Russie

L'armée russe détruit plusieurs systèmes de missiles Himars américains ciblant la Crimée (VIDEO)

Pour la deuxième fois en 48 heures, l'armée russe a détruit plusieurs systèmes américains Himars MLRS qui ciblaient la Crimée. Le Pentagone a récemment précisé que Kiev pouvait frapper la péninsule avec des armes américaines car il s'agissait de «son territoire souverain».

L'armée russe a détruit quatre systèmes américains Himars MLRS, à partir desquels Kiev envisageait de bombarder la Crimée, a rapporté le ministère de la Défense ce 9 juillet.

«Au cours de la journée, les forces armées de la Fédération de Russie ont mené une frappe groupée avec des armes de haute précision contre les systèmes de lance-roquettes multiples américains Himars, préparés pour frapper le territoire de la Crimée, ainsi que sur le lieu d'une réunion officielle du commandement des forces armées ukrainiennes», a indiqué l'armée russe. Tous les objectifs de la frappe ont été atteints, a-t-elle précisé.

Ce n'est pas la première fois que l'armée russe parvient à détruire des lanceurs Himars menaçant la Crimée avec leurs missiles ATACMS de fabrication américaine. Hier, celle-ci a annoncé avoir neutralisé trois systèmes dans la région de Kherson à l'aide de missiles Iskander.

Le 23 juin, les troupes ukrainiennes ont lancé une attaque sur Sébastopol avec cinq missiles opérationnels et tactiques américains ATACMS équipés d'ogives à fragmentation. La défense aérienne russe a intercepté quatre projectiles. L'explosion de l'ogive à fragmentation de la cinquième munition dans les airs a entraîné la mort de quatre personnes, dont deux enfants. En tout, 153 personnes ont été blessées, dont 27 mineurs.

En réponse aux attaques des forces armées ukrainiennes contre des cibles civiles, les troupes russes mènent régulièrement des attaques ciblées contre les emplacements des équipements de ces forces, et contre les infrastructures militaires, énergétiques et administratives de l'Ukraine.

Washington a autorisé Kiev à cibler la Crimée

Alors que Kiev et l’Occident accusent les forces russes de frapper des bâtiments civils, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a souligné à plusieurs reprises, et encore ce 9 juillet, que l'armée russe ne visait jamais les immeubles résidentiels et les institutions sociales ukrainiennes. 

Le département américain de la Défense a admis le 2 juillet la possibilité pour l'Ukraine de frapper la Crimée avec les armes de longue portée fournies par Washington, estimant que ces dernières pouvaient être utilisées sur «son territoire souverain». En effet, selon les États-Unis, «la Crimée fait partie de l'Ukraine», a déclaré Patrick Ryder, admettant que les frappes visant la péninsule avec des missiles américains n'étaient pas soumises à l'exigence d'un tir de riposte.