiev et ses alliés préfèrent ignorer.  « Tout le monde est au courant de la frappe de notre armée sur le Palais des Congrès de l’Université de Soumy, je crois. Est-ce une infrastructure civile? Oui c’en est une. Mais ils y organisaient une cérémonie de décoration pour des personnes ayant commis des crimes dans la région de Koursk, issues d’unités de l’armée ukrainienne et des nationalistes. Ces gens-là, nous les considérons comme des criminels, ils doivent recevoir le châtiment mérité pour ce qu’ils ont commis dans la région frontalière, notamment à Koursk. Ils ont été châtiés. Cela a été fait précisément pour les punir. Il s’agit d’infrastructures civiles, mais utilisées par le régime », a martelé le président russe. 


Sloutsky : «Mentir et renvoyer la balle, tel est le credo politique de Zelensky»

Suite aux mensonges de Volodymyr Zelensky sur la violation par la Russie de la trêve de Pâques, Léonid Sloutsky, député à la Douma russe, a fermement critiqué le politicien ukrainien.

« À la trêve pascale annoncée par le président russe, Zelensky a répondu par la promesse d'agir en miroir. Sauf que le miroir s'est avéré déformant », a-t-il indiqué sur sa chaîne Telegram.

Après avoir sciemment porté de fausses accusations, selon le député russe, Volodymyr Zelensky a tenté de « prendre le relai », proposant de cesser toute frappe contre des sites civils par drones à longue portée et par missiles pour une période d’au moins 30 jours.

« Jeter de la poudre aux yeux de l’Occident pour tenter d’apparaître avec "l’auréole" d’un gardien de la paix et "voler" ainsi à la partie russe l’initiative de la trêve pascale proposée. Il n’y a pas de confiance en Kiev », a commenté Léonid Sloutsky sur les propos du politicien ukrainien. Il a également ajouté que « mentir et renvoyer la balle » étaient « le credo politique de Zelensky ».

Poutine : Kiev a été «incité» à ne pas rejeter les initiatives de paix par «des superviseurs étrangers»

16 heures après la fin de la trêve pascale, annoncée par Moscou et violée par Kiev, le président russe Vladimir Poutine a répondu aux questions des journalistes sur les conclusions qui pourraient en découler.

« Une déclaration a été publiée selon laquelle notre proposition était présentée comme si nous jouions avec les vies humaines, avec leur destin. Apparemment, il y a eu quelqu’un de plus intelligent, — des superviseurs étrangers probablement, — qui a soufflé que refuser de telles initiatives, c’était une situation perdante pour le régime de Kiev, et ils l’ont immédiatement acceptée », a-t-il conclu.


Dimanche 20 avril

L’Ukraine a violé la trêve pascale proposée par Vladimir Poutine

Kiev a lancé plusieurs frappes sur des villes et des localités des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, et de la région de Kherson, violant ainsi la trêve de Pâques suggérée par Vladimir Poutine le 19 avril. Les attaques ukrainiennes ont fait des victimes parmi les civils.

« Le miracle de Pâques [...] ne s'est pas produit », selon Rodion Mirochnik 

Les attaques ukrainiennes ont eu lieu alors que Volodymyr Zelensky avait déclaré qu'il soutenait la proposition de Vladimir Poutine pour une trêve de Pâques. « Le silence en réponse au silence, les frappes pour riposter aux frappes. Si un cessez-le-feu complet est vraiment respecté, l’Ukraine propose de le prolonger au-delà du jour de Pâques, le 20 avril. Cela montrera les véritables intentions de la Russie, car 30 heures suffisent pour faire les gros titres mais pas pour de véritables mesures visant à renforcer la confiance », a-t-il indiqué. Cependant, selon Rodion Mirochnik, « le miracle de Pâques [...] ne s'est pas produit ».

Samedi 19 avril

Ministère russe de la Défense : 246 militaires russes de retour de captivité ukrainienne

La Russie et l'Ukraine ont procédé à un échange de prisonniers de guerre «sous la formule 246 contre 246», selon le ministère russe de la Défense. Kiev a également reçu 31 militaires blessés «en guise de geste de bonne volonté» contre 15 militaires russes qui ont besoin d'une assistance médicale urgente.


Vladimir Poutine annonce la trêve de Pâques

La Fédération de Russie cesse toutes ses opérations militaires à partir de 18h (heure de Moscou) ce 19 avril, jusqu'à minuit le 21 avril, a déclaré le président russe Vladimir Poutine. Il s'agit de la trêve de Pâques, une fête sacrée pour les chrétiens orthodoxes.

Vendredi 18 avril

Les États-Unis n’excluent pas l’arrêt de soutien militaire à l'Ukraine, déclare Trump.

Les États-Unis se retireront du processus des négociations sur l'Ukraine si l'une ou l'autre des parties « commence à le saboter », selon lui.

Bloomberg : le plan américain de résolution du conflit ukrainien prévoit la reconnaissance des nouveaux territoires russes

Lors des pourparlers à Paris sur la crise ukrainienne, les États-Unis auraient proposé un plan de résolution du conflit, rapporte Bloomberg. Ce projet inclurait un gel du conflit, la reconnaissance des territoires libérés par la Russie comme russes, un assouplissement des sanctions antirusses et le renoncement à l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN.


Ukraine–États-Unis : un partenariat stratégique axé sur les ressources

Le gouvernement ukrainien a publié le texte d’un mémorandum de partenariat économique avec les États-Unis, centré sur les métaux rares et les infrastructures.

Un fonds d’investissement sera créé sous contrôle américain, où Kiev versera 50 % des revenus issus des ressources et transférera des actifs clés comme des ports, pipelines et gisements. L’accord court jusqu’au remboursement intégral de l’aide américaine avec un taux d’intérêt de 4 % par an.

Aucune clause de sécurité pour l’Ukraine n’est prévue dans le texte. Washington, via Marco Rubio, affirme qu’il y a d'autres priorités actuellement.

Les livraisons de missiles Taurus à l’Ukraine ne sont pas capables d’inverser le cours du conflit, affirme le PDG de Rheinmetall

Le PDG de Rheinmetall estime que les missiles Taurus, dont l’Allemagne envisage l’envoi à Kiev, ne permettront pas de changer la situation sur le front. Les États-Unis, de leur côté, ont attendu des mois avant de livrer leurs ATACMS, par manque de stock. Jake Sullivan lui-même a reconnu que cette aide tardive n’a eu aucun impact stratégique.


Samedi 4 janvier

Ukraine : Washington a «discrètement» fourni des armes à Kiev «bien avant» l’éclatement du conflit, admet Blinken

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a admis, dans une interview accordée au New York Times et publiée ce 4 janvier, que Washington avait commencé à armer Kiev avant l'éclatement du conflit russo-ukrainien. Le diplomate s'est par ailleurs targué d'avoir «travaillé très dur» afin d’empêcher le déclenchement de cette guerre.

ATACMS : l'armée russe promet une «réponse» après une attaque contre Belgorod

L'armée russe a déclaré ce 4 janvier que les forces ukrainiennes avaient tiré la veille des missiles ATACMS contre la région de Belgorod. Selon la déclaration du ministère de la Défense, ces actions feront l'objet de «représailles».

Donbass : l'armée russe annonce la libération du village de Nadia

Le ministère russe de la Défense a indiqué ce 4 janvier que le village de Nadia, situé près de la frontière avec la région de Kharkov, avait été pris par des unités du groupe de troupes Ouest.

Lundi 30 décembre

«Dôme du Donbass» : le FSB déclare avoir intercepté 168 drones ukrainiens en une semaine

Les systèmes de défense aérienne dans la République populaire de Donetsk ont intercepté près de 170 attaques de drones ukrainiens au cours de la semaine, a déclaré ce 30 décembre le département régional du Service fédéral de sécurité (FSB).

Dimanche 29 décembre

Conflit en Ukraine : «Nous ne sommes pas satisfaits» des pistes envisagées par l’équipe de Trump, a déclaré Lavrov

Le chef de la diplomatie russe a déclaré ce 29 décembre que la partie russe n'était pas satisfaite des «propositions» de l'équipe de Donald Trump qui ont fuité dans la presse concernant la résolution du conflit en Ukraine, notamment le report de l'adhésion de Kiev à l'OTAN ou encore le déploiement de soldats britanniques et européens.

Donbass : l'armée russe annonce la libération d'une localité près de Pokrovsk

Le ministère russe de la Défense a annoncé ce 29 décembre que ses forces avaient pris le contrôle de la localité de Novotroitskoïe, en République populaire de Donetsk, située à une dizaine de kilomètres de la ville de Pokrovsk.

Adhésion à l’OTAN : Kiev pourrait accepter une «solution provisoire», selon son futur ambassadeur à l’ONU

Lors d’une interview au quotidien allemand Berliner Morgenpost, l'ambassadeur ukrainien désigné auprès des Nations unies, Andrij Melnyk, a fait part des exigences de Kiev à l’égard de ses alliés. Si l’Ukraine pourrait accepter des garanties de sécurité, contraignantes pour les Occidentaux, l’adhésion à l’OTAN «reste sur la table».

Samedi 28 décembre

15e paquet de sanctions de l'UE : la diplomatie russe annonce l'élargissement de sa liste noire

Ce 28 décembre, en «réponse» au dernier paquet de sanctions de l'Union européenne, le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé l'élargissement de la liste des citoyens de l'UE interdits d'entrée sur le territoire russe.

«Ça ne peut pas continuer comme ça» : des soldats ukrainiens font part de leur désarroi à un journal américain

Le Washington Post a publié le 26 décembre un article sur le moral d’une unité ukrainienne à l’occasion des fêtes. Au gré des témoignages quant à un éventuel cessez-le-feu, les militaires de Kiev ont fait part de leurs craintes, notamment quant à un potentiel arrêt de l’aide des États-Unis.

Passe d'armes entre Bratislava et Kiev : «Je ne suis pas votre humble serviteur», lance Fico à Zelensky

Dans un message vidéo publié sur les réseaux sociaux, le Premier ministre slovaque Robert Fico a répondu aux accusations portées par Volodymyr Zelensky après sa visite à Moscou, brandissant au passage la menace de couper ses approvisionnements en électricité de l'Ukraine si celle-ci mettait un terme au transit du gaz russe à travers son territoire.

Ukraine : Washington s'apprête à débloquer une aide militaire supplémentaire de 1,25 milliard de dollars

L'administration Biden s'apprêterait, d'ici la fin de l’année, à allouer à Kiev une nouvelle aide militaire de 1,25 milliard de dollars, ont déclaré des responsables américains. Selon eux, ce paquet comprendrait des munitions pour diverses armes. Au total, les États-Unis ont déjà fourni à l'Ukraine plus de 60 milliards de dollars d'aide militaire.

Russie : le FSB annonce avoir déjoué des attentats contre un officier et un blogueur militaire

Le FSB a annoncé ce 28 décembre avoir empêché des «actes terroristes» planifiés par les services spéciaux ukrainiens contre un militaire de haut rang du ministère russe de la Défense ainsi qu'un blogueur couvrant les opérations militaires.

Vendredi 27 décembre

Kharkov et RPD : huit localités libérées en une semaine par l'armée russe

L'armée russe a pris le contrôle des localités de Lozovaïa et Zagryzovo dans la région de Kharkov, et celles de Krasnoïé, Guigant, Ostrovski, Ivanovka, Novy Troud et Storozhevoïé dans la République populaire de Donetsk, a récapitulé le ministère russe de la Défense dans son rapport hebdomadaire du 27 décembre.

«L’Europe doit être punie par tous les moyens à notre disposition», estime Medvedev

Paraphrasant une déclaration prêtée à Condoleezza Rice pendant la guerre d’Irak, le vice-président du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, est revenu ce 27 décembre sur les relations entre la Russie et l’Occident, estimant que l’Europe, «menteuse» et devenue «folle», ne méritait à l’avenir aucun traitement de faveur.

Dimanche 22 décembre

Ukraine : quand Kiev réaffecte en première ligne du personnel de la défense aérienne

Alors que le conflit russo-ukrainien s’apprête à entrer dans sa troisième année, l'armée ukrainienne demeure confrontée à une pénurie d’effectifs, à en croire le Guardian, dont des sources dépeignent certaines recrues comme «âgées, malades ou alcooliques» et rapportent que des membres de la défense aérienne auraient été envoyés en première ligne.

Samedi 21 décembre

Transit du gaz russe et adhésion à l'OTAN : Fico affirme que Zelensky a tenté de le soudoyer

Le Premier ministre slovaque a déclaré le 19 décembre à la presse que, lors d'un échange houleux sur le transit de gaz à travers l'Ukraine, Volodymyr Zelensky lui avait proposé 500 millions d'euros de dédommagement issus des avoirs russes gelés si Bratislava acceptait de voter en faveur de l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN.

«L'Europe a jusqu'à présent fourni à l'Ukraine près de 130 milliards d'euros», se félicite von der Leyen

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’est félicitée le 19 décembre de l’aide prodiguée à l’Ukraine par l’UE et ses États membres. Un soutien qui, selon le Conseil européen, s’élève à 130 milliards d'euros. Selon les chiffres du Kiel Institute, l’aide de l’UE avoisinerait désormais celle de Washington.

Confiscation des avoirs russes gelés : Scholz furieux après son évocation par le président polonais

Selon le Financial Times, le chancelier allemand Olaf Scholz se serait emporté lors d'une réunion à Bruxelles, le président polonais Andrzej Duda ayant remis sur la table l'idée de confisquer les avoirs russes gelés au profit de l'Ukraine.

Donbass : l'armée russe annonce la libération de dix localités de la RPD en une semaine

Les troupes russes ont pris le contrôle de dix localités de la République populaire de Donetsk (RPD) cette semaine, a indiqué le 20 décembre le ministère russe de la Défense.

Russie : des immeubles de la ville de Kazan frappés par des drones ukrainiens

Dans la matinée de ce 21 décembre, Kazan a essuyé une attaque ukrainienne menée à l'aide de plusieurs drones. La mairie de la ville a signalé des incendies dans plusieurs bâtiments résidentiels. D'après les données préliminaires, il n'y aurait pas de victimes.

Vendredi 20 décembre

Koursk : au moins cinq morts dans un bombardement ukrainien sur la ville russe de Rylsk

Une attaque de missiles de l'armée ukrainienne a frappé le 20 décembre la ville russe de Rylsk, située à environ 30 kilomètres de la frontière avec l'Ukraine. Selon le gouverneur par intérim de la région de Koursk, Alexandre Khinchteïn, cinq personnes y ont perdu la vie et 12 autres ont été blessées.

Sanctions américaines contre Gazprombank : Washington accorde une dérogation à la Turquie pour ses importations de gaz

Après des négociations, les États-Unis ont autorisé la Turquie à continuer d'utiliser Gazprombank pour régler les importations de gaz russe. Une décision similaire avait été prise pour la Hongrie, dont la sécurité énergétique était elle aussi menacée par ces dernières sanctions antirusses décrétées par l'administration Biden.

Ukraine : les alliés européens de Kiev «envisagent sérieusement» d'envoyer des troupes

Les alliés européens de l'Ukraine plancheraient sur le déploiement de forces en Ukraine dans l'éventualité où une cessation des hostilités serait actée entre l'Ukraine et la Russie, a rapporté le 19 décembre le Washington Post. Une idée «poussée par Macron» pour laquelle Donald Trump aurait «montré de l'intérêt».

Attaque contre une usine à Rostov : l'armée russe annonce des frappes sur Kiev

L'armée russe, en «réponse» à une attaque ukrainienne menée contre une usine dans la région de Rostov, a annoncé avoir mené des frappes à Kiev. Un «poste de commandement» du SBU aurait été ciblé, trois jours après l'assassinat du général Kirillov.

Jeudi 19 décembre

Russie : des missiles ATACMS et Storm Shadow tirés contre une usine à Rostov, la Défense russe promet une réponse

Le 18 décembre 2024, l’armée ukrainienne a ciblé l’usine Kamensky dans la région de Rostov avec des missiles ATACMS et Storm Shadow, a annoncé le ministère russe de la Défense. Neuf des dix missiles auraient été interceptés, mais des dégâts ont été signalés. Moscou a promis une réponse.

Poutine critique à l’égard des services de sécurité qui ont failli à déjouer des attentats

Les services de sécurité russes ont «failli» à déjouer les attentats perpétrés par les services ukrainiens contre la journaliste Daria Douguina et le commandant des troupes de protection NBC, Igor Kirillov, a déclaré ce 19 décembre Vladimir Poutine. Des attentats qui, selon lui, «sont des signes de la nature terroriste du régime de Kiev».

Ukraine : Londres annonce une aide militaire de 225 millions de livres sterling

Au lendemain d'une visite à Kiev du secrétaire britannique à la Défense John Healey, son ministère a annoncé ce 19 décembre que Londres allait débloquer une aide militaire supplémentaire de plusieurs centaines de millions de livres sterling, dont des drones maritimes et des moyens de défense antiaériens.

Arrêt du transit du gaz russe via l'Ukraine : «Gazprom survivra», assure Poutine

Le président russe considère comme acté la non-prorogation, par Kiev, de l’accord de transit du gaz russe à travers le territoire ukrainien, malgré le fait que Kiev recevait «entre 700 à 800 millions de dollars» par an. Selon Poutine, ce gaz ira à d’autres clients.

Vendredi 13 décembre

Guerre en Ukraine : les États-Unis annoncent une nouvelle aide militaire de 500 millions de dollars

L'administration Biden, qui a juré d'aider l'Ukraine au maximum jusqu'à l'investiture de Donald Trump, a annoncé le 12 décembre une nouvelle aide militaire à Kiev. D'un montant de 500 millions de dollars, celle-ci comprend notamment des systèmes de défense aérienne, des munitions et des kits anti-radiations.

Jeudi 12 décembre

Guerre en Ukraine : Moscou prêt à négocier si Kiev «comprend les réalités» du terrain, assure Medvedev

La Russie est prête à reprendre des pourparlers avec l'Ukraine si Kiev «comprend les réalités» du terrain ainsi que les positions formulées par le président russe Vladimir Poutine, a déclaré ce 12 décembre le vice-président du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, à l'issue d'une rencontre avec le président chinois Xi Jinping.

Frappes de missiles en Russie : «Nous ne faisons qu'aggraver cette guerre», estime Trump

Dans une interview à Time Magazine publiée ce 12 décembre, le président élu des États-Unis Donald Trump a critiqué la décision d'autoriser l'armée ukrainienne à employer des missiles américains à longue portée pour frapper la Russie.

Samedi 9 novembre

Soutien américain à Kiev : le Pentagone autorise ses sous-traitants à travailler en Ukraine

L'administration Biden a levé les restrictions faites aux entreprises sous-traitantes du Pentagone de réparer en Ukraine des armements fournis par les États-Unis, a rapporté le 8 novembre l'agence Reuters, citant un responsable américain.

Rapport américain sur la «mort» de l’Ukraine : Zakharova raille les propos de Kouleba

La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a réagi aux affirmations de l’ancien chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba, selon lesquelles Joe Biden disposait, à la veille de l’éclatement du conflit, d’un rapport évoquant la «mort» de l’Ukraine.

Guerre en Ukraine : «Les massacres insensés prendront bientôt fin», affirme Musk

Réagissant à un plan supposé de l’équipe de Donald Trump visant à créer une zone démilitarisée en Ukraine, l'entrepreneur américain Elon Musk a déclaré le 8 novembre sur X (ex-Twitter) que l'effusion de sang en Ukraine prendrait «bientôt fin».

Lundi 4 novembre

Lavrov : les Occidentaux ont eux-mêmes «condamné le dollar»

Le ministre russe des Affaires étrangères a estimé ce 4 novembre que les pays occidentaux avaient utilisé le dollar comme une «arme de répression et de punition», ce qui, selon lui, a nui à son rôle de monnaie de référence.

Dimanche 3 novembre

Donbass : l'armée russe annonce la libération du village de Vichniovoïé

Des unités du groupe militaire Centre ont pris le contrôle du village de Vichniovoïé, a annoncé ce 3 novembre le ministère russe de la Défense. Une quinzaine de localités ont été libérées le long du front ces dix derniers jours.

Guerre en Ukraine : les Occidentaux «ont tout fait pour empêcher la signature d'accords de paix», fustige Fico

Après sa rencontre avec le président chinois Xi Jinping, le 1er novembre, le Premier ministre slovaque Robert Fico a fait part de leurs inquiétudes mutuelles quant à une escalade en Ukraine. Il en a également profité pour répondre aux critiques de l’ambassadeur britannique le visant, à la suite d’une interview accordée à la télévision russe.

Ukraine : Thales signe un contrat avec une entreprise ukrainienne sur la production de missiles «anti-drones»

Le ministre ukrainien des Industries stratégiques a annoncé le 2 novembre la signature d’un accord entre Thales Belgium et une entreprise ukrainienne afin de produire «des missiles pour contrer les drones». Selon des médias spécialisés ukrainiens, il s’agirait de roquettes guidées FZ275 LGR, notamment utilisées par des hélicoptères d’attaque.

Ukraine : une victoire de Trump porterait «un coup fatal» au soutien militaire occidental

L'Europe se prépare à un éventuel changement de cap de la politique américaine vis-à-vis du soutien militaire apporté à l'Ukraine. Selon le Washington Post, les responsables européens estiment qu'un pivot de la Maison Blanche sur ce dossier y porterait un «coup fatal».

Ukraine : «Soit nous mobilisons les femmes, soit nous devrons nous rendre», estime une volontaire ukrainienne

Dans une interview diffusée le 1er novembre par le média ukrainien TSN, la fondatrice du Centre ukrainien de soutien à la reconnaissance aérienne, Maria Berlinskaïa, a estimé que les femmes devraient se préparer à la défense du pays.

Samedi 19 octobre

Donbass : l’armée russe annonce la libération de Zoryanoïe

Le ministère russe de la Défense a annoncé ce 19 octobre la libération de Zoryanoïe, dans la République populaire de Donetsk. Ce village est situé à une quinzaine de kilomètres de Selidovo, place forte du dispositif de défense de Pokrovsk. Une ville considérée comme stratégique pour l'appareil industriel de Kiev.

Vendredi 18 octobre

Guerre en Ukraine : Zaloujny évoque la possibilité d'enrôler des femmes pour «sauver l’Europe»

L'ancien chef d'état-major de l'armée ukrainienne, devenu ambassadeur de Kiev à Londres, a évoqué, lors d'une intervention auprès du think tank britannique Chatham House, la possibilité «d'intégrer les femmes dans l'armée» si la nécessité de «sauver l'Europe de la guerre» se faisait sentir.

Ukraine : Volodymyr Zelensky «n'aurait jamais dû» laisser éclater la guerre, accuse Donald Trump

Dans une interview avec l'entrepreneur et auteur américain Patrick Bet-David, le candidat à la présidence des États-Unis Donald Trump a souligné la responsabilité de Volodymyr Zelensky dans l'éclatement du conflit en Ukraine.

Le Pentagone admet ne pas pouvoir envoyer d'importantes livraisons d'armes à l'Ukraine

Des responsables de la Défense américaine ont confié au New York Times que les États-Unis ne seraient pas en mesure d'augmenter les livraisons d'armes à l'Ukraine, notamment de missiles à longue portée ATACMS. Cela est dû à la détérioration de la capacité de défense des États-Unis eux-mêmes.

Guerre en Ukraine : l'Australie va céder à Kiev ses vieux chars Abrams

Le ministre australien de la Défense a confirmé le 17 octobre que son pays transférerait à Kiev 49 de ses chars M1A1 Abrams démobilisés.

Jeudi 17 octobre

Donbass : l’armée russe annonce la libération de Maksimilianovka

Le 17 octobre, le ministère russe de la Défense a annoncé la libération de la localité de Maksimilianovka, située dans la République populaire de Donetsk.

Bild : Kiev capable de fabriquer des armes nucléaires «dans quelques semaines»

L'Ukraine pourrait fabriquer des armes nucléaires pour les utiliser contre la Russie, a annoncé le 17 octobre le quotidien allemand Bild, citant un fonctionnaire ukrainien anonyme travaillant dans le domaine de l'achat d'armes. «Absolument exclu», rétorque le chef de la commission de la Défense de la Douma.

Les États-Unis privilégient les jeunes dans la formation des pilotes ukrainiens de F-16

Selon le Wall Street Journal, les États-Unis préfèrent former de jeunes Ukrainiens au pilotage de F-16 plutôt que des pilotes expérimentés. Une décision qui, selon le quotidien américain, résulte notamment d'une mauvaise maîtrise de l'anglais chez les pilotes plus âgés.

Conflit en Ukraine : les États-Unis annoncent une nouvelle aide militaire à Kiev de 425 millions de dollars

Le 16 octobre, le site officiel de la Maison Blanche a indiqué que le président américain Joe Biden avait annoncé lors d'une conversation téléphonique avec Volodymyr Zelensky un nouveau programme d'aide militaire à l'Ukraine, évalué à 425 millions de dollars.

Mercredi 16 octobre

Donbass : l’armée russe annonce la libération de Nevskoïé et Krasny Iar

Le ministère russe de la Défense a annoncé ce 16 octobre la libération des localités de Nevskoïé, en République populaire de Lougansk, et de Krasny Iar, située en République populaire de Donetsk, au cours des derniers développements de l’opération militaire spéciale.

«De quel genre de valeurs s’agit-il ?» : Zakharova fustige Chisinau pour ses préparatifs électoraux en Russie

Ce 16 octobre, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que le gouvernement moldave aurait préparé «seulement 10 000 bulletins» sur le demi-million de Moldaves qui vivraient en Russie.

«Plan de victoire» de Zelensky : «Juste un ensemble de slogans incohérents», tacle la diplomatie russe

La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a réagi ce 16 octobre à la présentation par Volodymyr Zelensky de son «plan de victoire» devant la Rada. Un «plan», adossé au soutien militaire des Occidentaux, et au nom duquel le président ukrainien exclut toute concession territoriale à la Russie ou «gel» du front.

Vendredi 11 octobre

Donbass : l’armée russe annonce la libération de Zolotaïa Niva

Les forces russes ont annoncé la libération du village de Zolotaïa Niva, dans la République populaire de Donetsk. Une victoire russe dans le Donbass qui vient s'ajouter à celle de Grodovka, annoncée plus tôt dans la semaine. La Défense russe a également revendiqué la destruction d’au moins un char allemand Leopard et celle d’un AMX-10RC français.

Jeudi 10 octobre

Guerre en Ukraine : si les États-Unis «échouent, l'OTAN s'effondrera et l'Europe retrouvera sa liberté», estime Emmanuel Todd

Interviewé par un quotidien italien, l'anthropologue français Emmanuel Todd a estimé qu'une défaite russe en Ukraine prolongerait la soumission des Européens aux Américains «pendant un siècle». À l'inverse, en cas de défaite de Washington, l'OTAN se «désintégrera» et le Vieux Continent sera «libre».

Mercredi 9 octobre

Vers une fin du conflit en Ukraine ? Kiev deviendrait «plus flexible», selon des responsables occidentaux

Selon Bloomberg, qui cite des responsables proches de l’OTAN, Volodymyr Zelensky «pourrait s’apprêter à adopter une approche plus flexible». Toujours selon l’agence américaine, les responsables ukrainiens auraient «indiqué qu'ils étaient prêts à reconnaître qu'une fin de partie devrait avoir lieu».

OTAN : «une majorité» de pays membres ne soutiennent pas l'adhésion de l'Ukraine, assure Szijjarto

Le chef de la diplomatie hongroise, Peter Szijjarto, a déclaré le 8 octobre que de nombreux pays membres de l'OTAN, bien que déclarant publiquement soutenir l'Ukraine, exprimaient à huis clos leur réticence quant à une éventuelle adhésion de Kiev au bloc militaire piloté par les États-Unis.

Mardi 8 octobre

Ukraine : les Mirage 2000-5 seront livrés au premier trimestre 2025, assure Lecornu

Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, a déclaré ce 8 octobre que les avions de combat Mirage 2000-5 promis à Kiev seraient livrés au premier trimestre 2025. L’intention de céder ces appareils à l’Ukraine avait été annoncée par Emmanuel Macron, à l’occasion des commémorations du 80e anniversaire du débarquement en Normandie.

Jeudi 3 octobre

Donbass : l'armée russe annonce la libération d'Ouglédar

Le ministère russe de la Défense a annoncé ce 3 octobre la libération d’Ouglédar, à environ 60 kilomètres au sud-ouest de Donetsk. La veille, le commandement ukrainien avait annoncé retirer ses forces de cette ville longtemps utilisée par Kiev comme plaque tournante logistique.

Mercredi 2 octobre

Frappes en Russie : «C'est à chaque allié de déterminer son soutien à l'Ukraine», estime le nouveau patron de l'OTAN

Pour sa première journée en tant que secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte ne s’est pas prononcé contre l'utilisation par Kiev d'armes de longue portée occidentales pour frapper la Russie en profondeur. Selon lui, il revient à chaque membre du bloc militaire piloté par Washington d’établir avec Kiev ses règles d'engagement.

Mardi 1 octobre

Syrie : des services occidentaux et ukrainiens prépareraient une attaque chimique, alerte le SVR

Selon des informations reçues par le Service de renseignement extérieur russe, les services de renseignement «d’un certain nombre de pays de l’OTAN et de l’Ukraine» s’attelleraient à la préparation d’une attaque chimique dans la province syrienne d’Idlib, le tout afin de tenter de discréditer la Russie, en particulier aux yeux des pays du Sud.

Dimanche 29 septembre

L'Occident au bord d'une «aventure suicidaire», selon Lavrov

Moscou met en garde les soutiens occidentaux de l'Ukraine de toute «aventure suicidaire» contre la Russie, tout en reprochant au camp occidental d’être incapable de renoncer à des pratiques néocoloniales.

Vendredi 27 septembre

Frappe préventive de petits États de l’OTAN : ils seront «réduits à l’état de poussière», assure Medvedev

Un général estonien ayant affirmé que Tallinn pourrait délivrer une frappe préventive contre la Russie, le vice-président du Conseil de sécurité, Dmitri Medvedev, a prévenu que de tels États seraient «réduits à l’état de poussière» en cas de riposte, par le simple recours aux armes nucléaires tactiques, et ce, avant même que l’OTAN réagisse.

Les renseignements américains réticents à autoriser les frappes à longue portée de l'Ukraine en Russie

Les agences américaines de renseignement ont conclu que répondre favorablement à la demande de l'Ukraine d'utiliser des missiles occidentaux contre des cibles en profondeur en Russie pourrait entraîner des représailles sévères, sans pour autant changer fondamentalement le cours de la guerre, rapporte le New York Times.

Jeudi 26 septembre

Zelensky aux États-Unis : cette visite qui pourrait tourner à la Bérézina diplomatique

Volodymyr Zelensky, qui avait critiqué dans la presse américaine le candidat républicain à la Maison Blanche et son colistier, a été la cible d'une violente charge de Donald Trump. Par ailleurs, le président de la Chambre des représentants a exigé du dirigeant ukrainien qu’il limoge son ambassadrice après un déplacement polémique en Pennsylvanie.

Mercredi 25 septembre

Dissuasion nucléaire : Vladimir Poutine annonce une mise à jour de la doctrine russe

Vladimir Poutine a annoncé ce 25 septembre que des «clarifications» de la doctrine nucléaire russe avaient été proposées. La Russie pourrait notamment employer son arsenal nucléaire en cas d’attaque conventionnelle contre son sol ou celui de la Biélorussie par un État ne possédant pas l'arme nucléaire, mais soutenu par un État nucléarisé.

Représentant de la Russie à l'ONU : l’armée ukrainienne est «au bord de la déroute»

Malgré le soutien occidental, les forces de Kiev seraient sur le point de céder, a déclaré le représentant permanent de la Russie à l’ONU, Vassili Nebenzia, lors d'une réunion du Conseil de sécurité le 24 septembre à laquelle a notamment participé Volodymyr Zelensky.

Libération de deux localités dans le Donbass

Le ministère russe de la Défense a annoncé ce 25 septembre, dans un communiqué publié sur sa chaîne Telegram, la libération de deux localités dans le Donbass, Ostroïe et Grigorovka, toutes deux situées en République populaire de Donetsk.

Mardi 24 septembre

«Une liste de souhaits» : des responsables occidentaux dénigrent le «plan de la victoire» de Zelensky

Plusieurs responsables occidentaux ont déclaré à Bloomberg que le «plan de la victoire» de Volodymyr Zelensky ne changerait pas la donne du conflit en Ukraine. L’un d’eux a même suggéré de renouer les contacts avec Moscou. Volodymyr Zelensky entend présenter cette semaine son fameux «plan» à Joe Biden ainsi qu'au Congrès des États-Unis.

Lundi 23 septembre

Sanctions antirusses : le CERN se prépare à expulser «des centaines» de scientifiques russes

Après avoir annoncé en 2022 vouloir rompre sa coopération avec la Russie, le Conseil européen pour la recherche nucléaire (CERN) va se séparer de plusieurs centaines de chercheurs russes, à moins qu'ils ne quittent la Russie, a rapporté la revue scientifique Nature. Le CERN continuera de travailler avec le JINR, un centre nucléaire russe.

Belgorod : trois morts, dont un adolescent, dans des bombardements ukrainiens

Trois personnes, dont un adolescent, ont été tuées ce 23 septembre dans un bombardement ukrainien de la région de Belgorod, a annoncé son gouverneur Viatcheslav Gladkov. Deux autres civils, dont un enfant, ont également été blessés, a précisé la même source.

Incursion ukrainienne à Koursk : «Des civils ont été emmenés hors de Russie», alerte Zakharova

Lors d’une interview au quotidien Komsomolskaïa Pravda, publiée le 22 septembre, la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a maintenu ses accusations contre l'armée ukrainienne qui aurait établi des structures de détention semblables à «des camps de concentration» dans les zones frontalières.

Dimanche 22 septembre

Zelensky accuse les médias américains de désinformation

Volodymyr Zelensky conteste une estimation du Wall Street Journal rapportant que 80 000 soldats ukrainiens ont été tués dans le conflit avec la Russie.

Mardi 17 septembre

Légion ukrainienne : un mercenaire algérien condamné par contumace à 14 ans de prison

Kousseil Louadahi, un ressortissant algérien, a été condamné par contumace à 14 ans d'emprisonnement par un tribunal russe pour avoir participé au conflit armé du côté de l'Ukraine en tant que mercenaire.

Oural : le FSB annonce avoir déjoué un attentat contre un chef d’entreprise, l’agent ukrainien éliminé

Le Service de sécurité russe a annoncé ce 17 septembre avoir neutralisé un membre du renseignement militaire ukrainien qui préparait un attentat contre le chef d’une entreprise de défense de l'oblast de Sverdlovsk, dans l'Oural, région dont la capitale est Ekaterinbourg.

Lundi 16 septembre

Renseignement russe : l'Ukraine serait en train de préparer une nouvelle provocation

Selon le service des renseignements extérieurs de la Fédération de Russie, l’Ukraine s’apprêterait à «simuler» une frappe russe contre un hôpital ou une maternelle, notamment afin de justifier la levée des restrictions occidentales sur l’usage par Kiev de missiles longue portée dans la profondeur du territoire russe.

Vendredi 13 septembre

Missiles longue portée à l’Ukraine : l’OTAN entrera «directement en guerre avec la Russie», avertit Nebenzia

Lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU ce 13 septembre, le représentant permanent de la Russie aux Nations unies Vassili Nebenzia a mis en garde contre un éventuel feu vert des Occidentaux à l’usage par Kiev de missiles longue portée dans la profondeur du territoire russe.

Négociations de paix en Ukraine : «Il faut quelqu’un dont les gens ont peur», estime le colistier de Trump

Le candidat républicain à la vice-présidence, J.D. Vance, a décrit lors d’une interview à quoi pourraient ressembler les négociations de paix avec la Russie si Donald Trump était élu pour un second mandat. Celui-ci a affirmé à plusieurs reprises qu’il mettrait fin au conflit ukrainien «en 24 heures».

La Russie expulse six diplomates britanniques

Moscou a révoqué l'accréditation de six diplomates britanniques, qu'il accuse d'espionnage. Ils seraient impliqués dans des «activités subversives».

Jeudi 12 septembre

Le Pentagone veut simuler les conséquences d’une frappe nucléaire «au-delà» de «la Russie occidentale»

L'armée américaine a l'intention d'étudier les conséquences d’explosions d’armes nucléaires sur le secteur agricole, notamment dans des régions «au-delà de l'Europe de l'Est et de la Russie occidentale». Une étude qui survient au moment où les tensions s’accroissent entre les Occidentaux et Moscou, sur fond de crise ukrainienne.

Poutine promet des «décisions appropriées» en cas d'utilisation d'armes occidentales de longue portée en Russie

Des tirs des forces ukrainiennes dans la profondeur du territoire russe signifieraient l’implication directe de l’Occident dans le conflit, a averti ce 12 septembre Vladimir Poutine, soulignant que cela en changerait la nature. Dans un tel cas de figure, la Russie répondrait avec des mesures «appropriées», a promis le président russe.

Mercredi 11 septembre

Mer Noire : l’armée russe annonce avoir repoussé une attaque contre une plateforme pétrolière

La Défense russe a annoncé ce 11 septembre qu’une tentative des forces de Kiev de s’emparer d’une plateforme de forage en mer Noire avait été repoussée. L’armée russe revendique l’élimination d'environ 80 assaillants au cours de cette tentative survenue juste avant l’arrivée à Kiev des chefs des diplomaties américaine et britannique.

Mardi 10 septembre

Antony Blinken : Joe Biden «n'exclut pas» d'autoriser l'Ukraine à frapper en Russie

Les États-Unis seraient sur le point de permettre à l'Ukraine d'utiliser les missiles ATACMS pour frapper le territoire russe, au prétexte que l'Iran aurait supposément livré à Moscou des missiles à courte portée qui vont être utilisés «dans les semaines à venir en Ukraine», selon le secrétaire d'État américain.

Attaque de drones ukrainiens : un mort et trois blessés dans la région de Moscou

Une femme de 46 ans a été tuée et trois autres personnes ont été blessées lors d'une attaque de drones ukrainiens, ce 10 septembre à Ramenskoïe, dans le sud-est de la région de Moscou. L’armée russe a annoncé avoir abattu 144 aéronefs sans pilote au cours de la nuit.

Lundi 9 septembre

Pourparlers de paix à Istanbul : Nuland confie que les Ukrainiens ont «demandé conseil» aux Américains

L'ancienne secrétaire d'État adjointe Victoria Nuland a confié, lors d’un entretien récemment publié, que les Ukrainiens avaient consulté les États-Unis lors de leurs pourparlers à Istanbul avec les Russes. Ces négociations, visant à mettre un terme au conflit déclenché quelques semaines plus tôt, s’étaient brutalement retrouvées dans l’impasse.

Samedi 7 septembre

La guerre en Ukraine doit prendre fin «cet automne», selon Zelensky

Kiev a demandé à ses alliés occidentaux de lui fournir plus d’armes et de redoubler la pression sur Moscou, afin de parvenir à mettre fin à la guerre «cet automne».

Mercredi 4 septembre

Ukraine : colère contre la Défense après une frappe russe sur un institut militaire à Poltava

La Défense russe a annoncé ce 4 septembre avoir effectué une «frappe de haute précision» à Poltava, où l'Institut des communications militaires a été partiellement détruit. Cette frappe, qui a eu lieu la veille, a provoqué la colère d'observateurs ukrainiens qui pointent du doigt l'incurie de la Défense ukrainienne.

Vague de défections au sein du gouvernement ukrainien : «Nous avons besoin d'une nouvelle énergie», prétend Zelensky

Un remaniement est attendu en Ukraine après que plusieurs hauts responsables, dont le chef de la diplomatie Dmytro Kouleba, ont remis leurs démissions au Parlement. Côté russe, le porte-parole du Kremlin a assuré que «toutes les informations entrantes» concernant ces changements étaient «soigneusement» enregistrées.

Lundi 2 septembre

Donbass : l’armée russe annonce la libération de plusieurs localités

Le ministère russe de la Défense a annoncé ce 2 septembre la libération de Skoutchnoïé, un village situé dans la République populaire de Donetsk (RPD). La veille, l’armée russe avait annoncé la libération de plusieurs autres localités dans le Donbass et dans la région de Kharkov.

Incursion ukrainienne à Koursk : «Il faut se débarrasser de ces bandits», estime Poutine

Le président russe Vladimir Poutine est intervenu ce 2 septembre auprès d’écoliers de Kyzyl. Lors de cet échange, le chef d’État a rappelé que la Russie demeurait ouverte à la voie diplomatique pour mettre fin aux hostilités en Ukraine, mais a assuré que les combattants ukrainiens dans la région Koursk devaient être éliminés.

Jeudi 29 août

Premier crash d'un chasseur F-16 en Ukraine

Un chasseur F-16 ukrainien a été détruit lors d'un crash le 26 août, selon un responsable américain, quelques semaines seulement après l'arrivée des premiers avions de fabrication américaine en Ukraine.

Mardi 27 août

Kiev se prépare à intensifier l'utilisation d'armes chimiques, affirme Moscou

Selon Igor Kirillov, chef des troupes de protection (NBC) des forces armées russes, l’Ukraine continue d’importer des substances chimiques qui pourraient être utilisées pour fabriquer une «bombe sale». La Défense russe a également révélé que Kiev avait reçu 500 tonnes de triéthanolamine, un composé employé dans la fabrication d’armes chimiques.

Lundi 26 août

Russie : des drones ukrainiens frappent des immeubles résidentiels à Engels et Saratov

Une femme a été grièvement blessée le 26 août à Saratov, dans une attaque de drone ukrainien contre son immeuble. Plusieurs autres bâtiments résidentiels ont également été frappés dans cette région russe située à plusieurs centaines de kilomètres de la frontière ukrainienne.

Ukraine : l’armée russe annonce avoir frappé des infrastructures énergétiques clés

La Défense russe a annoncé ce 26 août avoir effectué une «frappe massive» contre des installations énergétiques assurant le fonctionnement de l’industrie militaire ukrainienne. Des sites de stockage d’armements occidentaux auraient également été touchés. Volodymyr Zelensky a exigé de ses soutiens occidentaux qu’ils lui prodiguent des «solutions».

Région de Belgorod : un mort et deux blessés dans des attaques ukrainiennes

La région russe de Belgorod, frontalière de l’Ukraine, a de nouveau été la cible ce 26 août au matin d’attaques ukrainiennes. La veille, dans le sud de cette région frontalière de l’Ukraine, un homme avait été tué et deux autres civils blessés dans des attaques de drones.

Vendredi 23 août

À Kiev, Modi veut convaincre Zelensky d'avancer vers la paix

Narendra Modi s'est déplacé à Kiev ce 23 août, réitérant son appel à un règlement pacifique du conflit en Ukraine. Les tensions étaient vives il y a encore quelques semaines entre Volodymyr Zelensky et le Premier ministre indien, après la visite de celui-ci à Moscou.

Kamala Harris, elle aussi «jusqu'au dernier Ukrainien» ? 

La candidate démocrate à l’élection présidentielle américaine Kamala Harris a affirmé lors de la convention nationale démocrate le 22 août qu’elle poursuivrait le soutien à l’Ukraine si elle était élue. Elle a également mis en cause son adversaire sur ce sujet.

Jeudi 22 août

Russie : un ferry transportant du carburant coule après une frappe ukrainienne dans le port de Kavkaz

Le quartier général opérationnel du Kouban a signalé une attaque contre un ferry dans le port de Kavkaz, entre la péninsule de Crimée et le reste de la Fédération de Russie.

Poutine : «L'ennemi a essayé de frapper la centrale nucléaire de Koursk pendant la nuit»

Les forces armées ukrainiennes ont tenté de frapper la centrale nucléaire de Koursk, a déclaré le président russe lors d'une réunion, ce 22 août, sur la situation dans les régions frontalières.

Contre-espionnage en Crimée : des saboteurs et informateurs des services ukrainiens arrêtés par le FSB

Le FSB a annoncé ce 22 août l’arrestation de trois agents des renseignements militaires ukrainiens en Crimée ayant transmis des informations sur les capacités militaires russes dans la péninsule.

Russie : tentative ukrainienne repoussée à la frontière de la région de Briansk, attaques de drones neutralisées

Une incursion ukrainienne a été repoussée à la frontière de la région de Briansk le 21 août au soir. Ce 22 au matin, les autorités locales de plusieurs régions ont rapporté des attaques de drones et de missiles ukrainiens.

Mercredi 21 août

Pour Josep Borrell, autoriser Kiev à tirer sur le territoire russe ferait… avancer la paix

Le chef de la diplomatie européenne a estimé que la levée des restrictions sur les armes de longue portée fournies par l’Occident à l’Ukraine ferait «avancer les efforts de paix». Début juin, Vladimir Poutine avait pourtant prévenu que la Russie pourrait répondre de manière symétrique à la menace en fournissant des armes analogues aux ennemis de l'Occident.

Donbass : avec la libération de Jelannoïé, la «crise opérationnelle» des forces ukrainiennes s'accentue

La Défense russe a annoncé ce 21 août avoir chassé les troupes ukrainiennes de Jelannoïé, en République populaire de Donetsk, à une dizaine de kilomètres du nœud logistique de Pokrovsk. La situation se dégrade pour les troupes ukrainiennes dans la zone.

Incursion ukrainienne à Koursk : le SVR pointe le soutien des services américains, britanniques et polonais

Les États-Unis, le Royaume-Uni et la Pologne ont entraîné les unités qui ont franchi la frontière au début du mois, a déclaré le service de renseignement extérieur russe.

Moscou visée par 11 drones dans la nuit, «l’une des plus grandes tentatives» d’attaque, selon le maire (VIDÉO)

La capitale russe a été attaquée dans la nuit du 20 au 21 août par 11 drones ukrainiens, a rapporté le maire Sergueï Sobianine. Tous ont été neutralisés, selon la Défense russe.

Mardi 20 août

Moscou convoque une diplomate américaine après des reportages dans la région de Koursk (VIDÉO)

Plusieurs médias ont réalisé des reportages dans la région de Koursk, sans autorisation de Moscou. De ce fait, la Russie a convoqué Stephanie Holmes, diplomate américaine dans la capitale russe, tout en accusant les États-Unis de co-belligérance dans l'offensive ukrainienne.

Front du Donbass : après de rudes combats, l'armée russe libère Novgorodskoïé (Niou-York)

L'armée russe a annoncé ce 20 août la libération de Novgorodskoïé (Niou-York), en République populaire de Donetsk. Avec ce verrou ukrainien qui tombe, les troupes de Moscou accentuent leur pression vers Toretsk.

Lundi 19 août

Moscou rejette la possibilité de négociations avec Kiev, fustigeant «l’invasion ukrainienne» dans la région de Koursk

Il ne peut y avoir de négociations avec Kiev après l'invasion de la région de Koursk par l'Ukraine, a déclaré ce 19 août le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Le même jour, le conseiller du Kremlin Iouri Ouchakov avait aussi fermé la porte à des discussions.

Pour Lavrov, pas de doute : le sabotage de Nord Stream a été ordonné par Washington

Le chef de la diplomatie russe a dénoncé ce 19 août une «opération pour détourner l’opinion publique allemande des vrais auteurs», dans la foulée d'articles publiés dans les médias allemands et américains pointant vers une responsabilité ukrainienne dans l'affaire du sabotage des gazoducs Nord Stream.

