Le Service fédéral de sécurité russe (FSB) affirme que le Service de sécurité ukrainien (SBU), la Direction principale du renseignement militaire et des groupes nationalistes ukrainiens recruteraient des citoyens russes pour mener des sabotages et des attentats-suicides. Selon le FSB, cette méthode leur permettrait d’éliminer des témoins gênants et d’éviter de verser les récompenses promises.
Selon les enquêteurs, cinq femmes âgées auraient été visées. Les agents ukrainiens, usant de stratagèmes frauduleux et de pression psychologique, les auraient contactées via Telegram et WhatsApp pour leur soutirer toutes leurs économies, y compris le produit de la vente de leurs logements.
Les escrocs se seraient fait passer pour des représentants de structures officielles russes – FSB, ministère de l’Intérieur ou Comité d’enquête –, utilisant un langage professionnel et des techniques de persuasion sophistiquées.
Convaincues de pouvoir récupérer leurs économies perdues, ces femmes auraient été formées à surveiller des habitations et des parkings de militaires, à dissimuler des engins explosifs improvisés dans des caches préparées par des complices ukrainiens, puis à participer à leur livraison et à leur activation contre des cibles désignées.
Toujours selon le FSB, elles auraient ensuite été chargées de remettre à des militaires russes ces explosifs artisanaux, camouflés dans des objets usuels — une mission qui a provoqué leur propre mort lors de l’explosion.
Le Service d’enquête du FSB a ouvert des procédures pénales pour tentative d’attentat commise par un groupe organisé, ainsi que pour acquisition et détention illégales d’explosifs en bande organisée, conformément au Code pénal russe.
Le Service fédéral de sécurité appelle par ailleurs les familles à redoubler de vigilance envers les personnes âgées – surtout celles vivant seules – et les mineurs, afin d’éviter tout enrôlement dans des activités terroristes.