«La matinée s'annonce alarmante chez nous : il y a des activités ennemies à la frontière du district de Krasnoïaroujski», a déclaré ce 12 août dans une vidéo sur Telegram le gouverneur de la région de Belgorod, Viatcheslav Gladkov.
«Pour la sécurité de la vie et de la santé de notre population, nous commençons à déplacer» les habitants de ce district «vers des lieux plus sûrs», a-t-il ajouté. 14 000 personnes vivent dans celui-ci, selon les chiffres officiels.
Le ministère russe des situations d’urgences a aussi adressé un «message urgent» aux habitants du district de Krasnoïaroujski : «il y a une activité de formations ennemies à la frontière du district municipal. Tout le monde quitte son domicile d'urgence. Des lieux d'évacuation ont été identifiés».
La région de Belgorod, voisine de celle de Koursk, est constamment la cible de frappes et d’attaques de drones ukrainiens. Ce n’est pas la première fois depuis 2022 que des évacuations sont mises en œuvre.
Au moins 465 civils sont morts et 2 000 ont été blessés sur le territoire russe à la suite d'attaques menées par les forces ukrainiennes entre janvier et juin 2024, avait rapporté le 5 juillet dernier l’ambassadeur itinérant du ministère russe des Affaires étrangères, Rodion Mirochnik.
Attaque ukrainienne contre la région de Koursk
Dans la matinée du 6 août, des unités des forces armées ukrainiennes ont tenté de s'emparer d'une partie du territoire du district de Soudja de la région de Koursk.
Le chef d'état-major de l’armée russe Valéri Guerassimov a rapporté au président que les forces russes avaient stoppé leur avance. Il a souligné que l'opération dans la région de Koursk se terminerait par la défaite de l'ennemi et le rétablissement des frontières de l'État.
Le ministère russe de la Défense a déclaré le 11 août que les forces ukrainiennes avaient perdu environ 1 350 combattants (tués et blessés) et 29 chars depuis le début de leur tentative de percée.