«L'attaque terroriste des forces armées ukrainiennes a coûté la vie à pratiquement toute une famille : une grand-mère, une mère, son concubin et son fils, un jeune homme de 17 ans, ont été tués», a indiqué sur Telegram le gouverneur régional de Belgorod, Viatcheslav Gladkov, précisant que le bombardement avait eu lieu dans le village de Nikolskoïe et qu'il avait fait aussi quatre blessés.
Un peu plus tôt, le ministère régional de la Santé avait indiqué que 11 personnes étaient mortes dans des bombardements ukrainiens entre le 12 et le 17 mars, période marquée par des frappes accrues et plusieurs tentatives d'incursions d'unités au sol, neutralisées par les forces russes.
Ces frappes coïncident avec l'élection présidentielle russe. Vladimir Poutine, réélu le 17 mars avec plus de 87% des voix, a déclaré que ces frappes et incursions ne resteraient pas sans réponse, et évoqué des mesures pour juguler ces attaques, évoquant la création d’une zone tampon frontalière dans la région ukrainienne de Kharkov d'où sont menées ces frappes.
«Compte tenu des événements tragiques qui se déroulent aujourd'hui, nous serons contraints à un moment donné [...] de créer une sorte de "zone sanitaire" dans les territoires subordonnés au régime de Kiev», a estimé Vladimir Poutine le 17 mars au soir, répondant à une question après l'annonce de sa victoire. «Il s'agit de créer une zone de sécurité que l'ennemi ne pourra que difficilement surmonter avec les moyens dont il dispose», a-t-il ajouté.
Sur le front, l'armée ukrainienne est en difficulté depuis l'échec de sa contre-offensive estivale. La Russie a pris la ville d'Avdeïevka mi-février et maintient une pression continue à maints endroits de la ligne de contact.