«Des éclats d'obus ont touché des automobiles qui passaient. Dans l'une d'elles, deux femmes (...) sont décédées sur place de leurs blessures», a déclaré sur Telegram Viatcheslav Gladkov, gouverneur de la région de Belgorod, ce 2 juin au matin.
Ces tirs ont touché une route dans le village de Maslova Pristan situé à quelques kilomètres de la ville de Chebekino, frontalière de l'Ukraine, subissant des tirs nourris cette semaine.
«Dans une deuxième voiture, il y a eu deux blessés. Un homme blessé par des éclats à la poitrine et un deuxième blessé par des éclats aux membres inférieurs» , a précisé Viatcheslav Gladkov, ajoutant qu'ils étaient hospitalisés dans un état grave.
Combats frontaliers intenses et déplacements de civils
Selon le gouverneur, d'autres localités dans la région ont été touchées par des tirs ukrainiens, qui ont fait des dégâts matériels mais pas de victimes. Plus tard dans la journée du 1er juin, Gladkov a en effet rapporté que plus de 850 arrivées d'obus avaient été enregistrées aujourd'hui dans le district de Сhebekino, le plus grand nombre depuis le début du bombardement de la région de Belgorod. Il a également déclaré que 13 milliards de roubles étaient nécessaires pour restaurer dix entreprises touchées à Сhebekino.
La veille, l'armée russe avait rapporté avoir repoussé à l'aide de l'artillerie et de l'aviation une nouvelle attaque terrestre ukrainienne contre cette région. Face à l'intensification des tirs, les habitants des zones bombardées sont déplacés et accueillis dans des centres d'accueil provisoires.
De son côté, l'Ukraine a affirmé ce 2 juin avoir intercepté «l'ensemble» des missiles et des drones russes qui ont visé dans la nuit Kiev, faisant selon la même source au moins deux blessés, la sixième attaque en autant de jours sur la capitale.