Le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov remercie Elon Musk pour Starlink sur le front ukrainien

L'entrepreneur Elon Musk a déclaré sur X (ex-Twitter) le 19 août ne pas avoir donné au dirigeant de la Tchétchénie Ramzan Kadyrov un Tesla Cybertruck. Ce dernier avait partagé une vidéo de lui au volant du véhicule, surmonté d'une mitrailleuse. 

Kadyrov a ensuite remercié Musk pour l'utilisation du réseau Starlink sur le front par les soldats russes.

L'UE ne soutient pas l’attaque contre la Russie de peur de devenir cobelligérante, selon Caroline Galactéros

C’est à la Russie de déterminer les critères de l’implication réelle des pays occidentaux, a déclaré à l'agence TASS Caroline Galactéros, dirigeante du centre d'études Géopragma.

Samedi 17 août

Koursk : 24 militaires ukrainiens se rendent aux forces russes (VIDÉO)

Une vingtaine de militaires ukrainiens se sont rendus dans la région de Koursk, a déclaré à RIA Novosti un représentant des forces de sécurité russes.

Vendredi 16 août

Tentatives ukrainiennes à Koursk, attaque contre la Crimée, frappes russes contre des aérodromes : journée intense sur tout le front

De la Crimée, ciblée par des attaques de drones et de missiles, à la région de Koursk, où les tentatives de percées ukrainiennes sont contrées, en passant par la libération du village de Serguéïevka dans le Donbass, l'ensemble du front a vu des actions d'importance, ce 16 août.

Vive émotion en Russie, après le harcèlement d’un vieil homme par un soldat ukrainien coiffé d’un casque nazi (VIDEO)

L’incident a vivement ému en Russie : dans une vidéo, vraisemblablement filmée par les militaires ukrainiens eux-mêmes dans la région occupée de Koursk, deux soldats coiffés d’un casque de Waffen SS se moquent d’un vieil homme russe en des termes nazis. L’ONU a condamné ces propos.

Région de Koursk : la commissaire russe aux droits de l'enfant intervient pour évacuer des familles nombreuses

Neuf familles avec 50 enfants ont été évacuées des zones dangereuses de la région de Koursk, a déclaré le 15 août en fin de journée Maria Lvova-Belova, commissaire aux droits de l'enfant de la présidence russe.

Russie : Vladimir Poutine préside une réunion opérationnelle du Conseil de sécurité

Vladimir Poutine a tenu une réunion opérationnelle avec les membres permanents du Conseil de sécurité russe ce 16 août. Le président russe a indiqué vouloir parler «des nouvelles solutions techniques utilisées au cours de l'opération militaire spéciale».

L’armée russe intercepte 12 missiles ATACMS visant le pont de Crimée

«Les moyens de défense aérienne ont repoussé dans la nuit une attaque groupée de 12 missiles ATACMS de fabrication américaine contre le pont de Crimée», a indiqué le ministère russe de la Défense ce 16 août sur Telegram. 

Jeudi 15 août

Rudes combats dans la région de Koursk, avancées russes dans le Donbass

Alors que les mouvements de troupes rapides se multiplient dans la région de Koursk, l’armée russe maintient sa pression dans le Donbass, annonçant notamment la libération d’Ivanovka.

La Défense russe envoie des renforts dans la région de Belgorod menacée, un raid ukrainien neutralisé

Le ministre russe de la Défense a annoncé ce 15 août l’envoi de forces supplémentaires dans la région frontalière de Belgorod. Une tentative ukrainienne a été repoussée dans la matinée à un poste-frontière.

Responsable du sabotage du Nord Stream ? Le général Zaloujny dans le viseur des enquêteurs allemands

L'ordre de saboter le Nord Stream a été donné par l’ancien commandant en chef de l’armée ukrainienne Valeri Zaloujny, violant celui de Volodymyr Zelensky d'arrêter l'opération, a affirmé le Wall Street Journal le 14 août.

Mercredi 14 août

Koursk : les troupes russes repoussent les assauts ukrainiens

D’âpres affrontements se poursuivent dans la région de Koursk. Les unités russes dépêchées en renfort face à l’incursion ukrainienne tendent des embuscades, capturant des militaires et des blindés de Kiev.

Région de Koursk : les militaires russes ont capturé un blindé Stryker de fabrication américaine

Les troupes russes ont contré plusieurs tentatives de percée ukrainiennes et capturé plusieurs blindés, dont un Stryker américain.

Koursk : des parachutistes ukrainiens capturés par les forces russes

Des images diffusées par l'armée russe montrent des soldats des 80e et 82e brigades d'assaut aéroportées de l'armée ukrainienne faits prisonniers dans les localités de Malaïa Loknia, Martynovka et Oulanok dans la région de Koursk.

Russie : au moins 124 civils russes ont été tués par des drones ukrainiens depuis le début de l'année

L’Occident fait preuve de «cécité et de surdité» face aux crimes des troupes ukrainiennes, adoptant une «vision sélective» de la situation humanitaire, a fustigé ce 14 août l'ambassadeur itinérant du ministère russe des Affaires étrangères Rodion Mirochnik. Il a dénoncé l'utilisation de plus en étendue de drones pour viser les civils russes.

Attaque ukrainienne à Koursk : Biden admet avoir eu des «contacts directs» avec Kiev

«J'ai parlé régulièrement avec mon personnel, probablement toutes les quatre ou cinq heures au cours des six ou huit derniers jours et cela crée un véritable dilemme pour [le président russe Vladimir] Poutine», a déclaré Joe Biden aux journalistes le 13 août, ses premières remarques sur l'offensive de Koursk.

«Nous avons été en contact direct, en contact permanent avec les Ukrainiens. C'est tout ce que je dirai à ce sujet tant que cela sera en cours», a-t-il ajouté, alors qu'il descendait d'Air Force One à La Nouvelle-Orléans.

Mardi 13 août

Région de Koursk : l’armée russe annonce avoir «déjoué» de nouvelles attaques ukrainiennes

La situation semble se stabiliser dans la région de Koursk, visée par une incursion ukrainienne. L'armée russe a indiqué avoir contré des tentatives de percée ukrainiennes. 

L'attaque ukrainienne de Koursk a été menée avec le soutien de l'Occident, dénonce le FSB

Alexandre Bortnikov a fait savoir ce 13 août que le FSB avait déjoué plus de 110 attaques terroristes sur le territoire de la Fédération de Russie et qu'il avait arrêté plus de 1 050 personnes depuis début 2024. Il a également indiqué que l'attaque menée par les forces ukrainiennes dans la région de Koursk était soutenue par les Occidentaux.

Les forces ukrainiennes tirent sur un bus dans la région de Lougansk, deux morts

Le gouverneur de la République populaire de Lougansk, Leonid Passetchnik, a rapporté que les forces ukrainiennes avaient frappé un bus avec des munitions à fragmentation, tuant deux personnes et en blessant près de 30 autres.

Russie : 11 000 personnes évacuées d’un district frontalier de l’Ukraine dans la région de Belgorod

Plus de 10 000 personnes ont quitté le district de Krasnoïaroujski, frontalier de l’Ukraine, a rapporté ce 13 août le gouverneur de la région de Belgorod, Viatcheslav Gladkov, sur fond d'incursion ukrainienne dans la région voisine de Koursk.

Des chasseurs-bombardiers russes Su-34 frappent l'ennemi dans la région de Koursk

L'armée russe a rapporté ce 13 août que des équipages de Su-34 avaient frappé pendant la nuit un groupe de personnels, de blindés et d'équipements militaires spéciaux de l’armée ukrainienne dans la zone frontalière de la région de Koursk. La frappe a été effectuée à l'aide de bombes planantes, dotées d'un module de correction du vol.

«Les États-Unis choisissent un remplaçant pour Zelensky», estime le SVR

Les États-Unis étudient la possibilité de remplacer Volodymyr Zelensky par une personnalité «plus gérable et moins corrompue» à la tête de l'Ukraine, a déclaré le service russe de renseignement extérieur.

Lundi 12 août

Washington soutient l’offensive ukrainienne dans la région russe de Koursk

Vedant Patel, un porte-parole du département d'État américain, rapporte que selon Joe Biden, soutenir l'Ukraine pour qu'elle puisse résister aux attaques russes de l'autre côté de la frontière et prendre des mesures pour se défendre contre ces attaques relève du bon sens.

Russie : Journée de l'armée de l'air

Il y a 112 ans, l'aviation militaire était créée en Russie. En l'honneur de cette journée, le ministère de la Défense publie une vidéo d’hélicoptères Ka-52 opérant à Koursk.

Région de Koursk : Poutine enjoint l'armée d'«expulser l’ennemi» du territoire russe

Vladimir Poutine a réuni ce 12 août les autorités locales des régions frontalières russes, dans un contexte d'offensive ukrainienne dans la région de Koursk, 28 localités russes étant pour l'heure sous contrôle ukrainien.

«Activités ennemies à la frontière» : les autorités de la région russe de Belgorod annoncent des évacuations

Les autorités de la région de Belgorod ont annoncé ce 12 août l'évacuation des habitants d'un district frontalier de l'Ukraine, évoquant des mouvements de troupes ennemies, sur fond d'incursion armée dans la région voisine de Koursk.

Attaque de drone contre la centrale de Zaporojié : un incendie déclaré dans la tour de refroidissement

La tour de refroidissement de la centrale nucléaire de Zaporojié a brûlé de l'intérieur après une frappe de drones ukrainiens le 11 août dans la nuit, a déclaré à RIA Novosti la directrice de la communication de la centrale, Evguenia Iachina.

Dimanche 11 août

Sixième jour de combats dans la région de Koursk : l'armée russe annonce des pertes considérables dans les rangs ukrainiens

Au sixième jour de l’offensive ukrainienne dans la région de Koursk, la Défense russe a annoncé l’élimination de 230 militaires et 38 véhicules ennemis depuis 24 heures.

Samedi 10 août

Ingérence de Kiev au Mali : Bamako ordonne à l’ambassadrice suédoise de quitter le pays

L’ambassadrice de Suède au Mali Kristina Kühnel, déclarée persona non grata par Bamako, a été sommée le 9 août de quitter le pays «dans les 72 heures» par le gouvernement de transition de la République du Mali. Cette décision fait suite à des déclarations de la Suède en relation avec l’ingérence ukrainienne dans le pays sahélien.

Menace au Sahel : l’Armée nationale libyenne envoie des troupes pour sécuriser les frontières sud, les Occidentaux s'inquiètent

Sur fond de menaces sécuritaires touchant notamment le nord du Mali et du Niger, l’Armée nationale libyenne (ANL) a envoyé des renforts dans le sud-ouest du pays pour sécuriser les frontières. Une manœuvre qui a mis «en état d’alerte» le gouvernement de Tripoli et suscité les «inquiétudes» de l’Occident.

Koursk : point sur la situation au cinquième jour de combats

La Défense russe a annoncé ce 10 août avoir repoussé plusieurs tentatives de percées ukrainiennes dans la région de Koursk. Le Comité national antiterroriste a annoncé l’instauration d’un régime «antiterroriste» dans la région de Koursk, ainsi que dans celles de Belgorod et de Briansk, également frontalières de l’Ukraine.

Vendredi 9 août

Soutien de Kiev aux insurgés du Sahel : le Mali et le Niger saisissent le Conseil de sécurité de l'ONU

Bamako et Niamey ont saisi l’organe exécutif de l’ONU. Les deux capitales africaines avaient dénoncé une violation du droit international après qu’un responsable du renseignement militaire ukrainien a déclaré que ses agents avaient aidé les insurgés au Mali, après une embuscade où des soldats maliens et des combattants de Wagner ont été tués.

Koursk : les combats se poursuivent, l’armée russe annonce l’élimination de près d’un millier de soldats ukrainiens

Au quatrième jour de l’offensive ukrainienne dans la région de Koursk, la Défense russe a revendiqué l’élimination de 945 militaires et 102 véhicules ennemis. À Kherson, l’armée a annoncé avoir déjoué une tentative de débarquement dans la région. Dans le Donbass, le ministère a annoncé la libération de trois nouvelles localités.

Carnets de santé et drones : des preuves de la présence de combattants ukrainiens en Afrique découvertes

Des éléments recueillis par Komsomolskaïa Pravda tendent à confirmer l’aide de Kiev à des groupes armées dans le Sahara. Après une embuscade meurtrière pour les forces maliennes et Wagner dans le nord du Mali, un porte-parole du renseignement militaire ukrainien avait déclaré fin juillet que ses agents avaient aidé les insurgés de l’Azawad.

Jeudi 8 août

Koursk : l’armée russe annonce avoir éliminé 660 combattants ukrainiens

La Défense russe a rapporté ce 8 août que les combats se poursuivaient dans la région de Koursk, frontalière de l'Ukraine et théâtre depuis le matin du 6 août d'une offensive des forces ukrainiennes, assurant avoir «déjoué» les tentatives ukrainiennes de «percer profondément» dans le territoire. L’évacuation des populations se poursuit également.

Koursk : Vladimir Poutine appelle les autorités régionales à se tenir au plus près de la population

Le président russe s’est entretenu ce 8 août avec le gouverneur par intérim de Koursk, cible d’une offensive ukrainienne depuis plus de 48 heures. Le responsable régional a assuré Vladimir Poutine que la priorité demeurait la mise à l’abri des populations civiles et l’acheminement de l’aide, rappelant que des urgentistes avaient été tués.

Offensive ukrainienne à Koursk : une action «de bon sens», selon la Maison Blanche

Les porte-parole de la Maison Blanche et du département d’État ont réitéré le soutien des États-Unis à l'Ukraine à l'heure de son attaque lancée le 6 août contre la région de Koursk. L’ambassadeur russe à Washington a fustigé des déclarations «scandaleuses».

Mercredi 7 août

Combats à Koursk : le gouverneur instaure l’état d’urgence

Face à l’offensive ukrainienne contre la région de Koursk, qui perdure ce 7 août, son gouverneur par intérim, Alexeï Smirnov, a annoncé en début de soirée l’instauration de l’état d’urgence.

Embuscade au Mali : Kiev «a décidé d’ouvrir un deuxième front en Afrique», accuse la diplomatie russe

Maria Zakharova a déclaré que la Russie comprenait la décision des autorités maliennes de rompre leurs relations avec Kiev. Cette décision de Bamako fait suite à l'annonce, par un porte-parole des renseignements militaires ukrainiens, dans la foulée d’une embuscade mortelle, que ses agents ont fourni des informations aux insurgés de l’Azawad.

Koursk : «L'opération sera achevée par la destruction de l’ennemi», affirme Guerassimov

Lors d’un point de situation ce 7 août avec Vladimir Poutine, le chef d'état-major des forces armées de la Fédération de Russie, le général Valeri Guerassimov, a assuré au président russe que les forces ukrainiennes qui tentaient depuis la veille d’effectuer une percée dans la région de Koursk seraient toutes détruites.

Embuscade de Tin Zaouatine : après le Mali, le Niger rompt «avec effet immédiat» ses relations avec Kiev

Au lendemain de l’annonce par Bamako de la rupture de ses relations diplomatiques avec l'Ukraine, le porte-parole du GUR ayant reconnu l’implication de Kiev dans une embuscade meurtrière au nord du Mali, Niamey a annoncé le 6 août la rupture de ses relations avec ce pays ainsi que la saisine du Conseil de sécurité de l’ONU.

Mardi 6 août

Russie : l’armée annonce avoir repoussé une tentative d’incursion ukrainienne dans la région de Koursk

La Défense russe a annoncé avoir repoussé ce 6 août une tentative d'incursion dans la région de Koursk, frontalière de l'Ukraine. Plus de 300 fantassins et une dizaine de chars ukrainiens auraient pris part à cette attaque, a annoncé le ministère. Le gouverneur de Kherson a annoncé qu'une tentative de débarquement avait été déjouée la veille.

Lundi 5 août

Kiev exporte le conflit au Mali, Bamako annonce rompre ses relations avec l'Ukraine

Le gouvernement intérimaire du Mali a annoncé la rupture de ses relations diplomatiques avec l’Ukraine, en réponse à la complicité de Kiev dans une récente attaque terroriste qui a tué des soldats maliens et des sous-traitants militaires russes.

Samedi 3 août

Ukraine : l’agence S&P abaisse à «défaut partiel» la note du pays

Faute d’avoir honoré une échéance de remboursement, l’Ukraine a vu le 2 août la note de sa dette à long terme dégradée par l’agence de notation américaine S&P, la plaçant à un cran du défaut de paiement. Si Kiev affirme être parvenu à un «accord de principe» avec des créanciers, les députés ont acté la possibilité de suspendre les remboursements.

Russie : l’armée annonce avoir abattu 75 drones dans la nuit

La Défense russe a indiqué ce 3 août avoir éliminé plusieurs dizaines de drones au-dessus des régions frontalières de l’Ukraine. Des victimes ont été signalées à Donetsk ainsi que dans la région de Belgorod.

Jeudi 1 août

Entraînement tactique pour les soldats de la brigade Vostok

Les soldats de la brigade Vostok perfectionnent leurs compétences en tir tactique sur un champ de tir situé dans la zone arrière de l'opération spéciale. Les entraînements comprennent principalement le maniement d'armes à feu et d'armes blanches, le combat rapproché et la tactique en groupe.

Ukraine : les six premiers F-16 seraient arrivés des Pays-Bas

Plus d’un an après les premières promesses occidentales, six avions de combat américains ont été livrés à l’Ukraine par les Pays-Bas, a détaillé ce 1er août le quotidien britannique The Times. Volodymyr Zelensky affirme qu’il lui en faudrait 130.

Exercices des forces nucléaires tactiques russes : la troisième étape se poursuit (VIDEO)

La Défense russe a diffusé ce 1er août des images de la troisième étape des exercices de ses forces nucléaires non stratégiques. Les unités ont commencé à équiper des lanceurs et aéronefs, rapporte l’armée. Ces manœuvres avaient été ordonnées par le Kremlin à la suite des propos belliqueux de la France et de la Grande-Bretagne.

Mercredi 31 juillet

«Le monde entier» veut la Russie à la table des négociations, admet Zelensky

Volodymyr Zelensky a déclaré à la presse française que «la majorité du monde» estimait que Moscou devait être représenté à un prochain sommet sur la paix, ajoutant ne pas être en mesure d'être contre.

L'armée russe lance le troisième de ses exercices nucléaires tactiques en réponse aux propos de Macron

La troisième étape des exercices des forces nucléaires non stratégiques a commencé, a annoncé le ministère russe de la Défense ce 31 juillet. Ces manœuvres avaient été ordonnées par Vladimir Poutine en réaction aux propos jugés belliqueux de Paris et Londres.

Mardi 30 juillet

Donbass : les troupes russes avancent à Krasnogorovka

La 110e brigade russe a pris le contrôle d’un bâtiment stratégique à Krasnogorovka, en République populaire de Donetsk, permettant ainsi de couper les lignes d’approvisionnement ennemies. Pendant un jour et demi, les drones ont assuré la reconnaissance, neutralisé les positions adverses et détruit plus de 120 matériels.

La bataille principale est terminée et les soldats ukrainiens restent cachés dans des sous-sols, craignant de sortir à la surface, a rapporté le correspondant de RT sur place.

300 navires, 20 000 hommes : la marine russe lance de grandes manœuvres navales (VIDEO)

Le ministère russe de la Défense a annoncé ce 30 juillet que trois des flottes du pays avaient débuté des manœuvres impliquant près de 300 navires et 20 000 hommes.

Lundi 29 juillet

Frappes de Su-34 sur des positions des forces ukrainiennes

L'armée russe a dévoilé des images de Su-34 frappant un point de déploiement temporaire des forces armées ukrainiennes.

Dimanche 28 juillet

Donbass : l’armée russe poursuit son avancée, libère deux villages et menace le nœud routier de Pokrovsk

Les troupes russes ont chassé les unités ukrainiennes des villages de Progress et Evguénovka en RPD, a rapporté le ministère russe de la Défense ce 28 juillet, au lendemain de la libération de Lozovatskoïé.

La Russie répondra au déploiement de missiles américains en Allemagne, prévient Poutine

S’adressant à la marine russe lors du défilé naval de Saint-Pétersbourg, le président russe a déclaré que la Russie se considérerait libérée du moratoire sur le déploiement d’armes de frappe si les États-Unis mettaient à exécution le déploiement d’armes de longue portée sur le sol allemand.

Russie : des drones ukrainiens attaquent un dépôt pétrolier dans la région de Koursk

Des drones ukrainiens ont attaqué pendant la nuit un dépôt pétrolier dans la région de Koursk, provoquant un incendie, ont rapporté les autorités locales. L'armée russe a rapporté avoir abattu dans la nuit cinq appareils ukrainiens au-dessus de cette région.


Samedi 27 juillet

Ukraine : pour fuir l’enrôlement, il tente de traverser le Danube sur un scooter sous-marin

Les gardes-frontières ukrainiens ont arrêté un homme tentant de traverser le Danube sur un scooter sous-marin. Une tentative de fuir le pays qui illustre le désarroi d’hommes ukrainiens, alors que le gouvernement polonais entend «encourager» à retourner en Ukraine se battre contre l’armée russe.


Jeudi 25 juillet

Livraisons d’armes à Kiev : «Il devient difficile pour l’Occident d’ignorer la corruption généralisée», selon Nebenzia

Lors d’une réunion du Conseil de sécurité ce 25 juillet, le représentant de la Russie à l’ONU s’en est pris au soutien apporté à Kiev par les chancelleries occidentales, soulignant la «corruption généralisée» qui règne en Ukraine. Il a également réagi aux déclarations selon lesquelles Kiev était prêt à «impliquer» la Russie dans les négociations.

Lavrov rencontre son homologue chinois Wang Yi, 24 heures après le ministre ukrainien Kouleba

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a rencontré à Vientiane, la capitale du Laos, son homologue chinois Wang Yi, au lendemain de la discussion de ce dernier avec le ministre ukrainien des affaires étrangères, Dmytro Kouleba.

Négociations sur l'Ukraine : le Kremlin juge la position de Kiev insuffisamment «claire»

La Russie est ouverte aux négociations avec l'Ukraine, a indiqué le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov ce 25 juillet, soulignant néanmoins les incertitudes entourant la position ukrainienne.

Mercredi 24 juillet

Ukraine : «À la fin du conflit, nous aurons un très gros problème avec la Russie», estime un général américain

Le commandant des forces américaines en Europe, le général Christopher Cavoli, a déclaré lors du forum sur la sécurité d’Aspen que les Occidentaux auraient un «très gros problème» avec la Russie voisine à la fin du conflit en Ukraine... quelle qu’en soit l’issue.

Sondage : les Ukrainiens de plus en plus ouverts à des concessions territoriales à la Russie

Près d'un tiers de la population du pays estime que Kiev devrait céder certains territoires à la Russie en échange de la paix, selon une nouvelle enquête de l’Institut international de sociologie de Kiev.

Le ministère de la Défense russe annonce la destruction d'un poste de commandement ukrainien

L'armée russe a publié des images montrant la destruction d'un poste de commandement de la 63e brigade mécanisée des forces armées ukrainiennes à Krasny Liman.

Une frappe de missile Iskander-M a éliminé le poste de commandement avec son personnel, deux véhicules de commandement, dix drones avions, plus de 300 drones FPV, un dispositif d'antenne-mât et trois véhicules tout-terrain.

Selon Pékin, Kiev s'est dit «disposé à mener un dialogue et des négociations avec la partie russe»

Selon des propos rapportés par la diplomatie chinoise, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba a déclaré lors de son entretien avec Wang Yi que Kiev était prêt à négocier avec Moscou, ajoutant exiger des négociations «sensées et substantielles».

De son côté, l'Ukraine se dit prête à impliquer Moscou «à un certain stade».

Mardi 23 juillet

Des drones ukrainiens frappent un ferry russe dans la région de Krasnodar, des morts et des blessés

L'Ukraine a frappé ce 23 juillet avec des drones un ferry dans un port du détroit de Kertch qui relie la péninsule de Crimée au reste du territoire russe.

Lundi 22 juillet

Les Su-25 en action sur le front

Des chasseurs Su-25 ont effectué une nouvelle frappe sur des positions ukrainiennes dans la zone de responsabilité du groupement de forces Vostok, a fait savoir ce 22 juillet la Défense russe.

Russie : le FSB démantèle un réseau de livraisons d'explosifs en provenance d'Allemagne et d'Italie (VIDEO)

Le FSB a démantelé un réseau de fourniture d'explosifs et de détonateurs électriques en provenance d'Allemagne et d'Italie, destinés à commettre des attentats terroristes. L’opération était supervisée par le cabinet de Volodymyr Zelensky, a dénoncé le FSB.

Dimanche 21 juillet

Percée russe de 4 km dans le Donbass, deux villages libérés

L'armée russe a annoncé ce 21 juillet la libération de deux localités voisines, dans le Donbass et dans la région de Kharkov.

Donbass : deux civils tués dans un bombardement ukrainien sur Gorlovka

L'armée ukrainienne a effectué un tir d'artillerie sur le district Nikitovsky de Gorlovka, en République populaire de Donetsk. Deux civils ont été tués, un autre blessé, selon les autorités locales.

Frappe de missiles Iskander dans la région de Donetsk

L'armée russe a diffusé ce 21 juillet des images d'une frappe de missiles Iskander en République populaire de Donetsk. Selon la Défense russe, jusqu'à 240 combattants des forces armées ukrainiennes et plus de 60 équipements militaires ont été détruits, dont 14 véhicules blindés MaxxPro de fabrication américaine.

MiG contre B-52 : des chasseurs russes repoussent deux bombardiers américains de la frontière russe

La Défense russe a déclaré ce 21 juillet avoir dépêché des avions de chasse pour intercepter deux bombardiers stratégiques américains s’approchant de sa frontière au-dessus de la mer de Barents, dans l'Arctique.

Cette annonce intervient quelques semaines après le survol de la mer Noire par des drones américains.

Samedi 20 juillet

Russie : l’armée annonce avoir intercepté 30 drones, trois missiles ATACMS abattus dans le Donbass

La Défense russe a indiqué ce 20 juillet au matin avoir éliminé une trentaine de drones ukrainiens au cours de la nuit dans les régions frontalières de l'Ukraine. La veille, les autorités de Lougansk avaient annoncé la destruction de trois missiles ATACMS se dirigeant vers la ville.

Vendredi 19 juillet

Donbass : l’armée russe annonce la libération de Iourievka

Le ministère russe de la Défense a annoncé le 19 juillet la libération du village de Iourievka, situé à une quarantaine de kilomètres au nord de Donetsk et à proximité directe de la ville de Niou Iork.

Jeudi 18 juillet

Paix en Ukraine : Orban mise sur Trump, Zelensky s'en prend à lui

Viktor Orban a fait part à Donald Trump des résultats de ses visites en Russie et en Chine dans le cadre des efforts de paix hongrois sur l'Ukraine, a déclaré à RIA Novosti le ministre hongrois des Affaires étrangères Peter Szijjarto. Pendant ce temps, Volodymyr Zelensky a plaidé à demi-mot pour écarter le dirigeant hongrois et maintenir l'unité de l'UE.

L’armée russe neutralise une vague de drones visant la Crimée et frappe un aérodrome ukrainien

Près de 50 drones navals et aériens ont été abattus tôt dans la matinée du 18 juillet au-dessus de la Crimée par l’armée russe. Des frappes russes contre un aérodrome dans la région de Poltava ont aussi été signalées.


Mercredi 17 juillet

Un drone ukrainien tue un couple de civils à Belgorod, la Russie restreint l’accès à 14 localités

Les autorités de la région russe de Belgorod ont rapporté la mort de deux civils ce 17 juillet dans un bombardement ukrainien. La veille, le gouverneur Viatcheslav Gladkov avait annoncé la restriction de l’accès à 14 villes menacées par l’artillerie ukrainienne.


Mardi 16 juillet

Nouveau sommet sur l'Ukraine avec la Russie ? Le Kremlin souhaite «d'abord comprendre» ce que veut Zelensky

Le Kremlin s’est montré pour le moins réservé ce 16 juillet, après que Volodymyr Zelensky a envisagé la veille une présence de la Russie à un sommet sur l’Ukraine qui serait initié par Kiev.

Lundi 15 juillet

Paix en Ukraine : le «plan Orban» est sur le bureau de chaque Premier ministre de l’UE

Le Premier ministre hongrois Orban a envoyé son plan de paix pour le conflit en Ukraine aux dirigeants de l'UE, a indiqué son conseiller Balazs Orban ce 15 juillet.

Zelensky se dit favorable à une participation russe à un prochain «sommet pour la paix»

Ce 15 juillet, Volodymyr Zelensky s'est dit favorable à une participation de la Russie à un prochain sommet pour la paix organisé par l'Ukraine.

Dimanche 14 juillet

L’armée russe diffuse les images d'une frappe de bombe planante FAB-3000 sur les positions ukrainiennes (VIDEO)

L'équipage d'un chasseur-bombardier Su-34 a ciblé un point de déploiement des forces armées ukrainiennes avec une bombe FAB-3000, a rapporté le ministère russe de la Défense ce 14 juillet.

Jeudi 11 juillet

Nationalisme ukrainien : la Pologne commémore le 81e anniversaire des massacres de Volhynie

Ce 11 juillet marque le 81e anniversaire des massacres de Volhynie. Perpétrés par l’Armée insurrectionnelle ukrainienne entre 1943 et 1945, cette épuration ethnique dans l’actuel ouest-ukrainien a coûté la vie a 100 000 Polonais, selon les estimations de l’Institut polonais de la mémoire nationale.

L'OTAN veut «maintenir la confrontation», fustige le Kremlin

Réunis à Washington pour leur sommet annuel, les pays de l’OTAN ont affirmé que l'Ukraine était sur une «trajectoire irréversible» vers son adhésion au bloc militaire occidental. À la veille des présidentielles aux États-Unis, les «alliés» ont également acté des mesures visant à mettre leur soutien à l’Ukraine à l’abri des «aléas politiques».

Déploiement de missiles longue portée américains en Allemagne : Moscou y répondra «sereinement»

La Russie apportera «sans nervosité ni émotion» une réponse militaire aux projets américains de déploiement de missiles à longue portée en Allemagne, a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Ryabkov ce 11 juillet, au lendemain d’une annonce de Washington.


Mercredi 10 juillet

Tragédie de l’hôpital pédiatrique de Kiev : Moscou s’insurge des mensonges ukrainiens

Les médias britanniques ont accusé sans nuance la Russie d’être derrière la tragédie de l’hôpital pédiatrique de Kiev. De son côté, l’ambassadeur russe à l’ONU a dénoncé la propagande des autorités ukrainiennes, rappelant la proximité du sommet de l'OTAN et que ce n’est pas la première fois qu’un de leur missile anti-aérien provoquait un drame.

Guerre en Ukraine : le transfert des F-16 «est en cours», assure Washington

En marge du sommet de l’OTAN marquant les 75 ans du bloc militaire occidental, auquel assiste Volodymyr Zelensky, la diplomatie américaine ainsi que la Maison Blanche ont annoncé ce 10 juillet que le transfert des F-16 à l’Ukraine était en cours.

La Russie a promis de détruire ces avions de combat de fabrication américaine.

La Norvège annonce faire don de six chasseurs F-16 à l'Ukraine

«La capacité de l'Ukraine à se défendre contre les attaques aériennes est absolument cruciale dans sa bataille défensive contre la Russie. La Norvège a décidé de faire don de six chasseurs F-16 à l’Ukraine. Nous visons à commencer les dons courant 2024», a déclaré ce 10 juillet le Premier ministre norvégien Jonas Gahr Støre.

La Norvège a progressivement commencé à supprimer les chasseurs F-16 de sa flotte en 2021, dans le cadre de l'introduction progressive du nouvel avion de combat F-35.

Sommet de l'OTAN : Stoltenberg remercié par Biden pour avoir servi l'alliance militaire atlantique

Deux cérémonies, deux ambiances : le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg a été décoré le 9 juillet à Washington par Joe Biden pour avoir coordonné l’action occidentale contre la Russie, tandis que Vladimir Poutine et Narendra Modi s’accordaient pour envisager une issue pacifique au conflit en Ukraine.

Aide militaire à l’Ukraine : les Occidentaux n’en font «pas assez», estime Zelensky

Défense antiaérienne, chars Abrams, F-16… Depuis Washington, où il s’est notamment vu promettre de nouveaux systèmes Patriot par les États-Unis, Volodymyr Zelensky s’est plaint des quantités d’armes, selon lui, insuffisantes promises par les Occidentaux, mais aussi de leur qualité.

Un système de missiles sol-air russe détruit des drones ukrainiens

Le ministère russe de la Défense a publié des images du système Tor-M2 sur le front.

Le FSB déjoue une tentative d’attaque contre le porte-avions russe Amiral Kouznetsov (VIDEO)

Le Service de sécurité russe a annoncé ce 10 juillet avoir empêché une tentative d’agents ukrainiens visant le porte-avions russe Amiral Kouznetsov au mouillage à Mourmansk, en mer de Barents.

Une tentative d’assassinat de trois militaires russes de haut rang déjouée à Moscou

Le FSB a annoncé ce 10 juillet avoir contré un projet d’attentat des services ukrainiens visant trois officiers de haut rang dans la capitale russe.

Mardi 9 juillet

La Russie et l'Inde s'accordent sur la nécessité d'une «résolution pacifique» du conflit en Ukraine

Dans une déclaration commune, la Russie et l'Inde ont souligné la nécessité d'une «résolution pacifique» du conflit en Ukraine «par le dialogue et la diplomatie». Le Kremlin a balayé d'un revers de main les critiques de Volodymyr Zelensky sur la visite de Narendra Modi à Moscou.

Frappe contre un hôpital : Peskov accuse Kiev d'organiser ses opérations relations publiques «dans le sang»

Au lendemain de la chute d’un missile ayant touché un hôpital pédiatrique de la capitale ukrainienne, Dmitri Peskov a accusé ce 9 juillet Kiev d’organiser ses opérations de relations publiques «dans le sang». Il n’y a «pas de coïncidence», selon le porte-parole du Kremlin, à la veille du sommet de l’OTAN à Washington.

L'armée russe détruit plusieurs systèmes de missiles Himars américains ciblant la Crimée (VIDEO)

Pour la deuxième fois en 48 heures, l'armée russe a détruit plusieurs systèmes américains Himars MLRS qui ciblaient la Crimée. Le Pentagone a récemment précisé que Kiev pouvait frapper la péninsule avec des armes américaines car il s'agissait de «son territoire souverain».

Les ingénieurs russes démontent et étudient les missiles français Scalp abattus

Des spécialistes russes ont démonté des éléments du système de contrôle et de guidage du missile de croisière Storm Shadow/Scalp. Une étude indispensable pour mieux contrer ces missiles occidentaux désormais utilisés contre le territoire russe.

Lundi 8 juillet

Frappe à Kiev : l’armée russe dénonce des dégâts causés par la chute d'un missile antiaérien ukrainien

Le ministère russe de la Défense a indiqué ce 8 juillet que les dégâts causés à Kiev dans la matinée, notamment sur un hôpital pour enfants, avaient été causés par «la chute d'un missile antiaérien ukrainien», soulignant avoir uniquement «touché des installations militaires».

Visite surprise d'Orban à Pékin : Xi Jinping appelle à «ne pas jeter de l’huile sur le feu» entre Kiev et Moscou

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban est arrivé dans la nuit du 7 au 8 juillet à Pékin. Un nouveau voyage surprise après ses déplacements à Kiev et Moscou.

Dimanche 7 juillet

Quatre militaires ukrainiens traversent le Dniepr sur des radeaux de fortune pour se rendre aux troupes russes (VIDEO)

Quatre militaires ukrainiens ont traversé à la nage le Dniepr sur des radeaux de fortune et se sont rendus à l'armée russe dans la région de Kherson, a rapporté RIA Novosti. L'armée russe lance des appels aux soldats ukrainiens pour qu'ils se rendent.

L’armée russe diffuse les images d'une frappe sur deux systèmes de missiles Patriot ukrainiens 

Le ministère russe de la Défense a publié ce 7 juillet des images de la destruction de deux lanceurs de missiles anti-aériens Patriot ukrainiens. Une annonce qui intervient alors que Kiev multiplie auprès de ses alliés occidentaux les appels à lui livrer de telles armes et que Berlin a confirmé l'arrivée d'un système en Ukraine le 5 juillet.

Conflit en Ukraine : Le Pen réitère qu’elle ne veut pas que la France devienne «cobelligérante»

À l’aune du second tour des législatives en France, l’ancienne présidente du groupe parlementaire du Rassemblement national Marine Le Pen a déclaré à CNN que son parti avait deux «lignes rouges» : l’envoi de troupes françaises en Ukraine et la fourniture à Kiev d’armes capables de frapper le sol russe.

Samedi 6 juillet

Guerre en Ukraine : la Chosen Company, cette unité qui se vante de tuer des prisonniers de guerre russes

Preuves à l’appui, le New York Times a révélé ce 6 juillet comment une unité de volontaires internationaux de l’armée ukrainienne avait abattu plusieurs soldats russes prisonniers de guerre ou en train de se rendre. Des exactions dont «se sont vantés» certains des membres de cette unité, commandée par un ex-soldat américain.

Donbass : l’armée russe annonce la libération du village de Sokol

Le ministère russe de la Défense a annoncé ce 6 juillet la libération de Sokol, un village situé à environ 30 kilomètres au nord-ouest de Donetsk.

Doctrine nucléaire : «Nous avons besoin de quelques ajouts et ajustements conceptuels», estime Riabkov

Dans une interview au magazine Vie internationale publiée ce 6 juillet, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a estimé nécessaire d’apporter des modifications à la doctrine nucléaire de la Russie.

Vendredi 5 juillet

«L’Europe a besoin de paix», estime Viktor Orban depuis Moscou

En visite à Moscou, où il a rencontré ce 5 juillet le président russe, le Premier ministre hongrois a plaidé en faveur d’une résolution politique du conflit qui déchire le continent européen depuis plus de deux ans. Œuvrer à la paix sera la mission «la plus importante» de la présidence hongroise du Conseil de l’Union européenne, a-t-il assuré.

Orban à Moscou : «La paix ne viendra pas d’elle-même»

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban est arrivé ce 5 juillet à Moscou pour s’entretenir avec Vladimir Poutine. Cette visite en Russie, trois jours après celle effectuée en Ukraine, avait été ébruitée la veille par la presse. La Hongrie assure la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne.

Voyage d’Orban à Moscou : levée de boucliers à Bruxelles

Après son déplacement à Kiev, où il a rencontré Volodymyr Zelensky, le Premier ministre hongrois se rend ce 5 juillet à Moscou afin de rencontrer le président russe Vladimir Poutine. Le chef de la diplomatie européenne sortant, ainsi que le président du Conseil européen, ont d’ores et déjà annoncé que Viktor Orban ne se déplacerait qu’en son nom.

Russie : 465 civils tués depuis le début de l’année dans des attaques ukrainiennes

Au moins 465 civils sont morts sur le territoire russe à la suite d'attaques menées par les forces ukrainiennes entre janvier et juin, a rapporté ce 5 juillet l’ambassadeur itinérant du ministère russe des Affaires étrangères, Rodion Mirochnik. Une hausse du nombre de victimes civiles «directement imputable» aux livraisons d’armes occidentales.

Jeudi 4 juillet

L’armée russe vise un nouvel aérodrome ukrainien et détruit un MiG-29

L’armée russe a indiqué ce 4 juillet avoir détruit un avion de combat MiG-29 lors d'une frappe de missile balistique Iskander sur une base aérienne ukrainienne dans la région de Dnipropetrovsk.

Bataille de Tchassov Iar : les parachutistes russes avancent, les troupes de Kiev battent en retraite

L'armée ukrainienne a confirmé ce 4 juillet sa retraite d'un quartier de la ville stratégique de Tchassov Iar, dans le Donbass, 24 heures après sa prise par les forces russes. Selon les troupes de Kiev, les bombardements sont intenables.


Mardi 2 juillet

Le Pentagone juge acceptables les frappes ukrainiennes avec des missiles américains en Crimée

Le département américain de la Défense a admis ce 2 juillet la possibilité pour l'Ukraine de frapper la Crimée avec les armes de longue portée fournies par Washington, estimant que ces dernières pouvaient être utilisées sur «son territoire souverain».

L'armée russe frappe un aérodrome ukrainien dans la région de Poltava

Le ministère russe de la Défense a diffusé des images de la destruction d'avions des forces armées ukrainiennes dans la région de Poltava. Cinq Su-27 en service ont été détruits et deux avions de combat en réparation ont été endommagés, selon l'armée russe.

Lundi 1 juillet

L’armée russe avance dans le Donbass et dans la région de Kharkov

La Russie a annoncé ce 1er juillet la libération de deux nouveaux villages, Novopokrovskoïé dans la région de Donetsk et Stépovaïa Novossiolovka dans la région de Kharkov, après la prise de trois autres localités au cours des dernières 48 heures.

Le Kremlin dit suivre «de très près les élections en France»

Le Kremlin suit de « très près les élections en France », a déclaré ce 1er juillet son porte-parole Dmitri Peskov, au lendemain d’un premier tour marqué par une victoire du Rassemblement national, et alors que l'avenir de la politique française en Ukraine semble se jouer dans les urnes.


Les tentatives d’attaques de drones ukrainiens ne faiblissent pas, l’armée russe en détruit 36

La Défense russe a indiqué ce 1er juillet au matin avoir détruit 36 drones ukrainiens au cours de la nuit dans les régions frontalières de l'Ukraine. La veille au soir, les autorités de la région russe de Belgorod avaient rapporté le décès d'une fillette de quatre ans dans une frappe de drone.

Dimanche 30 juin

Nouvelles avancées de l’armée russe : deux villages libérés dans le Donbass

La Défense russe a annoncé avoir libéré ce 30 juin deux villages en République populaire de Donetsk : Spornoïé, à la frontière avec la République populaire de Lougansk, et Novoaleksandrovka, dans le secteur d’Avdéïévka.

Une confrontation structurelle : pourquoi le conflit russo-américain survivra à la crise ukrainienne

L’affrontement russo-américain s'inscrit sur le temps long et perdurera même après que les États-Unis auront reconnu que l’instrument qu’est l’Ukraine a perdu son importance. Washington reportera l'action antirusse sur un autre pays, qui, à l’instar de Kiev, sera prêt à se sacrifier pour la lutte contre Moscou, prévient Andreï Souchtchentsov.

Samedi 29 juin

Ukraine : Zelensky assure qu’il ne veut «pas prolonger cette guerre», tout en voulant continuer à armer son pays

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré le 28 juin travailler à un plan de résolution du conflit dans son pays, tout en voulant continuer à se renforcer militairement afin de contraindre la Russie à accepter une «paix juste».

«Il est très important pour nous de montrer un plan pour mettre fin à la guerre qui soit soutenu par la majorité du monde, ça c'est ce qu'on fait sur le plan diplomatique», a-t-il assuré lors d'une conférence de presse à Kiev, au côté de son homologue slovène Natasha Pirc Musar. «Nous ne voulons pas prolonger cette guerre et nous devons arriver à une paix juste le plus vite possible», a-t-il ajouté.

Donbass : l'armée russe annonce la libération du village de Choumy

Les troupes russes ont libéré Choumy, en République populaire de Donetsk, a rapporté ce 29 juin le ministère de la Défense. Une prise qui accentue la pression sur la ville de Toretsk, à quelques kilomètres à l’est.


Drones en mer Noire : Biélooussov a chargé la Défense russe de répondre aux «provocations» américaines

La Défense russe a mis en garde le 28 juin contre le «risque de confrontation directe», entre la Russie et l'OTAN, qu’accroît la présence des drones militaires américains au-dessus de la mer Noire. Le ministère a également annoncé qu’Andreï Biélooussov avait chargé l’état-major de proposer des «mesures» afin de répondre à ces «provocations».

Vendredi 28 juin

Russie : Vladimir Poutine appelle à lancer la production de missiles de courte et moyenne portée

Lors d’une réunion du Conseil de sécurité ce 28 juin, le président russe a estimé que son pays devait reprendre la production de missiles de courte et moyenne portées, des armes que les États-Unis déploient en Europe et en Asie depuis leur retrait en 2019 du traité FNI.

L’armée russe annonce la libération de Razdolovka, en RPD

La Défense russe a annoncé ce 28 juin avoir pris le contrôle de Razdolovka, un village de la République populaire de Donetsk (RPD) situé à une vingtaine de kilomètres au nord-est de Bakhmout.

Jeudi 27 juin

Maria Lvova-Belova rend visite aux enfants blessés lors du bombardement de Sébastopol

La commissaire russe aux droits de l’enfant a rendu visite à de jeunes patients et s'est entretenue avec leurs médecins et leurs parents. Cinq enfants de Sébastopol ont été hospitalisés. Deux d'entre eux sont toujours en soins intensifs. Au total, 12 enfants sont soignés à Moscou.

Le Pen : Macron ne pourra pas envoyer de troupes en Ukraine si Bardella devient Premier ministre

Le président français ne sera plus en mesure d’envoyer des troupes françaises en Ukraine si Jordan Bardella occupe Matignon, a prévenu Marine Le Pen ce 27 juin dans Le Télégramme, soulignant que «c’est le Premier ministre qui tient les cordons de la bourse».

Marine de guerre russe : face aux menaces, Poutine appelle au renforcement des capacités de combat de la flotte

Le 26 juin, au cours d'une réunion sur la construction navale avec les principaux commandants militaires russes, Vladimir Poutine est revenu sur la situation géopolitique dans le monde. Il a souligné l’importance d’augmenter les capacités de combat des forces navales russes.

La Pologne et les pays baltes réclament un mur de défense à la frontière avec la Russie

La Pologne, la Lituanie, la Lettonie et l'Estonie ont appelé l'Union européenne à allouer des fonds pour la construction d'une ligne de défense de 700 kilomètres à la frontière avec la Russie et la Biélorussie, a rapporté Reuters ce 27 juin.

Mercredi 26 juin

Rutte nommé chef de l'OTAN : le Kremlin juge peu probable un changement de politique pour cette «alliance ennemie»

«Avec l'arrivée de Rutte au poste de secrétaire général de l'OTAN, il est peu probable que quelque chose change, il s'agit d'une alliance ennemie pour la Russie», a réagi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, ce 26 juin.

Les ambassadeurs de l'OTAN ont approuvé la nomination du Premier ministre néerlandais Mark Rutte comme nouveau secrétaire général de l'Alliance atlantique. Il prendra ses fonctions le 1er octobre 2024.

Le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin a téléphoné au ministre russe de la Défense Andreï Biélooussov

Le chef du Pentagone et le ministre russe de la Défense ont discuté au téléphone ce 25 juin, à la demande de la partie américaine. Celle-ci a déclaré avoir soulevé l'importance de maintenir ouverts des canaux de discussion. Andreï Biélooussov a quant à lui souligné le risque d’escalade en raison des livraisons d’armes à Kiev.


Mardi 25 juin

Ukraine : Zelensky limoge un général, accusé d’avoir «négligé la vie des soldats»

Quatre mois après l’avoir nommé à la tête des forces conjointes de l’armée ukrainienne, Volodymyr Zelensky a limogé le 24 juin le lieutenant-général Yuriy Sodol. Celui-ci avait notamment été accusé d’avoir causé la mort de plus de soldats ukrainiens que les forces russes.


