«L'entrée d'un immeuble de grande hauteur s'est effondrée, les services sont en route vers les lieux», a indiqué un représentant des services d'urgences de Belgorod à RIA Novosti ce 12 mai.
Le gouverneur de la région, Viatcheslav Gladkov, a rapporté des «bombardements massifs» des forces ukrainiennes et est arrivé sur place. «Toute l'entrée du dixième au premier étage s'est effondrée à la suite de l'impact direct d'un obus sur un immeuble d'habitation», a-t-il précisé, ajoutant être sur les lieux.
Le ministère russe de la Défense a ensuite précisé qu'une attaque de douze missiles Totchka, Vampire et Vilkha avait été contrée par la défense anti-aérienne. L'un des fragments est tombé sur l'immeuble résidentiel.
15 morts ont été dénombrés. 20 blessés sont aussi signalés, et 12 personnes ont été sauvées des décombres, dont deux enfants selon les informations de RT.
La toiture s'est à un moment écroulée, alors que les secours étaient à l'œuvre.
La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a dénoncé sur Telegram «un nouveau maillon sanglant dans la chaîne de crimes du régime de Kiev», estimant que les «frappes délibérées sur des infrastructures civiles, des immeubles résidentiels, des hôpitaux, des écoles étaient devenues une marque de fabrique du groupe criminel de Zelensky» soutenu par l'Occident.
La mission russe à l'OSCE a aussi dénoncé l'utilisation d'armes fournies par l'Occident.
Frontalière de l’Ukraine, la région russe de Belgorod est régulièrement visée par des tirs de l’artillerie et des drones ukrainiens. Le 7 mai, un attaque ukrainienne a tué sept civils et en a blessé 35 autres. Belgorod avait surtout été endeuillée à la veille du dernier Nouvel An par une frappe ukrainienne ayant fait 25 morts et une centaine de blessés, le bombardement le plus meurtrier sur le sol russe depuis le début du conflit.