BRAS DE FER

Le président colombien Gustavo Petro prévoit de demander, lors de la COP 27, aux pays riches et aux multinationales de payer les paysans pour qu'ils protègent la forêt amazonienne et récupèrent les zones déboisées.
Le ministre de l'Economie du Brésil, Paulo Guedes, a reproché au gouvernement français ses critiques sur la déforestation en Amazonie. Il a menacé de l'envoyer se «faire foutre» et de se détourner du marché français.
Des associations représentant des peuples indigènes d’Amazonie réclament 3,1 millions d’euros de dédommagement au groupe Casino pour des «atteintes aux droits des peuples autochtones» commises, selon eux, par des fournisseurs locaux du groupe.
Deux ONG accusent : six des plus grandes institutions financières des Etats-Unis ont versé 18 milliards de dollars de 2017 à 2020 à des entreprises responsables de déforestation et de violation des droits de l'Homme des peuples de l’Amazonie.
Hôpitaux saturés, cadavres entassés dans des camions frigorifiques, fosses communes dans les cimetières : la capitale de l'Etat d'Amazonas, au nord du Brésil, est plongée dans le chaos à cause de l'épidémie de coronavirus.
La France est la principale menace militaire pour le Brésil lors des 20 prochaines années en raison de différends sur l'Amazonie, selon un rapport secret du ministère brésilien de la Défense divulgué par le journal Folha de S. Paulo.
Le nouveau maire de Madrid, élu en battant la gauche, a choqué un auditoire d'enfants en assurant qu'il préférerait donner de l'argent pour la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame que pour préserver la forêt amazonienne.
Le chef amérindien Raoni a accordé un entretien au journal Le Monde après son passage à l'université d'été de LREM. Il fait preuve d'un enthousiasme pour le moins modéré concernant ses récents échanges avec «des gens du gouvernement français».
Après des déclarations de Michelle Bachelet, Haut-commissaire à l’ONU, à propos d'un possible «rétrécissement de l'espace civique et démocratique» au Brésil, Jair Bolsonaro a fustigé une «ligne» Macron prônant l'ingérence dans les affaires du pays.
Dans le prolongement de son courroux contre le président français qu'il accuse d'ingérence sur la question des incendies de la forêt amazonienne, le président brésilien a affirmé qu'il n'utiliserait plus les stylos Bic car de marque «française».
Alors que les incendies se poursuivent en Amazonie, le Brésil s'est dit «ouvert» à la réception d'une aide de la part de pays ou d'organisations étrangères. Cette manne ne devra néanmoins pas aller à l'encontre de la «souveraineté brésilienne».
Alors que le site du ministère français de l’Agriculture et de l’Alimentation précise qu’une «centaine d’OGM sont autorisés pour l’importation», Elisabeth Borne a affirmé sur une radio de service public qu’ils n’étaient pas autorisés en Europe.
Le G7 propose une aide de 20 millions de dollars au Brésil pour lutter contre les incendies qui ravagent l'Amazonie, mais Brasilia la rejette et en profite pour railler la présidence française à propos de ses «colonies» et l'incendie de Notre-Dame.
Alors que la forêt amazonienne brûle, les relations entre la France et le Brésil s'enflamment. Tandis que le ministre brésilien de l'Education insulte le dirigeant français, Emmanuel Macron a répondu à la pique de Jair Bolsonaro sur son épouse.
Le président de la République a prononcé un discours pour expliquer aux Français les enjeux du G7 qui démarre ce 24 août. Dans son allocution, Emmanuel Macron a demandé aux anti-G7 de faire preuve de «calme» et a appelé à la réconciliation.
Alors que les feux en Amazonie dominent l'actualité et que le sujet doit s'inviter au G7, les incendies en Afrique sont plus nombreux encore, selon les données de la Nasa. Ces derniers seraient liés à la pratique de l’agriculture sur brûlis.
Des incendies continuent de ravager la forêt amazonienne, près de Porto Velho, au Brésil. Les incendies ont provoqué d’énormes nuages de fumée et plongé le 19 août la ville de Sao Paulo dans l’obscurité.
Des images censées montrer les feux ravageant l'Amazonie, mais issues d'autres incendies, ont été partagées des milliers de fois sur les réseaux sociaux. Et ce, notamment, par des personnalités de premier plan telles que le président français.
Jair Bolsonaro a dénoncé le «ton sensationnaliste» adopté par Emmanuel Macron à propos des feux qui ravagent l'Amazonie, l'accusant de colporter des fausses informations. Il lui reproche «un état d'esprit colonialiste mal placé au XXIe siècle».
Des images spectaculaires de feux de forêt, apparemment en Amazonie, ont engendré une tempête sur les réseaux sociaux. Pointé du doigt, le président brésilien Jair Bolsonaro a insinué que des ONG auraient provoqué les incendies pour l'attaquer.