90 prisonniers de guerre échangés entre la Russie et l'Ukraine

À l'issue de négociations, 90 militaires russes en captivité ont été échangés contre 90 prisonniers de guerre ukrainiens. Les militaires libérés seront rapatriés à Moscou par l'armée de l'air russe, où ils recevront des soins. Les Émirats arabes unis ont fourni une aide humanitaire, a indiqué l'armée russe.

Deux conseillers de Trump lui suggèrent de contraindre Kiev à négocier avec Moscou

Deux conseillers de Donald Trump lui ont présenté un plan visant à pousser l'Ukraine vers des négociations de paix avec la Russie, au risque de voir le soutien militaire américain se tarir, a dévoilé Reuters ce 25 juin.

Déclaration du ministère russe des Affaires étrangères sur les mesures de rétorsion prises à la suite des restrictions imposées par l’Union européenne aux médias russes

Le ministère russe des Affaires étrangères a publié ce 25 juin la liste de 80 médias européens, dont neuf français, à la suite de l'interdiction de diffusion de RIA Novosti, Izvestia et Rossiiskaïa Gazeta au sein de l'UE. Sont entre autres visés Le Monde, l'AFP ou encore LCI.

Crash de l'Il-76, abattu par un missile ukrainien : le Comité d'enquête russe révèle de nouveaux détails

Le Comité d'enquête russe a rapporté ce 25 juin que l'ogive du missile tiré par les forces de Kiev en janvier dernier contre un Il-76 transportant des prisonniers ukrainiens avait explosé devant le poste de pilotage.


Donbass : tirs nourris dans le secteur de Tchassov Iar

Les lanceurs LRM Grad ont, selon une vidéo diffusée par l'armée russe, frappé des positions ukrainiennes dans la région de Tchassov Iar, qui est le théâtre d'âpres combats.

Lundi 24 juin

Macron recule-t-il ? La France n’ira pas «s'engager sur le sol ukrainien demain», déclare le président français

Emmanuel Macron a affirmé ne pas penser que l'armée française irait «s'engager sur le sol ukrainien demain» dans le podcast Genération Do It Yourself. Le président français était interrogé sur la «peur» d'un Français de voir le conflit ukrainien atteindre la France.


Macron et Stoltenberg s'engagent à maintenir un soutien «fort» à l'Ukraine

Le 24 juin, Emmanuel Macron a déclaré que le soutien de la France à l'Ukraine restait fort et constant et a remercié le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg d'avoir «agi avec beaucoup de force pour ancrer l'Ukraine dans la famille euro-atlantique».

Frappe en Crimée avec des missiles américains : Moscou annonce des «mesures de rétorsion» contre Washington

La diplomatie russe a annoncé ce 24 juin que l'ambassadeur américain à Moscou avait été convoqué afin d'être prévenu de prochaines «mesures de rétorsion», après la frappe de la veille à Sébastopol en Crimée avec des missiles longue portée ATACMS fournis par Washington à Kiev. Quatre civils, dont deux enfants, ont été tués et près de 150 personnes blessées.

Dimanche 23 juin

Frappe ukrainienne à Sébastopol : l'armée russe dénonce le rôle de Washington

Au moins trois civils ont été tués et 127 blessés dans une frappe ukrainienne à Sébastopol, en Crimée.

Le ministère russe de la Défense a indiqué que Kiev avait attaqué Sébastopol avec des missiles ATACMS équipés d’ogives à fragmentation fournis par les États-Unis. L'armée russe a rapporté en avoir abattu quatre, un cinquième ayant explosé au-dessus de la ville.

«Toutes les missions de vol des missiles opérationnels et tactiques américains ATACMS sont saisies par des spécialistes américains sur la base de données de reconnaissance satellitaire américaines», a souligné l'armée russe. «Par conséquent, la responsabilité de l'attaque délibérée de missiles contre des civils à Sébastopol incombe principalement à Washington, qui a fourni ces armes à l'Ukraine, ainsi qu'au régime de Kiev, à partir du territoire duquel cette attaque a été lancée», a encore dénoncé le ministère russe de la Défense.

Vendredi 21 juin

L’armée russe annonce la libération du village de Zagornoye, dans la région de Zaporojié

«Des unités du groupe de troupes Vostok ont ​​occupé activement des positions plus avantageuses et ont libéré le village de Zagornoye, dans la région de Zaporojié» a annoncé ce 21 juin, dans un rapport hebdomadaire d’activité, le ministère russe de la Défense.

«Ils ont vaincu les concentrations d'effectifs et d'équipements des brigades d'infanterie mécanisées et motorisées des forces armées ukrainiennes, ainsi que de deux brigades défensives», a ajouté le communiqué.

«L'ennemi a perdu jusqu'à 970 soldats, dix véhicules blindés de combat, 30 véhicules et 18 pièces d'artillerie de campagne, dont 11 de fabrication étrangère. En outre, trois stations de guerre électronique "Bukovel-AD" et "Enclave" ont été détruites» est-il encore stipulé.

Mercredi 19 juin

Des avions russes ont frappé des unités ukrainiennes

Les équipages d'avions de combat Su-25 ont mené sur le front des frappes avec des missiles aériens non guidés, a rapporté l'armée russe. Les équipages ont ensuite effectué une manœuvre antimissile, libéré des pièges à chaleur et sont retournés à l'aérodrome de départ. Selon la Défense russe, toutes les cibles ont été atteintes.

Mardi 18 juin

Russie : les secours se précipitent pour éteindre l'incendie d'une raffinerie après une frappe ukrainienne

Une attaque de drone ukrainien contre la ville d'Azov, dans la région russe de Rostov, a provoqué ce 18 juin au matin un incendie majeur dans une raffinerie de pétrole, selon les autorités locales.


Mardi 11 juin

Donbass : l'armée russe libère le village de Staromaïorskoïé et avance à Tchassov Iar

Le groupement de troupes russes Vostok a libéré Staromaïorskoïé en RPD, a indiqué le ministère russe de la Défense ce 10 juin. De rudes combats ont lieu à Tchassov Iar, où les parachutistes russes avancent pied à pied.

Vendredi 7 juin

Macron veut «finaliser» une coalition de pays pour l'envoi d'instructeurs militaires en Ukraine

Lors d’une conférence de presse conjointe avec Volodymyr Zelensky, le 7 juin à l’Élysée, Emmanuel Macron a confirmé la cession à Kiev de Mirage 2000-5, ainsi que la formation et l’équipement d’une «brigade entière» de l’armée ukrainienne. Le président français a également annoncé que l’envoi de nouveaux missiles de croisière Scalp et de bombes air-sol A2SM avait été acté.

Interrogé sur l’éventuel envoi en Ukraine d’instructeurs militaires français, le chef d’État français a déclaré vouloir «finaliser» une coalition de pays prêts à se joindre à une telle initiative. «Plusieurs de nos partenaires ont déjà donné leur accord» et «nous allons utiliser les jours à venir pour finaliser une coalition, la plus large possible», jugeant «légitime» cette demande de Kiev.

Jeudi 6 juin

Les missiles américains livrés à Kiev ne serviront pas à frapper Moscou ou le Kremlin, assure Joe Biden

Joe Biden a assuré dans un extrait d’entretien diffusé ce 6 juin par ABC que les armes livrées à Kiev ne serviraient pas «à frapper à 300 kilomètres à l'intérieur du territoire russe ou à Moscou ou sur le Kremlin». «Elles doivent être utilisées à proximité de la frontière en cas d'attaques sur des cibles ukrainiennes lancées» depuis la Russie, a-t-il déclaré.

À la question de savoir s'il était «inquiet» après les propos de Vladimir Poutine ayant mis en garde l’Occident, Joe Biden a répliqué : «Je le connais depuis 40 ans. Il m'inquiète depuis 40 ans. Ce n'est pas un homme bien, c'est un dictateur et il lutte pour maintenir son emprise sur son pays pendant qu'il mène cet assaut [sur l'Ukraine].»

Le président des États-Unis avait donné la semaine passée son feu vert à l'utilisation d'armes américaines par l’Ukraine pour des tirs de contre-batterie sur des cibles situées en Russie près de la région de Kharkov.

Mercredi 5 juin

Frappes contre la Russie avec des armes occidentales : «Notre réponse sera symétrique», prévient Poutine

Le président russe a dénoncé la dangerosité des livraisons d’armes occidentales à l’Ukraine, alors que plusieurs pays, dont la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne et les États-Unis, ont récemment autorisé Kiev à frapper le territoire russe avec des missiles longue portée.

«Nous allons améliorer nos systèmes de défense anti-aérienne», a d'abord annoncé Vladimir Poutine, évoquant la réponse de la Fédération de Russie à ces actes jugés belliqueux de la part de l'Occident.

«Si quelqu’un considère possible de livrer de tels missiles, pourquoi n’aurons-nous pas le droit de livrer des armes de même classe dans d’autres régions du monde contre des cibles sensibles ?», a-t-il ensuite noté. Avant de souligner : «Notre réponse sera symétrique, nous y réfléchirons.»

Dimanche 2 juin

Donbass : l’armée russe annonce la libération d’Oumanskoïé

Le ministère russe de la Défense a annoncé ce 2 juin la libération de la petite localité d’Oumanskoïé, en République populaire de Donetsk. La pression russe se fait sentir en maints endroits du front : les troupes ukrainiennes ont été chassées de près de 30 localités depuis le début du mois de mai.


Samedi 1 juin

Ukraine : l’armée russe annonce une «frappe groupée» sur des infrastructures énergétiques

Ce 1er juin, le ministère russe de la Défense a annoncé avoir effectué des frappes contre des installations énergétiques ukrainiennes «en réponse aux tentatives de Kiev d'endommager des installations» énergétiques et de transports russes. Des sites de stockage d’armements occidentaux auraient également été touchés.

Ukraine : «Le premier groupe d'instructeurs français est déjà en route», affirme un député

«Mes sources m'ont informé que le premier groupe d'instructeurs français est déjà en route pour l'Ukraine», a déclaré, le 31 mai au soir sur X (ex-Twitter), Oleksiy Gontcharenko, député de la Rada.

Vendredi 31 mai

Kharkov : «L’ennemi a reculé de huit à neuf kilomètres», annonce Biélooussov

Le ministre russe de la Défense Andreï Biélooussov a déclaré ce 31 mai que les forces ukrainiennes avaient subi 35 000 pertes rien qu'en mai, et ce, en dépit de l'aide apportée par les pays occidentaux. Depuis le début de l'année, 880 kilomètres carrés de territoire sont passés sous le contrôle russe, a-t-il notamment ajouté.

Mardi 28 mai

Front sud : des unités ukrainiennes décimées à Krynki

RIA Novosti a dévoilé une vidéo montrant de nombreux cadavres de soldats ukrainiens dans des caves de maisons de la localité de Krynki, dans la région de Kherson. Les troupes russes ont repoussé les tentatives ukrainiennes de prendre pied sur la rive gauche du Dniepr.

Dimanche 26 mai

Région de Kharkov : l'armée russe annonce la libération de Berestovoïé

Les troupes russes ont pris le contrôle du village de Berestovoïé, à la lisière des frontières de la région de Kharkov et de celles du Donbass. Selon l’agence TASS, citant des sources sécuritaires russes, un entrepôt militaire était caché dans l’hypermarché détruit par une frappe à Kharkov.


Samedi 25 mai

L’armée russe annonce la libération de quatre villages près de Donetsk et Kharkov

Le ministère russe de la Défense a annoncé ce 25 mai avoir pris le contrôle d’Arkhangelskoïe, une localité du Donbass. La veille, l’armée russe avait annoncé avoir libéré au cours de la semaine trois autres communes de la région de Donetsk et une dans celle de Kharkov.

Jeudi 23 mai

Donbass : l’armée russe poursuit sur sa lancée et libère le village d’Andreïevka

Le ministère russe de la Défense a annoncé ce 23 mai avoir chassé les troupes ukrainiennes du village d'Andreïevka, en République populaire de Donetsk, localité voisine de celle de Klechtcheïevka, libérée la veille.


Mardi 21 mai

L'armée russe annonce avoir débuté ses exercices nucléaires tactiques, en réponse aux déclarations occidentales

Le ministère russe de la Défense a rapporté ce 21 mai avoir lancé ses tests d'utilisation d'armes nucléaires non stratégiques. L'ordre en avait été donné par Vladimir Poutine à la suite de déclarations occidentales jugées belliqueuses.

L'Ukraine a «besoin d'urgence» de plus de défense aérienne, plaide Baerbock à Kiev

En visite surprise à Kiev ce 21 mai, la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock a affirmé que l'Ukraine avait «besoin de toute urgence» de plus de défense aérienne face aux bombardements russes dans la région de Kharkov. Moscou reproche à l’Occident de fermer les yeux sur les frappes ukrainiennes en Russie.

Dimanche 19 mai

Région de Kharkov : l’armée russe indique avancer «dans les profondeurs» des défenses ukrainiennes

Le ministère russe de la Défense a rapporté ce 19 mai des avancées sur le front nord, dans la région de Kharkov, où les troupes russes sont à l'offensive depuis plus d'une semaine. L'enjeu selon le Kremlin : la création d'une «zone tampon» afin de protéger la région russe de Belgorod des tirs ukrainiens.

Samedi 18 mai

Kiev a demandé à Washington de l'aider à localiser des cibles en Russie

Alors que les forces ukrainiennes perdent du terrain, Kiev a exhorté Washington à lui fournir des renseignements sur des cibles en Russie, ainsi qu’à lever ses restrictions sur l’utilisation des armes américaines pour frapper le sol russe, ont rapporté le 17 mai le New York Times et le Wall Street Journal. Une demande qu’ont «commencé à examiner» les responsables de l'administration Biden.

Zelensky rejette la trêve olympique voulue par le président français

Lors d’un entretien à l’AFP, le 17 mai, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré avoir rejeté l'idée de «trêve» avec la Russie durant les Jeux olympiques de Paris, comme le souhaitait le président français Emmanuel Macron.

«J'ai dit : Emmanuel, nous n'y croyons pas. Imaginons une seconde qu'il y ait un cessez-le-feu. D'abord, on ne fait pas confiance à Poutine. Deuxièmement, il ne va pas retirer ses troupes. Troisièmement [...] dis-moi Emmanuel, ai-je dit, qui garantit que la Russie ne va pas en profiter pour faire venir ses troupes sur notre territoire», a relaté le président ukrainien à l’agence de presse française, rejetant une «trêve qui ferait le jeu de l'ennemi».

«Nous ne sommes pas contre une trêve, nous ne sommes pas contre la fin de la guerre. Mais nous voulons une fin juste à cette guerre. Et nous sommes contre une trêve qui ferait le jeu de l'ennemi», a-t-il ajouté.

Quelques heures plus tôt, interrogé sur la trêve olympique évoquée mi-mars par son homologue français Emmanuel Macron, le président russe Vladimir Poutine avait souligné que si les principes de l’olympisme, y compris la trêve, étaient «tout à fait corrects», les responsables sportifs violaient eux-mêmes les principes de la Charte olympique.

«Cela correspond-il aux règles fondamentales de la justice ? Pas du tout. Ils violent eux-mêmes ces principes en exigeant que nous les respections», a déclaré Vladimir Poutine, lors d’une conférence de presse à Harbin, dans le nord-est de la Chine, estimant «absolument inadmissible» la «politisation du sport» par des «fonctionnaires sportifs».

L’armée russe annonce la libération d’une quinzième localité en une semaine

L’armée russe a annoncé le 18 mai avoir pris le contrôle d’un village près de Vovtchansk, dans la région de Kharkov. Depuis le 11 mai, ce sont ainsi 15 localités que la Défense russe annonce avoir libérées.

Vendredi 17 mai

Aucun «ultimatum» adressé à la Russie ne fonctionnera, affirme Poutine

Lors d’une conférence de presse à Harbin le 17 mai, Vladimir Poutine a fait part de son scepticisme quant à la conférence de paix prévue en juin en Suisse.

«Le sens de cet événement est clair : rassembler autant de pays que possible, puis déclarer que tout est convenu, puis présenter cela à la Russie comme une question déjà résolue, comme un ultimatum», a déclaré le président russe. «Il n'y aura pas une telle évolution des événements», a-t-il assuré.

Ukraine : la situation est «extrêmement désastreuse», estime Washington

«La situation est évidemment extrêmement désastreuse», a déclaré le 16 mai aux journalistes le porte-parole du département d’État, Vedant Patel, interrogé dans le cadre de la visite surprise à Kiev du chef de la diplomatie américaine Antony Blinken.

«Nous savons que nous traversons une période difficile, mais nous sommes convaincus que l’aide militaire fera également une réelle différence sur le champ de bataille», a assuré le diplomate auprès des journalistes.

Zelensky blâme le «monde» pour les revers ukrainiens à Kharkov

Lors d’une interview à la télévision américaine, donnée le 16 mai depuis Kharkov, le président ukrainien a estimé que le «monde» était responsable des échecs des forces ukrainiennes face à l’armée russe dans cette région.

«C'est la faute du monde», a déclaré Volodymyr Zelensky à un correspondant de la chaîne américaine ABC News, alors que celui-ci l’interrogeait sur une responsabilité américaine. «Le monde a donné à Poutine la possibilité de l'occuper», a poursuivi le président ukrainien. Avant d'ajouter : «Maintenant, le monde peut aider.» Selon lui, le déploiement de «seulement deux systèmes Patriot» dans la région de Kharkov empêcherait l’armée russe de l’emporter.

Jeudi 16 mai

Offensive russe vers Kharkov : un poste de commandement ukrainien détruit par une frappe

Ce 16 mai, le ministère russe de la Défense a publié des images de la destruction du poste de commandement d’une brigade de missiles anti-aériens de l’armée ukrainienne dans la région de Kharkov. Un missile tactique Iskander a frappé l'emplacement préalablement repéré du poste de commandement de la 302e brigade de missiles anti-aériens des forces armées ukrainiennes. Le poste de commandement de la brigade et un dépôt de munitions ont été détruits, et une cinquantaine de militaires ukrainiens tués, a annoncé l'armée russe.

Mercredi 15 mai

Selon Blinken, c'est à l'Ukraine de décider si elle frappe le territoire russe

«Nous n'avons pas encouragé ou favorisé les frappes hors d'Ukraine, mais au final, c'est à l'Ukraine de prendre ses décisions sur la manière dont elle mène cette guerre», a déclaré le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken à Kiev ce 15 mai.

Moscou a mis en garde les Occidentaux contre toute attaque sur son territoire à l'aide d'armes occidentales.

Mardi 14 mai

Macron a détaillé les prochaines livraisons françaises à l'Ukraine lors d'un appel avec Zelensky

Le président français Emmanuel Macron a «fermement condamné» à la fois «l'intensification des frappes russes» sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes et l'offensive russe en cours dans la région frontalière de Kharkov, lors d'un échange téléphonique ce 14 mai avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, a indiqué l'Élysée.

Il a aussi «réitéré la détermination de la France à apporter tout le soutien nécessaire, dans la durée et avec l'ensemble de ses partenaires» et détaillé «les livraisons des prochains jours et prochaines semaines en soutien de l'effort militaire ukrainien», a ajouté l'Élysée, sans davantage de précisions.

 

Offensive russe dans la région de Kharkov : le village de Bougrovatka libéré

L'armée russe a affirmé ce 14 mai avoir «avancé en profondeur dans les défenses» ukrainiennes, annonçant la libération du village de Bougrovatka, près de Voltchansk.

Blinken en visite surprise à Kiev alors que les Ukrainiens subissent l'offensive russe sur le front nord

L'aide militaire américaine «est en route» vers l'Ukraine, a assuré ce 14 mai le secrétaire d'État américain Antony Blinken lors d'une visite surprise à Kiev. Des propos visant à rassurer alors que les troupes de Kiev subissent une offensive russe dans la région de Kharkov.

Le chef du GUR, Kirill Boudanov, a alerté sur l’absence de réserves des forces ukrainiennes.

Lundi 13 mai

Offensive russe dans la région de Kharkov : les troupes ukrainiennes menacées d’encerclement à Voltchansk ?

L'armée russe poursuit son offensive dans la région de Kharkov. Du côté ukrainien, des voix s'inquiètent de la détérioration de la situation à Voltchansk. L'armée ukrainienne a dépêché de nouvelles troupes sur ce front nord, au risque de dégarnir d'autres secteurs sensibles.

Dimanche 12 mai

Russie : 15 morts dans l'effondrement d'un immeuble à Belgorod à la suite d'un bombardement ukrainien

Un immeuble résidentiel s'est partiellement effondré à Belgorod ce 12 mai. Le ministère russe de la Défense a indiqué qu'un fragment de missile ukrainien était tombé, 15 morts et 20 blessés ayant été dénombrés.

Samedi 11 mai

L’armée russe annonce la libération de six localités

Le ministère russe de la Défense a annoncé le 11 mai la prise de six localités près de Kharkov et Donetsk. «Les troupes du groupe Nord ont libéré les colonies de Borisovka, Ogurtsovo, Pletenevka, Pylnaya et Strelechya» dans la région de Kharkov, a-t-il précisé.

Surenchère autour de l’Ukraine : «Les Européens font tapis», estime Peskov

Le porte-parole du Kremlin a estimé que les responsables occidentaux attisaient délibérément les tensions par leurs déclarations provocatrices face au risque d’effondrement de l'armée ukrainienne.

«Il s’agit d’une escalade délibérée des tensions, les Européens font tapis en voyant que la situation change rapidement et risque de se solder sur un échec total pour les Ukrainiens», a-t-il déclaré au micro du journaliste Pavel Zaroubine.

Quelques heures plus tôt, Emmanuel Macron avait estimé que les Européens devaient «être prêts à agir» afin «de dissuader la Russie de continuer à avancer».

Guerre en Ukraine : les Européens doivent être «prêts à dissuader la Russie», estime Macron

Dans une vidéo publiée le 11 mai sur les réseaux sociaux, dans laquelle il réitère ne pas exclure d'intervenir militairement en Ukraine, le président français a estimé que les Européens devaient «être prêts à agir» pour «dissuader» les Russes si ceux-ci devaient aller «trop loin».

Vendredi 10 mai

Selon Zelensky, l’armée russe a lancé une nouvelle offensive dans la région de Kharkov

Le président ukrainien a affirmé le 10 mai qu’une offensive russe avait débuté dans la région de Kharkov. Des évacuations locales ont été annoncées en raison des bombardements. Dans la foulée, Washington a annoncé une nouvelle aide militaire de 400 millions de dollars destinée à Kiev.

Mercredi 8 mai

L'armée russe annonce la libération de Novokalinovo en RPD et de Kislovka dans la région de Kharkov

«Les unités du groupe de troupes du Centre, grâce à leurs actions réussies, ont complètement libéré la colonie de Novokalinovo», a indiqué l'armée russe.

Le ministère a ajouté que les unités du groupe de troupes Ouest avaient «amélioré la situation le long de la ligne de front» grâce à des actions offensives. Elles ont également complètement libéré le village de Kislovka, situé dans la région de Kharkov.

Lundi 6 mai

L'armée russe annonce la libération de Soloviové et de Kotlyarovka

L'armée russe a indiqué ce 6 mai avoir repris deux villages aux troupes ukrainiennes, l'un dans une zone de la région de Donetsk (est) où elle progresse rapidement et l'autre dans la région de Kharkiv (nord-est), un nouveau signe de son avancée face aux troupes de Kiev.

«Des unités du groupement de troupes Ouest, après des actions offensives, ont libéré le village de Kotlyarovka, dans la région de Kharkov», a rapporté ce 6 mai le ministère russe de la Défense, ajoutant que des unités du groupe Centre avaient aussi libéré la localité de Soloviové.

Soloviové se trouve à proximité d’Otcheretino, dont la libération a été annoncée le 5 mai par le ministère russe de la Défense. Ces dernières semaines, l'armée russe a avancé rapidement dans cette zone située près d'Avdeïevka, ville tombée en février, bousculant les troupes ukrainiennes.

Dimanche 5 mai

Donbass : l'armée russe confirme la libération du village d'Otcheretino

L'armée russe a pris le contrôle du village d'Otcheretino, en République populaire de Donetsk, a rapporté ce 5 mai le ministère de la Défense, qui cumule les succès dans le Donbass depuis plusieurs semaines.

Samedi 4 mai

Un député ukrainien estime «absolument possible» que Kiev demande l’envoi de troupes occidentales

Interrogé sur LCI quant à la possibilité que Kiev puisse demander «aux Français et aux Européens» l’envoi de troupes si l’armée russe poursuivait son avancée, le député ukrainien Oleksy Gontcharenko a répondu par l’affirmative.

«Si l'Ukraine ne peut pas arrêter seule Poutine sans le soutien européen, c'est absolument possible que nous demandions et je pense que l’Europe doit le faire», a déclaré ce 4 mai cet élu de Solidarité européenne, parti de Petro Porochenko. Le député dit espérer que «ce scénario ne se réalisera pas».

L’armée russe annonce avoir déjoué une attaque nocturne de missiles ATACMS

«La défense aérienne a abattu quatre missiles opérationnels tactiques au-dessus du territoire de la péninsule de Crimée», a déclaré le ministère russe de la Défense.

En avril, Washington avait annoncé avoir envoyé en février ces missiles de longue portée à l'Ukraine, qui les réclamait de longue date afin de pouvoir frapper plus loin derrière la ligne de front.

Vendredi 3 mai

Les forces ukrainiennes perdent chaque jour «un millier» de soldats, déclare Choïgou

D’après un bilan annoncé ce 3 mai par le ministre russe de la Défense, les forces ukrainiennes ont perdu plus de 111 000 hommes depuis le début de l’année. Sergueï Choïgou a notamment pointé du doigt les «exigences» des soutiens occidentaux de Kiev pour que son armée tienne «à tout prix» la ligne de front.

Symbole dans les médias occidentaux de cette résistance acharnée, entretenue par les parrains occidentaux de Kiev : le sort de la 47e division mécanisée, la «bridage d’urgence» de l’Ukraine, appelée sur les points chauds du front (tels qu’Avdeïevka) depuis près d’un an «sans rotation», selon un de ses commandants cité par Forbes. Équipée de blindés américains, la 47e aurait «subi des centaines de pertes». Elle aurait été lésée d'au moins «40 de ses quelques 200» M-2 Bradley et «cinq de ses 31» chars M1A1 Abrams, égrainait fin avril le magazine américain.

Ce dernier affirme qu'à la suite du déblocage par le Congrès de l’enveloppe de 61 milliards de dollars d’aide militaire supplémentaire promise à Kiev par Joe Biden, le Pentagone «dépêche des véhicules de remplacement pour maintenir dans le combat l’unité épuisée».

Envoi de troupes occidentales en Ukraine : le Kremlin dénonce les déclarations «très dangereuses» de Macron

Le porte-parole de la présidence russe a réagi ce 3 mai aux propos d’Emmanuel Macron concernant un éventuel envoi de troupes en Ukraine. «La France, en la personne du chef de l'État français, continue d'évoquer en permanence la possibilité de son engagement direct sur le terrain dans le conflit autour de l'Ukraine. C'est une tendance très dangereuse», a déclaré à la presse Dmitri Peskov.

En plus des déclarations d’Emmanuel Macron, le porte-parole du Kremlin a pointé du doigt les propos tenus le 2 mai par le chef de la diplomatie britannique, David Cameron, dénonçant l’«escalade verbale de la part des représentants officiels» occidentaux.

Cameron adoube les frappes ukrainiennes en Russie

En déplacement à Kiev où il a réitéré le soutien militaire de Londres qui fournirait «3 milliards» de livres sterling à l’Ukraine, chaque année, «aussi longtemps qu'il faudra», celui-ci a déclaré son soutien à des frappes sur le sol russe que les forces ukrainiennes pourraient mener avec des armes britanniques.

«En ce qui concerne ce que font les Ukrainiens, à notre avis, c'est leur décision de comment utiliser ces armes», a-t-il déclaré. «L'Ukraine a absolument le droit de riposter contre la Russie. L’Ukraine a ce droit», a-t-il insisté, suite à une demande de clarification du journaliste quant à des frappes à «l’intérieur de la Russie».

Jeudi 2 mai

Brûlés vifs : comment le massacre d’Odessa, le 2 mai 2014, est devenu un moment charnière pour l’Ukraine

Il y a dix ans, des affrontements entre militants ont conduit au massacre de 48 personnes par les nationalistes ukrainiens. Les coupables n’ont jamais été punis par la justice ukrainienne.

Les forces aérospatiales russes éliminent un lanceur de missiles Iris-T

L’armée russe a diffusé ce 2 mai des images de frappes de précision sur un lanceur de missiles de défense aérienne Iris-T à proximité du village d'Ostroverkhovka, dans la région de Kharkov.

Arme chimique en Ukraine : le Kremlin rejette l’accusation de Washington

«Comme toujours, ces accusations semblent totalement infondées» : le Kremlin a balayé ce 2 mai les accusations américaines de recours à un agent chimique contre les forces ukrainiennes.

Moscou respecte «ses obligations relatives au droit international dans ce domaine», a souligné Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe. La Russie a signé en effet la Convention sur l'interdiction des armes chimiques (CIAC).

Dans un communiqué publié la veille, le département d'Etat américain avait accusé Moscou d'avoir utilisé de la chloropicrine contre les troupes ukrainiennes, un gaz suffocant employé notamment durant la première guerre mondiale.

Troupes occidentales en Ukraine : Macron réitère qu’il n’«exclut rien»

Dans un entretien à The Economist publié ce 2 mai, le président français a de nouveau assumé la possibilité de déployer des troupes occidentales en Ukraine, notamment si Kiev venait à en faire la demande. «C'est son cycle», a ironisé dans la foulée la porte-parole du ministère des Affaires étrangères Maria Zakharova.


Donbass : l’armée russe annonce la libération complète de Berdytchi

L'armée russe a complètement libéré le village de Berdytchi, dans la République de Donetsk, a indiqué le ministère de la Défense ce 2 mai. 


Mardi 30 avril

Crimée : l'armée russe abat six missiles longue portée ATACMS

Le ministère russe de la Défense a rapporté ce 30 avril avoir abattu six missiles ATACMS de fabrication américaine. Ces armes de longue portée ont été récemment fournies à Kiev par Washington. Le gouverneur de Crimée a publié une photo de sous-munitions tombées sur la péninsule.

Lundi 29 avril

«Pas trop tard» pour que l'Ukraine l'emporte, veut convaincre Stoltenberg

Le secrétaire général de l'OTAN et le président ukrainien ont fait une déclaration commune : l'Ukraine a besoin de davantage d'aide pour l'emporter. «Des retards importants dans le soutien ont de graves conséquences sur le champ de bataille», a admis Jens Stoltenberg ce 29 avril lors d'une visite à Kiev. «Mais il n'est pas trop tard pour que l'Ukraine l'emporte», a-t-il assuré.

«Davantage d'aide est en route», a-t-il ajouté, et de nouvelles annonces d'aide sont attendues «bientôt». Jens Stoltenberg a appelé les alliés occidentaux de Kiev à mettre en place un «engagement financier majeur et pluriannuel pour démontrer que notre soutien à l'Ukraine n'est pas à court terme». 

«Ensemble, nous devons faire échouer l'offensive russe», a plaidé à ses côtés le président Volodymyr Zelensky, exhortant une nouvelle fois l'Occident à accélérer les livraisons d'armes et s’inquiétant de la nouvelle offensive d'ampleur que Moscou serait en train de préparer. 

Dimanche 28 avril

L'armée russe annonce la libération de Novobakhmoutovka, Kiev admet les «succès tactiques» de Moscou

L'armée russe a pris le contrôle de Novobakhmoutovka en République populaire de Donetsk, a rapporté le ministère russe de la Défense ce 28 avril. Le général Syrsky, qui commande les forces ukrainiennes, reconnaît une détérioration de la situation pour les troupes de Kiev.

Russie : l'armée russe annonce avoir intercepté 17 drones ukrainiens

Le ministère russe de la Défense a affirmé ce 28 avril avoir neutralisé 17 drones ukrainiens dans plusieurs régions frontalières, mais aussi dans celle de Kalouga.


Samedi 27 avril

L'armée russe neutralise 68 drones ukrainiens

Le ministère russe de la Défense a annoncé ce 27 avril avoir neutralisé au cours de la nuit 68 drones, presque tous dans le seul territoire de Krasnodar situé à l’est de la Crimée.

Son gouverneur a évoqué une attaque «à grande échelle» de Kiev visant des infrastructures énergétiques de la région.

Vendredi 26 avril

La Défense russe frappe un train «avec des armements occidentaux»

Le ministère russe de la Défense a annoncé ce 26 avril avoir frappé un train «avec des armements occidentaux et des équipements militaires» à Oudachné, dans la région de Donetsk.

La veille, le secrétaire général de l’OTAN avait encouragé les Occidentaux à soutenir davantage Kiev, estimant que l'Ukraine avait été «sous-armée».

Jeudi 25 avril

La livraison de missiles américains ATACMS de longue portée à Kiev ne changera rien, prévient le Kremlin

Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a répété que la Russie atteindrait ses objectifs sur le front, balayant une révélation du New York Times sur la livraison à l’Ukraine, dans le plus grand secret, de missiles américains ATACMS de plus longue portée au mois de février.

Mercredi 24 avril

Aide américaine à l'Ukraine : les Etats-Unis «se sont mis du côté du mal»

L'ambassadeur de Russie aux États-Unis Anatoli Antonov a dénoncé le paquet législatif du Congrès signé ce 24 avril par Joe Biden, qui accorde une aide de 61 milliards de dollars à l'Ukraine. Il a fustigé le cynisme d'une telle décision, qui sacrifie des vies ukrainiennes pour le bénéfice du complexe militaro-industriel américain.

Biden a signé le projet de loi d'aide à l'Ukraine

Le président américain Joe Biden a signé ce 24 avril la loi sur l'aide aux alliés étrangers, y compris l'Ukraine. «Je viens de signer le projet de loi sur la sécurité nationale qui a été adopté par la Chambre ce week-end et approuvé par le Sénat hier, qui rendra l'Amérique et le monde plus sûrs et maintiendra le leadership américain dans le monde», a-t-il déclaré.

Selon lui, ce nouveau plan de financement apporte un soutien vital à l'Ukraine, Israël et Taïwan afin qu'ils «puissent protéger leur souveraineté». Quant aux livraisons d'armes à Kiev, le président américain a promis qu'elles débuteraient dans les prochaines heures.

Cette aide «enrichira encore plus les États-Unis d'Amérique et ruinera encore plus l'Ukraine, elle fera plus de morts ukrainiens par la faute du régime de Kiev», avait dénoncé le Kremlin le 18 avril à la suite du vote de la Chambre des représentants. Moscou estime qu'aucune aide étrangère occidentale ne saurait modifier le cours du conflit.

Russie : plusieurs installations énergétiques visées par des attaques ukrainiennes

Des installations énergétiques russes ont été visées dans la nuit du 23 au 24 avril par des attaques de drones ukrainiens. Ces attaques, qui agacent à Washington, provoquent des représailles russes contre les installations énergétiques ukrainiennes.

Mardi 23 avril

Selon Choïgou, l'armée ukrainienne a perdu plus de 500 000 hommes depuis le début du conflit

Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a indiqué que les Ukrainiens avaient perdu plus de 500 000 hommes depuis février 2022, et ce, en dépit de l'aide apportée par les pays occidentaux. Les troupes russes sont à l'offensive «sur toute la ligne de front», a-t-il ajouté.

Lundi 22 avril

Donbass : l'armée russe annonce la libération complète de Novomikhaïlovka

Les troupes russes ont libéré le village de Novomikhaïlovka en RPD, a rapporté Moscou ce 22 avril.

Le chef du renseignement militaire ukrainien Kyrylo Boudanov a prévu une «période difficile» sur le front vers la mi-mai pour les troupes de Kiev, sur fond de craintes d'une nouvelle offensive russe.

Samedi 20 avril

L’aide militaire américaine à Kiev va mener à la mort «encore plus d’Ukrainiens», avertit le Kremlin

La Chambre des représentants a adopté ce 20 avril une aide militaire de 61 milliards de dollars destinée à Kiev. Le porte-parole du Kremlin a mis en garde que cette nouvelle aide financière de Washington aux autorités ukrainiennes contribuerait à envoyer à la mort «encore plus d’Ukrainiens».

Vendredi 19 avril

Russie : un bombardier stratégique s’écrase dans la région de Stavropol

Un bombardier Tu-22M3 s'est écrasé ce 19 avril dans la région russe de Stavropol. Un des quatre membres d’équipage a été tué. Selon des données préliminaires, un dysfonctionnement technique pourrait être à l’origine de la perte de l’appareil.

Jeudi 18 avril

Allemagne : deux hommes arrêtés pour des projets de sabotage, Moscou dénonce une «folie de l'espionnage»

Les autorités allemandes ont annoncé ce 18 avril l'arrestation de deux hommes accusés d'espionnage au profit de la Russie et d'avoir voulu commettre des actes de sabotage sur une base de l'armée américaine et contre l'aide à l'Ukraine. L’ambassade de Russie à Berlin a dénoncé une «incitation à la folie de l'espionnage» et l’absence de preuves.


L’armée russe neutralise plusieurs attaques de drones et de missiles dans les régions frontalières

La Russie a indiqué ce 18 avril avoir neutralisé 20 drones ukrainiens dans plusieurs régions, notamment celles frontalières de l'Ukraine.


Lundi 15 avril

La situation se détériore pour Kiev dans le Donbass, alors que l'Occident aide militairement Israël, regrette Zelensky

Le dirigeant ukrainien a évoqué ce 15 avril l'intervention militaire occidentale face aux frappes iraniennes contre Israël, regrettant une nouvelle fois la détérioration de la situation sur le front pour les troupes ukrainiennes en raison du manque d'assistance militaire de l'Occident.

Samedi 13 avril

Donbass : plusieurs blessés graves après une frappe ukrainienne à Lougansk

Sept employés d’une usine de Lougansk ont été grièvement blessés ce 13 avril lors d’une frappe ukrainienne contre leur entreprise. Deux personnes habitant à proximité du bâtiment ont également été blessées, ont annoncé les autorités régionales.

Donbass : l’armée russe annonce la libération du village de Pervomaïskoïé

Dans un rapport publié ce 13 avril, le ministère russe de la Défense a annoncé la prise de Pervomaïskoïé, une localité de la République populaire de Donetsk. Plus tôt dans la journée, le commandant en chef de l’armée ukrainienne avait concédé que la situation sur le front s’était «considérablement dégradée».


Jeudi 11 avril

L’armée russe annonce avoir riposté contre les installations énergétiques ukrainiennes, la centrale de Trypilska détruite

La Défense russe a rapporté avoir frappé les installations énergétiques ukrainiennes en représailles des frappes de Kiev contre celles de la Russie. La centrale de Trypilska a été détruite, a fait savoir l’entreprise ukrainienne Centerenergo.

Kherson : le FSB et l’armée russe déjouent une opération de débarquement ukrainienne

Les forces de sécurité russes ont empêché un débarquement de forces spéciales ukrainiennes dans la région de Kherson, a rapporté ce 11 avril le FSB. Un prisonnier de guerre a indiqué aux services russes que l'unité avait été entraînée en Grande-Bretagne.


Mardi 9 avril

Russie : une femme et un enfant tués dans une frappe ukrainienne dans la région de Briansk

Les troupes ukrainiennes ont bombardé le village de Klimovo, dans la région de Briansk, tuant une femme et un enfant de 12 ans, a déclaré le chef de la région russe, Alexandre Bogomaz.

Lundi 8 avril

L'armée russe détruit un entrepôt de drones à Zaporojié

Le 8 avril, les forces armées de la Fédération de Russie ont annoncé avoir détruit un entrepôt et un site de production de drones dans la ville de Zaporojié, au moyen d'une frappe de missiles tactiques Iskander.

Dimanche 7 avril

Centrale de Zaporojié : la Russie dénonce une attaque de drones ukrainiens

«Les forces armées ukrainiennes ont attaqué le dôme du réacteur n°6 de la centrale nucléaire de Zaporojié», a rapporté sur Telegram la direction de la centrale, précisant que le niveau de radiations était normal.

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a indiqué avoir été informée par la partie russe «qu'un drone avait explosé sur le site ce jour». «J'appelle [les parties] à s'abstenir de toute action allant à l'encontre des cinq principes de l'AIEA et menaçant la sécurité nucléaire», a déclaré le directeur de l'agence, Rafael Grossi.

Russie : une jeune fille tuée par un drone ukrainien dans la région de Belgorod

Des fragments d'un drone ukrainien abattu dans la région de Belgorod ont heurté une voiture où se trouvait une famille de six personnes, tuant une jeune fille et blessant cinq personnes, a déclaré sur Telegram le gouverneur de la région de Belgorod, Viatcheslav Gladkov.

«Dans la région de Belgorod, un système de défense aérienne a abattu quatre drones de type avion alors qu'ils s'approchaient de la ville», a indiqué le gouverneur.

«Après avoir repoussé une attaque aérienne des forces armées ukrainiennes dans le village de Chagarovka, des fragments ont touché une voiture dans laquelle se trouvait une famille de six personnes. À notre grande tristesse, une jeune fille est décédée. Elle est décédée sur place avant l'arrivée de l'ambulance», a-t-il ensuite précisé.

Donbass : les troupes russes à l'offensive en périphérie de Tchasov Yar

La situation autour de Tchasov Yar, petite ville située à 66 kilomètres au nord de Donetsk, se complique pour les forces ukrainiennes. La ville est la cible des assauts russes, et l’armée ukrainienne a admis ce 7 avril que la situation était «difficile et tendue».

Jeudi 4 avril

Guerre en Ukraine : selon des officiers ukrainiens, «le risque est grand que les lignes de front cèdent»

Dans un article de Politico paru le 3 avril, des officiers ukrainiens ont fait part de leurs craintes d'une possible rupture du front en cas d'offensive russe. L'Ukraine fait face à une double pénurie d'hommes et de matériel.

Mercredi 3 avril

Les ministres français et russe de la Défense se sont entretenus au téléphone

Sébastien Lecornu et Sergueï Choïgou ont eu ce 3 avril un entretien téléphonique. Une première entre les ministres de la Défense français et russe depuis octobre 2022.

OTAN : un fonds de 100 milliards d’euros pour aider Kiev est sur la table

«Nous devons assurer une assistance militaire fiable, prévisible et à long terme pour l'Ukraine», a déclaré le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg à Bruxelles, en marge d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Alliance.

Les diplomates doivent discuter de la création d'un fonds de 100 milliards d'euros sur cinq ans pour aider Kiev.

«Les Russes doivent comprendre qu’ils ne peuvent pas atteindre leurs objectifs sur le champ de bataille et attendre que l’OTAN se lasse», a ajouté Jens Stoltenberg.

Mardi 2 avril

Choïgou : les forces ukrainiennes ont perdu 80 000 hommes depuis le début de l'année

Les pertes ukrainiennes depuis le début de l'année ont dépassé 80 000 personnes, a déclaré le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou lors d'une réunion avec les dirigeants des forces armées.

«Depuis janvier, les forces armées ukrainiennes ont perdu plus de 80 000 militaires, 14 000 unités d'armes diverses, dont plus de 1 200 chars et autres véhicules blindés de combat», a déclaré le chef du ministère de la Défense.

Aussi a-t-il ajouté que l’armée russe continuait de pousser les forces armées ukrainiennes vers l’ouest. Rien qu'en mars, les forces russes ont libéré Nevelskoïé, Orlovka, Tonenkoïé, Krasnoïé, ainsi que le village de Mirnoïé dans la région de Zaporojié.

Lundi 1 avril

Un blindé d'infanterie allemand «Marder» capturé par les forces russes

Un véhicule de combat d'infanterie allemand Marder a été transporté du champ de bataille d'Avdeïevka à l'unité de réparation du Groupement de troupes Centre par des équipes du génie, a annoncé l'armée russe. Le blindé a été pris en charge par les mécaniciens militaires. Les conduites de carburant et de refroidissement percées ont été remplacées, le radiateur réparé et les pompes à carburant également remplacées. Dans les plus brefs délais, le véhicule de combat a été réparé et remis sur pied.

Dimanche 31 mars

Depuis début 2024, les combattants de l'Akhmat-Vostok ont progressé de sept kilomètres dans la direction de Zaporojié

«Nous contrôlons presque Robotino», a déclaré à RIA Novosti le commandant de la reconnaissance aérienne du bataillon Akhmat-Vostok, répondant à l'indicatif «Dobry». Les militaires ukrainiens ont peur d'engager des combats rapprochés avec eux, a-t-il ajouté, indiquant que le bataillon avait réussi à avancer de sept kilomètres dans la direction de Zaporojié depuis le début de 2024.

RPD : un autre char Abrams atteint près d'Avdeïevka

Les militaires du groupe Centre ont frappé un autre char américain Abrams près d'Avdeïevka à l'aide d'un drone Lancet, selon RIA Novosti qui cite les forces de sécurité russes. La destruction n'a pas encore été confirmée par l'armée russe.

Jeudi 28 mars

Donbass : les forces armées russes annoncent la destruction d'un cinquième char Abrams

«L'ennemi a perdu jusqu'à 95 militaires, trois chars, dont un Abrams de fabrication américaine, deux véhicules de combat d'infanterie, neuf voitures, ainsi que deux obusiers M777 de fabrication américaine et deux canons D-30», a déclaré l’armée russe ce 28 mars.

Jeudi 21 mars

Donbass : nouvelle victoire pour l’armée russe à l'ouest d'Avdeïevka

«La localité de Tonenkoïé [...] a été libérée grâce aux actions coordonnées des unités du groupement de troupes Centre», a indiqué le ministère russe de la Défense dans son rapport quotidien ce 21 mars.

Mercredi 20 mars

Ukraine : «Nous n’avons jamais demandé d’hommes et de troupes de combat», assure Dmytro Kouleba

Le chef de la diplomatie ukrainienne, qui appelle régulièrement l'Occident à davantage de soutien matériel, a déclaré que son pays n’avait pas demandé un déploiement de troupes étrangères. Une éventualité qui a émergé suite à des déclarations d’Emmanuel Macron fin février, au moment où la situation sur le terrain se tend pour les forces de Kiev.


Mardi 19 mars

La France prépare l'envoi «d'environ 2 000 militaires» en Ukraine, selon les services extérieurs russes

La France prépare l'envoi d'un contingent en Ukraine, a accusé le directeur du SVR, Sergueï Narychkine, dans une note intitulée «Macron pousse les Français "au massacre"».


Lundi 18 mars

Bombardements ukrainiens : deux nouveaux tués dans la région russe de Belgorod, 13 morts en une semaine

Deux personnes ont été tuées ce 18 mars dans la région russe de Belgorod, portant à 13 morts le bilan d'une semaine de frappes ukrainiennes, Kiev multipliant les bombardements sur les zones frontalières.


Dimanche 17 mars

Ukraine : Macron évoque un cessez-le-feu pendant les JO de Paris, Zakharova lui suggère de cesser les livraisons d’armes à Kiev

Le président français a répondu par l'affirmative à la demande d'une journaliste ukrainienne d'une trêve sur le front pendant les JO de Paris. En retour, le ministère russe des Affaires étrangères a appelé Macron à cesser d'armer Kiev.

Jeudi 14 mars

Stoltenberg reconnaît que la flotte russe en mer Noire a été frappée avec des missiles de l'OTAN

Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a admis ce 14 mars que les forces armées ukrainiennes avaient frappé des navires de la flotte russe en mer Noire avec des missiles fournis par les pays de l'Alliance atlantique, lors de sa présentation du rapport annuel de l’organisation pour 2023.

