SIDERANT

Plus de 450 citoyens ayant pris part au mouvement de contestation qui agite l'Algérie depuis plus d'un an ont pris l'initiative d'écrire une Constitution de transition basée sur la démocratie directe et participative.
Impliqué dans une affaire de corruption, Khaled Tebboune, fils du président algérien, a finalement été acquitté par la justice algérienne. L'autre protagoniste, l'homme d'affaires Kamel Chikhi, a en revanche été condamné à huit ans de prison ferme.
Le traumatisme de la décennie 1991-2001 qui a ensanglanté l'Algérie semble avoir eu raison, du moins pour le moment, de l'islamisme politique. Les partis qui se réclament de cette mouvance n'ont pas réussi à s'approprier le mouvement de protestation.
Il y a un an, la candidature d'Abdelaziz Bouteflika pour un 5e mandat était annoncée. Alors que les proches du président affaibli tentaient, tambour battant, de mener campagne à sa place, un tsunami populaire inédit allait en décider autrement.
Des milliers de manifestants ont défilé ce 17 janvier à travers l'Algérie pour réclamer la fin du «système» politique mis en place sous Bouteflika. Alors que le mouvement protestation entame sa 48e semaine, ses partisans s'interrogent sur son avenir.
Des milliers de manifestants ont défilé dans plusieurs villes du pays au lendemain de l’investiture du président algérien. Pour les protestataires, le dialogue ne peut s’instaurer avec un dirigeant qu'ils assimilent à l'ère Bouteflika.
Quelques heures après avoir prêté serment, Abdelmadjid Tebboune a procédé à la nomination de Sabri Boukadoum au poste de Premier ministre par intérim. Dans la foulée, il a mis fin aux fonctions du ministre de l'Intérieur Salah Eddine Dahmoune.
Dans son premier discours en tant que chef d'Etat, Abdelmadjid Tebboune a annoncé qu'il procéderait à une révision de la Constitution algérienne et appelé, dans la foulée, au dialogue avec le Hirak, le mouvement de protestation populaire.
Au lendemain d’une élection présidentielle algérienne massivement rejetée et boycottée, Adlene Mohammedi, chercheur en géopolitique et spécialiste du monde arabe, revient sur ce scrutin qui nourrit la contestation populaire.
Abdelmadjid Tebboune, ancien ministre puis chef de gouvernement du président déchu Abdelaziz Bouteflika âgé de 74 ans, a été élu dès le premier tour pour lui succéder à la tête de l'Etat algérien. Qui est-il ?
Bureaux de vote occupés, heurts avec les policiers, siège local de l’instance électorale incendié : plusieurs villes algériennes ont été le théâtre de violences ce 12 décembre, au premier tour d’une élection présidentielle contestée.
Plus de 24 millions d’Algériens ont été appelés aux urnes afin d’élire leur président. Au terme d'un scrutin émaillé d'incidents, quatre des cinq candidats ont assuré avoir gagné leur place pour le second tour de l'élection présidentielle.
Les opposants à la présidentielle algérienne du 12 décembre poursuivent leur mobilisation : à moins de 24h du scrutin controversé, ils sont des milliers à battre le pavé dans la capitale ainsi que dans d'autres villes du pays.
La chute des cours du pétrole en 2014 a brutalement rappelé à l’Algérie les limites de décennies d’économie de rente dont la population paye aujourd’hui le prix fort. Le temps presse pour créer un nouveau modèle économique.
Ce 10 décembre, coïncidant avec le 42e mardi consécutif du mouvement de contestation, des milliers d’étudiants ont défilé à Alger ainsi que dans d'autres villes du pays pour réitérer leur rejet de la présidentielle prévue le 12 décembre prochain.
Lancée sur les réseaux sociaux, une grève générale a débuté le 8 décembre en Algérie. Diversement suivie selon les régions, elle doit se poursuivre jusqu’au 12 décembre, jour de l'élection présidentielle très contestée.
Le vote des expatriés algériens à l'élection présidentielle algérienne s'est ouvert le 7 décembre en France. Devant les consulats, des manifestants revendiquent leur opposition, qualifiant le scrutin d'«élections de la honte».
A moins d’une semaine de la présidentielle, plusieurs milliers de personnes opposées à la tenue du scrutin ont défilé dans les rues d’Alger. Les appels au boycott se sont cette fois mêlés à ceux prônant une grève générale dans tout le pays.
La télévision publique algérienne a annoncé le placement en détention provisoire de Rachid Nekkaz. L’homme d’affaires et militant a été arrêté à son arrivée à Alger alors qu’il entendait porter plainte contre le chef de l’armée algérienne.
Alors que la contestation contre la présidentielle ne faiblit pas, le ministre algérien de l’Intérieur, Salah Eddine Dahmoune, a qualifié les Algériens opposés au scrutin de «traîtres, mercenaires, homosexuels» inféodés aux «colonialistes».