L’annonce de la victoire avait été ébruitée la veille, elle a été confirmée par le ministère russe ce 20 août dans son compte-rendu quotidien : «Le groupement Centre [...] a libéré Novgorodskoïe, l'une des plus grandes localités de l'agglomération de Toretsk et centre logistique stratégiquement important.»
L’invasion ukrainienne de la région russe de Koursk, lancée le 6 août, attire l’attention politico-médiatique, mais l’armée russe n’a cessé de maintenir sa pression sur le Donbass. Les unités russes menaient l'offensive à Novgorodskoïé depuis le mois de juin.
À titre de comparaison, la ville de Novgorodskoïé comptait 10 000 habitants avant le conflit, contre 5 500 pour le village de Soudja de la région de Koursk, dont Kiev revendique la prise.
Cette ville a porté le nom de Niou-York jusqu’en 1951, avant d’être rebaptisée Novgorodskoïe par les Soviétiques, puis renommée Niou-York en 2021 par les nationalistes ukrainiens.
La voie vers Toretsk davantage ouverte
Elle est située à six kilomètres au sud de Toretsk, qui est également la cible d'une offensive russe depuis plusieurs semaines.
«L'ennemi a perdu plus de 585 militaires, trois chars, deux véhicules, un obusier américain M777, deux canons D-20 et trois obusiers D-30 dans cette section de la ligne de contact», a aussi précisé la Défense russe.
La chute de Novgorodskoïé permet aux troupes russes de développer leur offensive en direction du nord, et notamment de Toretsk, verrou ukrainien dans le secteur. Le 19 août, l’armée russe a annoncé la libération d’Artemovo.
A 65 kilomètres de Nogorodskoïé, les forces russes poussent aussi vers Pokrovsk, autre place forte de l'armée ukrainienne, 53 000 habitants ayant été évacués de cette ville le 19 août par les autorités de Kiev.