Donbass : les forces russes frappent des hélicoptères de l’armée ukrainienne

Le ministère russe de la Défense a publié des vidéos de la destruction d'hélicoptères des forces armées ukrainiennes sur un site d'atterrissage dans la région de Donetsk. Les moyens de reconnaissance aérienne ont identifié trois hélicoptères ukrainiens qui avaient atterri. Le site où se trouvaient les hélicoptères ennemis a été immédiatement frappé par des obus à sous-munitions.

Mardi 12 mars

Washington trouve 300 millions de dollars pour aider Kiev

Les États-Unis ont annoncé une nouvelle aide militaire de 300 millions de dollars à l'Ukraine, bien loin de la grande enveloppe réclamée par le président Biden, toujours bloquée au Congrès. 

L'aide comprend notamment des missiles antiaériens, des munitions et des obus d'artillerie et répond à «certains besoins urgents de l'Ukraine», a souligné Jake Sullivan, conseiller du président américain Joe Biden.

«C'est une aide relativement modeste, destinée à donner à l'Ukraine le minimum nécessaire pour une courte période», a indiqué un haut responsable américain.

Elle est financée grâce à une réévaluation comptable du Pentagone. 

Lundi 11 mars

Zelensky : «Tant que l'Ukraine tient, l'armée française peut rester sur le territoire français»

«Tant que l'Ukraine tient, l'armée française peut rester sur le territoire français», a déclaré ce 11 mars le président ukrainien Volodymyr Zelensky, tout en plaidant pour l'envoi de «personnel technique» pour «la coproduction» de canons Caesar et «l'entraînement».

«Vos enfants ne vont pas mourir en Ukraine», a poursuivi le président ukrainien, dans un entretien qu'il a accordé à BFMTV et au journal Le Monde.

Le 26 février, le président français Emmanuel Macron avait affirmé que l'envoi à l'avenir de troupes occidentales en Ukraine ne devait pas «être exclu».

Les exportations d'armes américaines vers l'Europe en hausse de 35%

Dopées par la guerre en Ukraine, les exportations d'armes américaines en direction de l'Europe ont augmenté de 35% sur une période allant de 2019 à 2023, donc plus large que celle du conflit, selon un rapport du Sipri. La France est également devenue le deuxième pays exportateur, dépassant la Russie.

Dimanche 10 mars

Russie : une femme tuée dans le bombardement ukrainien d'un village frontalier 

Une femme a été tuée ce 10 mars dans le bombardement ukrainien d’un village de la région de Koursk, ont annoncé les autorités locales.

«Aujourd'hui, le village de Kulbaki a été bombardé depuis l'Ukraine», a indiqué le gouverneur russe de la région de Koursk, Roman Starovoït. «Une femme a été tuée», a-t-il ajouté.

Samedi 9 mars

Des drones ukrainiens détruits dans la région de Rostov

La Défense russe a annoncé avoir détruit, dans la nuit du 8 au 9 mars, 47 drones ukrainiens, principalement dans la région de Rostov. Le gouverneur de Belgorod, région frontalière de l’Ukraine, a rapporté la mort de deux ouvriers tués par des drones.

Mercredi 6 mars

Aide occidentale à l’Ukraine : un char Abrams détruit «dès le premier tir», annonce la Défense russe

Le ministère russe de la Défense a annoncé ce 6 mars la destruction d’un char M1 Abrams «dès le premier tir» d'un T-72. Les premiers exemplaires de la trentaine de ces chars de combat, promis par Joe Biden à l’Ukraine, étaient arrivés en Ukraine en septembre 2023.


Choïgou : la diversité des armes ennemies s'élargit de jour en jour

La diversité des armes contre lesquelles les systèmes russes de défense aérienne doivent opérer sur le front s'élargit de jour en jour, a déclaré Sergueï Choïgou lors d'une réunion de travail avec des chefs d'entreprise et des membres du haut commandement militaire.

La réunion s'est tenue après que le ministre a inspecté l'exécution d'une commande de défense de l'État par des entreprises du groupe Almaz-Anteï, le plus grand consortium du complexe militaro-industriel russe.

Mardi 5 mars

Choïgou : dans la foulée d’Avdeïevka, les troupes russes continuent de «presser» les forces de Kiev

Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choigou, a déclaré ce 5 mars que ses troupes continuaient à pousser les forces ukrainiennes vers l’ouest dans le secteur d’Avdeïevka, front où les forces russes ont réalisé des avancées notables depuis la prise de la ville.

Libération d'Avdeïevka : un officier russe raconte comment son unité a pris par surprise les troupes ukrainiennes

Le 4 mars, un commandant de groupe d'assaut russe portant l'indicatif «Krestik» a décrit comment son unité avait contribué décisivement à la libération d'Avdeïevka en passant par une canalisation, prenant à revers les défenses ukrainiennes.

Lundi 4 mars

Explosion sur une voie ferrée dans la région russe de Samara 

Le trafic ferroviaire a été suspendu ce 4 mars dans la région russe de Samara (Volga) après une explosion sur un pont-rail. Le renseignement militaire ukrainien (GUR) a revendiqué plus tard dans la matinée l'attaque.

Donbass : un char Abrams détruit près d'Avdeïevka par des drones FPV Ghoul

Des images dévoilées par RIA Novosti montrent deux frappes atteignant un char américain Abrams sur le front. Le drone «Ghoul» a commencé à être utilisé dans la zone de l’opération spéciale en mai 2023.
Trente et un chars américains Abrams ont été livrés à Kiev. Il s’agirait du troisième d’entre eux à être détruit en quelques jours par les forces russes.

Dimanche 3 mars

Pas de missiles Taurus pour Kiev ?

La révélation par Margarita Simonian d'une discussion entre des officiers supérieurs allemands sur une attaque du pont de Crimée avec des missiles Taurus a plongé Berlin dans l'embarras. Les tensions s'accumulent entre les alliés européens de Kiev et, selon le Wall Street Journal, la perspective d'une livraison de missiles allemands s'éloigne.

Jeudi 29 février

Échec d'un débarquement ukrainien dans la région de Kherson

L'armée russe a rapporté avoir repoussé le débarquement d'un commando des forces spéciales de Kiev dans la région de Kherson, indiquant avoir neutralisé «jusqu'à 25 militaires» et en avoir capturé un autre. Une information partiellement confirmée par l'Ukraine.

Mercredi 28 février

Donbass : l'armée russe annonce la libération du village de Petrovskoïé

L’armée russe a libéré le village de Petrovskoïé, dans la direction d'Avdeïevka. Elle a indiqué avoir pris des positions plus avantageuses et repoussé 11 contre-attaques menées par des groupes d'assaut ukrainiens dans la région.

Selon le ministère russe de la Défense, l'armée ennemie a perdu jusqu'à 165 soldats, quatre chars, deux véhicules de combat d'infanterie «Bradley», un véhicule blindé de transport de troupes M113 de fabrication américaine et cinq véhicules.

Sergueï Choïgou a inspecté à Toula la production d'une commande de l'État pour la défense

Dans la région de Toula, le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a inspecté la mise en œuvre d'une commande de l'État par les entreprises du secteur de la défense et a rencontré le gouverneur de la région, Alexeï Dioumine.

Le ministre a inspecté les nouveaux ateliers de l'association de recherche et de production «Splav» (le principal fabricant russe de lance-roquettes multiples), dont la construction a permis de multiplier la production de munitions par quatre pour l'ensemble de la série de produits et par sept pour certains d'entre eux.

Sergueï Choïgou a également demandé aux fabricants de systèmes de reconnaissance d'artillerie, de lance-roquettes multiples et de munitions d'accélérer la livraison des équipements aux troupes.

Donbass : l'armée russe dévoile des images de Lastotchkino libéré

Le ministère russe de la Défense a publié des images du village de Lastotchkino, dans le secteur d'Avdeïevka, sous le contrôle total de l'armée russe depuis le 25 février. «En fuyant le village, les militaires ukrainiens ont abandonné des armes de fabrication occidentale, y compris des véhicules à roues portant des symboles nazis», a déclaré le ministère.

Mardi 27 février

Troupes occidentales en Ukraine : «Pas d'actualité pour l'instant», selon la Suède

L'envoi de troupes en Ukraine n'est «pas d'actualité» pour le moment, a déclaré ce 27 février le Premier ministre suédois Ulf Kristersson, réagissant aux propos d’Emmanuel Macron qui avait affirmé qu’il ne devait pas «être exclu». «Tout ce qu'ils veulent, c'est que la tuerie continue», a pour sa part dénoncé le chef de l’exécutif slovaque Robert Fico.

Le Kremlin dénonce le danger d'une confrontation directe

Dmitri Peskov a relevé ce 27 février que l'envoi de personnel militaire avait été discuté en Europe. «Si cela advient, nous devrons parler non pas de la probabilité, mais de l'inévitabilité d'un affrontement direct entre la Russie et l'OTAN», a prévenu le porte-parole du Kremlin.

«Un certain nombre de pays européens maintiennent une évaluation sobre du danger potentiel lié à l’envoi de troupes en Ukraine et à leur implication dans un conflit brûlant», a-t-il toutefois noté.


Lundi 26 février

Macron : l'envoi de troupes occidentales en Ukraine ne peut «être exclu»

Le président français Emmanuel Macron a joué la carte de l'alarmisme, réunissant à Paris 21 pays européens qu'il a appelés à un «sursaut», à un moment critique pour Kiev. Les relations se sont tendues depuis janvier entre Paris et Moscou, la Russie dénonçant «l'implication croissante» de la France en Ukraine.

Dimanche 25 février

Violents combats à Rabotino

De violents combats ont lieu dans le centre de Rabotino, sur le front sud. L’armée russe est à l’offensive dans ce village qui avait été la seule prise ukrainienne lors de la contre-offensive de l’été 2023. Deux contre-attaques ont été repoussées, selon celle-ci.


Jeudi 22 février

Le village de Pobeda libéré

Le ministère russe de la Défense a annoncé la libération du village de Pobeda, dans la région de Donetsk.

Selon le média russe Rybar, cette victoire perce la ligne de défense ukrainienne dans la région, et brise l'axe logistique ukrainien vers Vuhledar, plus au sud. 

Mercredi 21 février

Avdeïevka vue du ciel

Avdeïevka, ville tenue par l’armée ukrainienne depuis 2014, a été prise le 17 février par l'armée russe. La ville a subi d’importantes destructions durant les combats. Moscou rappelle qu’Avdeïevka était utilisée par l'armée ukrainienne depuis plus de dix ans comme bastion pour bombarder Donetsk, située à seulement dix kilomètres au sud, causant de nombreuses victimes parmi la population civile.

Mardi 20 février

Avdeïevka : l’ordre de retrait donné par Kiev devait masquer la débandade des troupes 

Le président russe Vladimir Poutine s'est entretenu avec le ministre de la Défense Sergueï Choïgou le 20 février. Le président a déclaré que l'ordre de retrait du commandement des forces armées ukrainiennes devait justifier la fuite des troupes sur le terrain.

Dans son rapport au président, Sergueï Choïgou a indiqué que les forces armées russes avaient effectué jusqu'à 460 frappes aériennes de précision par jour lors de la libération d'Avdeïevka. Le ministre de la Défense a également relevé que l'opération s'était déroulée avec des pertes minimales pour les forces armées russes et qu'elle sera probablement mentionnée dans les manuels militaires.

«Nous sommes fiers de notre travail» : un soldat russe décrit la prise d'Avdeïevka

Des militaires russes ont montré dans une vidéo du ministère de la Défense les positions des forces armées ukrainiennes dans le secteur de la gare d'Avdeïevka, que les combattants nationalistes de la 3e brigade d'assaut, formée à partir du bataillon «Azov», ont tenté de reprendre.

Un soldat de l'unité d'assaut répondant à l'indicatif d'appel «KhMAO» a décrit la bataille et raconté que l'ennemi, «craignant d'être encerclé», avait battu en retraite. Il a également ajouté que les avions d'attaque russes avaient «fait leur travail de manière responsable et digne».

Lundi 19 février

Des combats acharnés dans la région de Zaporojié

Les troupes russes mènent des combats acharnés autour des villages de Verbovoye et Rabotino dans la région de Zaporojié, a déclaré à RIA Novosti, Vladimir Rogov, de l'administration locale. Du côté ukrainien, l'inquiétude semble palpable.


Dimanche 18 février

La Défense russe publie des images de l’armée ukrainienne fuyant Avdeïevka

Le ministère russe de la Défense a publié ce 18 février des images d'unités ukrainiennes fuyant Avdeïevka. Une multitude de combattants ukrainiens sont filmés en fuite, se déplaçant le long des routes sous le feu constant de l'artillerie russe.

Selon la Défense russe, le retrait avait débuté avant même que l'ordre n'en soit donné par le nouveau commandant en chef des forces armées de l'Ukraine, Oleksandre Syrsky. Selon les rapports du ministère russe de la Défense, seules quelques formations éparses de soldats ukrainiens ont réussi à quitter Avdeïevka, abandonnant armes et équipements militaires au passage.

Poutine informé du déroulement de la libération d'Avdeïevka

Le ministre de la Défense Sergueï Choïgou et le chef d'état-major Valery Guerassimov ont rendu compte à trois reprises au président Vladimir Poutine du déroulement de l'opération de libération d'Avdeïevka lors de la journée du 17 février, a indiqué le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.


Samedi 17 février

Choïgou a informé Poutine de la «prise complète» d’Avdeïevka

Le ministère russe de la Défense a annoncé que Sergueï Choïgou avait informé Vladimir Poutine de la «prise complète» d’Avdeïevka. Le président russe a félicité ses forces armées pour cette «importante» victoire, a déclaré le porte-parole du Kremlin.

Kiev annonce le retrait de ses forces d’Avdeïevka

Dans la nuit du 16 au 17 février, le nouveau commandant en chef des forces armées ukrainiennes, le général Oleksandre Syrsky, a annoncé le retrait de ses troupes de la ville d’Avdeïevka «afin d'éviter l'encerclement et de préserver la vie et la santé des militaires».

Zelensky à Berlin et à Paris pour signer des accords bilatéraux

Le président ukrainien s’est rendu à Berlin et à Paris pour finaliser des accords bilatéraux de sécurité. Dans le traité signé avec la France, celle-ci s’engage également à fournir à Kiev «jusqu’à 3 milliards d'euros» d’aide «supplémentaire» pour l’année 2024.

De son côté, le chancelier allemand Olaf Scholz a annoncé une aide immédiate de 1,1 milliard d’euros, incluant notamment une trentaine de canons automoteurs et leurs munitions ainsi que deux systèmes de défense aérienne supplémentaires.

 

Jeudi 15 février

Avdeïevka «risque» de tomber, déclare la Maison Blanche

La ville d’Avdeïevka, dans le Donbass, risque de tomber, a averti ce 15 février le porte-parole du Conseil national de sécurité de la Maison Blanche, John Kirby.

«Malheureusement, selon les informations transmises par les Ukrainiens, la situation est critique, avec une pression continue des Russes sur les positions ukrainiennes jour après jour», a-t-il déclaré. La ville «risque de tomber sous contrôle russe», a-t-il ajouté.

Mercredi 14 février

L'Ukraine reconnaît une situation «extrêmement complexe» sur le front

Le nouveau commandant en chef ukrainien Oleksandre Syrsky a jugé la situation sur le champ de bataille «extrêmement complexe», admettant que l'Ukraine manquait d'hommes et d'armes.

«Les occupants russes continuent d'augmenter leurs efforts et dépassent en nombre» les forces ukrainiennes, a déclaré le général Syrsky sur Telegram, l'Ukraine peinant à regarnir les rangs de son armée.

«Nous faisons tout notre possible pour empêcher l'ennemi d'avancer sur notre territoire et pour tenir nos positions», a souligné le nouveau commandant en chef, reconnaissant que ses forces souffraient pour contenir les multiples assauts russes dans l'est du pays.

Kiev a revendiqué par ailleurs la destruction d’un navire russe en mer Noire. Une information non commentée par le Kremlin.

L’armée russe indique avoir neutralisé neuf drones ukrainiens

La Russie a rapporté avoir neutralisé dans la nuit neuf drones ukrainiens dans deux régions russes et au-dessus de la mer Noire.

«Les systèmes de défense aérienne ont intercepté et détruit des drones au-dessus des territoires des régions de Belgorod (deux drones) et de Voronej (un drone), ainsi qu'au-dessus de la mer Noire (six drones)», a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

Lundi 12 février

L'armée russe a rapporté que des équipages de chars T-80 avaient détruit des positions ukrainiennes dans le secteur de Koupiansk. Le mouvement d'un groupe ennemi dans la région a été signalé par la reconnaissance aérienne.

Le commandant d'un peloton de chars portant l'indicatif «Kalouga» a déclaré que les écrans de protection étaient très utiles contre les drones kamikazes, les drones et tous types de projectiles largués sur eux. Selon lui, les chars sont également dotés d'un équipement de guerre électronique, qui «empêche tout drone de s'approcher dans un rayon d'un kilomètre et demi».

Dimanche 11 février

Le voyage de Macron en Ukraine reporté

Le magazine Challenges rapporte que le président français Emmanuel Macron a reporté son voyage à Kiev et Odessa, qui devait avoir lieu les 13 et 14 février. Les participants au voyage seraient «abasourdis», selon la même source. Les projets de Paris se seraient révélés «insuffisants».


Jeudi 8 février

Un missile Patriot est bien à l'origine du crash de l'Il-76

Le crash de l'Il-76 le 24 janvier, ayant selon la Russie entraîné la mort de 65 prisonniers de guerre ukrainiens, a bien eu pour cause le tir d'un missile Patriot par les forces de Kiev. Un missile qui aurait, selon des officiels américains, été fourni par un «partenaire européen». L'Allemagne et les Pays-Bas ont livré des lanceurs à l'Ukraine.


La Russie annonce avoir échangé 100 prisonniers avec l'Ukraine

Le ministère russe de la Défense a indiqué ce 8 février avoir échangé dans la journée 100 prisonniers de guerre avec l'Ukraine.

«Le 8 février, à la suite de négociations, 100 militaires russes qui étaient en danger de mort en captivité sont revenus du territoire contrôlé par le régime de Kiev. En contrepartie, 100 prisonniers de guerre des forces ukrainiennes ont été remis», a indiqué l’armée russe.

Ukraine : le général Zaloujny remplacé par le général Syrsky 

Le ministre ukrainien de la Défense a annoncé ce 8 février le remplacement du commandant en chef de ses forcées armées Valeri Zaloujny. Un changement majeur qui faisait l'objet de rumeurs insistantes.


Mercredi 7 février

Kouleba demande aux pays de l'UE de réorienter les contrats de livraison d'obus à l'Ukraine

Le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba, a regretté ce 7 février lors d'une conférence de presse avec Josep Borrell une situation «confuse» aux États-Unis, où le Congrès ne parvient pas depuis des mois, sur fond de lutte électorale avant la présidentielle de novembre, à voter une nouvelle enveloppe pour l'Ukraine.

Le ministre a aussi pressé l'Union européenne d'«augmenter» ses livraisons d'obus d'artillerie, dont les troupes ukrainiennes manquent sur le front. Il a notamment demandé aux Vingt-Sept de «signer des contrats à long terme avec les entreprises» ukrainiennes de défense, de «réorienter les contrats existants pour la livraison d'obus à l'Ukraine» et d'«augmenter les importations de munitions en provenance de pays tiers».

L'armée russe annonce avoir visé des entreprises du complexe militaro-industriel ukrainien

«Ce matin, les forces armées de la Fédération de Russie ont lancé une frappe groupée avec des armes aériennes et maritimes de haute précision à longue portée, ainsi que des véhicules aériens sans pilote, contre des entreprises du complexe militaro-industriel ukrainien produisant des bateaux sans pilote, des navires côtiers, des systèmes de missiles […] Toutes les cibles ont été touchées», a déclaré ce 7 février le ministère russe de la Défense.

À Kiev, l'alerte a été déclenchée peu avant 6h locales et a duré trois heures. Plusieurs séries de fortes explosions ont résonné dans la ville, selon l'AFP sur place.

Selon le commandement ukrainien, la Russie aurait lancé 44 missiles et 20 drones explosifs sur l'Ukraine. Il s'agit selon lui de 36 projectiles de croisière de divers types, trois missiles balistiques et cinq missiles S-300. Les forces ukrainiennes revendiquent avoir intercepté 29 missiles de croisière et 15 drones. 

Présent à Kiev depuis la veille, Josep Borrell a dû se réfugier dans un abri antiaérien, selon un journaliste de l'AFP. 

Mardi 6 février

La situation «sous contrôle» est devenue «critique» à Avdeïevka, selon les autorités ukrainiennes

Le maire d'Avdeïevka, cible d'une offensive russe d'ampleur depuis des mois, a fait état d'une situation «critique par endroits» et de premiers «combats de rue» isolés avec des groupes de soldats russes.

«La situation dans la ville est très compliquée, très tendue. Si, depuis plusieurs semaines, nous disons que la situation est très difficile, mais sous contrôle, aujourd'hui la situation est très difficile et, à certains endroits, critique», a indiqué Vitali Barabach à la télévision.

Dimanche 4 février

Vingt-huit personnes sont mortes, dont un enfant, le 3 février, à la suite du bombardement par les forces ukrainiennes d'une boulangerie à Lissitchansk, selon le dernier bilan du ministère russe des Situations d'urgence.

Mercredi 31 janvier

Deux civils ont été tués et un autre blessé ce 31 janvier dans une attaque de drone en République populaire de Donetsk.


Ukraine : nouvelle attaque nocturne de drones et missiles russes, selon Kiev

La Russie a mené une nouvelle attaque nocturne contre l'Ukraine avec 20 drones et trois missiles balistiques, selon les forces armées ukrainiennes, qui revendiquent avoir abattu une douzaine d'engins.

L'information n'a pas encore été commentée par l'armée russe.

Vendredi 26 janvier

Rencontrant ce 26 janvier des étudiants participant ou ayant participé aux opérations russes sur le front, Vladimir Poutine est revenu sur le crash de l'Il-76, abattu par les forces ukrainiennes.

Mercredi 24 janvier

L'armée ukrainienne déclare vouloir viser la région de Belgorod et les avions militaires russes

L'armée ukrainienne a juré ce 24 janvier qu'elle continuerait à viser la région de Belgorod et l'aviation militaire russe, d'après elle pour se protéger des bombardements. Cette annonce intervient quelques heures après le crash d'un avion de transport russe Il-76, transportant selon la Russie 65 prisonniers militaires ukrainiens.

Dans un communiqué publié quelques heures après le crash, mais qui n'en fait aucune mention, l'armée ukrainienne a promis de continuer à «détruire les engins de livraison et contrôler l'espace aérien afin d'éliminer la menace terroriste, y compris dans la zone de Belgorod-Kharkiv».

Russie : un avion s'écrase près de Belgorod, 65 prisonniers ukrainiens étaient à bord, selon l'armée russe

Un avion Il-76 russe s'est écrasé ce 24 janvier dans le district de Korochansky de la région de Belgorod. Selon la défense russe, il transportait 65 prisonniers militaires ukrainiens et a été abattu par un tir de missile ukrainien.

Mardi 23 janvier

L’armée russe a frappé des cibles militaires ukrainiennes

«Notre armée ne frappe pas les structures sociales [...] et les civils», a de nouveau martelé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, ce 23 janvier. 

Les autorités locales ukrainiennes ont de leur côté affirmé que quatre civils auraient été tués et une soixantaine blessés au cours de frappes aériennes russes nocturnes sur Kiev et Kharkov.

Selon le commandant en chef de l'armée ukrainienne, Valeri Zaloujny, la Russie a visé l'Ukraine avec 41 missiles. Il a revendiqué en avoir abattu 21.

L'OTAN commande pour 1,2 milliard d'euros d'obus

L'Alliance atlantique a annoncé avoir conclu une commande d'une valeur d'1,2 milliard d'euros pour acquérir des dizaines de milliers d'obus d'artillerie de calibre 155 mm, utilisés par l'armée ukrainienne. Cette commande, annoncée par le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg, devrait permettre l'acquisition de quelque 220 000 obus, selon une source proche de l'Alliance.

«La guerre de la Russie en Ukraine est devenue une bataille pour les munitions», a déclaré à cette occasion Jens Stoltenberg, appelant les pays de l'OTAN à «signer» des contrats pour augmenter leur production.

Pas de «menace directe» de la Russie contre un pays de l'OTAN

Il a également réaffirmé qu'il ne voyait pas à ce stade de menace imminente sur l'OTAN, au moment où l'Ukraine va entamer le mois prochain sa troisième année de guerre depuis l'invasion russe de ce pays le 24 février 2022.

«Nous ne voyons aucune menace directe ou imminente contre un pays allié de l'OTAN et nous surveillons étroitement, bien entendu, ce que fait la Russie», a-t-il assuré devant la presse.

Lundi 22 janvier

Pour Tusk, «le front mondial entre le bien et le mal» passe par l'Ukraine

«Je n'ai pas honte d'utiliser de grands mots : c'est ici, en Ukraine, que passe le front mondial entre le bien et le mal», a déclaré le Premier ministre polonais Donald Tusk lors d'une conférence de presse commune avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

«Je veux qu'on l'entende dans toutes les capitales européennes, aux États-Unis et au Canada, partout dans le monde libre», a insisté Donald Tusk. Le chef du gouvernement polonais a déclaré que son pays allait «faire tout son possible pour augmenter les chances ukrainiennes d'une victoire». 

De son côté, le président ukrainien a salué «un nouveau paquet de mesures de défense polonaises». «Nous apprécions cette assistance continue. Il existe une nouvelle forme de coopération permettant d'acheter des armes à plus grande échelle pour répondre aux besoins de l'Ukraine – un prêt polonais pour l'Ukraine», a-t-il signalé, sans autres détails.

L'ancien président du Conseil européen, devenu le 13 décembre chef du gouvernement polonais, lui a aussi promis d'œuvrer à ce que «l'ensemble de l'UE» prenne au sérieux les «ambitions européennes» des Ukrainiens.

Le Kremlin dénonce les attaques ukrainiennes sur Donetsk et un terminal gazier près de Saint-Pétersbourg

«Le régime de Kiev continue de montrer son visage bestial en frappant des sites d'infrastructure civile», a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, interrogé ce 22 janvier sur un important incendie qui s'était déclaré la veille dans le terminal gazier du port d'Oust-Louga, géré par l'entreprise Novatek.

Dmitri Peskov a aussi accusé l'Ukraine du bombardement le 21 janvier de la ville de Donetsk, «un acte de terrorisme monstrueux», selon lui, qui a fait 27 morts. Un 28e décès a été signalé le même jour dans un autre quartier de la ville, à la suite d'une attaque de drone. 

Mercenaires français en Ukraine : le projet d’appel à l’Assemblée nationale déposé à la Douma

Le président de la Commission des affaires internationales de la Douma d’État a déclaré ce 22 janvier que le projet d’appel à l’Assemblée nationale, concernant la présence de mercenaires français en Ukraine, avait été déposé en vue d’un examen le 24 janvier lors d’une séance plénière.

Donald Tusk est arrivé à Kiev

Le Premier ministre polonais Donald Tusk a entamé ce 22 janvier une visite à Kiev, en Ukraine, a annoncé son service de presse. «Le chef du gouvernement polonais rencontrera le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le Premier ministre Denys Chmygal», a-t-il indiqué.

L'ancien président du Conseil européen, qui a pris les fonctions du chef de gouvernement le 13 décembre, avait souligné que la situation en Ukraine et sur la ligne de front était «la question numéro un pour la sécurité polonaise». «D'autres questions doivent également être traitées, notamment celles liées aux intérêts des transporteurs polonais, donc il y a de quoi discuter à Kiev», a-t-il alors ajouté.

Les transporteurs polonais, qui ont bloqué depuis novembre la frontière avec l'Ukraine pour dénoncer une concurrence déloyale de la part de Kiev, ont suspendu leur mouvement la semaine dernière, dans l'attente des résultats d'entretiens du nouveau gouvernement à Kiev et à Bruxelles et des démarches attendues de la part de la nouvelle coalition au pouvoir.

Dimanche 21 janvier

L'armée russe a revendiqué la prise de Krakhmalnoïe, une toute petite localité de 45 habitants dans la région de Kharkov (est), illustrant ainsi la pression accrue exercée par les forces russes ces dernières semaines. 

Kiev a tout de suite minimisé la prise russe. «Il s'agit de cinq maisons. Elles ont été détruites par les Russes», a assuré à la télévision ukrainienne Volodymyr Fitio, un porte-parole des forces terrestres.

Il a toutefois relevé que les troupes ukrainiennes avaient été «déplacées vers des positions de réserve», où elles «tiennent maintenant la défense, empêchant l'ennemi de continuer à avancer».

La zone de Koupiansk, dans laquelle se trouve Krakhmalnoïe, avait été prise par la Russie au début de l'invasion russe, jusqu'à ce qu'une attaque éclair des Ukrainiens leur permette de reprendre la région en septembre 2022. La Russie est repassée à l'offensive sur ce front durant l'été 2023, pendant que l'Ukraine tentait, sans succès, une grande contre-offensive dans le Donbass (est) et le sud.

Un marché bombardé par l'artillerie ukrainienne à Donetsk

Vingt-huit personnes sont mortes et 25 autres ont été blessées lors d'une frappe ukrainienne à Donetsk, grande ville de l'est de l'Ukraine sous contrôle russe, a annoncé ce 21 janvier Denis Pouchiline, dirigeant de la RPD. Le ministère russe des Affaires étrangères a dénoncé un «acte terroriste barbare».


Vendredi 19 janvier

Aide française à l'Ukraine : Macron veut «une capacité de production plus rapide et plus forte»

Emmanuel Macron a exhorté ce 19 janvier les industriels de défense français à accélérer le passage au «mode économie de guerre» afin de répondre plus vite aux besoins de l'Ukraine dans son conflit contre la Russie.

«Nous continuerons à aider les Ukrainiens» car «on ne peut laisser la Russie penser qu'elle peut gagner [...] Une victoire russe, c'est la fin de la sécurité européenne», a affirmé le chef de l'État lors de ses vœux aux armées françaises sur la base navale de Cherbourg (Manche).

Mais «pour cela, la France a un rendez-vous avec son industrie de défense, une industrie en mode économie de guerre» avec «une capacité de production plus rapide et plus forte», a insisté Emmanuel Macron, qui doit se rendre en Ukraine en février.

Un treizième paquet de sanctions visant la Russie en préparation à Bruxelles

L'UE veut annoncer un treizième paquet de sanctions contre la Russie à l'occasion du deuxième anniversaire de l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février, a indiqué l’AFP ce 19 janvier, citant des sources diplomatiques. Les discussions sont en cours, ont précisé ces diplomates sous couvert d'anonymat, sans donner de détails.

Les sanctions devraient essentiellement concerner des personnalités et des organisations, a toutefois indiqué un haut-responsable européen, sous couvert d'anonymat. Le patron de la diplomatie européenne Josep Borrell «tient beaucoup à l'idée que nous allons marquer le deuxième anniversaire de l'agression (de la Russie contre l'Ukraine) avec un paquet de sanctions visant essentiellement des individus et des entités», a-t-il déclaré.

Les pays Baltes et la Pologne sont parmi les plus favorables à des sanctions visant le secteur nucléaire ou les importations de gaz naturel liquéfié russes, mais d'autres États membres y sont plus réticents.

Les Vingt-Sept avaient annoncé en décembre un douzième paquet de sanctions qui a interdit l'importation de diamants russes, un secteur représentant quatre à cinq milliards de dollars de revenus pour l'économie russe.

Ils réfléchissent également, en coordination avec les pays du G7, aux moyens d'utiliser les avoirs russes gelés, qui s'élèvent à quelque 300 millions de dollars.

Moscou relativise de son côté l'impact sur son économie de ces sanctions occidentales, soulignant aussi leur impact sur les économies des pays occidentaux, notamment l'Allemagne. 

La Russie a convoqué ce 19 janvier l'ambassadeur de France à Moscou pour lui reprocher formellement «l'implication croissante» de Paris dans le conflit en Ukraine, quelques jours après avoir revendiqué une frappe sur des «mercenaires français».

Jeudi 18 janvier

La France «n'a pas de "mercenaires" ni en Ukraine ni ailleurs», a affirmé ce 18 janvier le ministère français des Affaires étrangères. La veille, la Défense russe avait fait état d’une frappe de précision sur un point de déploiement temporaire de combattants étrangers à Kharkov, «dont le noyau était constitué de mercenaires français».

Maria Zakharova a déclaré à RIA Novosti que l’ambassadeur de France avait été convoqué au ministère russe des Affaires étrangères. «Dans le cadre de la destruction par les forces armées russes d’un point de déploiement temporaire pour les militants étrangers à Kharkov, parmi lesquels se trouvaient plusieurs dizaines de Français, l’ambassadeur de France a été convoqué au ministère des Affaires étrangères», a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe.

Mercredi 17 janvier

«Dans la soirée du 16 janvier, les forces armées russes ont effectué une frappe de précision sur un point de déploiement temporaire de combattants étrangers à Kharkov, dont le noyau était constitué de mercenaires français», a indiqué le ministère russe de la Défense sur Telegram.

Mardi 16 janvier

Emmanuel Macron a déclaré que la France allait livrer à Kiev 40 missiles à longue portée Scalp supplémentaires et «des centaines de bombes». 

Il a aussi indiqué que la France était «en train de finaliser un accord» de sécurité avec Kiev du type de celui conclu le 12 janvier entre le Royaume-Uni et l'Ukraine sur dix ans, qu'il annoncera lors de sa visite sur place en février. Aussi a-t-il déclaré qu’il ne fallait pas «laisser la Russie gagner».

La Russie a affirmé avoir neutralisé dans la nuit plusieurs drones ukrainiens au-dessus de ses régions frontalières avec l'Ukraine. Cette attaque a blessé une fillette, selon les autorités locales.

Lundi 15 janvier

L’armée russe a diffusé des images d’une unité à l’entraînement. Sous la direction d'instructeurs expérimentés, les soldats des unités d'assaut apprennent à maîtriser les techniques de combat offensif. Des tactiques qui se sont avérées efficaces pour prendre les positions des forces armées ukrainiennes pendant les combats à Mariinka.

Les cours se déroulent sur des terrains d'entraînement uniques qui imitent les positions des forces armées ukrainiennes. Les soldats y affinent leurs compétences en matière de mouvement, de couverture et de tirs de suppression continus.

Samedi 13 janvier

Nommé le 11 janvier à la tête de la diplomatie française, Stéphane Séjourné est arrivé à Kiev pour son premier déplacement sur le terrain, alors que l'aide européenne à l'Ukraine est pour l'heure encore bloquée et que les frappes russes visant les installations militaires de Kiev se sont intensifiées.


Vendredi 12 janvier

Londres et Kiev ont signé ce 12 janvier un accord de sécurité bilatéral offrant une assistance militaire britannique renforcée à l’Ukraine. Le vice-président du Conseil de sécurité de Russie a averti que tout déploiement britannique sur le territoire ukrainien serait considéré par Moscou comme une déclaration de guerre.

Donbass : l'aviation russe frappe les forces armées ukrainiennes

Des avions d'attaque Su-25 de l'armée de l'air russe ont lancé une frappe sur des unités ukrainiennes dans le secteur de Donetsk. La vidéo a été fournie par le ministère russe de la Défense.

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak se rend ce 12 janvier à Kiev pour annoncer un soutien renforcé à l'Ukraine, avec une promesse de 2,5 milliards de livres sterling (2,9 milliards d'euros) d'aide militaire pour l'année 2024/2025, a annoncé Downing Street dans un communiqué.

«Nous nous tiendrons aux côtés de l'Ukraine, dans les heures les plus sombres comme dans les temps meilleurs à venir», a-t-il déclaré.

L'aide militaire britannique de 2,5 milliards de livres sterling est en augmentation de 200 millions par rapport aux deux années précédentes.

Elle portera au total à près de 12 milliards de livres sterling (14 milliards d'euros) le montant de l'aide britannique à l'Ukraine.

Washington, Londres et huit de leurs alliés disent vouloir «une désescalade»

Les États-Unis, le Royaume-Uni et huit de leurs alliés ont assuré dans une déclaration commune que leur but restait «la désescalade des tensions» et «la restauration de la stabilité en mer Rouge» après les frappes américano-britanniques contre les Houthis au Yémen.

«Les actions d'aujourd'hui démontrent un engagement commun pour la liberté de navigation, le commerce international et la défense de la vie des marins face à des attaques illégales et injustifiables», ont déclaré les gouvernements des dix pays (Australie, Bahreïn, Canada, Danemark, Allemagne, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Corée du Sud, Royaume-Uni et États-Unis).

«Notre but reste la désescalade des tensions et la restauration de la stabilité en mer Rouge, mais que notre message soit bien clair : nous n'hésiterons pas à défendre des vies et à assurer la libre circulation du commerce dans l'une des voies navigables les plus importantes du monde face à des menaces persistantes», ajoute la déclaration.

Jeudi 11 janvier

«Nous avons envoyé la dernière aide pour laquelle nous avions des fonds», a déclaré John Kirby le 11 janvier, lors d’une conférence de presse. Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche était interrogé par une journaliste sur le soutien militaire américain à Kiev.

«L'aide que nous avons fournie [via les fonds disponibles pour l’exécutif] est désormais arrêtée», a-t-il poursuivi, estimant qu’il était «critique» que le Congrès vote de nouveaux crédits. 

Mardi 9 janvier

Lors d'une conférence avec le commandement des forces armées ce 9 janvier, le ministre russe de la Défense a déclaré que l’armée ukrainienne avait perdu plus de 215 000 hommes au cours de l’année 2023, fustigeant les «parrains occidentaux» de Kiev qui les envoient «à l'abattoir».

Les autorités locales ont signalé que deux drones étaient tombés sur une installation de carburant et d'énergie à Orel, à proximité de la frontière ukrainienne. Trois personnes ont été blessées.


Mercredi 3 janvier

Les régions russes de Belgorod, Koursk et de Crimée ont été visées ce 3 janvier au matin et dans la nuit par des frappes ukrainiennes, ont indiqué les autorités russes, au lendemain d'un bombardement massif de Kiev par la Russie.

Mardi 2 janvier

L'armée russe diffuse des images de la destruction de chars Leopard-2 ukrainiens.

La Défense russe a diffusé les images d'une frappe dans la région du village de Terny, visant un peloton blindé et des chars Leopard-2. Ceux-ci ont été découverts alors qu'ils s'apprêtaient à attaquer les positions des troupes russes. Les militaires russes ont utilisé des munitions de précision pour détruire le peloton blindé.

Lundi 1 janvier

Les autorités de la République populaire de Donetsk ont signalé un bombardement ukrainien le soir du Nouvel An. Quatre morts sont pour l'heure à déplorer, selon Denis Pouchiline.

Dimanche 31 décembre

La Russie a rapporté le 31 décembre avoir frappé plusieurs sites des services ukrainiens et de l'armée, au lendemain de la frappe qui a fait 24 morts dans la ville russe de Belgorod, à laquelle Moscou avait promis une riposte.

Le bilan de l'attaque ukrainienne de Belgorod est revu à la hausse : 21 adultes et trois enfants ont été tués, a indiqué le gouverneur de la région de Belgorod, Viatcheslav Gladkov.

Samedi 30 décembre

Quatorze personnes, dont deux enfants, ont été tuées dans une frappe ukrainienne sur la ville russe de Belgorod, a rapporté le ministère des Situations d'urgence. L'armée russe a déclaré que ces frappes ne resteraient pas impunies et une enquête a été ouverte par les autorités judiciaires. Une personne est aussi morte dans un bombardement à Donetsk.

Vendredi 29 décembre

La Pologne a affirmé ce 29 décembre qu'un objet volant non identifié était entré dans son espace aérien depuis l'Ukraine, un incident qui pourrait être lié à la vague des frappes menées par la Russie dans la nuit. Plus tard dans la journée, Varsovie a ensuite affirmé qu'un missile russe était entré dans son espace aérien avant d'en ressortir.

«Entre le 23 et le 29 décembre 2023, les forces armées de la Fédération de Russie ont infligé 50 frappes groupées et une frappe massive avec des armes de haute précision contre des installations militaro-industrielles, des infrastructures d'aérodromes militaires, des arsenaux et des dépôts d'artillerie», a indiqué le ministre russe de la Défense ce 29 décembre dans la matinée, revendiquant avoir atteint toutes les cibles.

L'Ukraine a quant à elle rapporté une vaste série de frappes sur plusieurs villes, dont la capitale Kiev, avec «un nombre record de missiles», qui auraient fait, selon les autorités ukrainiennes, au moins 16 morts et 97 blessés. «Aujourd'hui, la Russie a utilisé presque tous les types d'armes de son arsenal», a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur X (ex-Twitter). 

Jeudi 28 décembre

Des soldats ont été décorés pour la prise de Mariinka, a annoncé ce 28 décembre le ministère russe de la Défense. Après l’annonce de cette victoire, Vladimir Poutine avait demandé à Sergueï Choïgou de soumettre une liste de soldats à décorer.


Mardi 26 décembre

Ce 26 décembre, le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, dressant un bilan de l'année écoulée, a salué les efforts et les réussites de l'armée russe. Aussi a-t-il déclaré que le peuple russe, par son soutien, était devenu un «appui fiable» des forces armées russes.

Le président russe Vladimir Poutine a été informé par son ministre de la Défense Sergueï Choïgou de «dégâts» subis par le grand navire de débarquement Novotcherkassk ce 26 décembre, a indiqué à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.


Lundi 25 décembre

L'armée russe a pris le contrôle de Mariinka, près de Donetsk dans le Donbass, a rapporté le 25 décembre le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou à Vladimir Poutine. Cette victoire est d’autant plus symbolique que les troupes ukrainiennes bombardaient Donetsk depuis cette ville.

Vendredi 22 décembre

Les Pays-Bas vont livrer leurs 18 «premiers» avions de combat de fabrication américaine F-16 à l'Ukraine, a annoncé le gouvernement néerlandais, à un moment où Kiev fait face à une pression accrue de la Russie sur le front.

«Les Pays-Bas mettent à la disposition de l’Ukraine au moins 18 avions de combat F-16», a déclaré dans un communiqué le ministère néerlandais de la Défense, sans donner la date de livraison de ces appareils très attendus.

Avec le soutien des États-Unis, le Danemark et les Pays-Bas ont officialisé en août leur engagement à fournir jusqu'à 61 avions de combat une fois que les pilotes ukrainiens auront été formés. 

Mardi 19 décembre

L'armée ukrainienne, qui peine à trouver des volontaires, a proposé de mobiliser «450 000 à 500 000 personnes» pour continuer à combattre l'invasion russe, a déclaré ce 19 décembre le président ukrainien Volodymyr Zelensky, tout en précisant qu'il n'avait pas encore pris de décision.

Le commandement militaire «a proposé de mobiliser 450 000 à 500 000 personnes», a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse à Kiev, ajoutant avoir besoin de «davantage d'arguments soutenant cette idée» car il s'agit d'un «chiffre très important».

Séparer la Russie du reste de l’Europe, exploiter l’Europe, arracher l’Ukraine de la Russie et diviser celle-ci : Vladimir Poutine a, ce 19 décembre, donné sa version des visées occidentales, et plus particulièrement américaines, en conclusion d’une réunion du collège de Défense à Moscou.

«Nos troupes ont l’initiative», s’est-il félicité, estimant que l’ennemi épuisait ses ressources, comme l’a selon lui démontré l’échec en hommes et en matériel de sa contre-offensive estivale, qui s’est brisée «sur le courage de nos soldats».

Le ministre Sergueï Choïgou a également dressé un bilan militaire positif de l'opération russe en Ukraine, estimant que l'armée russe était «la plus apte au combat».

Dimanche 17 décembre

La Défense russe a revendiqué le 17 décembre avoir déjoué des attaques au-dessus de plusieurs régions, neutralisant plus de 30 drones.


Samedi 16 décembre

Donbass : incendie à Donetsk dû aux tirs de l'artillerie ukrainienne

Le 16 décembre, un incendie s'est déclaré dans le district de Budionnovsky de la ville de Donetsk à la suite d'un bombardement par les forces armées ukrainiennes. Les détails de l'incident sont en cours de clarification.

Donbass : les forces armées ukrainiennes ont bombardé Donetsk, plusieurs victimes

Le 16 décembre, les forces armées ukrainiennes ont bombardé les districts de Budionnovsky et Kalininsky de la ville de Donetsk. Un bâtiment scolaire a été endommagé. Deux civils ont été blessés plus ou moins gravement dans le district de Budionnovsky.

Jeudi 14 décembre

Répondant aux questions de la presse et des citoyens russes ce 14 décembre lors d'un marathon informationnel de quatre heures, Vladimir Poutine a salué les progrès des troupes russes sur le front et réitéré les objectifs de dénazification, démilitarisation et neutralisation de l'Ukraine.

«Ce n’est pas moi qui ai coupé les relations avec Monsieur Macron», a déclaré Vladimir Poutine, rappelant avoir eu de bonnes relations avec le président français par le passé et s'être rendu en France en 2017. Se disant prêt à «reprendre des contacts», le dirigeant russe a toutefois ajouté : «Si la France ne veut pas nous parler, c’est son choix.»

Mardi 12 décembre

«La situation est tendue, mais nos gars avancent progressivement», a affirmé le 11 décembre le gouverneur de la région de Zaporojié, Evguéni Balitski. C'est dans cette zone du front sud que l'armée ukrainienne avait tenté une percée l'été dernier.


Lundi 11 décembre

Des drones kamikazes détruisent des positions des forces armées ukrainiennes.

L’armée russe a diffusé des images d’opérateurs de drones sur le front. Les sections de drones kamikazes de l'unité de reconnaissance du groupe de forces «Ouest» ont revendiqué avoir détruit des positions des forces armées ukrainiennes dans le secteur de Koupiansk.

Lundi 4 décembre

L'armée russe détruit du matériel ukrainien avec un Lancet

Le ministère russe de la Défense a publié des images du travail des forces aéroportées sur le front. Les militaires russes ont détruit deux installations d'artillerie automotrices et des obusiers sur la rive droite du Dniepr, ainsi qu'une station de communication camouflée des forces armées ukrainiennes avec des drones Lancet.

Samedi 2 décembre

Le président russe Vladimir Poutine a signé le 1er décembre un décret ordonnant d'augmenter de 15% le nombre de soldats que compte l'armée russe. Le ministère de la Défense a dénoncé une «augmentation des menaces» liées au conflit en Ukraine et à l'OTAN.

Vendredi 1 décembre

«Nos militaires étendent leurs zones de contrôle dans toutes les directions», a déclaré ce 1er décembre le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, les forces russes accentuant la pression sur le front après l'infructueuse contre-offensive estivale ukrainienne.

Mercredi 29 novembre

L'armée russe a indiqué avoir pris un village près d'Artiomovsk (Bakhmout), dans l'est de l'Ukraine. 

«Soutenues par l'aviation et l'artillerie», des unités russes «ont libéré la localité d'Artiomovskoïe», dans la région de Donetsk, a affirmé le ministère russe de la Défense. L'Ukraine appelle cette localité Khromove.

