«De nombreuses photographies et séquences vidéo publiées à Kiev confirment sans équivoque la destruction causée par la chute d'un missile de défense aérienne ukrainien tiré à partir d'un système de missiles antiaériens dans la ville», a déclaré le ministère russe de la Défense dans un communiqué ce 8 juillet.
L’armée russe a dénoncé de « fausses » déclarations ukrainiennes faisant état d’une frappe russe délibérée qui aurait directement touché un hôpital civil de Kiev.
Plus tôt dans la journée, l’administration militaire de la capitale ukrainienne a dénoncé des frappes qui auraient fait 10 morts et 35 blessés en touchant un hôpital pour enfants.
Le média russe Rybar a lui aussi indiqué que la frappe ayant atteint l’hôpital pour enfants était due à un missile de la défense antiaérienne ukrainienne, évoquant des «éclats» caractéristiques de ces armes.
Rybar a ensuite évoqué des frappes menées en deux étapes, «d'abord des lancements nocturnes, suivis de nouvelles vagues le matin et l'après-midi». «Des explosions ont éclaté dans les districts où se trouvaient des entreprises militaro-industrielles, dont les usines Antonov et Artem», déjà ciblées par le passé, qui produisent des aéronefs et des missiles.
Paris et Londres empressés de condamner Moscou
Volodymyr Zelensky a quant à lui déclaré que «Kiev, Dnipro, Kryvyï Rig, Sloviansk et Kramatorsk» avaient été ciblées par «plus de 40 missiles de différents types», évoquant aussi la frappe sur l’hôpital.
Les alliés occidentaux de Kiev n’ont pas manqué d’accuser immédiatement Moscou, Londres jugeant la frappe contre l’hôpital « épouvantable » et Paris la qualifiant de « barbare ». La France et la Grande-Bretagne y voient une nouvelle raison de poursuivre le soutien à l’Ukraine.
La défense anti-aérienne ukrainienne prise de court
«La défense aérienne ukrainienne n’a pas réussi à repousser le raid, en partie à cause des pertes croissantes des systèmes de défense aérienne dues aux frappes russes», a commenté Rybar.
L’armée russe a revendiqué hier 7 juillet avoir éliminé deux systèmes Patriot dans la région d’Odessa.