Comme le 2 janvier dans la journée, la ville de Belgorod et sa région éponyme ont été visées la nuit suivante. Selon le ministère russe de la Défense, six projectiles ont été abattus par la défense anti-aérienne. Les responsables régionaux russes ont fait état de dégâts limités, assurant que tous les missiles ukrainiens avaient été abattus.
D'après le gouverneur Viatcheslav Gladkov, aucune nouvelle victime n'a été recensée. La veille, dans une première série de frappes, une personne avait été tuée et 11 blessées, dont trois hospitalisées, a-t-il résumé sur Telegram.
Plus au nord, la région de Koursk, également frontalière de l'Ukraine, a été visée par «une attaque aérienne», a indiqué sur Telegram le gouverneur régional, Roman Starovoït. Des infrastructures électriques et des canalisations ont été touchées, privant de courant ou de chauffage des maisons de plusieurs villages, selon la même source.
Enfin, un missile a été abattu au large de Sébastopol, a affirmé le gouverneur de cette ville de la péninsule de Crimée, rattachée à la Russie en 2014.
Les régions russes frontalières de l'Ukraine et la Crimée sont régulièrement visées par l'armée ukrainienne. Une frappe ukrainienne contre Belgorod a tué 25 civils, un bilan sans précédent en territoire russe depuis deux ans. Kiev de son côté dénonce des frappes massives sur son territoire, et a rapporté trois morts ce 3 janvier.