Dimanche 26 novembre

La défense russe a rapporté avoir abattu des drones ukrainiens dans quatre de ses régions, notamment autour de la capitale Moscou, ainsi que deux missiles ukrainiens au-dessus de la mer d'Azov. La veille, les autorités ukrainiennes avaient signalé une vaste attaque de drones sur Kiev.


Vendredi 24 novembre

L'armée russe a lancé sa troisième attaque depuis le 10 octobre contre la ville d'Avdeïevka, dans la République populaire de Donetsk, a déclaré le maire des autorités ukrainiennes.

Mercredi 22 novembre

«Quatre vedettes sans équipage et une navette rapide avec une unité de débarquement de l'armée ukrainienne, qui se dirigeaient vers la péninsule de Crimée, ont été détectées dans la partie ouest de la mer Noire», a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué ce 22 novembre.

«Toutes les cibles détectées ont été détruites», a précisé l'armée russe, qui a ajouté dans un communiqué séparé que trois drones aériens ukrainiens avaient aussi été détruits par les systèmes de défense aérienne au-dessus de la Crimée, dénonçant une «attaque terroriste du régime de Kiev».

Mardi 21 novembre

L'ambassadeur russe à Washington, Anatoli Antonov, a relativisé le 21 novembre l’annonce par le Pentagone d'une nouvelle aide militaire de 100 millions de dollars à Kiev. Pour le diplomate russe, il ne s'agit que d'un geste symbolique envers un pouvoir ukrainien aux abois.

Vendredi 17 novembre

L’armée russe a estimé ce 17 novembre qu'elle avait infligé de lourdes pertes aux forces ukrainiennes tentant de débarquer sur la rive gauche du Dniepr, dans la région de Kherson.

Mercredi 15 novembre

Vladimir Saldo, gouverneur de la région russe de Kherson, a indiqué ce 15 novembre sur Telegram que la tête de pont des troupes ukrainiennes dans le village de Krynky, sur la rive gauche du Dniepr, était clouée sur place.


Lundi 13 novembre

Ivan Poliansky, correspondant de guerre de RT, a suivi les opérations de tankistes sur le flanc nord d'Artiomovsk. Il a filmé l'unité en mission, alors qu'un drone kamikaze ukrainien cherchait à frapper le blindé sur lequel il se trouvait.


Vendredi 10 novembre

Le président russe Vladimir Poutine a rendu une visite surprise dans la nuit du 9 au 10 novembre au quartier général de l'armée russe à Rostov-sur-le-Don, dans le sud du pays, a annoncé le Kremlin.

Mercredi 8 novembre

Mikhaïl Filiponenko, député au Conseil populaire de la République populaire de Lougansk et ancien responsable de la milice, a été tué ce 8 novembre par l’explosion d’une bombe placée sous sa voiture. Les services de renseignement ukrainiens ont revendiqué l’attentat.

Mardi 7 novembre

«Les systèmes de défense antiaérienne ont détruit neuf drones et en ont intercepté huit autres au-dessus de la mer Noire et du territoire de la République de Crimée», a indiqué ce 7 novembre au matin le ministère russe de la Défense, dénonçant une tentative «d'attaque terroriste».

Vendredi 3 novembre

Une frappe ukrainienne a fait neuf morts dans la région de Kherson, a rapporté le gouverneur de la partie russe Vladimir Saldo. «Neuf personnes décédées ont été extraites des décombres», a-t-il indiqué sur la chaîne de télévision Rossiya 24.

Plus tôt, les autorités locales avaient rapporté une frappe sur «des infrastructures civiles» du village de Chaplinka, donnant alors un bilan de sept morts et sept blessés, affirmant que les médecins «luttaient pour sauver la vie» de deux personnes. La frappe a touché une «caisse de retraite et un bureau de recherche d'emploi», avait-il ajouté.

Chaplinka se trouve à une centaine de kilomètres de Kherson, occupée par les troupes ukrainiennes.

Les Etats-Unis ont annoncé ce 3 novembre une nouvelle aide militaire pour l'Ukraine de 425 millions de dollars, comprenant notamment des moyens de défense anti-aérienne.

Cette aide avait été approuvée par le Congrès américain fin septembre et «épuise les fonds restants actuellement disponibles», précise le Pentagone dans son communiqué. 

L'aide comprend des munitions d'artillerie, des armes antichars, ainsi que des munitions de petit calibre pour 125 millions de dollars. Elle inclut également 300 millions de dollars de roquettes à guidage laser, financés par le Programme d'assistance sécuritaire à l'Ukraine par lequel Washington fournit du matériel à ce pays via son industrie de la défense ou des partenaires plutôt qu'en piochant directement dans ses stocks.

Les Etats-Unis sont de loin les plus importants donateurs d'aide militaire à l'Ukraine avec un total de 44,2 milliards de dollars depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par les troupes russes en février 2022. Mais certains élus républicains s'opposent à la poursuite du soutien militaire des Etats-Unis à l'Ukraine, remettant en question l'adoption de futures enveloppes.

Jeudi 2 novembre

«Non, le conflit n'est pas dans l'impasse», a déclaré ce 2 novembre aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. «La Russie poursuit sans relâche son opération militaire spéciale. Tous les objectifs fixés doivent être atteints», a-t-il ajouté.

Le porte-parole de la présidence russe répondait aux déclarations du commandant en chef de l'armée ukrainienne, Valeri Zaloujny, dans une interview publiée la veille dans The Economist. «Tout comme lors de la Première Guerre mondiale, nous avons atteint un niveau technologique tel que nous nous trouvons dans une impasse», avait-il estimé auprès de l'hebdomadaire britannique.


Mercredi 1 novembre

«Malgré la fourniture de nouveaux types d'armes de l'OTAN, le régime de Kiev subit une défaite», a revendiqué Sergueï Choïgou ce 1er novembre, lors d’une conférence avec le commandement de l’armée russe.

«Les forces armées ukrainiennes s'épuisent et la démoralisation du personnel s'accroît», a en outre estimé le ministre russe de la Défense, relevant que les forces armées ukrainiennes avaient tenté «désespérément et sans succès» d'attaquer dans les directions de Zaporojié, Donetsk et Kherson, au prix de lourdes pertes, depuis le mois de juin.

Mardi 31 octobre

Après l'attaque perpétrée dans la nuit du 26 au 27 octobre contre l'ex-député pro-russe de la Rada ukrainienne Oleg Tsariev, le FSB a annoncé avoir arrêté à Yalta (Crimée) un suspect et trouvé des preuves de l'implication de Kiev dans l'attentat.

Lundi 30 octobre

Le ministère russe de la Défense a rapporté avoir abattu huit missiles Storm Shadow au-dessus de la péninsule de Crimée. Le média russe Rybar avait aussi signalé une attaque de missiles ATACMS plus tôt dans la nuit du 30 octobre.


Mercredi 25 octobre

Environ 385 000 personnes se sont enrôlées dans l'armée russe en 2023 et la Russie entend continuer de recruter en 2024, a indiqué l'ex-président Dmitri Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité russe, en charge du dossier.

Le ministère russe de la Défense a revendiqué l'interception de deux missiles américains ATACMS dans les dernières 24 heures. 

Arrivé en hélicoptère au poste de commandement «Vostok» dans le Donbass, au sud de Donetsk, le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou s’est vu présenter un rapport sur la situation sur le front, ainsi que sur la formation des unités d’opérateurs de drones, a fait savoir l’armée russe ce 25 octobre.

«La situation d'aujourd'hui suggère que l'ennemi a de moins en moins d'opportunités», a-t-il déclaré lors d'une discussion avec les militaires, les félicitant pour leur action.

Mardi 24 octobre

«Vers 4h, trois bateaux sans pilote de la marine ukrainienne ont été détectés par des équipements techniques de surveillance dans la partie nord de la mer Noire», a fait savoir la Défense russe ce 24 octobre au matin. «La zone dans laquelle les bateaux sans pilote ont été détectés a été touchée par des systèmes de missiles et de bombes anti-sabotage», a-t-elle précisé.


Vendredi 20 octobre

«Vladimir Poutine a visité le quartier général des forces armées de la Fédération de Russie à Rostov-sur-le-Don», a rapporté la présidence russe le 20 octobre, au lendemain de la visite.

«Le chef de l'Etat a entendu un rapport du chef d'état-major des forces armées de la Fédération de Russie, Valéri Guérassimov, sur le déroulement de l'opération militaire spéciale», a expliqué le Kremlin. Il s’était déjà rendu sur place au mois d’août.


Mercredi 18 octobre

«Nous serons capables de repousser ces attaques», a assuré le 18 octobre à la presse Vladimir Poutine, interrogé sur la fourniture à Kiev de missiles de longue portée (ATACMS) par les Etats-Unis.

Des armes qui demeurent «naturellement une menace» dans le cadre d’un conflit, a souligné le président russe, mais une menace qui «ne change pas sensiblement la situation» sur le terrain, selon lui. «Cela, je peux le dire avec certitude», a-t-il poursuivi, qualifiant de «nouvelle erreur» cette livraison.

«La contre-offensive annoncée depuis longtemps en direction de Kherson n’a apporté aucun résultat, à l’exception des victimes», a-t-il enchaîné. Avant d’ajouter : «Comme à Zaporojié, et c'est encore une autre erreur.» Dernière «erreur», selon le locataire du Kremlin : «Le fait que les Etats-Unis se retrouvent entraînés de plus en plus profondément dans cette affaire.»


Dimanche 15 octobre

Le président russe Vladimir Poutine a estimé que la contre-offensive ukrainienne avait «complètement échoué», au micro du journaliste Pavel Zaroubine. Il a salué les progrès des troupes russes dans plusieurs secteurs du front, y compris vers Avdeïevka.

Située à une quinzaine de kilomètres de Donetsk, Avdeïevka est actuellement prise en tenaille par l'armée russe. Le 14 octobre, le maire des autorités ukrainiennes de la ville, Vitaly Barabach, avait affirmé que la situation y était «très tendue», les Russes tentant d'«encercler la ville» avec «de plus en plus de troupes». Le média russe Rybar indique le 15 octobre que toutes les voies d’accès à la ville sont soumises au feu de l’artillerie russe.


Samedi 14 octobre

«Aujourd'hui, vers 7h10 à Sotchi, la défense antiaérienne a fonctionné à Sotchi : deux drones ont été abattus au-dessus de la mer», a déclaré le gouverneur de la région de Krasnodar, Alexeï Kopaygorodskiy, sur les réseaux sociaux. «Il n'y a pas eu de victimes ni de dégâts dans la ville», a-t-il ajouté, précisant que l'aéroport fonctionnait «normalement» et que la situation était «sous contrôle».

Mercredi 11 octobre

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky participe à une réunion de l'OTAN à Bruxelles pour s'assurer du soutien constant de ses alliés, sa première visite au siège de l'Alliance. Sa participation à cette réunion des ministres de la Défense des pays de l'Alliance n'était pas prévue à l'origine.

«Nous avons besoin du soutien des dirigeants, voilà pourquoi je suis là», a déclaré Volodymyr Zelensky, qui s'était dit la veille inquiet des conséquences sur la contribution des alliés à son pays de la guerre entre Israël et le Hamas, après l'attaque lancée le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien depuis Gaza.

 

Mardi 10 octobre

La ville d'Avdeïevka, dans la région de Donetsk, est depuis ce matin la cible de bombardements «massifs» des forces russes qui «tentent de l'encercler», a déclaré à l'AFP le chef de l'administration militaire de la localité.

«Les Russes frappent massivement avec leur artillerie, depuis 8h du matin, sans interruption jusqu'à maintenant [...] L'ennemi tente d'encercler la ville», a indiqué en début d'après-midi Vitaly Barabas. «Depuis plus d'un an, le risque que la ville soit occupée existe, mais aujourd'hui, la situation s'est rapidement aggravée», a-t-il ajouté.

Vendredi 6 octobre

«Nous continuons à réaffirmer que l'armée russe ne frappe pas de cibles civiles, mais des cibles militaires», a indiqué le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov, en réponse à une question sur la frappe ayant touché un rassemblement à Groza, le 5 octobre.

Jeudi 5 octobre

Au moins 51 personnes, dont un enfant, ont été tuées par une frappe à Groza, un village de l'est de l'Ukraine, pendant un rassemblement en marge des funérailles d'un de ses habitants, ont annoncé les autorités ukrainiennes.

L'armée russe n'a pas encore commenté cette frappe, mais réitère ne viser que des cibles militaires. 

L'Ukraine ne cesse de réclamer à ses alliés occidentaux plus de systèmes de défense antiaérienne pour faire face aux tirs de missiles et aux envois de drones par la Russie. 

Mercredi 4 octobre

L'armée russe a publié les images d'une unité d'assaut des troupes aéroportées dans le secteur de Rabotino.


Le ministère russe de la Défense a publié les images du combat d'un commando parachutiste de Novorossiïsk vers Rabotino, dans la direction de Zaporojié. Un groupe de reconnaissance a découvert un bastion d'un peloton de l'armée ukrainienne dans une zone boisée.

Mardi 3 octobre

«Les forces armées disposent du nombre nécessaire de militaires pour mener l’opération militaire spéciale», a déclaré le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou ce 3 octobre, lors d’une visioconférence avec ses commandants.

«Ceci est largement facilité par le fort patriotisme de nos citoyens, qui rejoignent activement les rangs des défenseurs de la Patrie», a-t-il expliqué. Selon ses chiffres, plus de 335 000 personnes ont rejoint les rangs de l’armée russe, volontairement et sous contrat en 2023. «Rien qu'en septembre, plus de 50 000 citoyens ont signé un contrat», a-t-il précisé.

Lundi 2 octobre

Rishi Sunak a dû calmer les ardeurs de son ministre de la Défense Grant Shapps après ses propos sur l'envoi de formateurs britanniques en Ukraine et la protection de convois céréaliers en mer Noire par la Royal Navy.

Samedi 30 septembre

L'armée russe a publié les images d'un entraînement d'une unité de reconnaissance.

Le personnel d'une unité de reconnaissance a participé à une formation à l'arrière du front. Au cours de celle-ci, ils ont perfectionné leurs connaissance pour opérer des drones ainsi que des actes de soin de médecine de guerre.

Vendredi 29 septembre

«Onze engins aériens sans pilote ukrainiens ont été détruits par les systèmes de défense aérienne [...] dont un au-dessus du territoire de la région de Kalouga et dix au-dessus de la région de Koursk», a déclaré le ministère russe de la Défense sur Telegram.


Mardi 26 septembre

Le ministère russe de la Défense a publié une vidéo montrant l'Amiral Viktor Sokolov, commandant de la flotte de la mer Noire, participant à une visioconférence, alors que l'Ukraine avait affirmé l'avoir tué.

Lundi 25 septembre

Le ministre russe de la Défense a rapporté le 25 septembre avoir décerné, sur ordre du ministre Sergueï Choïgou, le titre de Héros de la Fédération au commandant adjoint Ivan Kalachnikov, de la 37e brigade de gardes motorisés, «pour le courage et l’héroïsme dont il a fait preuve en repoussant une attaque menée par les forces ennemies, supérieures en nombre».

Vendredi 22 septembre

«Les systèmes de défense aérienne en service au large de la côte Ouest de la péninsule de Crimée ont détecté et détruit un missile guidé ukrainien et deux drones de type avion», a indiqué l'armée russe.

Mercredi 20 septembre

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé ce 20 septembre «l'agression criminelle» de la Russie en Ukraine, en s'adressant pour la première fois en personne au Conseil de sécurité de l'ONU.

«La plupart des pays du monde reconnaissent la vérité sur cette guerre», a déclaré Volodymyr Zelensky, qui faisait face à l'ambassadeur russe à l'ONU Vassili Nebenzia assis devant lui. «Il s'agit d'une agression criminelle et injustifiée de la Russie contre notre nation, qui vise à s'emparer du territoire et des ressources de l'Ukraine», a poursuivi le président ukrainien.

Le président Zelensky a également fustigé le droit de veto russe qui, selon lui, provoquerait le «blocage» du Conseil de sécurité de l'ONU.

Mardi 19 septembre

Selon le New York Times, le missile qui a tué 16 personnes sur un marché dans la région de Donetsk début septembre, et dont le tir avait été imputé par Kiev aux forces russes, proviendrait en réalité d’un système anti-aérien ukrainien.

Vendredi 15 septembre

Les forces armées ukrainiennes ont bombardé un quartier résidentiel de Novaïa Kakhovka et tué une personne.

Le 15 septembre, l'armée ukrainienne a bombardé Novaïa Kakhovka, dans la région de Kherson. Les fenêtres de plusieurs bâtiments ont été brisées, certains d'entre eux ayant subi des dommages importants. A cette heure, un mort et 12 blessés ont été signalés.

Jeudi 14 septembre

L’armée russe a rapporté avoir détruit cinq drones de surface ayant tenté de viser l’un de ses navires en mer Noire, et 11 drones au-dessus de la Crimée.

Mercredi 13 septembre

Des drones russes ont visé le sud de la région ukrainienne d'Odessa dans la nuit du 12 au 13 septembre, endommageant des infrastructures portuaires du district de la ville portuaire d'Izmaïl et faisant sept blessés, a rapporté le gouverneur local.

La Russie a lancé au total 44 drones sur les régions d'Odessa (sud) et Soumy (nord-est), a ajouté l'armée de l'air ukrainienne sur Telegram, revendiquant en avoir abattu 32. 

Une attaque ukrainienne «au moyen de dix missiles de croisière» contre un chantier naval de Sébastopol, dans la péninsule de Crimée, a endommagé deux navires en réparation et fait 24 blessés, ont annoncé ce 13 septembre les autorités russes.

Mardi 12 septembre

Le président russe Vladimir Poutine s'est félicité du fait que 270 000 Russes aient volontairement rejoint ces «six ou sept derniers mois» les rangs de l'armée et de formations de volontaires combattant en Ukraine, en plus des 300 000 soldats mobilisés l'an passé.

«Nous avons effectué une mobilisation partielle et 300 000 personnes ont été enrôlées. Et au cours des six ou sept derniers mois, 270 000 personnes ont volontairement signé des contrats pour servir dans les forces armées et des unités de volontaires», a déclaré le président russe lors du Forum économique de Vladivostok, estimant que chaque jour 1 000 à 1 500 personnes supplémentaires signaient un contrat.

La livraison prochaine d'avions de combat F-16 par les Occidentaux à Kiev ne fera que «prolonger le conflit» en Ukraine, a affirmé le président russe Vladimir Poutine. «Ils vont livrer des F-16. Cela va-t-il changer quelque chose ? Je ne le pense pas. Cela ne fera que prolonger le conflit», a-t-il déclaré lors du Forum économique de Vladivostok.

Lundi 11 septembre

Evoquant les pertes ukrainiennes, Volodymyr Zelensly a déclaré lors d’une interview à la télévision américaine que la contre-offensive de son armée ne connaîtrait pas de «happy end».

Samedi 9 septembre

«Si nous ne sommes pas dans le ciel et que la Russie l'est, elle nous arrête depuis le ciel. Ils stoppent notre contre-offensive», a déclaré Volodymyr Zelensky, lors d’une conférence à Kiev. Le président ukrainien a dénoncé «des processus qui deviennent plus compliqués et plus lents, s'agissant des sanctions ou de l'approvisionnement en armes» occidentales. «La guerre ralentit, on reconnaît ce fait», a-t-il assuré.


Jeudi 7 septembre

L'ambassade russe aux Etats-Unis a fustigé sur Telegram l’envoi de munitions à uranium appauvri par Washington à Kiev, soulignant notamment les risques liés aux «nuages radioactifs mouvants» et le qualifiant de «signe clair d’inhumanité».

Deux drones ont été abattus à Rostov-sur-le-Don, a rapporté sur Telegram Vassili Goloubev, le gouverneur de cette région du sud de la Russie, voisine du Donbass. Un appareil est tombé à l’ouest de la ville et un autre dans le centre, endommageant plusieurs façades et des voitures, et blessant une personne.

Le comité d’urgence de la ville de Rostov a ensuite introduit un «mode d’urgence» pour venir en aide aux 99 personnes vivant dans les bâtiments touchés, toujours selon la même source. L'engin est tombé dans une rue du centre historique à environ 500 mètres du quartier général de l'armée en charge de l'Ukraine, selon un journaliste de l'AFP.

Mercredi 6 septembre

Selon Kiev, au moins 16 personnes ont été tuées lors d'une frappe sur un marché dans la ville ukrainienne de Konstantinovka, dans le Donbass. Les autorités ukrainiennes ont affirmé qu'un enfant avait été tué et qu'environ 30 autres avaient été blessés.

Le président Zelensky a ajouté que le nombre de victimes pourrait augmenter, imputant l'attaque à Moscou. Pour l'heure, le ministère russe de la Défense n'a pas encore commenté l'incident mais a constamment réitéré ne viser que des cibles militaires.

Mardi 5 septembre

«Les forces armées ukrainiennes n’ont atteint leurs objectifs dans aucune des directions», a fait valoir le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, ce 5 septembre, lors d’une vidéoconférence avec le commandement de l’armée. Cette prise de parole intervient au troisième mois de la contre-offensive ukrainienne, qui a débuté début juin.


Lundi 4 septembre

Un militaire des forces armées ukrainiennes condamné à Donetsk pour des crimes contre des civils.


Le 4 septembre, un militaire des forces armées ukrainiennes, Maxime Ovcharenko, a été reconnu coupable pour avoir commis des crimes contre la population civile de Marioupol, à savoir des traitements cruels et le meurtre de civils non armés. Le verdict du tribunal a condamné Maxime Ovcharenko à 22 ans d'emprisonnement dans une colonie pénitentiaire à régime sévère.

La Roumanie, pays de l'OTAN voisin de l'Ukraine, a «démenti catégoriquement» des affirmations de Kiev selon lesquelles des drones explosifs russes étaient tombés dans la nuit sur son territoire. 

L’armée russe a affirmé avoir éliminé en mer Noire quatre vedettes militaires rapides comptant à leur bord des soldats ukrainiens.


Samedi 2 septembre

Le ministère russe de la Défense a dévoilé des images de chars T-90M en action.

A l'occasion de la Journée de la Garde russe, le ministère russe de la Défense a publié des images des équipages des chars T-90M «Percée» transférés aux unités aéroportées de Toula dans la zone de Seversk.

L’armée russe a indiqué avoir déjoué en mer Noire une attaque par trois drones navals ayant visé le pont de Crimée, dans la nuit du 1er au 2 septembre. Deux drones ont par ailleurs été abattus dans la région de Belgorod.

Vendredi 1 septembre

La Russie a affirmé ce 1er septembre s'être emparée de «positions clés sur des hauteurs» près de la ville de Koupiansk dans l'est de l'Ukraine, un secteur du front sur lequel ses troupes sont à l'offensive depuis plusieurs semaines.

«En direction de Koupiansk, la position tactique des unités du groupement de troupes "Ouest" a été améliorée par la prise de bastions ennemis et de positions clés sur des hauteurs», a indiqué le ministère russe de la Défense sur Telegram.

L'armée russe et plusieurs autorités locales ont signalé le matin du 1er septembre plusieurs appareils sans pilote à travers l'ouest du territoire russe. Un drone a chuté à Kourtchatov, où se trouve la centrale nucléaire de Koursk, qui n'a pas été atteinte.

Jeudi 31 août

L’armée russe a diffusé des images d’une batterie à l'ouest d'Artiomovsk.

Un commando de sabotage ukrainien a été intercepté à la frontière ukrainienne dans la région de Briansk, selon le FSB. Trois drones ont par ailleurs été abattus dans la matinée du 31 août, selon les autorités locales.

Un drone «a été détruit par [...] la défense aérienne au-dessus du territoire du district de Voskresensky, dans la région de Moscou», situé au sud-est de la capitale, a fait savoir le ministère russe de la Défense sur Telegram.

L'engin «volait en direction de Moscou», a indiqué le maire de la capitale, Sergueï Sobianine, sur le même réseau social.

Mercredi 30 août

Un navire à grande vitesse ukrainien a été neutralisé à l'est de l'île aux Serpents en mer Noire par un avion Su-30, a indiqué l'armée russe.

L'armée russe a rapporté sur Telegram qu'un avion de la marine avait, vers minuit en mer Noire, «détruit quatre navires militaires rapides (qui transportaient) des groupes de débarquement des forces d'opérations spéciales ukrainiennes (comptant) au total jusqu'à 50 personnes».

L'aéroport de Pskov, dans le nord-ouest de la Russie, a été visé par une attaque de drones ukrainiens, a annoncé le gouverneur régional Mikhaïl Vedernikov.

Selon le média russe Rybar citant les services d’urgences, quatre avions-cargos lourds Il-76 ont été endommagés dans l’attaque. 

Mardi 29 août

Les Etats-Unis ont annoncé une nouvelle aide militaire à l'Ukraine d'un montant de 250 millions de dollars, au moment où l'armée de Kiev mène une contre-offensive difficile.

Cette aide comprend du matériel de déminage et des explosifs visant à détruire les obstacles installés par les Russes, mais aussi des munitions, notamment pour les systèmes de défense antiaérienne, des obus d'artillerie ou encore des missiles anti-blindés. Cet équipement va «aider l'Ukraine à contrer la guerre d'agression menée par la Russie» et «à protéger sa population», a déclaré le Pentagone dans un communiqué.

L'armée russe a signalé qu'un drone avait été abattu dans la région de Briansk.

L'armée russe a rapporté, le 29 août vers midi puis 13h, deux nouvelles tentatives d'attaques de drones au-dessus de la mer Noire. Cette fois, c'est l'aviation de la marine russe qui a détruit l'UAV. 

Le ministère russe de la Défense a rapporté que les systèmes anti-aériens avaient éliminé plusieurs drones ukrainiens, dans la nuit du 28 au 29 août, dans les régions de Toula et de Belgorod.



Lundi 28 août

L'armée russe dévoile des images d'un hélicoptère d'attaque Ka-52 sur le front.

Le ministère russe de la Défense a publié des images d'équipages d'hélicoptères d'attaque Ka-52 ciblant des positions et des véhicules blindés de l'armée ukrainienne.

L'armée russe a rapporté que des équipages des chars T-80BM avaient mené des opérations de combat dans le secteur de Koupiansk. Les images publiées par le ministère russe de la Défense montrent les blindés en train de se redéployer. Le bulletin quotidien du matin de l'armée ukrainienne du 27 août rapporte que dans le secteur de Koupiansk, «les localités de Dvouletnaïa, Sinkovka, Ivanovka, Kislovka et Topoly dans la région de Kharkov ont été soumises à des tirs d'artillerie et de mortier de l'ennemi».

Dimanche 27 août

L'armée russe a revendiqué avoir repoussé 11 attaques ukrainiennes dans la direction de Koupiansk (front nord), cinq dans celle de Zaporojié, dans les zones d'Uspenovka et Rabotino (front sud), et deux dans la région de Donetsk (front centre, Donbass).

«Selon de premières informations, un drone s'est écrasé sur un immeuble durant la nuit à Koursk», a rapporté sur Telegram le gouverneur de la région, Roman Starovoït.


Samedi 26 août

«Cette nuit, les forces de défense aérienne ont détruit un drone en approche de Moscou par le district d'Istrinskii», a écrit sur Telegram le maire de la ville, Sergueï Sobianine.

Selon les premières informations, «il n'y a pas de victimes ou de dégâts. Les services d'urgences sont sur place», a-t-il ajouté.

 

Jeudi 24 août

L'armée russe a revendiqué avoir détruit plus de 6 000 drones ennemis depuis le début du conflit en Ukraine. 

Le ministère russe de la Défense a indiqué avoir contrecarré dans la nuit plusieurs attaques de drones. Deux appareils ont été détruits au-dessus de la région de Briansk, frontalière de l’Ukraine, et un autre dans la région de Kalouga.

Mercredi 23 août

Un obus ukrainien a frappé le sous-sol d'un centre de transfusion sanguine à Donetsk.

Le bombardement du district de Voroshylovskyi a également endommagé une école, une station d'ambulance, une entreprise privée et un bâtiment résidentiel.

Viatcheslav Gladkov a rapporté le décès de trois civils dans la région frontalière de Belgorod, alors que Moscou a une nouvelle fois été ciblée par des drones, abattus par l'armée russe.

Des drones Reaper et Bayraktar ont été signalés vers la Crimée et interceptés par des avions de chasse russes.

Mardi 22 août

Dmitry Shegay, un militant du groupe Azov (reconnu comme une organisation terroriste et interdite en Russie), a été condamné par la Cour suprême de la République populaire de Donetsk à 22 ans de prison pour avoir tiré sur un homme durant la bataille de Marioupol.

Dimanche 20 août

Le ministère russe de la Défense a rapporté avoir repoussé de nombreuses attaques le 19 août : six dans la direction de Kupiansk (région de Kharkov, front nord), huit dans la région de Zaporojié (front sud), six dans la direction de Donetsk (front central, Donbass).

Samedi 19 août

«Aujourd'hui, vers 10h, heure de Moscou, le régime de Kiev a mené une attaque terroriste à l'aide d'un drone de type hélicoptère sur un aérodrome militaire dans la région de Novgorod», a déclaré le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

Le drone a été abattu «par des armes légères». «A la suite de l'attaque [...] un incendie s'est déclaré sur le parking des avions, qui a été rapidement éteint par les pompiers», a poursuivi le ministère. «Un avion a été endommagé, mais il n'y a eu aucune victime», a poursuivi l'armée russe.

L'armée russe a revendiqué avoir contré une tentative ukrainienne de franchir le fleuve Dniepr.


L'armée russe a indiqué avoir déjoué une attaque ukrainienne en Crimée. «Pendant la nuit du 19 août, le régime de Kiev a tenté de mener une attaque terroriste avec un missile anti-aérien du système de défense aérien S-200 qui a été utilisé pour frapper le territoire de Crimée», a-t-elle rapporté dans un communiqué.

Vendredi 18 août

Le ministère russe de la Défense a assuré avoir repoussé sept attaques dans le secteur de Kupiansk (région de Lougansk), et trois en direction de Donetsk. 

Le ministère russe de la Défense a indiqué que deux patrouilleurs avaient été attaqués par un drone de surface en mer Noire, et que les navires avaient neutralisé la menace.

Jeudi 17 août

«Notre objectif est la victoire, la victoire sous la forme de la libération de nos territoires à l'intérieur des frontières de 1991. Et peu importe le temps que cela prendra», a déclaré Dmytro Kouleba, ministre ukrainien des Affaires étrangères, lors d'un entretien à l'AFP, interrogé au sujet de la contre-offensive éreintante de son armée.

En Ukraine, «nous sommes tous fatigués. Je suis fatigué et vous êtes fatigués. Nous sommes tous des humains. Mais les enjeux sont trop élevés pour permettre à la fatigue de déterminer la nature de nos décisions», a estimé le ministre.

Questionné au sujet d'une éventuelle pression de ses alliés occidentaux pour que Kiev accélère sa contre-offensive, le ministre a répondu : «Nous ne le ressentons pas.»

«Tant que nous n'avons pas gagné, nous aurons besoin de plus (d'armes), nous devons aller de l'avant, parce que la guerre est une réalité, et dans cette réalité, nous devons gagner. Il n'y a pas d'autre solution», a-t-il insisté.

Mercredi 16 août

Un commando de six combattants ukrainiens a tenté de pénétrer dans la région de Briansk, au nord de l'Ukraine, a rapporté le FSB. Quatre d'entre eux ont été éliminés.

Les services secrets ukrainiens ont livré à CNN des images de l’attaque par drones de surface du pont de Crimée, au mois de juillet. Le directeur du SBU Vasyl Malyuk a revendiqué ouvertement l'opération, qualifiée de terroriste par Moscou.


Une personne a été tuée et deux autres blessées dans un bombardement ukrainien dans la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a indiqué sur Telegram le gouverneur régional, Viatcheslav Gladkov. 

«Malheureusement, il y a un mort», un homme qui a succombé à ses blessures dans la localité de Novaïa Tavoljanka, a-t-il annoncé, ajoutant qu'une femme avait été hospitalisée après avoir reçu des éclats d'obus et qu'un autre homme souffrait d'une commotion cérébrale.

Mardi 15 août

L’armée russe a publié les images de l’arraisonnement le 13 août du cargo Sukra Okan, battant pavillon des Palaos, qui se dirigeait vers le port ukrainien d’Izmaïl, par l’unité de fusiliers du navire de patrouille Vassili Bykov.

«Cette nuit, les forces armées de la Fédération de Russie ont porté un coup ciblé [...] à des entreprises militaro-industrielles clé du régime de Kiev», a indiqué le ministère russe de la Défense dans son communiqué quotidien. «Tous les sites ciblés ont été touchés», a-t-il assuré.

Les forces russes ont empêché une incursion d'un «groupe de saboteurs» ukrainiens dans la région de Briansk, frontalière de l'Ukraine, a affirmé le gouverneur régional, Alexandre Bogomaz.

L’incursion a eu lieu près du village de Kourkovitchi. Selon le gouverneur, «personne n'a été blessé» à la suite de cet incident, mais un animal a été tué, et des locaux industriels, ainsi qu'une voiture, ont été endommagés par des bombardements ukrainiens.

Dimanche 13 août

Un immeuble d'habitation et une quinzaine de véhicules ont été endommagés à Belgorod par la chute d'un drone ukrainien, a rapporté sur Telegram le gouverneur de la région, Viacheslav Gladkov.

Le ministère russe de la Défense a rapporté avoir abattu deux drones ukrainiens au-dessus de la région de Belgorod et un autre au-dessus de celle de Koursk, toutes deux frontalières de l'Ukraine. Ce type d'attaque est devenu une occurrence quasi-quotidienne.

Samedi 12 août

L'armée russe a annoncé le 12 août avoir abattu 20 drones ukrainiens qui avaient pour cible la Crimée. Deux attaques de missiles ont de surcroît été neutralisées dans la région du détroit de Kertch.

Vendredi 11 août

«Dans la direction de Koupiansk, les unités d'assaut des groupes de combat "Ouest" [...] ont poursuivi leurs opérations offensives sur un large front et amélioré la situation tactique», a déclaré le 11 août le ministère russe de la Défense dans son rapport quotidien.

Selon lui, les forces russes ont notamment amélioré leurs positions près des villages d'Olchana et de Perchotravnevé, dans la région de Kharkov.

Face à cette avancée, les autorités locales ont ordonné le 10 août l'évacuation de 37 localités du district de Koupiansk, pour l'essentiel des villages situés à proximité du front.

Jeudi 10 août

L'armée ukrainienne a fait état d'une situation «difficile» dans le secteur de Koupiansk, dans le nord-est de l'Ukraine, où une offensive des troupes russes a poussé les autorités à procéder à des évacuations de civils.

«La situation reste difficile, mais sous contrôle», a indiqué sur Telegram Serguiï Tcherevaty, porte-parole de l'armée pour le secteur Est du front, reprenant une formulation courante utilisée par Kiev lors de poussées de son adversaire. «Les Russes tentent de s'imposer et de percer notre défense», a-t-il ajouté.

 

Deux civils ont été tués lors d'un bombardement ukrainien dans la région russe de Briansk, frontalière de l'Ukraine, a annoncé son gouverneur, Alexandre Bogomaz.

«Les forces armées ukrainiennes ont bombardé le village de Tchaoussy [...] Malheureusement, à la suite du bombardement, un homme est mort, deux habitants ont été blessés», a indiqué le gouverneur sur Telegram, avant de rapporter le décès d'un deuxième homme.

 

L'armée russe a affirmé avoir «amélioré ses positions» dans le nord-est de l'Ukraine, zone reprise par l’Ukraine l’été dernier, où elle est à l'offensive depuis plusieurs semaines.

«Dans la direction de Koupiansk, les unités d'assaut des groupes de combat "Ouest" ont, lors d'actions offensives, amélioré leurs positions en première ligne du front», a indiqué le ministère russe de la Défense dans son rapport quotidien.

Mercredi 9 août

Ce 9 août, le maire de Moscou Sergueï Sobianine a révélé sur son compte Telegram que des systèmes de défense aérienne avaient abattu deux drones dans le sud de la capitale, près de la ville de Domodedovo et de l'autoroute vers Minsk.

Mardi 8 août

Le représentant démocrate de l'Illinois Mike Quigley, récemment présent en Europe pour une réunion avec des commandants américains entraînant les forces blindées ukrainiennes, a confessé à CNN, ce 8 août, qu’il s’agissait de «la période la plus difficile de la guerre».

Le ministère russe de la Défense a publié des images de destruction d'un canon automoteur des forces armées ukrainiennes. Un équipage russe a repéré la position de tir camouflée d'un canon automoteur et frappé au moyen d’un drone «Lancet», le détruisant.

Lundi 7 août

L'armée russe a revendiqué avoir avancé de 3 km dans la direction de Koupiansk, sur 11 km de front, au nord du Donbass.

Le ministère russe de la Défense a publié des images de l'opération d'une unité parachutiste équipée de lance-roquettes, au sud d'Artiomovsk, dans les environs de Klechtcheïevka. Les militaires ont utilisé des munitions thermobariques pour neutraliser un bunker.

Samedi 5 août

Des opérateurs d'un système de missiles antiaériens Tor-M1 du district militaire central surveillent l'espace aérien dans la direction de Krasny Liman, dans le Donbass. Les images, tournées le 19 juillet, montrent un système Tor-M1 en train de changer de position et de rechercher des cibles.

Vendredi 4 août

L'armée russe a revendiqué avoir détruit 25 chars Leopard allemands, sept chars légers AMX français et 21 véhicules de combat d'infanterie Bradley américains depuis le début de la contre-offensive ukrainienne. Les pertes des troupes de Kiev s'élèveraient à 43 000 hommes, a par ailleurs estimé le ministère russe de la Défense.

Les UAV (véhicules aériens sans pilote) sont omniprésents sur l'ensemble de la ligne de front. Le ministère russe de la Défense a diffusé les images d'une brève mission. Les opérateurs les utilisent pour la reconnaissance ou la destruction de cibles, contournant les interférences électroniques de l'ennemi.

La Défense russe a annoncé avoir déjoué une attaque de drones ukrainiens ciblant la base navale de Novorossiïsk, dans le Caucase russe. La ville de Sotchi, plus au sud, a annoncé le renforcement de ses mesures de sécurité.

Jeudi 3 août

Six drones ont été abattus au sud-ouest de la région de Kalouga par la défense anti-aérienne russe «alors qu’ils traversaient l’oblast», a rapporté le matin du 3 août le gouverneur de cette région, Vladislav Chapcha, sur Telegram, avant d'indiquer dans un second message, plus tard dans la journée, qu'un septième drone «avait été détecté et abattu». Ni victime ni dommage ne sont à déplorer, a-t-il précisé.

Mercredi 2 août

Les gouverneurs des régions russes de Koursk et de Belgorod ont annoncé le 2 août le renforcement de leurs milices populaires d'autodéfense en armes et en équipements. Ces deux régions sont menacées par des incursions armées ukrainiennes.


Des frappes sur des infrastructures industrielles et portuaires dans la région d’Odessa ont été signalées par les autorités locales, évoquant des drones russes. Ce raid survient après une série d’attaques ukrainiennes en mer Noire et contre Moscou.


Mardi 1 août

«Le ministère russe de la Défense a décoré l'équipage du tank pour sa bravoure et son héroïsme en repoussant en juin dernier l'attaque d'un groupe de blindés ukrainiens sur le front de Zaporojié», a annoncé l'armée russe, évoquant le fait d'armes du tank «Aliosha», dont la vidéo a suscité l'enthousiasme des internautes et l'admiration du Kremlin.

Un drone ukrainien s'est abattu dans la nuit du 1er août sur un immeuble non résidentiel, le ministère russe de la Défense indiquant l'avoir neutralisé par des moyens de guerre électronique.


Lundi 31 juillet

Le ministre russe de la Défense a estimé que les troupes russes brisaient les offensives ukrainiennes, revendiquant de surcroît des contre-offensives dans plusieurs secteurs.

Le centre-ville de Donetsk a été frappé par l’artillerie ukrainienne ce 31 juillet dans la matinée. Deux morts et six blessés sont à déplorer.


Jeudi 27 juillet

Le Service fédéral de sécurité russe (FSB) a annoncé ce 27 juillet avoir déjoué une tentative ukrainienne de commettre «un acte terroriste sur un des navires de la flotte de la mer Noire transportant des missiles de haute précision».

«Grâce aux mesures prises, un militaire de la marine de la Fédération de Russie recruté par les services spéciaux ukrainiens a été arrêté», a annoncé le FSB dans un communiqué. «Deux engins explosifs artisanaux d’une masse totale de 1 kg en équivalent TNT ont été saisis. Il est également soupçonné d’avoir transmis à l’ennemi des informations constituant un secret d’État», est-il encore précisé dans le document.

Mercredi 19 juillet

La Finlande a annoncé qu'elle allait fermer le consulat de Russie à Turku, dans le sud-ouest de son territoire, à partir du 1er octobre. Cette décision est une réponse à la fermeture du consulat de Finlande à Saint-Pétersbourg, annoncée par la Russie le 6 juillet, a expliqué dans un communiqué le bureau du Premier ministre finlandais.

Plus de 2 000 personnes ont été évacuées de leurs villages, dans l’est de la Crimée, en raison d'un incendie survenu ce 19 juillet sur un site militaire. Le chef du renseignement militaire ukrainien s'est félicité d'une «opération réussie».

Mardi 18 juillet

Au lendemain de l’attaque contre le pont de Crimée, qui a tué deux civils, l'armée russe a annoncé ce 18 juillet avoir réalisé une série de frappes «de représailles» contre des installations ukrainiennes dans les régions d’Odessa et de Nikolaev.

La Défense russe a annoncé au matin du 18 juillet avoir déjoué durant la nuit une attaque de drones contre la Crimée. «Dix-sept drones ukrainiens ont été détruits par la défense aérienne», a indiqué le ministère sur sa chaîne Telegram. «Onze autres drones ont été neutralisés» par des moyens de guerre électronique, a-t-il ajouté. «Il n'y a eu aucune victime ni dégât», affirme le ministère.

Lundi 17 juillet

«A 3h05, deux drones de surface ukrainiens ont attaqué le pont de Crimée. A la suite de l’attaque, un tronçon de la chaussée du pont de Crimée a été endommagé», a rapporté dans la matinée du 17 juillet le comité national antiterroriste russe. Deux adultes sont morts et un enfant a été blessé, précise le communiqué.

Jeudi 13 juillet

RT s'est rendu sur le front à Mariinka et a filmé un opérateur de drones. Devant les caméras, il raconte son quotidien dans les positions russes aux abords de Donetsk, ainsi que les subtilités de ces aéronefs omniprésents au-dessus des tranchées.

Mercredi 12 juillet

«Les forces armées russes, conformément au plan, achèvent la réception des armes et du matériel militaire des unités du groupe Wagner», a indiqué le ministère russe de la Défense sur Telegram le 12 juillet, évoquant l'accord conclu avec la SMP après sa rébellion avortée le 24 juin.

Le voile se lève davantage sur la contribution de Paris au conflit en Ukraine. Alors que depuis le sommet de l’OTAN de Vilnius Emmanuel Macron a annoncé la fourniture à Kiev de 50 missiles Scalp, de nouveaux chiffres ont été communiqués à la presse le 10 juillet concernant les formations militaires dispensées par l’armée française aux soldats ukrainiens. Une communication orchestrée à l’occasion de la venue du ministre des Armées Sébastien Lecornu dans un camp d’entraînement en Pologne.

Mardi 11 juillet

Dmitri Peskov a relativisé l'importance de la livraison de missiles français à l'Ukraine, annoncée par Emmanuel Macron ce 11 juillet. L'ambassade de Russie à Paris a dénoncé la responsabilité française dans les morts civils qui s'ensuivront.

Les troupes russes ont réussi une percée d'1,5 km de profondeur sur une portion du front près de Lyman, dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, a annoncé le ministre russe de la Défense.

Après avoir repoussé une offensive ukrainienne, «les unités russes ont lancé une contre-attaque, avançant de 1,5 kilomètre en profondeur sur deux kilomètres de front» près de Lyman, une ville reprise en octobre 2022 par l'armée ukrainienne, a déclaré Sergueï Choïgou à la télévision.

Les soldats du bataillon Zapad-Akhmat ont été déployés depuis la mi-juin pour protéger la frontière de l'État russe et contrer les groupes de sabotage ukrainiens dans la région de Belgorod. Le commandant adjoint de la compagnie a rapporté que les unités ukrainiennes se trouvaient à environ un kilomètre de l'emplacement du bataillon, et jugé que l'ennemi était suffisamment préparé et équipé et ne devait pas être «sous-estimé».

Lundi 10 juillet

L'armée russe a diffusé des images des militaires russes du groupe de forces Sud à l'entraînement. Les soldats s'exercent au combat en petits groupes sur un terrain d'entraînement en République populaire de Lougansk. Ces images filmées le 7 juillet montrent des soldats tirant à couvert, transportant un homme blessé hors du champ de bataille et lui administrant les premiers soins.

Samedi 8 juillet

Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a regretté le retour en Ukraine de plusieurs combattants du bataillon Azov, libérés par le président turc Recep Tayyip Erdogan.

Jeudi 6 juillet

Des négociations ont abouti au retour de 45 militaires russes lors d'un échange de prisonniers, a fait savoir le ministère russe de la Défense. 

Denis Pouchiline, le chef par intérim de la République populaire de Donetsk, a estimé que la contre-offensive ukrainienne était peu concluante. Il a de surcroît accusé les Ukrainiens d'augmenter leurs frappes à la veille du sommet de l'OTAN à Vilnius, touchant des cibles civiles.

«Une arme de haute précision a frappé les points de déploiement temporaire du personnel des forces armées ukrainiennes et des mercenaires étrangers, ainsi que les lieux de stockage de véhicules blindés de fabrication étrangère», a déclaré l'armée russe. «Tous les objets assignés ont été touchés», a-t-elle estimé.

Plus tôt, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait dénoncé une frappe contre un immeuble résidentiel à Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine, qui aurait fait quatre morts selon un bilan du ministre ukrainien de l'Intérieur Igor Klymenko.

Mercredi 5 juillet

Le ministère russe de la Défense a dévoilé des images prises le 4 juillet d'hélicoptères de reconnaissance et d'attaque Ka-52, dans le secteur de Krasni Liman, en République populaire de Lougansk.

Lundi 3 juillet

Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a déclaré que l'Ukraine avait perdu 16 chars Leopard, ce qui représente selon lui «pratiquement 100% des chars de ce type fournis par la Pologne et le Portugal».

Dimanche 2 juillet

Un blindage trop léger : un officier ukrainien a estimé que les chars AMX-10 RC, livrés par la France à l'Ukraine et utilisés actuellement dans la contre-offensive de Kiev, n'étaient pas appropriés pour les attaques sur le front.

Samedi 1 juillet

Le directeur de la CIA, William Burns, s'est rendu au mois de juin en Ukraine où il a rencontré des responsables du renseignement et le président Volodymyr Zelensky, a confirmé à l'AFP un responsable américain.

Mercredi 28 juin

Le 28 juin, à Rostov-sur-le-Don, 22 militants de la formation nationaliste Azov ont été jugés. Le bataillon est classé organisation terroriste interdite en Fédération de Russie. Il s'agit du deuxième procès sur le fond de l'affaire, le premier ayant eu lieu il y a quelques jours. 

Mardi 27 juin

RT a obtenu des images ce 27 juin de l'équipage d’un hélicoptère d'attaque « Alligator » Ka-52M ayant effectué une mission de combat sur la ligne de front d'Artiomovsk en République populaire de Donetsk.

