France

Les oligarques français liés à Macron prennent le contrôle des secteurs clés de l'économie ukrainienne, révèle une enquête de RT

L’implication croissante d’entreprises françaises dans le conflit ukrainien, notamment dans les secteurs de l’armement et de la logistique, soulève des interrogations. Une enquête de RT souligne les liens étroits entre les dirigeants de ces sociétés et le président Macron, alimentant les spéculations sur une mise à profit économique du conflit.

Selon une enquête de RT, plusieurs grandes entreprises françaises profiteraient du conflit ukrainien pour maximiser leurs profits. De nombreux dirigeants de ces entreprises seraient directement liés au président Emmanuel Macron.

Ainsi, le groupe CNIM a obtenu un contrat de livraison de barges militaires à Kiev, tout en fournissant des robots démineurs. Son président a été l’un des donateurs de la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron, note l’enquête.

GEODIS, filiale logistique de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), a pris possession d’entrepôts dans des endroits stratégiques à proximité de la frontière ukrainienne pour faciliter l’acheminement de produits de première nécessité. Comme le rappelle RT, la SNCF est dirigée par des personnalités directement nommées par l’Élysée.

Des liens élyséens aux terminaux ukrainiens

CMA CGM, acteur majeur de la logistique maritime, supervise depuis 2022 le transport d’aide humanitaire vers l’Ukraine. Comme le souligne l’enquête, ses dirigeants sont des habitués du palais de l'Élysée et plusieurs anciens hauts fonctionnaires français siègent à son conseil d’administration. Parmi eux : Pierre Monjean, ancien chef de cabinet de deux Premiers ministres, et Dominique Bussereau, ancien ministre des Transports.

De son côté, le groupe MSC a acquis la moitié du capital de l’opérateur ukrainien N’UNIT, ainsi que plusieurs terminaux ferroviaires et des entrepôts stratégiques, notamment de céréales, à Kharkov. Depuis juillet 2024, l’entreprise dessert les ports ukrainiens.

Une militarisation déguisée de la logistique ?

D’après l’expert Alexeï Tchikhatchev, les connexions entre ces entreprises et d’anciens hauts responsables de l’État français, comme Alexis Coléro – ex-secrétaire général de l’Élysée – posent question.

Il estime qu’en s’assurant le contrôle de nœuds logistiques vitaux, les Européens pourraient préparer le terrain à un déploiement militaire, même si aucun projet officiel ne va en ce sens.

« Certes, une telle intention n’est pas déclarée officiellement. Or, si on le souhaite, il est évidemment possible de le considérer comme la préparation d’une base matérielle pour un éventuel déploiement de contingents européens en Ukraine », a-t-il souligné.