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Guerre en Ukraine : «Les massacres insensés prendront bientôt fin», affirme Musk

Réagissant à un plan supposé de l’équipe de Donald Trump visant à créer une zone démilitarisée en Ukraine, l'entrepreneur américain Elon Musk a déclaré le 8 novembre sur X que l'effusion de sang en Ukraine prendrait «bientôt fin».

Le 8 novembre, Elon Musk, entrepreneur et soutien de Donald Trump durant la campagne présidentielle, a commenté les perspectives d'une potentielle fin du conflit en Ukraine poussée par la future administration américaine.

«Les massacres insensés prendront bientôt fin», a-t-il déclaré sur X (ex-Twitter). «Le temps est écoulé pour les profiteurs bellicistes», a-t-il ajouté. Celui-ci réagissait à un post concernant des informations de Newsweek.

Citant un conseiller anonyme du président élu, le magazine américain a avancé que l’administration Trump pourrait exiger des Européens l’envoi de troupes afin de surveiller une zone démilitarisée de 1 300 kilomètres de long. La publication a précisé que d’autres idées étaient à l’étude. Une «idée», au sein de l'équipe de transition de Donald Trump, déjà évoquée par le Wall Street Journal (WSJ).

Au téléphone avec Zelensky, Trump s'est voulu «rassurant» sur le soutien à Kiev 

Le 8 novembre, le média Axios a rapporté que l'homme d'affaires aurait participé à une conversation téléphonique entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky. Selon les sources du site d'information, au cours de cet échange de duré 25 minutes, le nouveau président américain se serait montré «rassurant» quant au soutien à Kiev de sa future administration.

Elon Musk aurait, de son côté, souligné qu'il était prêt à continuer d'aider Kiev par le biais de son réseau de satellites de télécommunication Starlink. Depuis l'éclatement du conflit, sa société a fourni des milliers de terminaux aux forces armées ukrainiennes.

Toujours selon Axios, celui qui doit prendre fin janvier ses fonctions de 47e président des États-Unis a déclaré au dirigeant ukrainien qu'ils poursuivraient leurs conversations une fois qu'il aurait constitué son équipe de politique étrangère.

Aux Européens l'entretien d'une zone tampon, aux Américains les fournitures d'armements

Le 7 novembre, sur sa chaîne Telegram, Volodymyr Zelensky a déclaré avoir eu une «bonne et productive conversation» avec Donald Trump.

La veille, citant trois sources proches de ce dernier, le WSJ avait ébruité cette possibilité de pousser à la création d'une zone démilitarisée, qui s'accompagnerait d'une promesse de Kiev de ne pas rejoindre l’OTAN «avant au moins 20 ans» ainsi que la poursuite de fourniture d’armes par Washington afin de «dissuader une future attaque russe».

«Nous n'envoyons pas d'hommes et de femmes américains pour maintenir la paix en Ukraine. Et nous ne payons pas pour cela. Demandez aux Polonais, aux Allemands, aux Britanniques et aux Français de le faire», avait déclaré au quotidien américain un membre de l'équipe du nouveau président.

Donald Trump a déclaré à plusieurs reprises qu'il pourrait «régler le problème en 24 heures» s'il était à la Maison Blanche. Une déclaration qu'il a notamment faite en février 2023 lors d'un discours à Palm Beach, en Floride, peu avant le premier anniversaire du conflit.