Plusieurs centaines de responsables de la sécurité et de militaires ont été réunis au Kremlin. Vladimir Poutine a salué leur action lors de la rébellion de la SMP Wagner, déclarant : «Dans les faits, vous avez empêché une guerre civile.»

Le département d’enquête du FSB a mis fin à la procédure pénale pour insurrection armée : «Au cours de l’enquête pénale (...) sur l’insurrection armée, il a été établi que ses participants, le 24 juin, ont cessé les actions visant directement à commettre le crime», a expliqué le service de presse du bureau.

Le FSB a annoncé avoir engagé des poursuites contre un habitant de Naltchik (dans le Caucase russe), qui tentait de rejoindre les forces armées ukrainiennes, apportant avec lui des tranquillisants et des médicaments psychotropes. Il a été interpellé en Biélorussie.

Des «préparatifs» sont en cours pour transférer les équipements militaires «lourds» du groupe Wagner vers l'armée, a annoncé le ministère russe de la Défense.

«Des préparatifs sont en cours pour le transfert des équipements militaires lourds de Wagner aux unités actives des forces armées de la Fédération de Russie», a indiqué le ministère dans un communiqué.

Lundi 26 juin

Le président des Émirats arabes unis a appelé Vladimir Poutine et déclaré son soutien total aux actions des dirigeants russes le 24 juin, a rapporté le Kremlin.

Prenant la parole le 26 juin au soir, Vladimir Poutine a remercié les Russes pour leur «patriotisme» lors de la rébellion de Wagner et les soldats de la SMP Wagner d'avoir arrêté les hostilités in extremis, «pour éviter un bain de sang».

Le président russe a proposé aux soldats de la SMP Wagner de partir en Biélorussie ou de rejoindre l'armée.

Le président iranien Ebrahim Raïssi a apporté «son soutien entier» à Vladimir Poutine lors d'un échange téléphonique, a annoncé le Kremlin dans un communiqué, deux jours après une rébellion avortée du groupe Wagner.

Vladimir Poutine a également reçu dans la matinée «le soutien» de l'émir du Qatar, selon un autre communiqué de la présidence russe.

Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a inspecté le poste de commandement avancé du groupement Ouest des forces russes engagées sur le front ukrainien.

«Toutes les restrictions liées au régime antiterroriste ont été levées», a déclaré le maire de Moscou Sergueï Sobianine. Celles dans la région de Voronej aussi, a rapporté le FSB.

Dimanche 25 juin

L'armée russe a rapporté avoir repoussé plusieurs assauts des forces ukrainiennes dans l'est de l'Ukraine, où Kiev avait revendiqué la veille au soir avoir lancé de nouvelles offensives et fait des progrès.

L'armée russe «a repoussé avec succès» les attaques menées par les forces de Kiev dans quatre zones du front, notamment dans les régions de Donetsk (est), mais aussi de Zaporojié (sud), a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué, en précisant que dix de ces attaques avaient été repoussées près d'Artiomovsk (Bakhmout).

Les combattants du groupe paramilitaire russe Wagner se sont retirés des régions de Voronej et Lipetsk, étapes de leur marche avortée vers Moscou lancée par leur chef Evguéni Prigojine, ont déclaré le 25 juin les autorités locales.

Dans la soirée du 24 juin, les combattants de la SMP Wagner ont quitté Rostov-sur-le-Don à bord de leurs véhicules. Les habitants ont accueilli la nouvelle avec soulagement, rassurés qu'il n'y ait pas eu de combat d'ampleur dans la ville.

Samedi 24 juin

Evguéni Prigojine partira en Biélorussie, a indiqué le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov dans la soirée du 24 juin. L'enquête pénale contre lui est close, a-t-il ensuite précisé, notant que la situation avait été résolue sans pertes supplémentaires grâce à l'action de Loukachenko, qui connaît Prigojine «depuis 20 ans».

Le Kremlin a par ailleurs précisé que les combattants de Wagner ayant participé aux événements du 24 juin ne seraient pas poursuivis, et que l'opération russe en Ukraine reprenait son cours. La confiance envers le ministre russe de la Défense reste inchangée, a aussi déclaré Dmitri Peskov.

Les mesures de sécurité dans la région de Lipetsk, au sud de Moscou, ont commencé à être levées, selon les autorités locales. 

Les troupes de Wagner se retirent de Rostov-sur-le-Don.

Les présidents russe et biélorusse se sont de nouveau entretenus par téléphone, a annoncé le service de presse d’Alexandre Loukachenko.

Ce dernier a précisé les résultats des négociations avec le commandement de la SMP Wagner. Vladimir Poutine a remercié son homologue biélorusse pour le travail effectué.

Le chef de la SMP Wagner, Evguéni Prigojine, a accepté la proposition du président biélorusse Alexandre Loukachenko d'arrêter l'avancée des combattants de son groupe en direction de Moscou, a rapporté Minsk.

Il a annoncé, dans un message audio publié sur Telegram, que ses hommes, dont l'avant-garde était selon lui parvenue à 200 km de Moscou, rentraient «dans leurs camps» pour «éviter un bain de sang». 

«Nous mettons en garde les pays occidentaux contre toute éventuelle utilisation de la situation intérieure russe pour atteindre leurs objectifs russophobes» : dans un communiqué publié le 24 juin, la diplomatie russe a prévenu les pays alliés de Kiev d'éviter toute ingérence.

«La situation est difficile», a déclaré le maire de Moscou Sergueï Sobianine. «Afin de minimiser les risques (...), j'ai décidé de déclarer lundi [26 juin] jour chômé», sauf pour certaines activités et les services municipaux, a-t-il ajouté.

Il a appelé les Moscovites à «limiter autant que possible» leurs déplacements dans la ville et prévenu que la circulation pourrait être «bloquée» sur certaines routes et dans certains quartiers.

Le ministère français des Affaires étrangères a déclaré «suivre de près» les «événements en cours en Russie», et être «pleinement mobilisé pour assurer la sécurité des ressortissants français présents dans ce pays».

Vladimir Poutine a signé une loi sur les mesures en cas de violation de la loi martiale.

Le texte prévoit des amendes et la possibilité d'une arrestation administrative d'une durée maximale de 30 jours en cas de violation de la loi martiale. Une amende d'un montant maximal de 1 000 roubles (2 000 pour les fonctionnaires) et une arrestation administrative allant jusqu'à 30 jours, si ces actions ne constituent pas une infraction pénale, peuvent être infligées. 

«La tentative d’insurrection armée et de trahison, entreprise dans le dos d’une armée combattante, est le pire des crimes, qui ne peut être justifié», a déclaré Sergueï Narychkine, directeur du service de renseignement extérieur de la Fédération de Russie.

«Nos ennemis n’ont jamais été en mesure de vaincre la Russie par la force des armes, c’est pourquoi ils misent sur la division intérieure de notre pays», a-t-il affirmé par ailleurs, avant d'ajouter : «La tentative de diviser la société, de réveiller en elle les aspirations les plus sombres, de raviver le feu de la guerre civile fratricide a échoué. Le peuple russe a démontré sa maturité civique, et sa capacité à distinguer la vérité du mensonge.»

Des combattants de la SMP Wagner sont entrés dans la région de Lipetsk, située à environ 400 km au sud de Moscou, ont annoncé les autorités locales, confirmant la progression du groupe paramilitaire en direction de la capitale russe.

Des éléments de Wagner «sont en train de se déplacer sur le territoire de la région de Lipetsk», a indiqué sur Telegram le gouverneur régional, Igor Artamonov. «Les agences de maintien de l'ordre et les autorités (...) prennent toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de la population. La situation est sous contrôle», a-t-il assuré.

Le correspondant de guerre de RT Roman Kosarev a filmé à Rostov-sur-le-Don l'arrestation musclée de deux hommes par les membres de la SMP Wagner.

Le Conseil de sécurité de la Biélorussie a déclaré que Minsk «était et demeure un allié de la Russie partageant entièrement les objectifs de l’opération militaire spéciale».
«Tout conflit à l’intérieur des milieux militaires et politiques et à l’intérieur de la société civile est un cadeau à l’Occident collectif», selon le Conseil de sécurité biélorusse.

Poutine s'est entretenu au téléphone avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. Ce dernier lui a exprimé son soutien total, a rapporté le Kremlin.

Le président russe Vladimir Poutine est au Kremlin et y travaille, a déclaré son porte-parole Dmitri Peskov, cité par l'agence RIA Novosti, qui l'interrogeait sur des rumeurs sur les réseaux sociaux affirmant qu'il avait quitté Moscou à cause de la mutinerie. 

Les autorités de la région russe de Lipetsk, à 420 km au sud de Moscou, ont appelé la population à rester chez elle face à la rébellion armée déclenchée par le groupe paramilitaire Wagner. 

Le correspondant de guerre de RT, Roman Kosarev, était à proximité du quartier général du district militaire Sud de Rostov-sur-le-Don, où a eu lieu une explosion.

«Vladimir Poutine a eu des conversations téléphoniques avec le président biélorusse Alexandre Loukachenko, le président ouzbek Shavkat Mirziyoyev et le président kazakh Kassym-Jomart Tokaïev», a rapporté le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.

A Voronej, «un réservoir de carburant en feu est en train d'être éteint dans un dépôt de pétrole dans la rue», a déclaré sur son canal Telegram le gouverneur Alexandre Goussev. «Plus de 100 pompiers et 30 véhicules sont sur place. Selon les premières données, il n'y a pas de victimes», a-t-il précisé.

Poutine «se trompe profondément», a déclaré sur son canal Telegram Evguéni Prigojine, le chef de la SMP Wagner, après l'allocution du président russe. «Nous sommes des patriotes. Personne ne va se rendre à la demande du président, des services de sécurité ou de qui que ce soit», a-t-il ajouté.

Sergueï Sourovikine, commandant adjoint du groupement des forces de l’opération spéciale russe, a appelé les combattants de la société militaire privée Wagner à mettre un terme à la mutinerie. Il a déclaré que les soldats russes avaient une mission commune et qu’ils devaient obéir aux ordres du commandant suprême des forces armées de la Fédération de Russie.

«Dans le cadre de l'opération antiterroriste sur le territoire de la région de Voronej, les forces armées de la Fédération de Russie sont en train de mener des actions opérationnelles et de combat nécessaires», a déclaré sur Telegram le gouverneur régional, Alexandre Goussev.

Voronej est voisine de la ville de Rostov (sud), où Wagner a revendiqué avoir pris le contrôle de plusieurs infrastructures militaires.

Les médias biélorusses ont rapporté que Vladimir Poutine avait tenu le président biélorusse Alexandre Loukachenko au courant de la situation en Russie. 

Dans une allocution télévisée, Vladimir Poutine a appelé à l'unité, puis affirmé que les forces armées russes avaient reçu l'ordre de neutraliser ceux qui avaient organisé la rébellion armée. 

Le «régime d'opération antiterroriste» a été instauré à Moscou et dans sa région, alors que la Russie est secouée par une rébellion du groupe paramilitaire Wagner, a annoncé le Comité national antiterroriste.

«Afin d'empêcher d'éventuels attentats, le régime d'opération antiterroriste a été instauré à Moscou, dans la région de Moscou», ainsi que dans la région de Voronej, frontalière de l'Ukraine, a indiqué le Comité.

Le ministère russe de la Défense a lancé un appel aux combattants de la SMP Wagner, leur disant qu'ils avaient été «trompés dans l'aventure criminelle de Prigojine et sa participation à une rébellion armée».

«Nous garantissons la sécurité de tous», ajoute le communiqué, précisant que de nombreux membres du groupe avaient déjà pris contact avec les autorités russes.

A la suite d'appels à l'insurrection du chef de la SMP Wagner, les autorités russes ont déclaré prendre des mesures pénales contre Evguéni Prigojine.

Jeudi 22 juin

Le ministre russe de la Défense a affirmé, lors d'un Conseil de sécurité en présence de Vladimir Poutine, que les forces ukrainiennes avaient réduit leurs opérations dans le sud et l'est de l'Ukraine et qu'elles étaient en train de se «regrouper» après avoir subi des pertes lors de leur offensive.

Les autorités locales russes ont rapporté que le pont de Tchongar, reliant la Crimée à la région de Kherson, avait été endommagé par une frappe ukrainienne. Selon le comité d'enquête, des missiles Storm Shadow auraient été utilisés.

Mercredi 21 juin

L'armée russe a indiqué avoir déjoué une «tentative du régime de Kiev de mener une attaque terroriste avec trois drones contre des sites dans la région de Moscou», confirmant des informations de sources locales et de l'agence TASS. 

Mardi 20 juin

Les pays de l'Union européenne vont former 30 000 soldats ukrainiens en 2023, a annoncé le ministère ukrainien de la Défense. «En 2023, dans le cadre de la mission d'assistance militaire de l'UE à l'Ukraine, il est prévu de former 30 000 militaires des forces armées ukrainiennes, dont des soldats des forces de défense territoriale», a indiqué le ministère dans un communiqué publié sur Telegram.

Le tribunal militaire du district du Sud à Rostov-sur-le-Don (sud de la Russie) a reconnu coupable un Russo-Ukrainien qui combattait au sein des forces de Kiev, Denis Mouryga. Il a été condamné à «16 ans de camp pénitentiaire à régime sévère».

Membre du bataillon ukrainien Aïdar, il était accusé d'avoir participé aux activités d'une formation militaire considérée comme illégitime par Moscou, accusée d'exactions dans le Donbass. 

Il a été arrêté au printemps 2022 alors qu'il tentait de traverser la frontière russe dans la région de Rostov. Selon les enquêteurs, Denis Mouryga, qui a la double nationalité russe et ukrainienne, faisait partie du bataillon Aïdar depuis 2015 et a été formé au combat et au maniement des armes pour commettre des actes qualifiés de «terroristes».

Le service fédéral de sécurité russe a déclaré avoir appréhendé un citoyen ukrainien de 44 ans soupçonné d’espionnage à Naltchik, en République de Kabardino-Balkarie.

Le FSB rapporte que le suspect agissait sur ordre du Service de sécurité d’Ukraine. Il aurait recueilli et remis à des agents étrangers des informations de nature militaire. Des poursuites pénales ont été engagées.

Lundi 19 juin

Le ministère russe de la Défense a diffusé des images du front dans la région de Zaporojié, rapportant que l'artillerie russe avait «détruit des chars, des véhicules de combat d'infanterie et des véhicules blindés de transport de troupes», et ajoutant que la conduite des tirs était effectuée par des opérateurs de drones.

Samedi 17 juin

Le président russe Vladimir Poutine a rencontré le 17 juin la délégation de dirigeants africains pour discuter d'une résolution pacifique du conflit ukrainien, à Saint-Pétersbourg.

Vladimir Poutine s'est dit «prêt» à un «dialogue constructif avec ceux qui souhaitent la paix», lors d'une rencontre avec les médiateurs africains sur l'Ukraine, saluant leur «approche équilibrée» face au conflit.

«Cette guerre doit prendre fin», a quant a lui déclaré le président sud-africain Ramaphosa. La délégation africaine s'est vu opposer une fin de non-recevoir la veille à Kiev par le président ukrainien Volodymyr Zelensky. 

Vendredi 16 juin

«Nous avons commencé à nous réorienter vers des marchés asiatiques, africains (…) cela a bien commencé avant les événements tragiques en Ukraine. Car le monde avait évolué avant», a déclaré Vladimir Poutine. «Quand on me dit "vous êtes tombés en dépendance avec la Chine", je réponds "Vous êtes dans cette dépendance depuis longtemps !"»

Jeudi 15 juin

«Six appareils ont été abattus par les forces anti-aériennes» et trois autres «ont été désactivés» avant d'atterrir, a déclaré le gouverneur de Crimée Sergueï Aksionov. Cette attaque de neuf drones sur la péninsule de Crimée a eu lieu pendant la nuit et dans la matinée du 15 juin.

Aucune victime n'est à déplorer, a-t-il précisé, mais l'un des drones a explosé dans le village de Doukoutchaïevo, dans le centre de la Crimée, brisant les fenêtres de plusieurs maisons.

Mercredi 14 juin

Le ministère russe de la Défense affirme avoir frappé dans la nuit «les lieux de concentration des réserves des forces armées ukrainiennes et des mercenaires étrangers», mais aussi «des entrepôts de munitions et de matériel militaire». 

Mardi 13 juin

«Maintenant, ce sont nos trophées» : le ministère russe de la Défense a diffusé sur Telegram une vidéo, enregistrée avec un téléphone portable, des blindés occidentaux fournis à Kiev, et abandonnés à la suite d'une bataille dans la région de Zaporojié, où d'intenses combats ont lieu depuis une semaine.

Lundi 12 juin

L'armée russe a affirmé le 12 juin avoir repoussé des offensives ukrainiennes dans la zone du sud de l'Ukraine où Kiev a revendiqué la capture de plusieurs localités. Une contre-attaque russe semble néanmoins en cours dans le village de Makarovka.

Le ministère russe de la Défense a rapporté le 11 juin que les forces ukrainiennes avaient attaqué le navire Priazovié en mer Noire avec six drones de surface. Le bâtiment de la marine russe effectue une mission de protection des gazoducs Turkish et Blue Stream au sud-est de la mer Noire.

«Tous les bateaux ont été détruits par les armes standards du navire de la marine russe à 300 km au sud-est de Sébastopol», a déclaré le ministère dans un communiqué, ajoutant que le navire Priazovyié «continuait d'accomplir les missions assignées», sans dommages ni victimes à son bord.

Dimanche 11 juin

Le ministère russe de la Défense a annoncé la libération de 94 militaires russes à la suite d'un processus de négociation. Ils ont été échangés contre autant de prisonniers ukrainiens. 

Des éclats d'obus de canon américain M777 ont été découverts dans l'un des bassins du système d'eau de refroidissement de la centrale de Zaporojié, lors du nettoyage des piscines, a rapporté la chaîne Telegram de la centrale. «Nous soulignons que le bombardement de la centrale nucléaire de Zaporojié peut avoir de graves conséquences», rappelle le communiqué.

Vendredi 9 juin

L'Islande a annoncé la fermeture sine die de son ambassade à Moscou à partir du 1er août en raison de la situation liée au conflit en Ukraine, devenant le premier pays à prendre une telle décision. «La situation actuelle ne permet tout simplement pas à la petite représentation diplomatique de notre pays d'opérer en Russie», a affirmé la ministre islandaise des Affaires étrangères Thórdís Gylfadóttir dans un communiqué.

Le petit pays nordique est le premier à prendre une pareille mesure depuis le début de la guerre en Ukraine. L'Islande précise qu'il ne s'agit toutefois pas d'une rupture des relations diplomatiques.

«L'ennemi attaque» dans la région de Zaporojié, a rapporté sur Telegram, au matin du 9 juin, le correspondant russe des Izvestia Alexander Sladkov. «Trois colonnes de sept à dix véhicules de combat d'infanterie» ukrainiennes seraient selon lui impliquées, et l'attaque aurait duré 45 minutes. 

«Notre infanterie est debout. La ligne de front reste inchangée. Notre aviation de l'armée a rejoint [le secteur]», a ajouté le journaliste russe, estimant «certain» que des «dommages tangibles» avaient été infligés aux troupes ukrainiennes «dès les premières minutes».

Deux personnes ont été blessées lorsqu'un drone s'est écrasé sur un immeuble résidentiel dans la ville de Voronej, située dans le sud de la Russie, non loin de l'Ukraine, ont indiqué les autorités locales.

«Un drone est tombé à Voronej», a écrit le gouverneur régional Alexandre Goussev sur Telegram. «Deux personnes ont été blessées», a-t-il précisé, en soulignant que «toute l'assistance nécessaire leur a été apportée».

Jeudi 8 juin

Les combats se sont brutalement intensifiés dans la région de Zaporojié. L'armée russe repousse les attaques ukrainiennes, lancées avec des moyens jusque-là «jamais utilisés», selon Vladimir Rogov, administrateur de la région.

Plusieurs explosions ont été signalées à Lougansk, une fumée noire s'élevant au-dessus de la zone industrielle, a rapporté le correspondant de RIA Novosti. 

Mercredi 7 juin

Le ministère russe de la Défense a accusé l'Ukraine d’avoir fait exploser le 5 juin le pipeline d’ammoniac Togliatti-Odessa, le plus long du monde (2 400 km). L'armée russe a dénoncé un «acte terroriste» ayant causé plusieurs blessés parmi des civils. «Un groupe de sabotage ukrainien a fait exploser le pipeline d’ammoniac Togliatti-Odessa» près du village de Massioutovka, dans la région de Kharkov, a rapporté le ministère. 

Mardi 6 juin

Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a écarté les accusations occidentales de crime de guerre à la suite de la destruction partielle du barrage de Kakhovka, dans la région de Kherson.

Le barrage hydroélectrique de Kakhovka, situé dans les zones russes de la région de Kherson, a été partiellement détruit dans la nuit du 5 au 6 juin. Les forces ukrainiennes ont effectué de «multiples frappes» sur le barrage de Kakhovka cette nuit, a déclaré sur Telegram le maire de la ville de Nova Kakhovka, Vladimir Leontiev, qui affirme que ces frappes ont détruit les robinets-vannes du barrage et provoqué un «rejet d'eau incontrôlable».

Lundi 5 juin

L'Ukraine a simplement confirmé mener des «actions offensives» dans certains secteurs du front, continuant d'entretenir le brouillard de la guerre autour de la grande contre-offensive qu'elle prépare depuis des mois. L'armée ukrainienne a revendiqué des gains près de la ville de Bakhmout dans l'est, tout en relativisant l'échelle de ces attaques que Moscou a affirmé avoir repoussées.

Le ministère russe de la Défense rapporte avoir contrecarré plusieurs attaques dans cinq secteurs du front au sud de la région de Donetsk.

Dimanche 4 juin

Au cours de la nuit dernière, les forces de défense aérienne russes ont abattu cinq drones en Crimée et quatre autres ont été neutralisés par moyens électroniques, a déclaré le chef de la région Sergueï Aksionov. Il n'y a ni victimes ni blessés. «Des fenêtres ont été brisées dans trois maisons et deux voitures dans la ville de Djankoï», a-t-il précisé. Un autre drone non explosé a été retrouvé dans une résidence privée.

Samedi 3 juin

Le gouverneur de la région de Belgorod a aussi indiqué qu'une dame âgée était décédée lors d'un bombardement ukrainien à Novaïa Tavoljanka, et qu'une femme avait été tuée à Bezlioudovka. 

Ces derniers jours, la région de Belgorod, surtout ses localités situées près de la frontière ukrainienne, est frappée par des tirs d'une intensité inédite depuis le début de l'offensive russe en Ukraine fin février 2022.

Vendredi 2 juin

Deux civils ont été tués et deux autres blessés dans un bombardement ukrainien sur la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a indiqué le gouverneur de ce territoire soumis à des frappes répétées ces derniers jours.

Jeudi 1 juin

«Selon les premières informations, le drone s’est écrasé sur la chaussée. Il y a deux blessés», a rapporté le gouverneur de Belgorod, Viatcheslav Gladkov. «Un homme souffrant d’une possible commotion cérébrale est transporté en ambulance à l’hôpital», a-t-il précisé, partageant une photo d'un débris sur Telegram. 

Le ministère russe de la Défense a confirmé en fin de matinée de rudes combats frontaliers : «A 3h du matin environ (heure de Moscou), à la suite d’un bombardement massif d’installations civiles dans la région de Belgorod, des formations terroristes ukrainiennes fortes de deux compagnies d’infanterie motorisée, dotées de chars, ont tenté de s’introduire sur le territoire russe près de la localité de Novaïa Tavoljanka et du poste-frontière routier de Chebekino».

Et l’armée russe de préciser que trois attaques avaient été repoussées, avec le soutien de l’aviation et de l’artillerie : «L’aviation du district militaire Ouest a 11 fois bombardé l’ennemi. Les unités armées de roquettes et d’artillerie ont effectué 77 tirs et les systèmes de lance-flammes deux frappes», a indiqué le ministère.

Huit blessés civils sont à déplorer dans la ville de Chebekino et deux à Novopetrovka, dans la région de Belgorod, a rapporté le gouverneur local, Viatcheslav Gladkov, qui dénonce des «frappes ininterrompues».

L'administration militaire de Kiev a quant à elle rapporté une attaque aérienne, qui a commencé vers 3h locales (minuit GMT). Elle aurait tué un enfant et blessé une dizaine de personnes, toujours selon la même source.

Mercredi 31 mai

«La demande de l'Allemagne est une mesure hostile visant à détruire davantage les relations», a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères, en réponse à l'annonce de Berlin de fermer quatre consulats russes en Allemagne d'ici le 31 décembre 2023. 

«Berlin peut être sûr que de telles mesures provocatrices mal conçues ne resteront pas sans réponse», a ajouté le département.

De nouvelles attaques de drones et tirs d’artillerie ont été recensées dans les provinces russes frontalières de l’Ukraine. Des dizaines de victimes sont à déplorer. Le gouverneur de Belgorod a annoncé l’évacuation des enfants de deux villes.

Mardi 30 mai

Viatcheslav Gladkov, le gouverneur de la région de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a annoncé que les forces armées ukrainiennes avaient tiré sur des centres d’hébergement temporaire de résidents déplacés. «Plusieurs personnes ont été tuées ou blessées», a-t-il déclaré sur Telegram, annonçant qu'il apporterait davantage de précisions dans la soirée une fois sur place.

Moscou et sa région ont été visés ce 30 mai à l'aube par une rare attaque de drones, qui ont provoqué des dégâts «mineurs» sur des bâtiments dans la capitale russe sans faire de victimes, ont indiqué les autorités.

Lundi 29 mai

Les députés ukrainiens ont adopté un projet de sanctions à l'encontre de l'Iran, pays qu'ils accusent de fournir des armes à Moscou.

Le Parlement ukrainien s'est réjoui de contribuer à l'isolement complet de l'Iran, actant la rupture entre Kiev et Téhéran. Ce paquet de sanctions comprend une interdiction du commerce militaire avec l'Iran, l'arrêt du transit via l'Ukraine de ces marchandises et la «suspension des obligations économiques et financières en faveur des résidents iraniens».

Samedi 27 mai

Le navire Ivan Khours est rentré le matin du 26 mai au port de Sébastopol, semble-t-il sans dommages. La Russie avait dévoilé des images de l'attaque de son navire de guerre le 24 mai. Trois drones de surface se dirigeaient à grande vitesse vers l'Ivan Khours, alors en patrouille dans la zone économique exclusive turque en mer Noire, à 140 kilomètres au nord-est du détroit du Bosphore.

Vendredi 26 mai

Vladimir Poutine a souligné l’ouverture de son pays au dialogue, lors d'un entretien téléphonique avec son homologue brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva.

Le président russe «a confirmé que la partie russe était ouverte au dialogue politique et diplomatique, lequel est toujours entravé par Kiev et ses soutiens occidentaux», a indiqué le Kremlin dans un communiqué.

La région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a subi des dizaines de tirs d'artillerie lors des dernières 24 heures, a indiqué le gouverneur de ce territoire secoué en début de semaine par une incursion armée.

Tokyo a déclaré avoir imposé des sanctions supplémentaires à la Russie, conformément à l'engagement pris par les pays du G7 lors de leur récent sommet à Hiroshima.

Le Japon va imposer de nouvelles sanctions comprenant le gel d'actifs de 17 ressortissants et 78 organisations russes, ainsi que l'interdiction d'exporter des biens et services vers 80 entités russes, a annoncé le porte-parole du gouvernement Hirokazu Matsuno. Les interdictions à l'export portent sur des produits destinés à des sociétés russes liées au complexe militaro-industriel du pays, ainsi que sur des services de construction et d'ingénierie.

Le 25 mai, le fondateur du groupe Wagner, Evguéni Prigojine, a déclaré que la SMP retirait ses unités d'Artiomovsk (Bakhmout), cédant jusqu’au 1er juin ses positions à l'armée russe.

Le 20 mai, Prigojine avait annoncé la « prise complète de Bakhmout (Artiomovsk) » après une offensive militaire de 224 jours sur la ville. Le lendemain, le ministère russe de la Défense a indiqué que la libération d'Artiomovsk [Bakhmout] était achevée dans la « zone tactique d'Artiomovsk [Bakhmout] ».

Jeudi 25 mai

En réponse à la «politique de confrontation» menée par Stockholm, la Russie a annoncé la fermeture du consulat général de Suède à Saint-Pétersbourg à partir du 1er septembre. Le ministère russe des Affaires étrangères a ajouté qu'il allait arrêter les travaux du consulat général de Russie à Göteborg à partir du même jour. De surcroît, la Russie a déclaré cinq diplomates suédois persona non grata.

Les services de sécurité russes (FSB) ont affirmé avoir arrêté début mai des saboteurs liés aux services secrets ukrainiens qui planifiaient des attentats visant à perturber le fonctionnement des centrales nucléaires russes.

«Un groupe de sabotage du service de renseignement extérieur ukrainien (...) a tenté de faire exploser une trentaine de lignes d'alimentation électrique des centrales nucléaires de Léningrad et de Kalinine», dans le nord-ouest du pays, début mai, a indiqué le FSB dans un communiqué publié ce 25 mai.

Le patron de la SMP russe Wagner, Evguéni Prigojine, a affirmé que ses hommes avaient commencé à transférer leurs positions à Bakhmout aux troupes régulières de l'armée russe.

«Nous sommes en train de retirer les unités de Bakhmout aujourd'hui. D'ici au 1er juin, la majeure partie se réinstallera dans des bases de l'arrière. Nous remettons les positions aux militaires, les munitions et tout ce qu'il s'y trouve», a déclaré Evguéni Prigojine dans une vidéo diffusée par son service de presse. L’information n’a pas encore été confirmée par le ministère russe de la Défense.

 

Mercredi 24 mai

La Russie a accusé l'Ukraine d'avoir attaqué l'un de ses navires de guerre alors qu'il se trouvait en patrouille dans la zone économique exclusive turque, affirmant avoir détruit trois vedettes sans pilote lors de cet assaut.

«Les forces armées ukrainiennes ont tenté en vain d'attaquer le navire Ivan Khours de la flotte de la mer Noire (...) dans la zone économique exclusive de la Turquie», a indiqué sur Telegram le ministère russe de la Défense.

Selon Moscou, cette attaque a eu lieu à 2h30 (GMT) au moment où le navire russe «effectuait des tâches visant à assurer la sécurité du fonctionnement des gazoducs Turkish Stream et Blue Stream», deux tuyaux exportant le gaz russe vers la Turquie.

«Toutes les embarcations ennemies ont été détruites par les tirs des armes régulières du navire russe à 140 kilomètres au nord-est du détroit du Bosphore», a précisé le ministère russe.

Environ 10 000 des 50 000 détenus recrutés dans les prisons russes par la société militaire privée Wagner ont été tués en Ukraine, où ils étaient en première ligne dans la très sanglante bataille de Bakhmout, a affirmé Evguéni Prigojine.

«J'ai sélectionné 50 000 détenus, dont environ 20% ont été tués», a-t-il affirmé dans une interview publiée le 24 mai au soir par le blogueur russe Konstantin Dolgov. Par ailleurs, il a indiqué qu'une proportion similaire de ses combattants professionnels étaient également morts au combat, sans pour autant chiffrer précisément leur nombre.

Selon lui, les pertes ukrainiennes sont beaucoup plus lourdes : «Moi j'ai trois fois moins de tués et (...) environ deux fois moins de blessés.»

Moscou répondra de manière «extrêmement ferme» à de nouvelles incursions armées, a promis le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, au lendemain d'une attaque de groupes venus d'Ukraine sur le territoire russe, dans la région frontalière de Belgorod.

Mardi 23 mai

La Russie a affirmé avoir «écrasé» le groupe ayant attaqué le 22 mai depuis l'Ukraine la région russe de Belgorod.

L'opération antiterroriste lancée contre une incursion de combattants armés venant d'Ukraine se poursuit, a annoncé le gouverneur local, Viatcheslav Gladkov.

«L'opération de ratissage menée par le ministère de la Défense et les forces de l'ordre se poursuit» dans le district de Graïvoron, dans la région de Belgorod, a écrit sur Telegram le gouverneur. «Les forces de l'ordre font tout le nécessaire», a-t-il souligné.

Lundi 22 mai

Les autorités russes ont affirmé qu'un groupe de sabotage ukrainien s'était introduit dans la région de Belgorod, frontalière de l'Ukraine. «Un groupe de sabotage et de reconnaissance de l'armée ukrainienne est entré dans le district de Graïvoron», frontalier de l'Ukraine et situé à environ 65 kilomètres à l'ouest de la ville de Belgorod, a indiqué le gouverneur régional, Viatcheslav Gladkov.

«Les forces armées russes, aux côtés des gardes-frontières, de la Rosgvardia (garde nationale) et du FSB (services de sécurité) prennent toutes les mesures nécessaires pour éliminer l'ennemi», a ajouté le gouverneur dans un message sur Telegram.

«Nous comprenons parfaitement le but d'un tel sabotage : détourner l'attention de la direction de Bakhmout, minimiser l'effet politique de la perte d'Artemovsk [Bakhmout] par la partie ukrainienne» a déclaré le porte-parole du Kremlin, ajoutant que Vladimir Poutine avait été informé de cette incursion.

L'Ukraine a affirmé avoir contré dans la nuit une attaque russe d'une ampleur inédite visant la ville de Dnipro, dans le centre-est du pays, avec des missiles et des drones explosifs. 

La Russie a lancé «16 missiles de différents types et 20 drones Shahed», a indiqué l'armée ukrainienne dans un communiqué publié sur Facebook, revendiquant avoir détruit quatre «missiles de croisière Kh-101/Kh-555» et l'ensemble des 20 drones. L'armée ukrainienne n'a toutefois pas donné de détails sur les conséquences engendrées par les 12 missiles qui sont passés à travers ses défenses. Selon les autorités régionales, sept personnes ont été blessées.

Selon un message sur Telegram du maire de Dnipro, Borys Filatov, «il n'y a jamais eu de bombardements (sur la ville) d'une telle ampleur depuis le début de la guerre».

Dimanche 21 mai

«A la suite des actions offensives des unités d'assaut de Wagner, avec le soutien de l'artillerie et de l'aviation de l'unité Sud, la libération de la ville d'Artemovsk est totale», a affirmé le ministère russe de la Défense, le 21 mai au matin, utilisant le nom soviétique de la ville.

Le président russe Vladimir Poutine a ensuite félicité les troupes pour leur victoire. 

Interrogé par la presse sur le point de savoir si les forces ukrainiennes résistaient toujours, Volodymyr Zelensky a répondu de manière ambivalente : «Vous devez comprendre qu'il n'y a rien» là-bas. Avant d'ajouter : «Aujourd'hui, Bakhmout n'est que dans nos cœurs.»

Samedi 20 mai

«Le 20 mai 2023, aujourd'hui, à midi, Bakhmout a été prise dans sa totalité», a annoncé Evguéni Prigojine dans une vidéo diffusée par son service de presse sur Telegram, où il se tient aux côtés d'hommes armés devant des bâtiments en ruines.

L'information n'a pas encore été confirmée par l'état-major russe. 

Vendredi 19 mai

Joe Biden a signalé aux dirigeants du G7 qu'il donnerait son feu vert à la livraison par les Occidentaux d'avions de combat à l'Ukraine, y compris des F-16 américains, a fait savoir un haut responsable de la Maison Blanche.

Le président américain, qui participe au sommet du G7 au Japon, a assuré ses interlocuteurs de son «soutien à une initiative commune visant à entraîner des pilotes ukrainiens sur des avions de combat de quatrième génération, y compris des F-16», selon cette source, citée par l'AFP.

«Il est improbable que Bakhmout soit complètement prise demain ou après-demain» , a déclaré Evguéni Prigojine sur Telegram dans la nuit du 18 au 19 mai, en faisant état de violents combats dans la banlieue sud-ouest de la ville. 

«Bakhmout n'a pas encore été prise. Il y a une banlieue nommée "Samolet". C'est une forteresse imprenable formée par des rangées de barres d'immeubles (...) Les plus dures batailles ont lieu là-bas en ce moment» , a affirmé le chef de Wagner. «Une requête importante donc : le bonheur aime le silence. Laissez-nous finir le travail», a-t-il ajouté. 

Jeudi 18 mai

L'armée russe affirme avoir détruit toutes les cibles de ses frappes nocturnes en Ukraine, Kiev assurant à l'inverse avoir abattu 29 des 30 missiles tirés.

«L'objectif des frappes a été atteint. Toutes les cibles fixées ont été détruites», a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué publié sur Telegram. Des «stocks significatifs d'armements et de munitions» ukrainiens ont été détruits et des déplacements de troupes ukrainiennes ont été «enrayés», a-t-il ajouté.

Li Hui, représentant spécial du gouvernement chinois pour les affaires eurasiennes, a déclaré ce 18 mai depuis Kiev qu'il n'existait pas de remède miracle pour mettre fin au conflit en Ukraine, tout en appelant Kiev et Moscou à engager des pourparlers.

Un train de marchandises transportant des céréales a déraillé dans la matinée du 18 mai sans faire de victimes en Crimée, ont indiqué les autorités russes, en pleine série d'incidents et de sabotages régulièrement imputés par Moscou à l'Ukraine.

«Dans le district de Simféropol, des wagons transportant des céréales ont déraillé», a affirmé sur Telegram le gouverneur de Crimée, Sergueï Aksionov, précisant que la circulation ferroviaire entre Simféropol et Sébastopol, les deux principales villes de la péninsule, était suspendue.

Mercredi 17 mai

Trois personnes ont été tuées et trois autres blessées lors du bombardement d'une épicerie dans le district Kouïbychevsky, à Donetsk. Le chef de l'administration de la ville, Alexeï Koulemzine, l'a annoncé le 17 mai sur sa chaîne Telegram officielle.

La représentation de la RPD auprès du Centre commun pour le contrôle et la coordination a ajouté qu'un autre magasin, une crèche, trois immeubles d'habitation et un gazoduc avaient également été touchés par des tirs d'obus dans le district Kouïbychevsky le 17 mai. Au moment de la publication, la partie ukrainienne n'avait pas officiellement commenté ce bombardement.

Mardi 16 mai

«Nous n’avons pas lancé autant de [missiles] Kinjal que [les Ukrainiens] prétendent en abattre chaque fois dans leurs déclarations», a déclaré le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou. «Ils se trompent toujours dans l’identification du type de missiles. Voilà pourquoi ils ne les atteignent pas», a-t-il ajouté.

Plus tôt dans la journée, Kiev avait revendiqué avoir abattu six missiles hypersoniques Kinjal.

L'armée russe a confirmé avoir frappé pendant la nuit des installations militaires en Ukraine, assurant avoir «touché toutes les cibles». Selon le ministère russe de la Défense, les frappes ont visé des «points de déploiement des forces armées ukrainiennes», ainsi que des dépôts de munitions et d'armes occidentales. Il a aussi revendiqué avoir détruit à Kiev un système antiaérien américain Patriot et intercepté sept missiles britanniques Storm Shadow.

De leur côté, les forces ukrainiennes ont revendiqué avoir abattu six missiles hypersoniques Kinjal. «Un nouveau succès incroyable pour les forces aériennes ukrainiennes ! La nuit dernière, les défenseurs de notre ciel ont abattu six missiles hypersoniques russes Kinjal et 12 autres missiles», a clamé ce 16 mai sur Twitter le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiï Reznikov.

Lundi 15 mai

Sept personnes ont été blessées dans une explosion à Lougansk, dont le ministre de l'Intérieur par intérim de la République populaire de Lougansk, Igor Kornet. Toutes les victimes sont hospitalisées, a déclaré Leonid Pasechnik, chef par intérim de la LPR, sur Telegram.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a obtenu le 15 mai au Royaume-Uni l'engagement d'une livraison prochaine de missiles anti-aériens et de drones d'attaque. Il s'est dit optimiste sur la fourniture d'avions de combat qu'il réclame aux Occidentaux.

La France va former et équiper plusieurs bataillons ukrainiens avec des «dizaines» de véhicules blindés et de chars légers, ont annoncé les deux pays à l'issue d'un dîner à Paris le 14 mai entre les présidents Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky, qui ont aussi appelé à de nouvelles sanctions contre la Russie.

«Dans les semaines à venir, la France formera et équipera plusieurs bataillons avec des dizaines de véhicules blindés et de chars légers, dont des AMX-10 RC», est-il précisé dans une déclaration commune.

Samedi 13 mai

L'agence TASS a rapporté qu'un avion de chasse Su-34 s’était écrasé le 13 mai dans la région de Briansk, selon les services d’urgence. «Un Su-34 s’est écrasé non loin de la frontière ukrainienne», a déclaré la source de l’agence. Les circonstances du crash n'ont pas encore été éclaircies.

Plus tôt, un hélicoptère Mi-8 s’était écrasé dans la région de Briansk. Les deux membres de l’équipage ont péri.

Vendredi 12 mai

Un hélicoptère Mi-28 de l'armée russe s'est écrasé le 12 mai au cours d'un entraînement en Crimée, causant la mort de ses deux pilotes, a annoncé le ministère russe de la Défense, qui dit privilégier la piste d'une défaillance technique.

Pour des raisons de formation et de maintenance, Washington a estimé «peu probable» la livraison de missiles de longue portée à l'armée ukrainienne, au lendemain de l'annonce, par Londres, de la fourniture à Kiev de missiles Storm Shadow. «S'ils ne savent pas s'en servir, cela ne servira pas à grand-chose», s'est justifié Anthony Blinken.

Kiev a assuré avoir repris des territoires autour de la ville de Bakhmout, épicentre des combats, au moment où se profile une vaste offensive de l'armée ukrainienne. 

L'armée russe a pour sa part affirmé avoir repoussé la veille 26 attaques ukrainiennes sur un front long de 95 kilomètres dans le secteur de Soledar. Les attaques impliquaient «plus de 1 000 militaires et jusqu'à 40 chars», selon le ministère russe de la Défense.

«Les unités d’assaut [de la SMP Wagner] ont continué à se battre pour s’emparer des quartiers de la ville [de Bakhmout]. Les troupes aéroportées les ont soutenues et ont empêché les forces armées ukrainiennes de contre-attaquer sur leurs flancs», a aussi rapporté la Défense russe.

Jeudi 11 mai

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré dans un entretien diffusé par la BBC que son armée avait encore besoin de temps pour préparer une contre-offensive d'ampleur très attendue en Occident.

«Avec (ce que nous avons), nous pouvons aller de l'avant et réussir. Mais nous perdrions beaucoup de monde. Je pense que c'est inacceptable. Donc nous devons attendre. Nous avons encore besoin d'un peu de temps supplémentaire», a déclaré Volodymyr Zelensky, selon la BBC.

Mercredi 10 mai

Les députés français ont adopté une résolution demandant à Bruxelles d’inscrire Wagner sur la liste européenne des organisations terroristes. En réaction, le patron de la société militaire privée russe s’en est violemment pris à l'action française en Afrique.

Dimanche 7 mai

Evguéni Prigojine, le dirigeant de la société militaire privée Wagner, a annoncé avoir eu «la promesse» de Moscou qu'il recevrait plus de munitions pour continuer à combattre dans la ville de Bakhmout, après avoir menacé de s'en retirer.

Samedi 6 mai

«Les défenses anti-aériennes ont abattu au-dessus de la République de Crimée un missile balistique tiré d'un système ukrainien Grom-2. Pas de destructions, ni de victimes», a indiqué sur Telegram Sergueï Aksionov, gouverneur de Crimée. 

La voiture de l'écrivain Zakhar Prilepine, soutien de la politique de Vladimir Poutine, a explosé dans la région de Nijni Novgorod. Celui-ci a survécu.

Vendredi 5 mai

La Russie a annoncé une évacuation partielle de 18 localités dans la région de Zaporojié, dans le sud de l'Ukraine, au moment où Kiev affirme préparer une offensive imminente.

«Ces derniers jours, l'ennemi a accentué les bombardements sur les localités situées à proximité directe de la ligne de contact», a indiqué sur Telegram Evguéni Balitski, le responsable régional. «Pour cette raison, il a été décidé d'éloigner en premier lieu les enfants avec leurs parents, les personnes âgées et handicapées, les patients des hôpitaux, des tirs de l'ennemi et de les déplacer à l'intérieur de la région», a-t-il poursuivi, assurant que les évacuations seraient «temporaires».

Evguéni Prigojine, le dirigeant du groupe paramilitaire russe Wagner, a affirmé qu'il serait contraint de se retirer le 10 mai de ses positions dans la ville de Bakhmout, épicentre des combats dans l'est de l'Ukraine, pour les laisser aux troupes russes, à cause d'un manque de munitions imputé à l'armée.

Le Kremlin a indiqué avoir vu la vidéo postée sur les réseaux sociaux, sans en dire davantage, celle-ci relevant «du déroulement de l'opération spéciale».

Un deuxième incendie, en l’espace de deux jours, a été éteint à la raffinerie de pétrole d’Ilsky, dans la région de Krasnodar. Aucune victime n'est à déplorer. La veille, un drone avait également frappé la raffinerie.

Jeudi 4 mai

Un drone a été abattu au-dessus de Kiev ce 4 mai vers 20h. Quelques heures plus tard, l'armée de l'air ukrainienne a admis que l'appareil était l'un de ses Barayktar TB2, justifiant qu'il ait été abattu du fait d'une perte de contrôle. 

Les autorités russes ont pointé du doigt la responsabilité de Washington dans l'attaque de drones du Kremlin. Pour le porte-parole du gouvernement russe Dmitri Peskov, il n'y a aucun doute : «La décision sur de telles actions et attaques terroristes n'est pas prise à Kiev, mais à Washington.» «Les tentatives de renier cela à la fois à Kiev et à Washington, bien sûr, sont absolument ridicules», a-t-il ajouté. 

Deux drones ont frappé des raffineries de pétrole dans le sud-ouest de la Russie, près de l'Ukraine, ont indiqué des médias et les autorités locales, au lendemain d'une attaque de drones contre le Kremlin. De son côté, l'Ukraine affirme avoir abattu 18 drones dans la région de Kiev.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a entamé une visite inopinée aux Pays-Bas, lors de laquelle il doit visiter la Cour pénale internationale (CPI) et rencontrer des responsables néerlandais.

Mercredi 3 mai

Le 3 mai, un grave incendie d'une superficie de 1 200 mètres carrés s'est déclaré dans un entrepôt de produits pétroliers dans le village de Volna (région de Krasnodar). Les services d'incendie font tout leur possible pour étouffer rapidement l'incendie. Selon les médias, le feu a été provoqué par la chute d'un drone de combat.

Moscou accuse Kiev d'avoir tenté de frapper le Kremlin avec des drones. La Russie qualifie cette attaque de «terroriste» et se réserve le droit d'y répondre. Les autorités ukrainiennes démentent les accusations russes.

Un dépôt de carburant a pris feu dans la nuit du 2 au 3 mai dans le village russe de Volna, dans la région de Krasnodar, proche de la Crimée, a annoncé le gouverneur local, Véniamine Kondratiev. Selon une source dans les services de secours, citée par l'agence de presse officielle TASS, l'incendie a été provoqué par la «chute d'un drone». Aucun décès n'est à déplorer pour l'heure.

