«Cette nuit (du 11 au 12 août), une tentative d'attaque terroriste du régime de Kiev à l'aide de 20 drones qui visaient des objectifs sur le territoire de la péninsule de Crimée a été déjouée», a fait savoir le ministère russe de la Défense sur Telegram.
Quatorze drones ukrainiens ont été détruits par les systèmes de défense antiaérienne et six autres par des systèmes de brouillage électronique, toujours selon la même source. L'attaque n'a fait aucune victime et n'a causé aucun dégât, a ajouté le ministère.
Deux attaques de missiles ciblant le pont déjouées
Dans la région du Détroit de Kertch, deux missiles ukrainiens ont été aussi abattus, le pont de Crimée n'ayant pas été endommagé, a rapporté le gouverneur de Crimée Sergueï Axionov sur Telegram, le matin du 12 août.
Quelques heures plus tard, vers 15h heure locale, une nouvelle attaque à l'aide d'un missile S-200 reconverti a eu lieu, celui-ci ayant finalement été intercepté en plein vol, toujours selon le ministère russe de la Défense.
Zakharova condamne «ces attentats terroristes»
«Nous condamnons fermement ces attentats terroristes. Le pont de Crimée est un objet d'infrastructure purement civile, dont les attaques sont inacceptables. Il a subi de telles attaques depuis l'automne de l'année dernière» a déclaré Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, rappelant que la dernière attaque avait provoqué la mort de deux civils, blessant leur petite fille.
La diplomate a accusé les forces armées ukrainiennes, «incapables, malgré l'aide massive de l'Occident, de changer la situation sur la ligne de front», d'user de «méthodes terroristes indignes».
Un drone a également été intercepté dans la région de Kalouga, au sud-ouest de Moscou, a annoncé sur Telegram le gouverneur Vladislav Chapcha. Les attaques de drones ukrainiennes se sont multipliées ces dernières semaines, y compris sur Moscou, où ce type d'incident est devenu quasi-quotidien.
Les tentatives d’attaques sur le sol russe s’expliqueraient, selon les propos d’un haut responsable militaire étasunien rapportés par CNN le 8 août, par le manque de progrès sur le terrain qui pousserait les forces ukrainiennes à frapper plus souvent le territoire russe «pour essayer de montrer la vulnérabilité de la Russie».