Les autorités locales ukrainiennes ont annoncé un couvre-feu à Kherson, près de la ligne de front dans le sud, à partir du 5 mai au soir, et ce pendant 58 heures, au moment où Kiev dit achever ses préparatifs pour une offensive d'ampleur.

«Pendant ces 58 heures, il sera interdit de se déplacer et de se trouver dans les rues de la ville. (Kherson) sera également fermée à l'entrée et à la sortie», a déclaré sur Telegram le chef de l'administration militaire locale, Oleksandre Prokoudine. Ce dernier a justifié «ces restrictions temporaires» par «la nécessité» pour «les forces de l'ordre de pouvoir faire leur travail», sans donner plus de détails.

Mardi 2 mai

Dans la région de Briansk, frontalière de l'Ukraine, 20 wagons d'un train ont déraillé. Aucun décès n'a été rapporté, mais le gouverneur de la région a indiqué qu'un engin explosif avait causé le déraillement. 

Le Danemark va donner 228 millions d'euros d'équipement, de véhicules blindés, de munitions et de matériel de défense aérienne à l'Ukraine pour «renforcer (s)a capacité à mener une offensive dans les mois à venir», a annoncé le ministère danois de la Défense.

L'aide militaire danoise à Kiev s'élève à 1,47 milliard d'euros (ou 1,61 milliard de dollars) depuis un an. En janvier 2023, le Danemark a donné à l'Ukraine ses 19 canons Caesar de fabrication française. Il a annoncé en avril l'achat, avec les Pays-Bas, de 14 chars Leopard 2 afin de les donner à l'armée ukrainienne.

Lundi 1 mai

Un «engin explosif» a provoqué le déraillement d'un train de marchandises dans une région russe proche de l'Ukraine, sans faire de victimes. «Un engin explosif non identifié s'est déclenché, ce qui a entraîné le déraillement d'un train de marchandises. Pas de victimes», a indiqué sur Telegram Alexandre Bogomaz, gouverneur de la région de Briansk, frontalière de l'Ukraine.

Vendredi 7 avril

En visite en Turquie ce 7 avril, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a affirmé que le règlement du conflit en Ukraine passerait par la remise en cause de l'ordre international actuel dominé, selon lui, par Washington.

«Certains experts internationaux, des représentants de certains pays tentent de présenter des initiatives du type "mettons maintenant la Russie et l’Ukraine à la table des négociations". C’est un symptôme de la situation qui s’est développée à la suite de la mise en place par les Etats-Unis d'une hégémonie totale dans les relations internationales», a ainsi jugé le chef de la diplomatie russe, s'exprimant devant la presse à l'issue d'un entretien avec son homologue turc Mevlüt Cavusoglu.

Et d'ajouter : «Par conséquent, il s’agit [de définir] les principes sur lesquels le nouvel ordre mondial sera fondé, dont nous avons tous besoin, au lieu de l’ordre mondial unilatéral, de l’ordre mondial d’un seul hégémon, comme l’a dit notre président.»

Mercredi 5 avril

Le président français Emmanuel Macron a déclaré selon l'AFP, depuis Pékin, que «quiconque aiderait l'agresseur» dans le conflit en Ukraine «se mettrait dans la situation d'être complice d'une infraction au droit international», à propos d'une éventuelle livraison d'armes par la Chine à la Russie.

Pour autant, le chef d'Etat a indiqué, en réponse à des questions de journalistes, qu'il ne brandirait pas la menace de sanctions lors de son entretien avec Xi Jinping prévue le 6 avril, car «ce n'est jamais une bonne manière d'engager que de menacer».

Le président polonais a déclaré que son pays était prêt à livrer à Kiev, «à l'avenir», l'ensemble de sa flotte de chasseurs MiG-29 de conception soviétique. 

La Pologne, qui a déjà fourni à l'Ukraine huit MiG-29 et va en envoyer six autres prochainement, sera «à l'avenir, en mesure de transférer à l'Ukraine l'ensemble de sa flotte de MiG», soit au total une trentaine d'appareils, «moyennant un accord de ses alliés» dans l'OTAN, a déclaré Andrzej Duda, au cours d'une conférence de presse avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky.

Le chef de l'Etat polonais a expliqué la nécessité de ce feu vert par le fait que les MiG-29 qui restent encore en possession de son pays ont été «adaptés aux normes de l'OTAN», notamment en ce qui concerne les systèmes de communication et la capacité d'assurer des missions de surveillance de l'espace aérien des alliés.

Vendredi 31 mars

Le président français Emmanuel Macron a accusé Moscou d'avoir «laissé faire, voire encouragé» des crimes de guerre en Ukraine.

«L’agression russe a conduit à une systématisation des crimes de guerre contre l'Ukraine et contre sa population», a-t-il déclaré dans un message vidéo diffusé lors d'un sommet à Kiev sur les crimes présumées de Boutcha, à l'occasion du premier anniversaire de la reprise de cette localité par les forces de Kiev.

Depuis le début de son offensive en Ukraine, Moscou a démenti systématiquement les accusations de crimes de guerre adressées par les Occidentaux à son encontre. Au sujet de Boutcha en particulier, deux narratifs s'affrontent : le ministère russe de la Défense affirme que ses forces se sont complètement retirées de Boutcha le 30 mars et que les «preuves de crimes» ne sont apparues que quatre jours plus tard, lorsque des agents des services de sécurité ukrainiens sont arrivés de la ville ; des images satellite américaines, à l'inverse, témoigneraient de la présence de corps gisant dans la rue dans cette la ville depuis la mi-mars.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a juré de vaincre «le mal russe  en visitant Boutcha avec plusieurs dirigeants européens, à l'occasion du premier anniversaire de la reprise par les forces ukrainiennes de cette ville, où les Russes sont accusés par les Occidentaux d'avoir tué de nombreux civils. 

«Nous allons gagner c'est certain, le mal russe tombera, justement ici en Ukraine et ne pourra plus se relever», a-t-il martelé devant les Premiers ministres croate Andrej Plenkovic, slovaque Eduard Heger, slovène Robert Golob et la présidente moldave Maia Sandu. 

Deux narratifs s'affrontent au sujet des crimes présumés dans la ville d'Ukraine en question : le ministère russe de la Défense affirme que ses forces se sont complètement retirées de Boutcha le 30 mars et que les «preuves de crimes» ne sont apparues que quatre jours plus tard, lorsque des agents des services de sécurité ukrainiens sont arrivés de la ville ; des images satellite américaines, à l'inverse, témoigneraient de la présence de corps gisant dans la rue dans cette la ville depuis la mi-mars.

Mercredi 29 mars

Le chef de l'AIEA, Rafael Grossi, a affirmé «essayer» de trouver un compromis entre Moscou et Kiev pour sécuriser la centrale nucléaire de Zaporojié. Il s'est exprimé lors d'une visite sur le site de cette centrale nucléaire sous contrôle des autorités russes, et pour laquelle la Russie a invité la presse dont l'AFP.

«J'essaie de préparer et de proposer des mesures réalistes qui seront approuvées par toutes les parties», a déclaré le patron de l'AIEA, en précisant que ce compromis concernerait la centrale en elle-même et non plus seulement une zone de sécurité autour de celle-ci, sur laquelle portaient jusque-là les négociations, infructueuses. «Il faut éviter une catastrophe», a-t-il ajouté, regrettant que «l'activité militaire est à la hausse dans toute cette région» avec notamment une «augmentation significative du nombre de soldats».

Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi est arrivé ce 29 mars sur le territoire de la centrale nucléaire de Zaporojié, sous contrôle des autorités russes.

Il s'agit de la deuxième visite de Rafael Grossi sur le site de la plus grande centrale nucléaire d'Europe, depuis le lancement de l'opération militaire russe en Ukraine en février 2022.

Depuis le début du conflit, les autorités russes et ukrainiennes se sont accusées réciproquement de frappes sur le site de cette infrastructure.

Mardi 28 mars

Le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba, a exigé que Moscou se retire de «chaque mètre carré» de l'Ukraine, soulignant qu'il ne pouvait y avoir de paix avec la Russie «à n'importe quel prix».

«Je veux être très clair, la Russie doit se retirer de chaque mètre carré de territoire ukrainien. Il ne peut y avoir de malentendu sur ce que signifie le mot retrait», a-t-il affirmé, s'adressant virtuellement à un forum de discussion sur «la paix en Ukraine» sous les auspices des Etats-Unis.

«Dans cette guerre, nous défendons le monde démocratique dans son ensemble», a-t-il ajouté. «Aucun autre pays ne veut plus la paix que l'Ukraine. Mais la paix à n'importe quel prix est une illusion», a-t-il conclu.

La France va doubler le nombre d'obus de 155 mm livrés à l'Ukraine, les portant à 2 000 par mois, a annoncé le ministre français des Armées Sébastien Lecornu dans un entretien au quotidien Le Figaro.

Paris va «livrer des équipements terrestres nécessaires à la contre-offensive de l'Ukraine : nous doublons ainsi la livraison d'obus de 155 mm pour la porter à 2 000 par mois à partir de cette fin mars», a-t-il affirmé dans un entretien croisé avec le ministre de l'Economie Bruno Le Maire.

Dimanche 26 mars

L'administration du district de Toula, en Russie, a rapporté une explosion dans plusieurs immeubles d'habitation à Kireïevsk. Trois personnes ont été blessées. Les autorités policières ont indiqué qu'un drone en était à l'origine.

«Le régime de Kiev a tenté une offensive en utilisant un drone d'attaque Strij (Tu-141)», a déclaré le ministère russe de la défense, revendiquant l'avoir abattu en désactivant son système de navigation grâce au système de guerre électronique Pole-21.

Vendredi 24 mars

L'ONU a accusé les forces ukrainiennes et russes d'avoir commis des exécutions sommaires de prisonniers de guerre. «Nous sommes profondément préoccupés par l'exécution sommaire de 25 prisonniers de guerre et personnes hors de combat russes» ainsi que par celle de «15 prisonniers de guerre ukrainiens», a ainsi déclaré Matilda Bogner, cheffe de la mission de surveillance des droits de l'homme des Nations Unies en Ukraine.

Depuis le début de l'opération militaire russe en Ukraine (fin février 2022), Moscou et Kiev se sont mutuellement accusé de crimes de guerre.

Dimanche 19 mars

Comme le rapporte le service de presse du Kremlin dans un communiqué mis en ligne dans la matinée du 19 mars, le président russe, Vladimir Poutine, s'est rendu la veille dans la ville de Marioupol, théâtre de violents combats au lancement de l'opération militaire russe en Ukraine, et conquise par Moscou en mai dernier (avant d'être rattachée à la Russie fin septembre après un référendum soutenu par Moscou mais dénoncé par l'Ukraine et ses alliés occidentaux).

Samedi 18 mars

Vladimir Rogov, membre du conseil principal d’administration de la région de Zaporojié, a expliqué sur sa chaîne Telegram que les forces russes avaient frappé «le restaurant Monica Bellucci» qui, selon lui, était «l’une des principales bases pour l’élite de la Légion internationale».

«C’est bien ici que des mercenaires nazis étrangers et des instructeurs étaient regroupés», a-t-il ajouté, précisant que, d'après ses sources, des «dizaines» de corps de combattants avaient été «retirés des décombres».

Jeudi 16 mars

Le gouverneur de la région russe de Belgorod, Viatcheslav Gladkov, a fait savoir que durant les «4 derniers jours et dernières nuits, l'activité de l'ennemi» avait été «assez intense». «58 maisons ont été endommagées, ainsi que 31 voitures», a-t-il fait valoir, ajoutant suivre «la situation de très près».

Mercredi 15 mars

Au lendemain du crash d'un drone Reaper américain en mer Noire, le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou s'est entretenu avec son homologue américain Lloyd Austin. Ainsi a-t-il dénoncé les opérations américaines dans la région et prévenu qu'elle réagira en proportion. Les Etats-Unis ont revendiqué quant à eux le droit international. Les deux parties se sont néanmoins accordées sur la nécessité de maintenir un canal de communication ouvert.

Mardi 14 mars

«Des détachements d'assaut (du groupe paramilitaire russe) Wagner attaquent à partir de plusieurs endroits, tentant de percer la défense de nos troupes et d'avancer vers les quartiers centraux» de Bakhmout, a déclaré le commandant des forces terrestres ukrainiennes Oleksandr Syrsky.

«Plus nous sommes proches du centre-ville, plus durs sont les combats, plus il y a d'artillerie», lui a fait écho Evguéni Prigojine, le patron de Wagner.

Samedi 11 mars

Le fondateur de la société militaire privée Wagner (qui combat au côté de l'armée russe en Ukraine), Evguéni Prigojine, a déclaré que les forces russes se trouvaient désormais à 1,2 kilomètre du centre administratif de la ville d'Artiomovsk (Bakhmout).

«Cet immeuble de quatre étages qui dégage de la fumée, c'est le bâtiment de l'administration, le centre administratif de la ville. La distance d'ici là est de 1 kilomètre et 200 mètres», a-t-il déclaré dans une vidéo publiée sur la chaîne Telegram de son service de presse. 

Les autorités ukrainiennes ont accusé l'armée russe d'avoir causé la mort de trois personnes, en frappant «l'autoroute [qui relie] Mykolaïv à Kherson».

Les autorités russes n'ont pas commenté cette accusation à ce stade.

Jeudi 9 mars

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a annoncé la tenue le 13 mars d'une réunion à Genève avec l'ONU au sujet de l'accord sur les céréales d'Ukraine. Celui-ci expire le 18 mars et les négociations visant à le prolonger ont été jugées ce 9 mars «compliquée» par le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.

«Les prochaines séries de consultations sont prévues le 13 mars à Genève, auxquelles participera la délégation interministérielle russe [avec] des représentants de l'ONU», a déclaré Maria Zakharova lors d'un point-presse.

Le ministère russe a annoncé avoir mené des «représailles massives» contre l'Ukraine après l'attaque «terroriste» de la région Briansk le 2 mars dernier. Le président Volodymyr Zelensky a de son côté dénoncé de «misérables tactiques».

Le ministre polonais de la Défense, Mariusz Blaszczak, a annoncé que son pays avait «déjà» livré à l'Ukraine les 10 chars Leopard 2A4 supplémentaires qui avait été promis.

«Nous parlons d'un bataillon de chars lourds qui, dans le cas de la Pologne, ont déjà été livrés, et dans le cas de nos alliés, seront livrés à l'Ukraine très bientôt», a-t-il expliqué devant les journalistes.

Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi a tiré une nouvelle fois la sonnette d'alarme sur la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporojié, qui fonctionne désormais aux générateurs de secours.

«A chaque fois on joue avec le feu et si nous permettons à cette situation de se prolonger, un jour notre chance va tourner», a-t-il averti devant le Conseil des gouverneurs de l'instance onusienne à Vienne, appelant «chacun à s'engager à protéger la sécurité» du site, via la création d'une zone spéciale.

Le centrale nucléaire ukrainienne de Zaporojié, la plus grande d'Europe et qui est sous le contrôle l'armée russe, a été coupée du réseau électrique ukrainien, a affirmé l'opérateur ukrainien, qui a mis en garde contre un risque d'accident.

«La dernière ligne de communication entre la centrale nucléaire occupée de Zaporojié et le réseau électrique ukrainien a été coupée à cause d'attaques de missiles», a indiqué dans un communiqué l'opérateur public ukrainien Energoatom. Il a attribué des frappes à la Russie.

«Actuellement, la centrale [...] est passée en mode "black out" pour la sixième fois depuis l'occupation, les réacteurs des unités 5 et 6 ont été mis [à l'arrêt] à froid», a ajouté Energoatom.

Mercredi 8 mars

Réunis à Stockholm, les ministres de la Défense des 27 cherchent les moyens de livrer plus d’obus à Kiev. Le commissaire au marché intérieur parle même d’«activer rapidement le mode économie de guerre».

«Les récentes images choquantes d'un soldat ukrainien apparemment sommairement tué sont un autre rappel tragique que les lois de la guerre doivent être strictement respectées», a déclaré le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, au côté du président ukrainien Volodymyr Zelensky à Kiev. Il faisait référence à une vidéo virale et non vérifiée dans laquelle un individu en uniforme militaire semble avoir été exécuté par balles après avoir lancé : «Gloire à l'Ukraine».

La vidéo «semble authentique», a déclaré plus tôt ce 8 mars le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme – mais l'AFP, par exemple, écrit ne pas avoir pas pu vérifier de manière indépendante où et quand la vidéo a été filmée, ni ce qu'elle montre précisément.

Les autorités russes n'ont pas pour le moment commenté les allégations ukrainiennes au sujet de cette vidéo.

Le fondateur de la société de sécurité privée Wagner, qui combat au côté de la Russie en Ukraine, a quant à lui déclaré : «Est-ce qu'il y a la moindre preuve que cette vidéo a été filmée près de Bakhmout, la moindre certitude qu'il ne s'agit pas d'une mise en scène, ou au moins une évidence minime de l'implication de la SMP Wagner ? [Si c'est le cas], nous ne manquerons pas d'examiner cette question en détail.»

La ville de Bakhmout pourrait tomber «dans les prochains jours», expliqué le secrétaire général de l'OTAN. «Nous ne pouvons pas exclure que Bakhmout tombe finalement dans les prochains jours», a déclaré le patron de l'alliance militaire, Jens Stoltenberg, en marge d'une réunion des ministres européens de la Défense à Stockholm.

«Cela ne reflète pas nécessairement un quelconque tournant de la guerre», a-t-il ajouté devant la presse, précisant : «Mais cela souligne que nous ne devons pas sous-estimer la Russie. Nous devons continuer à soutenir l'Ukraine.»

Le chef de la société militaire privée russe Wagner a affirmé que ses troupes avaient pris «toute la partie orientale» de la ville de Bakhmout.

«Les unités Wagner ont pris toute la partie orientale de Bakhmout, tout ce qui est à l'est de la rivière Bakhmoutka», a indiqué Evguéni Prigojine, dans un message audio publié par son service de presse.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a prévenu qu'en cas de prise de Bakhmout, épicentre de combats, l'armée russe aurait «la voie libre» pour s'emparer de villes dans l'est de l'Ukraine, dans une interview à CNN.

«Nous comprenons qu'après Bakhmout, ils pourraient aller plus loin. Ils pourraient aller à  Kramatorsk, ils pourraient aller à Sloviansk, la voie serait libre pour les Russes [...] vers d'autres villes d'Ukraine», a-t-il expliqué.

«C'est stratégique pour nous», a insisté le président ukrainien, soulignant que ses troupes étaient déterminées à défendre la ville. 

Mardi 7 mars

Au cours d'un briefing ce 7 mars, le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a fait savoir : «Le soutien fourni au régime de Kiev par les pays de l’OTAN ne conduit pas au succès des troupes ukrainiennes sur le champ de bataille. Au contraire, on constate une augmentation significative des pertes parmi le personnel des forces armées ukrainiennes. Rien qu’en février, ces pertes ont augmenté de plus de 40% par rapport à janvier et se sont élevées à plus de 11 000 soldats. Compte tenu de cela, il est surprenant de voir l’indifférence à l’égard de son peuple de la part du régime de Kiev, qui ne fait pas grand état des énormes pertes humaines pour plaire à ses superviseurs occidentaux. Pour nous, la priorité reste la préservation de la vie et de la santé du personnel [militaire] et des civils. Nous continuerons à accomplir nos missions dans le cadre de l’opération militaire spéciale.»

Lundi 6 mars

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé avoir demandé à ses commandants de «trouver les forces» pour défendre Bakhmut, épicentre des combats dans l'est du pays, autour de laquelle les troupes russes ont resserré leur étau.

De son côté, Evgueni Prigojine, qui dirige le groupe Wagner, a signalé en fin d'après-midi sur son fil Telegram la constitution de groupements ukrainiens non loin de Bakhmut, à Slaviansk, Seversk, Konstantinovka et Chasov Yar. Il a réclamé des renforts et des munitions. 

Vendredi 3 mars

Les Etats-Unis ont annoncé une nouvelle aide militaire à l'Ukraine à hauteur de 400 millions de dollars et composée essentiellement de munitions.

Cette nouvelle aide concerne des munitions pour les systèmes de lance-roquettes Himars utilisés par les forces ukrainiennes, ainsi que pour les véhicules blindés de type Bradley et autres équipements, selon un communiqué du département d'Etat américain cité par l'AFP.

La ville de Bakhmout, épicentre des combats entre l'Ukraine et la Russie, est «pratiquement encerclée» par les forces russes, a affirmé le patron de la société militaire privée Wagner.

«Les unités de Wagner ont pratiquement encerclé Bakhmout, il ne reste plus qu'une seule route» pour en sortir, a déclaré Evguéni Prigojine dans une vidéo publiée sur Telegram par son service de presse.

«Si avant nous faisions face à une armée ukrainienne professionnelle, qui combattait contre nous, aujourd'hui nous voyons de plus en plus de personnes âgées et d'enfants. Ils se battent, mais leur vie à Bakhmout est courte, un jour ou deux», a-t-il ajouté appelant les combattants ukrainiens à leur donner «une chance de quitter la ville».

Jeudi 2 mars

Les autorités ukrainiennes ont ordonné «l'évacuation obligatoire des familles avec enfants et des résidents dont la mobilité est réduite» de la ville de Koupiansk, dans la région de Kharkov, «en raison du bombardement permanent du territoire par les forces russes».

Le gouverneur de Briansk a annoncé sur Telegram que des «saboteurs ukrainiens» menaient actuellement une attaque dans cette région russe, précisant qu'une personne avait été tuée et un enfant blessé. Le Kremlin a dénoncé une «attaque terroriste».

Mercredi 1 mars

Le chef de la diplomatie de l'Union européenne Josep Borrell préconise dans un document consulté par l'AFP de consacrer un milliard d'euros de la dotation de la Facilité européenne pour la paix (FEP), le fonds utilisé pour les achats et la fourniture d'armements à l'Ukraine, à l'achat d'obus de 155 mm utilisés par l'artillerie ukrainienne. Josep Borrell insiste sur «l'extrême urgence» des livraisons malgré «l'épuisement des stocks des États membres».

Ce financement conduirait à la livraison rapide de 250 000 obus de 155 mm vendus 4 000 euros pièce, selon les indications des experts à Bruxelles. 

La proposition sera discutée par les ministres de la Défense de l'UE lors de leur réunion informelle le 7 mars à Stockholm.

Le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba, s'est félicité que l'Ukraine ait «survécu à l'hiver le plus difficile de son histoire». «Il faisait froid et sombre, mais nous étions incassables», a-t-il fait valoir sur Facebook. «L'Ukraine a vaincu la terreur hivernale», a-t-il ajouté.

Mardi 28 février

Le ministère russe de la Défense a annoncé que «le 28 février, dans la nuit, le régime de Kiev» avait «tenté d'utiliser des drones pour attaquer des infrastructures civiles dans la région de Krasnodar et dans la République d'Adyguée».

«Les unités de défense radioélectronique des forces armées de la Fédération de Russie ont contré ces drones. Le contrôle de ces drones a été perdu, et ils ont dévié de leur trajectoire de vol. L'un est tombé dans un champ, et l'autre, ayant dévié de sa trajectoire, n'a pas causé de dommages à l'objectif d'infrastructure civile qu'il devait attaquer», a-t-il ajouté.

Le commandant des forces terrestres ukrainiennes, Oleksandre Syrsky, cité par le centre de presse officiel de l'armée, a admis que la «situation aux alentours de Bakhmout [était] extrêmement tendue». «L'ennemi a envoyé à l'attaque les unités les mieux préparées [de la société militaire privée] Wagner qui tentent de percer la défense de nos troupes et d'encercler la ville», a-t-il ajouté.

Vendredi 24 février

Les dirigeants des pays du G7 (l'Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France, l'Italie, le Japon, le Royaume-Uni, ainsi que l'Union européenne) ont menacé de «coûts sévères» les pays qui continueraient à aider la Russie à contourner les sanctions imposées en raison de son opération militaire en Ukraine.

«Nous demandons aux pays tiers ou aux autres acteurs internationaux qui cherchent à contourner ou à affaiblir nos mesures de cesser leur aide matérielle à la guerre menée par la Russie, sous peine de s'exposer à des coûts sévères», déclarent les dirigeants du G7 dans un communiqué adopté à l'issue d'une réunion virtuelle, ce 24 février.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé qu'une victoire de Kiev face à la Russie était possible cette année, si ses partenaires occidentaux tenaient parole concernant leur aide militaire. 

«Si les partenaires tiennent parole et respectent les délais, une victoire inévitable nous attend [...] Je veux vraiment ça cette année», a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse à l'occasion du premier anniversaire de l'opération militaire russe en Ukraine.

Les Etats-Unis ont annoncé, en coordination avec les pays du G7, une nouvelle série de sanctions économiques anti-russes, un an après le lancement de l'opération militaire russe en Ukraine, que les Occidentaux dénoncent comme une guerre d'invasion.

L'intervention militaire russe en Ukraine au motif de «dénazifier» et de «démilitariser» celle-ci ainsi que de protéger les populations russophones du Donbass entre dans sa deuxième année sur fond de nouvelles sanctions et de médiation de la Chine.

La Suède va livrer «environ» 10 chars Leopard et des systèmes anti-aériens à Kiev, a fait savoir le gouvernement suédois ce 24 février 2023.

Depuis le lancement de son opération militaire en Ukraine il y a un an, la Russie met en garde contre le risque d'escalade du conflit que porte, selon elle, les livraisons d'armements aux autorités ukrainiennes.

La Pologne est «prête» à former des pilotes ukrainiens sur des avions de combat F-16, a déclaré le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki. 

«Oui, nous sommes prêts à mener des formations sur des avions de combat F-16 en Pologne», a-t-il expliqué à des journalistes lors de sa visite à Kiev. «Je souligne que cela doit être convenu au sein de la coalition élargie, mais la Pologne est prête à effectuer une telle formation», a-t-il encore ajouté.

La Pologne a livré les premiers chars de combat Leopard 2 de fabrication allemande à l'Ukraine, a rapporté l'agence de presse polonaise PAP.

«Le Premier ministre Mateusz Morawiecki annoncera vendredi [24 février] à Kiev que la Pologne a déjà livré les premiers chars Leopard à l'Ukraine», a indiqué l'agence de presse publique, citant des sources gouvernementales. 

Jens Stoltenberg, le chef de l'OTAN, en déplacement à Tallinn, a déclaré : «La liberté n'est pas gratuite. Nous devons nous battre pour elle tous les jours. Aujourd'hui, c'est le peuple ukrainien qui se bat courageusement pour sa liberté. Et malgré une année sombre de désespoir et de destruction, sa détermination et son courage l'emporteront sans aucun doute.»

Le Groupe des Sept va appeler à s'abstenir d'envoyer de l'aide militaire à la Russie, lors d'un sommet virtuel le 24 février, a déclaré le Premier ministre japonais. 

«Compte tenu du soutien militaire à la Russie par des pays tiers qui a été signalé, le G7 a l'intention d'appeler à ce que ce soutien cesse», a déclaré Fumio Kishida à des journalistes, quelques heures avant que le Japon ne préside la réunion.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré lors d'un déplacement à Tallinn que, selon elle, Vladimir Poutine n'avait «pas rempli un seul» de ses objectifs en Ukraine, ajoutant que le président russe était «confronté à une nation plus vigoureuse que jamais».

La Maison Blanche a annoncé un renforcement des sanctions contre l'économie russe. Les sanctions, qui ciblent des secteurs comme les banques et l'industrie de la défense, toucheront «plus de 200 personnes et entités, y compris des acteurs russes et de pays tiers à travers l'Europe, l'Asie et le Moyen-Orient qui soutiennent l'effort de guerre de la Russie», a déclaré la Maison Blanche.  

Elles viseront «une douzaine d'institutions financières russes, en alignement avec des alliés et des partenaires, ainsi que des responsables russes et des autorités mandataires opérant illégalement en Ukraine».

La Maison Blanche a indiqué qu'elle ciblait ainsi les secteurs russes de la défense et de la haute technologie, ainsi que la mise en place de mesures visant à anéantir des tentatives visant à contourner les sanctions déjà mises en place.

Le président allemand Frank-Walter Steinmeier a exprimé ses «doutes» sur le «rôle constructif» que la Chine peut jouer pour la paix en Ukraine, après la publication de la position chinoise en 12 points.

«Toute proposition constructive, qui nous rapproche d'une paix juste, est la bienvenue. Il est encore douteux que la Chine, puissance mondiale, veuille jouer un tel rôle constructif», a-t-il expliqué lors d'une cérémonie à Berlin.

Pékin a rendu publique une série de propositions afin de trouver une issue politique au conflit en Ukraine. Sans les avoir encore lues, Volodymyr Zelensky assure vouloir parler avec la Chine, partenaire commercial incontournable de la Russie.

Le patron de la société militaire privée (SMP) Wagner, Evguéni Prigojine, a annoncé que la localité de Berkhovka au nord-ouest de Bakhmout, était «sous [...] contrôle» de la SMP. «Les unités du groupe Wagner contrôlent entièrement Berkhovka», a-t-il expliqué.

Dans une déclaration publique, l'OTAN s'est dite «résolue à aider l'Ukraine». Selon elle, la Russie doit mettre fin «immédiatement» à sa «guerre illégale» et elle devra réponde de ses «crimes de guerre». «Nous intensifions encore le soutien politique et pratique que nous apportons» à l'Ukraine «et nous continuerons de la soutenir aussi longtemps qu’il le faudra pour qu’elle l’emporte», a-t-elle encore fait savoir.

L'OTAN a accusé la Russie de porter «l’entière responsabilité de cette guerre, violation flagrante du droit international et de la Charte des Nations unies» et de n'avoir, selon l'organisation militaire «à aucun moment montré véritablement» la volonté de «travailler à une paix juste et durable».

Dans un message vidéo, le chancelier allemand, Olaf Scholz, a déclaré que, selon lui, Vladimir Poutine n'atteindrait pas «ses objectifs impérialistes». «Plus tôt le président russe réalise qu'il n'atteindra pas ses objectifs impérialistes, plus grandes seront les chances d'une fin prochaine de la guerre», a-t-il expliqué, ajoutant : «Poutine a toutes les cartes en main. Il peut mettre fin à cette guerre.»

Dans un message diffusé sur Telegram, l'ex-président et numéro deux du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, a assuré que la Russie atteindrait «la victoire» et ce «le plus vite possible».

Il a ajouté qu'il fallait «repousser les frontières des menaces contre notre pays le plus loin possible, même s'il s'agit des frontières de la Pologne».

Le ministre ukrainien de la Défense Oleksiï Reznikov a promis de frapper la Russie dans «les airs, sur terre, en mer et dans le cyberespace». «Il y aura notre contre-offensive. Nous travaillons dur pour la préparer», a-t-il fait valoir.

«L'Ukraine a surpris le monde. L'Ukraine a inspiré le monde. L'Ukraine a uni le monde. Il y a des milliers de mots pour le prouver, mais quelques-uns suffiront», a expliqué dans une allocution le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

«Le monde a vu de quoi l'Ukraine est capable. Ce sont les nouveaux héros. Les défenseurs de Kiev, les défenseurs d'Azovstal. De nouveaux exploits réalisés par des villes entières. Kharkiv, Tcherniguiv, Marioupol, Kherson, Mykolaïv, Gostomel, Volnovakha, Boutcha, Irpin, Okhtyrka. Villes Héros. Les capitales de l'invincibilité», a-t-il ajouté, précisant que l'Ukraine ne s'arrêtait pas «tant que les meurtriers russes ne seront pas punis» par «le tribunal international, par le jugement de Dieu ou par nos soldats».

Emmanuel Macron a adressé un message de «solidarité» aux Ukrainiens un an après le lancement de l'opération militaire russe dans le pays, appelant de ses vœux leur «victoire» et la «paix».

«Ukrainiennes, Ukrainiens, La France se tient à vos côtés. À la solidarité, à la victoire et à la paix», a affirmé le président français sur Twitter dans un message diffusé également en ukrainien et en anglais.

L'Assemblée générale des Nations unies s'est réunie en session extraordinaire pour examiner la situation concernant le conflit en Ukraine. Elle a voté une résolution non contraignante à 141 contre 7, avec 43 abstentions dont la Chine et l'Inde.

Jeudi 23 février

Les Occidentaux sont «prêts à plonger le monde entier dans les abysses de la guerre» pour infliger une «défaite stratégique» à la Russie, a accusé à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU l'ambassadeur russe Vassili Nebenzia, qui représentait son pays lors de la réunion spéciale de l'Assemblée, un an après le début de l'opération militaire russe en Ukraine.

Mardi 21 février

Vladimir Poutine a soumis un projet à la Douma d'État pour suspendre la participation au traité START, a déclaré Viatcheslav Volodine, président de la Douma.

Plus tôt dans la journée, lors de son allocution annuelle devant l'assemblée fédérale, le chef de l'Etat russe a annoncé que la Russie suspendait, mais retirait pas, sa participation à l'accord New Start sur le désarmement nucléaire, incriminant l'attitude hostile des Etats-Unis et l'OTAN à l'encontre de Moscou.

Dimanche 19 février

La porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a réagi aux propos d'Emmanuel Macron, qui a affirmé dans un entretien publié le 18 février vouloir «la défaite» de Moscou face à l'Ukraine.

Maria Zakharova a d'abord répliqué par un rappel historique au chef d'Etat : «La France n'a pas commencé avec Macron et la dépouille de Napoléon, vénéré au niveau de l'Etat, repose dans le centre de Paris.» La diplomate a ensuite souligné que Paris était membre de l'OTAN, or la Russie figure comme un adversaire dans tous les documents de l'Alliance atlantique. Et qu'en dépit de quelques résistances initiales, la France a fini par accepter cet état de fait.

«Les livraisons d'armes sur fond de déclarations sur le caractère inadmissible de la victoire de la Russie ne laissent aucune autre conclusion logique que celle-ci : ils veulent que nous perdions. Ils peuvent toujours rêver !», a-t-elle poursuivi. Enfin, revenant sur les propos d'Emmanuel Macron concernant un «changement de régime» en Russie, Maria Zakharova a estimé que le président français avait «ouvertement admis que toutes ces années, l'Occident ne s'est pas seulement mêlé des affaires intérieures de la Russie, mais a essayé de renverser le pouvoir».

Le ministère russe de la Défense accuse les autorités ukrainiennes de préparer une provocation, visant à pointer du doigt la Russie pour de «graves violations» de ses obligations internationales relatives à la Convention sur la sûreté nucléaire.

«Pour mettre en œuvre cette provocation, plusieurs conteneurs de substances radioactives ont été livrés à l'Ukraine depuis le territoire d'un Etat européen, sans inspection douanière. Ils seront utilisés pour mettre en scène une contamination locale d'une zone à proximité d’un site radioactif contrôlé par Kiev», a affirmé la Défense russe dans un communiqué, ce 19 février.

Les autorités ukrainiennes n'ont pas commenté à ce stade ces accusations.

La représentation de la République populaire de Donetsk (RPD) auprès du Centre conjoint pour le contrôle et la coordination des questions liées aux crimes de guerre en Ukraine, a déclaré ce 19 février que les forces ukrainiennes avaient tiré 40 missiles en deux minutes sur la ville de Donetsk, et notamment  sur le centre-ville. «Dans le quartier Vorochilovsky de Donetsk, trois personnes ont été blessées lors d’une frappe des groupements armés ukrainiens», a affirmé dans un communiqué l’état-major de la défense territoriale de la RPD, sur sa chaîne Telegram.

Pour rappel : la RPD, dans le Donbass, a été rattachée à la Fédération de Russie à l'issue d'un référendum local organisé en septembre 2022, dont Kiev et ses alliés occidentaux contestent la légalité. L'Ukraine considère toujours le Donbass comme sien.

Samedi 18 février

Emmanuel Macron a affirmé vouloir «la défaite» de la Russie, tout en mettant en garde ceux qui veulent «avant tout écraser la Russie», ce qui ne sera «jamais» la "position de la France".

«Je suis convaincu qu'à la fin, ça ne se conclura pas militairement», a-t-il dit dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, au Figaro et à France Inter, publié le soir du 18 février. Le président français estime aussi que «toutes les options autres que Vladimir Poutine au sein du système actuel» lui «paraissent pires» que le président russe.

Pour la première fois depuis le lancement de l'opération militaire russe en Ukraine, les Etats-Unis ont accusé la Russie d'avoir perpétré des «crimes contre l'humanité», prévenant que les responsables devront «en rendre compte».

Intervenant à la Conférence de Munich sur la sécurité, la vice-présidente des Etats-Unis Kamala Harris a attribué à la Russie un certain nombre d'exactions présumées, dont des bombardements visant des civils et des infrastructures critiques, des tortures et des viols ou encore des déportations d'Ukrainiens en Russie. «Nous avons examiné les preuves, nous connaissons les normes juridiques et il n'y a pas de doute : ce sont des crimes contre l'humanité», a-t-elle déclaré. 

Les autorités russes n'ont pas commenté pour le moment ces graves allégations.

«Les Etats-Unis ont établi formellement que la Russie a commis des crimes contre l'humanité en Ukraine», a affirmé Kamala Harris dans un discours devant la conférence de Munich sur la sécurité où elle a réaffirmé le soutien le «temps qu'il faudra» des Etats-Unis à ce pays et la solidité du lien transatlantique et de l'OTAN face à la Russie.

«Nous avons examiné les preuves, nous connaissons les normes légales et il ne fait aucun doute qu'il s'agit de crimes contre l'humanité», a-t-elle déclaré après avoir cité le cas d'exécutions sommaires, de torture et de viols par les forces russes en Ukraine, ainsi que «le transfert de force de centaines de milliers de civils ukrainiens» en Russie.

«Et je dis à tous ceux qui ont perpétré ces crimes et à leurs supérieurs ou complices dans ces crimes : vous en rendrez compte», a ajouté la vice-présidente américaine.

Le ministère russe de la Défense a annoncé dans un communiqué que «la localité de Grianykivka, dans la région de Kharkov, a[vait] été complètement libérée».

La présidente de la Commission européen Ursula von der Leyen a appelé à «redoubler d'effort» dans le soutien militaire à l'Ukraine lors d'une intervention à la Conférence sur la sécurité de Munich.

«Nous devons continuer le soutien très massif nécessaire pour faire échouer les plans impérialistes de Poutine», a-t-elle déclaré. «Il est temps d'accélérer car l'Ukraine a besoin de matériel pour survivre», a-t-elle insisté

Jens Stoltenberg, le chef de l'OTAN, va appeler à «donner à l'Ukraine ce dont elle a besoin» dans le conflit avec la Russie. «Nous devons donner à l'Ukraine ce dont elle a besoin pour gagner et subsister en tant que nation souveraine indépendante en Europe», doit-il déclarer à la Conférence sur la sécurité de Munich, selon l'AFP.

Vendredi 17 février

Le patron de la société militaire privée (SMP) Wagner, qui combat au côté de l'armée russe dans le cadre de l'«opération spéciale» en Ukraine menée par celle-ci, a revendiqué la prise du village de Paraskovievka, dans le Donbass.

«Le village de Paraskovievka est entièrement sous le contrôle des unités de la société militaire privée Wagner. Malgré le blocus de munitions, malgré de lourdes pertes et des combats sanglants, les gars ont entièrement occupé tout le territoire de Paraskovievka. Merci à eux ! Ce sont des héros !», a déclaré Evguéni Prigojine sur Telegram.

«Nous devons intensifier notre soutien» à l'Ukraine pour aller vers des «négociations crédibles», a déclaré ce 17 février le président français Emmanuel Macron, tout en estimant que l'heure n'était «pas au dialogue».

«Nous devons absolument intensifier notre soutien et notre effort pour aider à la résistance du peuple et de l'armée ukrainienne et leur permettre de mener la contre-offensive qui seule permettra des négociations crédibles aux conditions choisies par l'Ukraine, ses autorités et son peuple», a également déclaré le chef d'Etat, lors de la Conférence sur la sécurité de Munich, en Allemagne.

Jeudi 16 février

«Nous devons être préparés pour le long terme, cela peut durer de très nombreuses années» : c'est l'une des déclarations sur le conflit en Ukraine du secrétaire général de l'OTAN, le Norvégien Jens Stoltenberg, dans un entretien avec l'AFP publié ce 16 février.

L'Alliance atlantique entend maintenir son soutien militaire à Kiev, près d'un an après le déclenchement de l'«opération militaire spéciale russe», que les Occidentaux considèrent comme une guerre d'invasion illégitime. Les 30 pays membres de l'OTAN restent plus déterminés que jamais à faire en sorte que l'Ukraine finisse par l'emporter, a assuré Jens Stoltenberg à l'agence de presse française, précisant : «Nous sommes là pour nous assurer que l'Ukraine gagne cette guerre et pour lui fournir des armes, des munitions et le soutien dont elle a besoin.»

La Biélorussie ne combattra avec les forces russes en Ukraine que si le pays est attaqué, a expliqué le dirigeant biélorusse Alexandre Loukachenko, lors d'une rencontre avec des médias étrangers à Minsk. 

«Je suis prêt à combattre avec les Russes depuis le territoire biélorusse uniquement dans un cas : si ne serait-ce qu'un soldat arrive de là-bas [de l'Ukraine] avec une arme sur notre territoire pour tuer nos gens», a-t-il déclaré.

«Cela n'est pas seulement valable pour l'Ukraine, mais aussi pour tous les autres voisins», a-t-il poursuivi. «S'ils agressent la Biélorussie, alors la riposte sera des plus cruelles. Des plus cruelles ! Et la guerre prendra alors un tout autre tour», a-t-il lancé.

La quasi-totalité des partis politiques norvégiens ont apporté leur soutien à une proposition d'accorder une aide de 75 milliards de couronnes (6,8 milliards d'euros) sur cinq ans à l'Ukraine, un geste salué par le président Volodymyr Zelensky.

Ce plan prévoit d'accorder une aide civile et militaire de 15 milliards de couronnes par an sur la période 2023-2027, le quasi-consensus politique permettant de pérenniser cet effort quelle que soit la couleur politique du gouvernement qui ressortira des élections législatives prévues en 2025.

«Vous créez aujourd'hui un précédent très important autour du soutien financier à long terme à un pays qui défend son indépendance et le droit de chaque nation de vivre conformément aux normes internationales généralement reconnues», s'est félicité Volodymyr Zelensky lors d'une intervention en visioconférence.

Le patron de la société militaire privée russe Wagner a jugé que Bakhmout, épicentre des combats, ne sera pas conquise par Moscou avant «mars ou avril», estimant que la lenteur des avancées russes était due à la «monstrueuse bureaucratie militaire».

«Je pense que c'est mars ou avril. Pour prendre Bakhmout, il faut couper toutes les routes d'approvisionnement», a expliqué Evguéni Prigojine dans une vidéo publiée sur la chaîne Telegram WarGonzo.

«Je pense qu'on aurait pris Bakhmout s'il n'y avait pas cette monstrueuse bureaucratie militaire, et si on ne nous mettait pas des bâtons dans les roues tous les jours», a ajouté Evguéni Prigojine dans une autre vidéo sur la chaîne Telegram de son service de presse.

L'Ukraine a indiqué avoir subi de nouvelles frappes de missiles et de drones durant la nuit, des bombardements qui ont fait au moins un mort civil, et détruit de nombreuses habitations.

Selon l'armée de l'air, 16 des 32 missiles lancés pendant la nuit, et attribués à la Russie, depuis des avions et un navire en mer de Noire ont pu être abattus.

«Malheureusement, il y a eu des impacts dans le nord et l'ouest, ainsi que dans les régions de Dnipropetrovsk et Kirovograd», a indiqué sur Telegram le chef de l'administration présidentielle ukrainienne Andriï Iermak.

Mardi 14 février

«La situation sur la ligne de front, notamment dans les régions de Donetsk et de Lougansk, reste extrêmement difficile. C'est littéralement une bataille pour chaque mètre de terre ukrainienne», a reconnu Volodymyr Zelensky lors de son discours vidéo du soir.

Lundi 13 février

Le ministère russe de la défense a déclaré avoir libéré la localité de Krasnaya Gora. Elle avait été revendiquée le 12 février par Evguéni Prigojine, le chef de la SMP Wagner.

L'ambassade des Etats-Unis en Russie a recommandé à ses ressortissants de ne pas se rendre en Russie «en raison des conséquences imprévisibles de l'invasion totale non provoquée de l'Ukraine par les forces militaires russes». Citant d'autres raisons comme le «potentiel de harcèlement et de traitement spécial pour les citoyens américains», l'ambassade souligne que «la capacité du gouvernement américain à fournir des services de routine ou d'urgence aux citoyens américains est sévèrement limitée, en particulier dans les régions éloignées de l'ambassade des Etats-Unis à Moscou».

Le chef de la SMP Wagner, Evguéni Prigojine, a affirmé que ses troupes avaient pris la localité ukrainienne de Krasna Hora, à quelques kilomètres au nord de Bakhmut.

«Aujourd'hui, les unités d'assaut de Wagner ont pris la localité de Krasna Hora», a déclaré Prigojine, cité par son service de presse.

Vendredi 10 février

L'Ukraine a indiqué être la cible d'une nouvelle attaque «massive» attribuée à la Russie et visant plusieurs sites énergétiques. Selon l'armée de l'air ukrainienne, la Russie a tiré «six missiles de croisière Kalibr», «jusqu'à 35 missiles guidés anti-aériens S-300 sur les régions» de Kharkov et Zaporojié, et utilisé «sept drones Shahed».

«Cinq missiles de croisière Kalibr et cinq drones Shahed ont été détruit» par la défense antiaérienne, a indiqué la même source. Selon elle, «l'ennemi a frappé les villes et les infrastructures essentielles de l'Ukraine».

Jeudi 9 février

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté les dirigeants de l'Union européenne réunis en sommet à Bruxelles à accélérer les livraisons d'armes pour son pays, afin d'«aller plus vite» que la Russie.

«Nous avons besoin d’artillerie, de munitions, de chars modernes, de missiles à longue portée, d'avions de chasse modernes», a-t-il déclaré devant les Vingt-Sept. «Merci de nous offrir le soutien militaire que vous nous offrez, merci d'en faire davantage. Nous devons aller plus vite que notre agresseur. Notre agresseur est en train de se mobiliser davantage», a-t-il encore fait valoir.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a remercié à Bruxelles les dirigeants des 27 pays de l'Union européenne de leur «soutien sans faille» depuis le début de la guerre avec la Russie.

«Je vous remercie personnellement de ce soutien sans faille à mon pays», a-t-il déclaré au début d'un sommet européen. «Une Europe libre ne peut s'imaginer sans l'Ukraine [...] Plus nous serons soudés, plus forts nous serons», a-t-il ajouté.

«Bienvenue chez vous, bienvenue dans l'UE», a lancé sur Twitter le président du Conseil européen, Charles Michel, au président ukrainien Volodymyr Zelensky, arrivé à Bruxelles pour participer à un sommet européen.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est arrivé à Bruxelles pour rencontrer les Vingt-Sept réunis en sommet de l'Union européenne.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est envolé dans la matinée près de Paris en compagnie de son homologue français Emmanuel Macron pour se rendre au sommet européen à Bruxelles, a constaté un journaliste de l'AFP.

Lors d'une conférence avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky et le chancelier allemand Olaf Scholz, à Paris ce soir du 8 février, le président français Emmanuel Macron a affirmé sa «détermination» à accompagner Kiev «vers la victoire», ainsi que sa volonté de poursuivre «l'effort» de livraison d'armes aux autorités ukrainienne.

Volodymyr Zelensky a quant à lui, une nouvelle, prôné l'envoi de davantage d'armements lourds à l'armée ukrainienne  : «Plus tôt l'Ukraine obtient de l'armement lourd de longue portée, plus tôt nos pilotes obtiennent des avions, plus vite se terminera cette agression russe et nous pourrions revenir à la paix en Europe», a-t-il affirmé.

Mercredi 8 février

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a demandé à l'armée britannique d'étudier la possibilité de livrer des avions à l'armée ukrainienne, a indiqué Downing Street, assurant cependant que cela ne pourrait constituer qu'une «solution de long terme».

Depuis le lancement de son opération militaire en Ukraine, fin février 2022, la Russie met en garde contre les livraisons d'armements à Kiev, qui selon elle portent un risque d'escalade du conflit.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est attendu le soir de ce 8 février à Paris, après sa visite à Londres, a annoncé l'Elysée à l'AFP, confirmant une information de BFM TV.

De même source, le chef du gouvernement allemand Olaf Scholz sera également présent à la rencontre Macron-Zelensky.

Le chef de l'Etat ukrainien est ensuite attendu le 9 février à Bruxelles pour un sommet de l'Union européenne.

A son arrivée à Londres, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit remercier le Royaume-Uni, l'«un des premiers» pays à avoir aidé militairement et financièrement l'Ukraine. «Le Royaume-Uni a été l'un des premiers à venir en aide à l'Ukraine. Et aujourd'hui, je suis à Londres pour remercier personnellement le peuple britannique pour son soutien et le Premier ministre Rishi Sunak pour son leadership», a-t-il indiqué, selon l'AFP.

Le Royaume-Uni a renforcé ses sanctions à l'encontre du secteur de la défense russe, a annoncé le gouvernement britannique. Les nouvelles sanctions visent notamment «six entités fournissant des équipements militaires tels que des drones pour l'invasion de l'Ukraine par la Russie», a indiqué la ministère britannique des Affaires étrangères dans un communiqué.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a atterri au Royaume-Uni, dans le cadre d'une visite surprise dans le pays où il doit notamment s'entretenir avec le Premier ministre britannique Rishi Sunak et le roi Charles III. 

Selon des images des télévisions britanniques, l'avion du chef d'Etat a atterri vers 10h20 locales à l'aéroport de Stansted au nord-est de Londres. 

Dimanche 5 février

«Je vais clarifier la situation. Les forces armées ukrainiennes ne se retirent pas. L'armée ukrainienne se bat jusqu'au bout», a répondu Evguéni Progojine, qui dirige la SMP Wagner, au media NewsInfo, sur le retrait supposé des troupes ukrainiennes de Bakhmut.

Celui-ci a confirmé l'extrême dureté des combats dans la ville : «Des combats acharnés se déroulent pour chaque rue, chaque maison, chaque cage d'escalier dans les quartiers nord». L'armée de Kiev ne se retire «ni dans les quartiers nord, ni dans les quartiers sud, ni dans ceux de l'est», a-t-il rapporté.

Samedi 4 février

63 militaires russes ont été libérés lors d'un échange de prisonniers. Le ministère russe de la défense a rapporté que les négociations avaient été «compliquées». Parmi les soldats libérés se trouvaient des individus «de catégorie sensible», dont l'échange a été permis grâce à la médiation des Emirats arabes unis. 

Andrey Yermak, chef de cabinet de la présidence ukrainienne, a quant à lui rapporté que 116 militaires ukrainiens avaient été libérés, dont deux officiers.

Vendredi 3 février

Selon l'AFP, la France et l'Italie vont livrer à Kiev un système de défense sol-air de moyenne portée MAMBA, dans le contexte de conflit en Ukraine.

Depuis le lancement de son opération militaire en Ukraine, fin février 2022, la Russie met en garde contre la livraison d'armements à Kiev, qui accroît selon elle le risque d'escalade du conflit.

L'Union européenne a salué les «efforts considérables» de l'Ukraine dans le cadre de sa candidature à l'adhésion à l'UE, sans toutefois annoncer de calendrier alors que Kiev souhaite accélérer le processus.

«L'Ukraine c'est l'UE, l'UE c'est l'Ukraine», a en outre affirmé vendredi à Kiev le président du Conseil européen, Charles Michel, à l'issue d'un sommet consacré au processus d'adhésion de Kiev à l'Union européenne. «Le futur de l'Ukraine est avec l'UE», a-t-il martelé lors d'une conférence de presse aux côtés du président ukrainien Volodymyr Zelensky et de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

«L'UE intensifiera [...] efforts en vue d'utiliser des avoirs gelés de la Russie pour soutenir la reconstruction de l'Ukraine et à des fins de réparation, conformément au droit européen et au droit international», ont déclaré dans un communiqué le président du Conseil européen Charles Michel et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen à l'issue d'un sommet à Kiev avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Berlin a autorisé ses industriels à livrer à l'Ukraine des chars de combat Leopard 1 qu'ils possèdent en réserve, a indiqué le porte-parole du gouvernement allemand Steffen Hebestreit. Ce dernier n'a donné aucun détail sur le nombre de blindés concernés et le calendrier de livraison vers l'Ukraine. 

«Je confirme qu'une autorisation d'exportation a été délivrée», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse régulière.

Un membre de l'administration russe de Zaporojié a dénoncé une «attaque terroriste» à la voiture piégée dans la ville d'Enerdogar, qui abrite la plus grande centrale nucléaire d'Europe, et au cours de laquelle une personne a trouvé la mort.

Sur Twitter, le président du Conseil européen, Charles Michel, en visite à Kiev pour le sommet Ukraine-UE, a promis de soutenir l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne. «Nous vous soutiendrons [...] à chaque étape de votre voyage vers l'UE», a-t-il expliqué.

Des sirènes anti-aériennes ont retenti à Kiev peu avant le début d'un sommet Ukraine-UE dans la capitale ukrainienne, ont constaté des journalistes de l'AFP. Les alarmes anti-aériennes se sont ensuite étendues à tout le pays, alors que le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit accueillir les dirigeants de l'Union européenne.

Jeudi 2 février

L'UE prévoit de boucler un nouveau paquet de sanctions contre Moscou d'ici à l'anniversaire du lancement de l'opération militaire lancée par la Russie le 24 février en Ukraine, a déclaré à Kiev la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

«D'ici au 24 février, exactement un an après le début de l'invasion, nous visons à mettre en place le dixième paquet de sanctions», a-t-elle annoncé lors d'une conférence de presse conjointe avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. 

Les sanctions existantes «érodent l'économie» russe, a-t-elle affirmé, estimant que le plafonnement du prix du pétrole russe coûtait à Moscou «environ 160 millions d'euros par jour».

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, est en visite à Kiev. «Bon d'être de retour à Kiev, ma 4e fois depuis l'invasion russe. Cette fois, avec mon équipe de commissaires. Nous sommes ici ensemble pour montrer que l'UE soutient l'Ukraine plus fermement que jamais», a-t-elle explique sur Twitter.

Mardi 31 janvier

La France va fournir à l'Ukraine 12 canons Caesar de 155 mm supplémentaires, en plus des 18 pièces déjà livrées, ainsi que des moyens antiaériens, a annoncé le ministre français des Armées Sébastien Lecornu lors d'une conférence de presse commune avec son homologue ukrainien Oleksiï Reznikov.

Ces 12 canons de moyenne portée seront livrés «dans les semaines qui viennent» et seront «financés dans le cadre du fonds de soutien de 200 millions d'euros» mis en place par la France. Ils viendront s'ajouter aux 18 Caesar déjà livrés par La France – dont un est hors d'usage – ainsi qu'aux 19 canons Caesar promis par le Danemark à Kiev mi-janvier. 

L'Ukraine va recevoir «entre 120 et 140» chars lourds occidentaux, a affirmé le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba.

«Lors de la première vague de contributions, les forces armées ukrainiennes recevront entre 120 et 140 chars modernes de modèles occidentaux», a indiqué le ministre dans une vidéo sur Facebook, rappelant qu'il s'agissait de Leopard 2 de conception allemande, de Challenger 2 britanniques et d'Abrams américains.

Dans son briefing quotidien, le ministère russe de la Défense a fait savoir que ses troupes avaient «libéré la localité de Blagodatnoïe, en République populaire de Donetsk».

Lundi 30 janvier

La France et l'Australie ont passé un accord pour fournir des obus de 155 mm à l'Ukraine, ont annoncé le ministre français des Armées Sébastien Lecornu et son homologue australien Richard Marles.

«Plusieurs milliers d'obus de 155 mm vont être fabriqués en commun» a déclaré Lecornu, tandis que Marles a évoqué un «projet de plusieurs millions de dollars» australiens, une «nouvelle coopération entre les industries de défense australiennes et françaises».

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a annoncé que trois personnes avaient été tuées, et au moins 14 blessées, dans une frappe sur Konstantynivka qu'il a attribuée à la Russie.

«L'armée russe a tiré un missile sur notre ville de Konstantynivka dans la région de Donetsk... Ils ont touché le secteur résidentiel. A ce jour, 17 noms figurent sur la liste des victimes. 14 sont blessés. Trois personnes ont été tuées», a-t-il expliqué.

Dimanche 29 janvier

L'armée ukrainienne a «délibérément attaqué» un hôpital à Novoaïdar avec un lance-roquettes HIMARS, tuant 14 personnes, selon la défense russe. Le représentant de la Russie à l'ONU a assuré que les Etats-Unis étaient «complices» de cette frappe.

Jeudi 26 janvier

Le Kremlin a fustigé la décision du président américain Joseph Biden de livrer une trentaine de chars Abrams à l'Ukraine, estimant qu'elle démontrait la participation directe des Etats-Unis, malgré leurs dénégations.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réclamé à ses alliés occidentaux des missiles de longue portée, ainsi que des avions de combat, après le feu vert de Washington et Berlin à l'envoi de chars lourds à Kiev à l'issue d'âpres discussions.

«Nous devons également permettre la livraison de missiles à longue portée à l'Ukraine, c'est important. Nous devons également élargir notre coopération dans l'artillerie et (rendre possible) l'envoi d'avions de combat», a déclaré Zelensky dans son allocution quotidienne publiée sur les réseaux sociaux.

Plus tôt dans la soirée, le ministère de la Défense ukrainien a affirmé que la Russie, «en supériorité numérique», «intensifie» ses combats dans l'Est.

Mercredi 25 janvier

Le président des États-Unis, Joe Biden, a annoncé l’envoi de 31 chars Abrams en Ukraine. Une livraison qui ne serait pas selon lui une «menace offensive contre la Russie».

Le colonel Sergei Tcherevaty, porte-parole du commandement ukrainien de l'est, a déclaré que la retraite de Soledar avait été ordonnée pour «préserver les troupes». 

C'est la première fois que l'armée de Kiev admet la perte de la ville de Soledar, située à moins de dix kilomètres au nord-est de la ville stratégique de Bakhmut, dans le Donbass. Elle avait été revendiquée le 13 janvier par le ministère russe de la défense et le 11 janvier par Evgénie Prigojine, le dirigeant de la SMP Wagner.  

Lundi 23 janvier

L'Union européenne a accordé un nouveau financement de 500 millions d'euros pour des fournitures d'armements à l'Ukraine, et 45 millions d'euros pour la formation des militaires ukrainiens dans l'UE, a appris l'AFP de sources diplomatiques.

Ces deux allocations financées par la Facilité européenne pour la paix ont été validées par les ministres des affaires étrangères européens réunis à Bruxelles, à l'issue d'un entretien en visioconférence avec leur homologue ukrainien Dmytro Kouleba.

Dimanche 22 janvier

Vladimir Rogov, président du mouvement Nous sommes ensemble avec la Russie et membre du conseil principal d'administration de la région de Zaporojié, a déclaré, cité par l'agence RIA Novosti, que les troupes russes avaient lancé une offensive près d'Orekhov et de Goulaypolé.

«Le front est mobile, notamment dans les deux directions – Orekhov et Goulaypolé, qui sont toujours sous l'occupation temporaire des troupes ukrainiennes», a-t-il expliqué, ajoutant : «Nous avons l'initiative.»

Samedi 21 janvier

Dans son briefing, le ministère russe de la Défense a annoncé que ses soldats avaient «pris des lignes et des positions plus avantageuses dans la direction de Zaporojié».

«Pendant la journée, plus de 30 soldats, deux véhicules de combat blindés, deux camionnettes, un obusier autopropulseur Akatsiïa et un obusier D-20 ont été détruits. Les forces armées russes ont également détruit 14 drones ukrainiens», a-t-il ajouté.

L'Ukraine a déploré «l'indécision» des Occidentaux sur les livraisons de chars lourds. «L'indécision de ces jours tue encore plus de nos concitoyens», a critiqué sur Twitter Mykhaïlo Podoliak, un conseiller de la présidence ukrainienne, appelant les alliés de Kiev, réunis la veille à Ramstein (Allemagne), à «réfléchir plus vite». 

«Vous aiderez l'Ukraine avec les armes nécessaires de toute façon et réaliserez qu'il n'y a pas d'autre option pour mettre fin à la guerre», a-t-il plaidé, faisant écho à des propos similaires la veille du président Volodymyr Zelensky.

Vendredi 20 janvier

La Finlande a annoncé une aide militaire de 400 millions d'euros à l'Ukraine, sa plus large contribution à ce jour, qui comprend de l'artillerie et des munitions. «L'Ukraine continue d'avoir besoin de soutien pour défendre son territoire», a assuré dans un communiqué le ministre de la Défense Mikko Savola.

Le ministère n'a pas révélé davantage de détails sur le contenu précis de l'aide militaire accordée à l'Ukraine. Il s'agit du 12ème programme d'aide militaire finlandaise à destination de l'Ukraine. Les 11 précédents représentent une valeur totale de 190 millions d'euros.

L'ONU a annoncé que son premier convoi d'aide humanitaire était arrivé dans les environs de Solédar. Le convoi de trois camions, qui transportent de l'eau, de la nourriture et des produits de première nécessité pour environ 800 personnes, sont en cours de déchargement, a indiqué Jens Laerke, le porte-parole de Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), lors d'un point de presse de l'ONU à Genève.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté ses alliés occidentaux à «accélérer» les livraisons d'armes, demandant notamment des chars, pour repousser les forces russes, à l'ouverture d'une réunion des soutiens du pays organisée par les Etats-Unis.

S'adressant par liaison vidéo aux participants réunis sur la base aérienne américaine de Ramstein, en Allemagne, Volodymyr Zelensky a déclaré que les alliés devaient «non pas négocier sur différentes quantités de chars, mais lancer un approvisionnement majeur qui arrêtera le mal».

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a remercié les Etats-Unis pour une nouvelle tranche d'aide militaire d'un montant de 2,5 milliards de dollars, incluant des centaines de véhicules blindés.

«Merci d'avoir fourni à l'Ukraine un autre puissant programme de soutien à la défense», a-t-il déclaré sur Twitter. Les armes prévues dans ce nouveau paquet, qui ne contient pas de chars lourds Abrams, «sont une aide importante dans notre lutte contre l'agresseur», a-t-il souligné.

L’état-major de la défense territoriale de la République populaire de Donetsk (rattachée à la Russie depuis fin septembre), a annoncé sur Telegram que les troupes russes avaient «libéré Klechtcheïevka», près de Bakhmout (anciennement Artiomovsk).

Les Etats-Unis ont annoncé une nouvelle tranche d'aide militaire à l'Ukraine pour un montant total de 2,5 milliards de dollars, avec notamment des centaines de véhicules blindés de divers types, mais pas de chars lourds Abrams.

Cette nouvelle tranche prévoit l'envoi de 59 blindés Bradley, qui s'ajouteront aux 50 véhicules blindés légers de ce type promis le 6 janvier, et 90 blindés de transport de troupes Stryker «qui doteront l'Ukraine de deux brigades blindées», a précisé le Pentagone dans un communiqué.

L'armée américaine va également livrer à l'Ukraine 53 véhicules blindés antimines (MRAP) et 350 véhicules de transport M998, le fameux Humvee. 

Jeudi 19 janvier

Le gouvernement danois, soutenu par le Parlement du pays scandinave, «a décidé de donner l'ensemble des 19 pièces d'artillerie de fabrication française Caesar à l'armée à l'Ukraine», a annoncé ce 19 janvier le ministre de la Défense Jakob Ellemann-Jensen dans un communiqué, au moment où l'Occident multiplie les annonces de dons d'armes lourdes à l'Ukraine.

Le gouvernement britannique a fait savoir que le Royaume-Uni enverrait 600 missiles Brimstone à Kiev.

Moscou a déclaré à de nombreuses reprises depuis le lancement de son «opération spéciale» en Ukraine, que les livraisons d'armes occidentales portaient le risque d'une prolongation voire d'une escalade du conflit.

L'Ukraine a appelé ses alliés occidentaux à «considérablement renforcer» leurs livraisons d'armements, visant nommément douze pays, dont l'Allemagne et la Turquie, qui possèdent des chars Leopard que Kiev réclame.

«Nous lançons un appel à tous les États partenaires qui ont déjà fourni ou envisagent de fournir une aide militaire, en les appelant à renforcer considérablement leur contribution», ont fait valoir dans un communiqué commun les ministres ukrainiens de la Défense et des Affaires étrangères, Oleksiï Reznikov et Dmytro Kouleba.

A ce stade, «la Russie conserve un avantage quantitatif substantiel en matière de troupes, d'armes et d'équipements militaires», ont-ils expliqué, malgré une aide financière et militaire occidentale déjà très importante.

La Suède a décidé de commencer à livrer à l'armée ukrainienne des canons à longue portée de modèle Archer, un obusier mobile, a fait savoir le Premier ministre suédois Ulf Kristersson.

Après une réunion du gouvernement, le dirigeant du pays nordique a annoncé lors d'une conférence de presse «la première décision de commencer à livrer des systèmes d'artillerie Archer à l'Ukraine».

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a critiqué les hésitations de l'Allemagne à autoriser des livraisons de chars lourds, affirmant qu'il ne s'agissait pas de la «bonne stratégie».

«Il y a des moments où l'on ne devrait pas hésiter ou se comparer. Quand quelqu'un dit : «Je livrerai des chars si quelqu'un d'autre le fait."», a-t-il affirmé lors de son intervention par visioconférence lors d'un petit-déjeuner en marge du Forum de Davos. 

Le président ukrainien faisait référence à des informations de presse selon lesquelles Berlin ne livrera des chars lourds que si les Etats-Unis livrent des chars Abrams. Or Washington n'est pas prête à fournir à l'Ukraine ces chars de combats, a déclaré le 19 janvier un haut responsable du Pentagone, justifiant ce refus par des questions de maintenance et de formation, sans toutefois exclure un changement de la position américaine à l'avenir.

Le président du Conseil européen Charles Michel a annoncé qu'il était «en route pour Kiev» où il devrait discuter de nouvelles mesures de soutien à l'Ukraine avec le président Volodymyr Zelensky, qui a réclamé des livraisons d'armes plus rapides.

Les deux dirigeants discuteront «de mesures concrètes [...] pour s'assurer que (l'Ukraine) soit plus forte et plus puissante», a déclaré Charles Michel dans un message vidéo posté sur Twitter.

«Les Ukrainiens se battent pour leur terre, pour l'avenir de leurs enfants. Mais ils se battent aussi pour nos valeurs européennes communes de paix et de prospérité. Ils ont besoin de notre soutien et le méritent», a déclaré le président du Conseil européen qui représente les 27 Etats membres de l'UE.

Sur sa chaîne Telegram, Alexandre Bogomaz, gouverneur de la région de Briansk, a fait savoir que, durant la nuit, des «nationalistes ukrainiens [avaient] effectué une frappe de missile sur le territoire du district d’Ounetchsky».

«Le système de défense antiaérienne des forces armées russes a repoussé l’attaque. Il n’y a pas de blessés ni de dégâts, les services d’urgence travaillent sur place», a-t-il ajouté.

Lundi 16 janvier

Vladimir Poutine s'est entretenu au téléphone avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, a rapporté le Kremlin. Les deux parties ont confirmé leur intention de développer davantage la coopération russo-turque, et évoqué la situation en Ukraine.

Poutine a qualifié la politique de Kiev de «destructrice», l'Ukraine ayant selon le dirigeant russe misé sur l’intensification des hostilités, avec le soutien de ses sponsors occidentaux, qui augmentent la quantité d’armes et d’équipements militaires livrés. 

La mise en œuvre des accords d’Istanbul du 22 juillet 2022 sur l'exportation des céréales ukrainiennes à partir des ports de la mer Noire et le déblocage des livraisons des produits alimentaires et d’engrais en provenance de Russie a aussi été examinée.

Dimanche 15 janvier

Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a affirmé au quotidien allemand Handelsblatt que l'Ukraine pouvait s'attendre à de nouvelles livraisons d'armement lourd de ses alliés occidentaux «dans un futur proche».

«Nous sommes dans une phase décisive de la guerre», a poursuivi Stoltenberg. «Aussi, il est important que nous fournissions à l'Ukraine les armes dont elle a besoin pour gagner».

Samedi 14 janvier

Le gouverneur ukrainien de la région de Kharkov, Oleg Sinegoubov, a affirmé que «des coupures de courant d'urgence» avaient été mises en œuvre après deux frappes contre des infrastructures.

Dans la ville de Lviv, les autorités ukrainiennes ont mis en garde contre des interruptions dans l'approvisionnement en eau et en électricité.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué la décision britannique de fournir des chars de combat lourds à son pays, affirmant que Londres «envoie le bon signal», alors que Kiev multiplie les demandes en matériel militaire.

«Lors d'une conversation avec le Premier ministre Rishi Sunak, je l'ai remercié pour avoir pris des décisions qui non seulement nous renforcent sur le champ de bataille, mais envoient également le bon signal à nos partenaires», a déclaré Volodymyr Zelensky sur Twitter.

Le Royaume-Uni va fournir à l'Ukraine des chars Challenger 2, devenant le premier pays à envoyer des chars lourds de facture occidentale à Kiev, a indiqué Downing Street dans un communiqué.

Lors d'un entretien avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a souligné «la volonté du Royaume-Uni d'intensifier son soutien à l'Ukraine, notamment en fournissant des chars Challenger 2 et des systèmes d'artillerie supplémentaires», a assuré Downing Street.

Londres ne précise pas combien de chars il compte envoyer à Kiev, ni quand, ni comment il compte assurer la formation à l'utilisation et la maintenance des Challenger 2.

Le gouverneur ukrainien de la région de Donetsk, Pavlo Kyrylenko, a déclaré que la ville de Solédar, dans le Donbass, était «sous le contrôle des autorités ukrainiennes», malgré l'annonce la veille du ministère russe de la Défense qui avait expliqué avoir pris la localité.

«Une attaque au missile sur des infrastructures essentielles» est en cours à Kiev, a indiqué un conseiller de la présidence ukrainienne Kyrylo Timochenko sur Telegram. Le maire de la ville, Vitali Klitschko, a rapporté des explosions dans le quartier de Dniprovskiy, appelant les habitants à «rester dans les abris». Les services administratifs de la capitale ukrainienne ont indiqué qu'une des infrastructures de la ville avait été atteinte.

Vendredi 13 janvier

La Défense russe a expliqué avoir pris le «contrôle» complet de la ville de Solédar, dans le Donbass, évoquant une «libération». De son côté, l'Ukraine a démenti cette information, précisant que des combats étaient encore en cours dans la localité.

Sur Telegram, la vice-ministre de la Défense, Ganna Maliar, a déclaré à propos des combats dans la localité de Solédar : «L'ennemi a jeté presque toutes ses forces principales en direction de [la région de] Donetsk et maintient une offensive de forte intensité.» «La nuit a été chaude, les combats ont continué», a-t-elle ajouté.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a promis de fournir «tout le nécessaire» aux soldats se battant contre les Russes à Solédar et Bakhmout.

«Je veux souligner que les unités défendant ces villes seront approvisionnées avec des munitions et tout le nécessaire de manière rapide et ininterrompue», a-t-il lancé sur Facebook à l’issue d’une réunion avec son état-major.

Jeudi 12 janvier

La vice-ministre ukrainienne de la Défense, Ganna Maliar, a déclaré lors d'une conférence de presse que «les combats les plus acharnés et les plus violents se poursuiv[ai]ent aujourd'hui [le 12 janvier] dans la zone de Solédar», précisant que «malgré une situation difficile, les soldats ukrainiens se batt[ai]ent sans relâche».

Mercredi 11 janvier

Le 11 janvier, le dirigeant par intérim de la République populaire de Donetsk (rattachée à la Russie) Denis Pouchiline a déclaré, lors d'une interview à RT, que les forces de la société militaire privée Wagner – qui combat aux côtés des Russes dans le conflit en Ukraine et dans le Donbass – avaient pris le contrôle de la ville de Solédar.

Le patron de Wagner Evgueni Prigojine a affirmé dans la soirée du 10 janvier que les unités du groupe militaire avaient pris le contrôle de «tout le territoire» de la ville de Solédar.
Les forces armées ukrainiennes ont elles démenti cette information, le 11 janvier.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé ce 11 janvier en fin d'après-midi, que les combats se poursuivaient dans la ville de Solédar, dont le groupe militaire privé Wagner (qui combat au côté de l'armée russe) a revendiqué la conquête.

«L'Etat terroriste et ses propagandistes essaient de prétendre [avoir obtenu des succès à Solédar] mais les combats se poursuivent», a déclaré le dirigeant ukrainien dans son allocution quotidienne. «Nous faisons tout pour renforcer la défense ukrainienne sans aucune pause, même pour un jour» dans la région de Donetsk, où, a-t-il affirmé, le front ukrainien «tient».

La Pologne est prête à livrer à l'Ukraine une compagnie de chars Leopard réclamés par Kiev, dans le cadre d'une coalition internationale, a déclaré ce 11 janvier le président polonais.

«Une compagnie de chars d'assaut Leopard sera transmise dans le cadre d'une coalition qui est en train de se construire», a déclaré Andrzej Duda, lors d'une conférence de presse conjointe avec ses homologues ukrainien et lituanien, à Lviv dans l'Ouest de l'Ukraine. 

Le groupe Wagner, combattant côté russe, a affirmé avoir encerclé la ville de Solédar, menant désormais des combats dans le centre pour en prendre totalement le contrôle. Kiev a démenti l'information alors que le Kremlin est lui resté prudent.

Mardi 10 janvier

Les unités d'assaut de la société militaire privée (SMP) Wagner ont, d'après eux, atteint le centre-ville de Soledar, dans le Donbass.

Plus tôt dans la journée, Evgueni Prigojine, fondateur de la SMP Wagner, commentait sur Telegram : «D'autres chaînes Telegram ont rapporté que des officiers du SBU avaient été déployés près de Bakhmut, pour stopper les désertions dans les rangs des Forces armées ukrainiennes. Soyons honnêtes les uns avec les autres. Ce n'est pas vrai. L'armée ukrainienne se bat courageusement pour Bakhmut et Soledar. À la périphérie ouest de Soledar, il y a de lourdes batailles sanglantes.  Les Forces armées ukrainiennes défendent honorablement le territoire de Soledar.»

Dimanche 8 janvier

50 militaires russes détenus prisonniers en Ukraine ont été remis à la Russie lors d'un nouvel échange de prisonniers. Les soldats libérés seront rapatriés à Moscou, a fait savoir le ministère russe de la défense.

Le ministère russe de la Défense a fait état d'une «opération de représailles» à la frappe menée par les troupes ukrainiennes sur un point de déploiement temporaire des militaires russes dans la localité de Makeïevka, dans la République populaire de Donetsk.

«Au cours des dernières 24 heures, les services de renseignement russes ont découvert et confirmé de manière fiable par plusieurs voies indépendantes les sites de déploiement temporaire du personnel militaire de l'armée ukrainienne dans la ville de Kramatorsk. Il y avait plus de 700 militaires ukrainiens dans le dortoir n° 28 et plus de 600 militaires ukrainiens dans le dortoir n° 47. Une frappe massive de missiles sur ces sites de déploiement temporaire des unités de l'armée ukrainienne a éliminé plus de 600 soldats», a déclaré la même source.

L'Ukraine a nié toute frappe sur des casernes dans la ville de Kramatorsk. Le porte-parole du commandement Est de l'armée ukrainienne, Serguiï Tcherevaty a déclaré que la revendication russe «ne correspond pas à la vérité».

Vendredi 6 janvier

Les Etats-Unis fournissent une nouvelle aide militaire de 3 milliards de dollars à l'Ukraine, a fait savoir la Maison Blanche.

L'Allemagne va envoyer à l'armée ukrainienne 40 blindés «Marder» au premier trimestre 2023, a affirmé ce 6 janvier le gouvernement, au lendemain de l'annonce, par Berlin et Washington, d'une nouvelle phase dans le soutien militaire à Kiev.

«Quarante véhicules seront prêts au premier trimestre, et pourront être envoyés à l'Ukraine», après une «formation de huit semaines» dispensée à l'armée ukrainienne, a déclaré Steffen Hebestreit, le porte-parole du gouvernement allemand, au cours d'un point-presse.

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a qualifié ce 6 janvier d'«hypocrisie» le cessez-le-feu annoncé par Moscou en Ukraine, à l'occasion du Noël orthodoxe, le jugeant «pas crédible».

«Le Kremlin manque tout à fait de crédibilité et cette déclaration d'une volonté de cessez-le-feu unilatéral n'est pas crédible», a déclaré Josep Borrell à la presse en marge d'une visite à Fès, au Maroc.

La défense russe a annoncé que ses troupes respectaient le cessez-le-feu annoncé par Vladimir Poutine. Il a également accusé l'Ukraine de continuer de prendre pour cible des positions russes alors que Kiev a évoqué une attaque russe sur Kramatorsk.

Selon des représentants de la République populaire de Donetsk (RPD), les forces armées ukrainiennes ont bombardé la ville de Donetsk à 12h, soit à l'heure précise du cessez-le-feu annoncé par la Russie pour Noël orthodoxe.

Après l'annonce russe d'un cessez-le-feu en Ukraine pour les célébrations du Noël orthodoxe, il a débuté le 6 janvier à midi. Il devrait se poursuivre jusqu'au lendemain minuit alors que les responsables ukrainiens ont fustigé cette décision.

Jeudi 5 janvier

Le président russe Vladimir Poutine a ordonné au ministre de la Défense Sergueï Choïgou d'instaurer un cessez-le-feu sur toute la ligne de contact en Ukraine, du 6 janvier à midi jusqu'au 7 janvier à minuit.

S'exprimant face aux caméras, le chef du département de contrôle des frontières du Comité de la sécurité des frontières biélorusses a déclaré noter «des incidents individuels de provocation du côté ukrainien». «Le dernier en date s’est produit au poste de contrôle simplifié de Poddobrianka, quand des militaires de l’Etat voisin ont pointé les armes sur les gardes-frontières, en faisant des gestes insultants et menaçants dans leur direction», a-t-il ajouté précisant : «Les agents de l’unité de contrôle des frontières ne répondent pas à ces provocations. Ils font leur service avec vigilance et demeurent prêts à agir en fonction de la situation.»

Mercredi 4 janvier

L'Elysée a fait savoir que le président de la République Emmanuel Macron avait annoncé à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky que la France livrerait à Kiev des chars de combat légers.

Le général Sergueï Sevrioukov a fait savoir que le bilan des pertes russes dans la frappe ukrainienne sur Makeïevka s'élevait désormais à 89 morts. Il a mis en cause l'utilisation par les soldats de téléphones portables.

Lundi 2 janvier

Le ministère russe de la Défense a annoncé la mort de 63 soldats dans un bombardement mené par l'armée ukrainienne sur un centre de déploiement temporaire des forces russes à Makeïevka, dans la région de Donetsk, dans la nuit du Nouvel An. 

Dimanche 1 janvier

82 militaires russes ont été libérés le 31 décembre lors d'un échange de prisonniers avec l'Ukraine. Ils ont été rapatriés à Moscou par des avions de l'armée de l'air russe.

Samedi 31 décembre

Ce 31 décembre, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré sur Twitter, après que les autorités de Kiev ont accusé l'armée russe de frappes sur la capitale : «Personne ne vous pardonnera la terreur. Personne au monde ne vous le pardonnera. L'Ukraine ne pardonnera pas.» Le chef d'Etat a ajouté : «Ceux qui ordonnent de telles frappes, et ceux qui les exécutent, ne seront pas graciés, c'est le moins que l'on puisse dire.»

Les autorités russes n'ont pas commenté pour le moment ces déclarations.

Des frappes attribués par les autorités ukrainiennes à la Russie ont visé plusieurs régions d'Ukraine, dont la capitale Kiev, où les bombardements ont fait au moins un mort et plusieurs blessés, selon les autorités locales.

«Selon les premières informations, une personne est morte dans le quartier de Solomiansky. Plusieurs personnes ont été blessées», a indiqué sur Telegram le maire de Kiev, Vitali Klitschko.

Il a ensuite précisé que sept personnes avaient été blessées dans deux endroits de la capitale, l'un d'entre eux étant dans un «état extrêmement grave».

Les responsables ukrainiens ont aussi fait état de destructions et d'incendies à Mykolaïv et à Khmelnytsky.

Vendredi 30 décembre

Le président du Comité d'enquête russe, Alexandre Bastrykine, a affirmé qu'après la «libération et l’inspection» de la ville de Marioupoul, 3 000 corps de civils ont été retrouvés dans des positions abandonnées par les troupes ukrainiennes.

Les autorités ukrainiennes n'ont pour le moment pas commenté ces déclarations.

Le ministère russe de la Défense a annoncé avoir effectué, le 29 décembre, une «frappe massive avec des armes de précision à longue portée basées en mer et dans les airs contre le système de commandement et les installations énergétiques approvisionnant l'industrie de l’armement ukrainien».

«L'objectif de la frappe a été atteint, tous les sites désignés ayant été touchés», a-t-il ajouté, précisant que cette frappe avait «provoqué l'arrêt de la production et de la réparation d'équipements militaires et de munitions et interrompu le transfert des réserves des Forces armées de l'Ukraine depuis les régions occidentales de l'Ukraine».

«En raison de la perturbation du transport ferroviaire, les armes étrangères fournies à l'Ukraine ont été bloquées dans des zones arrière», a-t-il conclu.

Jeudi 29 décembre

Le maire de Lviv, Andriï Sadovy, a rapporté sur le réseau social Telegram que sa ville, la plus grande de l'Ouest de l'Ukraine, était à 90% privée d'électricité après de nouveaux bombardements russes sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes.

«90% de la ville est sans électricité [...] les trams et trolleybus ne roulent plus dans la ville, il pourrait y avoir des coupures d'eau», a-t-il affirmé. Moscou n'a pas commenté dans l'immédiat.

Mercredi 28 décembre

Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, a déclaré lors de son premier déplacement à Kiev, vouloir travailler à répondre aux besoins militaires ukrainiens «pour les semaines à venir».

«Les présidents Zelensky et Macron ont demandé (...) de leur faire des propositions pour le mois de janvier pour redéfinir un agenda» commun sur le soutien militaire français, a précisé Lecornu.

Le ministre a rencontré Volodymyr Zelensky lors d'une réunion de travail à la mi-journée. Devant la presse, le ministre français a évoqué «le fonds innovant de 200 millions d'euros» qui permet à l'Ukraine d'acheter directement du matériel auprès d'industriels français, en fonction des priorités de l'Ukraine pour faire face à l'armée russe.

Dimanche 25 décembre

Lors d'un entretien avec un quotidien national, le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, a déclaré qu'une possible paix en Ukraine dépendait avant tout des Etats-Unis, qui permettent, selon lui, à Kiev de poursuivre le conflit avec la Russie.

Samedi 24 décembre

L'Ukraine a dénoncé un acte de «terreur» et une «vengeance», accusant la Russie d'avoir causé la mort d'au moins sept personnes et d'en avoir blessé 58 autres en frappant le marché de Kherson.

«Alors que des familles en Europe, en Amérique du Nord et au-delà préparent des dîners festifs, ayez une pensée pour l'Ukraine qui combat le mal en ce moment», a déclaré sur Twitter le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba.

Ce même jour, le gouverneur par intérim de la région de Kherson, Vladimir Saldo, a dénoncé une «provocation» de la part des forces armées ukrainiennes, accusant celles-ci d'avoir causé la mort de civils en frappant la ville de Kherson. «Aujourd'hui, les combattants des forces armées ukrainiennes ont effectué un bombardement terroriste de Kherson, tuant des civils. C'est une provocation abominable dont l'objectif évident est d'en accuser les forces armées de la Fédération de Russie», a t-il déclaré.

La région de Kherson a rejoint la Fédération de Russie à l'issue d'un référendum local, organisé en septembre, dont Kiev et ses alliés ont contesté la légalité.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé un acte de «terreur» russe pour «intimider» les Ukrainiens, après une frappe sur le centre-ville de Kherson, qui a fait au moins cinq morts et 20 blessés.

«Le matin, le samedi, à la veille de Noël, dans le centre-ville. Ce ne sont pas des installations militaires. Ce n'est pas une guerre selon les règles définies. C'est la terreur, c'est tuer pour intimider et [prendre] du plaisir», a-t-il fustigé sur les réseaux sociaux. Le chef adjoint de l'administration présidentielle, Kyrylo Tymochenko, a annoncé «au moins cinq morts et 20 blessés» dans ce bombardement.

Vendredi 23 décembre

Le Congrès américain a adopté ce 23 décembre un vaste projet de loi de finances des services fédéraux, d'un total de 1 700 milliards de dollars dont 45 pour Kiev, par un dernier vote de la Chambre des représentants.

L’équipe de tournage de RT Arabic a essuyé des bombardements dans la banlieue sud de Donetsk.

Le correspondant Maxim Altoury et ses collègues n’ont pas été blessés. Ils ont dû quitter leur véhicule et marcher environ cinq kilomètres. Ils sont à présent en sécurité.

Plusieurs personnes qui se trouvaient à proximité ont été blessées dans le bombardement.

Jeudi 22 décembre

S'adressant à la presse ce 22 décembre, le président russe Vladimir Poutine a déclaré : «Quant aux [systèmes américains] Patriot, il s’agit d’un système plutôt ancien. Et il ne fonctionne pas comme, disons, notre [système] S-300.» Et le chef d'Etat d'ajouter : «Mais néanmoins, ceux qui s’opposent à nous se basent sur le fait qu’il s’agit d’une arme soi-disant défensive. Bon, d’accord ... Nous garderons cela à l’esprit. Et il y aura toujours un antidote.»

Le 13 décembre, le Département de la Défense avait confirmé auprès de Voice of America son intention de fournir à l’Ukraine des batteries de missiles Patriot.

Le chef de l'administration du village de Lioubimovka, dans le district de Kakhovsky dans la région de Kherson, est mort après un attentat à la voiture piégée, selon des informations transmises à Tass par les services d’urgence de la région.

D'après l'agence de presse, les localités du district de Kakhovsky, situé sur la rive gauche du fleuve Dniepr, sont soumises depuis novembre à des bombardements intenses de la part des forces armées ukrainiennes.

Les efforts de l'armée russe se concentrent actuellement sur la capture de la totalité de la région de Donetsk, a indiqué son chef d'état-major Valéri Guerassimov.

«La situation sur la ligne de front s'est stabilisée, les principaux efforts de nos troupes se concentrent sur l'achèvement de la libération du territoire de la République populaire de Donetsk», a-t-il expliqué, cité par les agences de presse russes.

Dmitri Rogozine, qui a quitté la tête de l'agence spatiale russe mi-juillet, a été hospitalisé après avoir reçu un éclat d'obus lors d'un bombardement des forces armées ukrainiennes sur un hôtel à Donetsk. Sa vie ne serait pas en danger.

Mercredi 21 décembre

Joe Biden a promis à Volodymyr Zelensky, en visite à la Maison Blanche, de «continuer à renforcer la capacité de l'Ukraine à se défendre», avec l'engagement des Etats-Unis de lui fournir leur système sophistiqué de défense antiaérienne Patriot.

Le président ukrainien a fait part à Joe Biden de sa «reconnaissance du fond du coeur» pour son rôle «moteur» dans le conflit actuel.

Vladimir Poutine a tenu un discours devant le Collège du ministère russe de la Défense à Moscou. Le Président russe a fait le point sur les principaux objectifs et défis attendant l'armée russe.

Mardi 20 décembre

Le porte-parole du président russe Dmitri Peskov a confirmé à  Rossiskaïa Gazeta que Vladimir Poutine s’était rendu dans la zone de l’opération militaire spéciale, où il s’est entretenu avec les commandants des troupes, à l'état-major général.

Plus tôt, c’est le député de la Douma d’Etat Andreï Gouroulev qui l’avait affirmé sur sa chaîne Telegram. «S’il parle de l’état-major que Poutine a visité vendredi dernier, alors oui», a confirmé Peskov.

Lors d’une rencontre avec Léonid Passetchnik, dirigeant par intérim de la République populaire de Lougansk, le président russe a souligné que la situation restait compliquée dans la région, la sécurité des habitants demeurant la question fondamentale. 

Vladimir Poutine s’est entretenu avec le dirigeant de la RPL après une cérémonie de remise de décorations d’Etat aux Russes qui se sont distingués au service de leur patrie.

Lundi 19 décembre

Les forces armées russes ont affirmé avoir abattu quatre missiles HARM américains dans l'espace aérien de la région de Belgorod, frontalière de l'Ukraine. 

Les Etats-Unis ont fourni à l'Ukraine un nombre non précisé de missiles AGM-88 HARM. Déployé pour la première fois en 1984, ce type de munitions a une portée de plus de 48 kilomètres.

Ils sont conçus pour cibler les systèmes de défense anti-aérienne équipés de radars et ont été adaptés pour pouvoir être tirés depuis les avions de guerre ukrainiens datant de l'époque soviétique.

Dimanche 18 décembre

Le gouverneur de la région de Belgorod, en Russie, a fait état d'un mort et 8 blessés dans des frappes ukrainiennes.

Vendredi 16 décembre

Les autorités de la République populaire de Lougansk (qui a rejoint la Fédération de Russie mais dont le territoire est revendiqué par l'Ukraine) ont accusé les forces ukrainiennes de tirs d'artillerie sur deux localités, faisant huit morts et 23 blessés dans la matinée du 16 décembre.

Les autorités ukrainiennes ont affirmé qu'«environ 40 missiles» russes avaient visé Kiev ce 16 décembre, dont 37 abutaient été abattus par la défense antiaérienne. Elles n'ont pas précisé quels dégâts les autres ont occasionné.  

Le maire de Kiev, Vitali Klitchko, a déclaré que les dommages à l'infrastructure énergétique avaient provoqué des «interruptions de l'approvisionnement en eau dans tous les quartiers de la capitale».

Jeudi 15 décembre

Le chef adjoint de l'administration présidentielle ukrainienne Kyrylo Tymochenko, a affirmé sur Telegram qu'une frappe russe sur le centre de la ville de Kherson, «à 100 mètres du bâtiment de l'administration régionale», avait fait «deux morts»

La ville de Kherson s'est retrouvée «totalement» privée d'électricité jeudi, en raison d'un «fort bombardement» de son «infrastructure essentielle», a indiqué le gouverneur régional Iaroslav Ianouchevytch. 

«Kherson est totalement sans électricité», a-t-il déclaré sur Telegram à la mi-journée. «Un fort bombardement d'un site d'infrastructure essentielle se poursuit», a-t-il ajouté.

Mercredi 14 décembre

Aucune trêve de Noël ou du Nouvel An sur le terrain en Ukraine n'est en discussion à ce stade, a déclaré le Kremlin, à l'approche des fêtes de fin d'année. «Aucune proposition n'a été formulée par qui que ce soit, ce sujet n'est pas à l'ordre du jour», a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, interrogé sur la possibilité d'une pause des combats en Ukraine.

La défense antiaérienne ukrainienne a abattu «la totalité des 13 drones» lancés par la Russie lors de nouvelles frappes sur Kiev et ses environs, a indiqué le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans une vidéo. 

«Les terroristes ont commencé la matinée avec 13 Shahed», a déclaré le président ukrainien en référence aux drones kamikazes de fabrication iranienne. «Selon des informations préliminaires, la totalité des 13 ont été abattus par notre système de défense antiaérienne», s'est-il félicité. 

La capitale ukrainienne a été visée par «deux vagues» de drones, qui n'ont pas fait de victimes, a de son côté précisé le chef de l'administration militaire de la ville, Serguiï Popko, dans un communiqué publié sur Telegram. 

Des explosions ont été entendues dans le centre de Kiev, a annoncé le maire de la capitale ukrainienne, Vitaly Klitschko. «Des explosions dans le quartier de Chevtchenkivsky. Les services [d'urgence] sont en chemin», a indiqué le maire sur un réseau social, précisant que le système de défense anti-aérien avait abattu dix drones kamikazes de fabrication iranienne, selon lui, au-dessus de Kiev et de ses environs.

Mardi 13 décembre

La conférence internationale de soutien à l'Ukraine, organisée à Paris, a permis d'engranger plus d'un milliard d'euros de dons pour aider la population à passer l'hiver.

«Je suis heureuse de vous annoncer que nous dépassons» les 800 millions d'euros d'aide d'urgence réclamés par le président ukrainien Volodymyr Zelensky à l'ouverture de la réunion, s'est réjouie la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna.

Lundi 12 décembre

Les dirigeants du G7, réunis en sommet virtuel, ont décidé la mise en place d'une «plateforme» chargée de «coordonner l'aide financière» à l'Ukraine, a annoncé le chancelier allemand Olaf Scholz.

«L'objectif est de construire rapidement cette plateforme avec la participation de l'Ukraine, des institutions financières internationales et d'autres partenaires», a expliqué, lors d'une conférence de presse à Berlin, le dirigeant allemand, comparant la reconstruction de l'Ukraine au plan Marshall mis en place par les Etats-Unis pour reconstruire l'Europe après la Seconde guerre mondiale.

Samedi 10 décembre

Ce 9 décembre, la Russie a convoqué le Conseil de sécurité de l'ONU pour discuter des livraisons d'armes à l'Ukraine. Moscou, qui mène une opération militaire en Ukraine, a dénoncé à de nombreuses reprises les livraisons d'armes occidentales à Kiev.

Vendredi 9 décembre

«Une nouvelle aide militaire valorisée à 275 millions de dollars va bientôt être envoyée pour donner à l'Ukraine de nouvelles capacités dopant sa défense antiaérienne et lui permettant de faire face aux menaces venues des drones», a déclaré John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de l'exécutif américain.

Selon lui, les Etats-Unis vont aussi fournir à l'armée ukrainienne des munitions d'artillerie, destinée en particulier aux Himars, des systèmes d'artillerie montés sur des blindés légers.

S'adressant à la presse ce 9 décembre à l'issue d'une réunion du Conseil économique suprême eurasiatique, le chef d'Etat russe a tenu à rappeler que son pays était ouvert à la sortie du conflit en Ukraine par la voie d'un accord. «En fin de compte, il faudra parvenir à un accord. J'ai dit à plusieurs reprises que nous étions prêts à cet accord : nous sommes ouverts», a déclaré le président russe Vladimir Poutine au sujet du conflit en Ukraine toujours en cours, lors d'une conférence de presse ce 9 décembre à Bichkek, après une réunion du Conseil économique suprême eurasiatique. Le dirigeant a néanmoins ajouté : «Mais tout ça [la méfiance] nous fait évidemment réfléchir à qui nous avons affaire.