Affrontements
SIDERANT

Véhicule de police incendié, déploiement de la garde montée... La tension est montée d'un cran en marge d'un rassemblement nocturne de plusieurs milliers de personnes dans la capitale serbe après l'annonce d'un couvre-feu par le gouvernement .
Le président tchétchène, Ramzan Kadyrov, s'est exprimé à propos des heurts survenus à Dijon et impliquant la communauté venue de la République russe. Il a démenti des troubles intercommunautaires et critiqué l'action des «autorités locales».
Tandis que l'Intérieur examinera systématiquement la possibilité d'expulsion pour les étrangers impliqués dans les violences à Dijon, le député juge intolérable d'accorder l'asile à des gens qui «tournent leurs armes contre des citoyens français».
Chahuté pour sa volonté de désarmer «autant que possible» la police, Jean-Luc Mélenchon a estimé que les citoyens de Dijon n'avaient eu d'autre choix que de «se défendre» face à une bande armée tchétchène ayant échappé aux radars du renseignement.
Les récents événements qui ont secoué Dijon ont fait l'objet de nombreux commentaires à droite comme à gauche de l'échiquier politique. Le secrétaire d'Etat Laurent Nunez s'est rendu sur place et a promis une «réponse extrêmement ferme».
Durant le weekend, la ville de Dijon a été le théâtre de scènes de violences spectaculaires, impliquant selon le procureur des membres des communautés tchétchène et maghrébine, «peut-être dans le cadre d’une affaire de trafic de drogues».
Des militants ont déployé une banderole dénonçant le «racisme anti-blanc» pendant la manifestation contre le racisme à Paris. Alors que plusieurs personnes intervenaient pour la déloger, des affrontements ont éclaté sur les toits de la capitale.
De nombreuses manifestations sont organisées mondialement dans la foulée du mouvement Black Lives Matter né aux Etats-Unis. Paris, notamment, est le théâtre de mobilisations contre le racisme et les violences policières.
Dans le village de Malakasa, près d'Athènes, une manifestation contre un camp qui abriterait plusieurs centaines de migrants a viré à l'affrontement entre forces de l'ordre et résidents, provoquant des blessés des deux côtés.
Un chauffeur de camion-citerne a tenté de forcer un passage au milieu d'un cortège de manifestants, sur un pont du centre de Minneapolis. «A priori aucun manifestant n'a été blessé», selon la police. Le chauffeur a lui été blessé par la foule.
Les nuits semblent se ressembler dans la cité des Indes à Sartrouville (Yvelines). Des bandes ont pris à partie les forces de l'ordre pour répondre à l'interpellation de l'un des leurs la veille.
A l'appel de l'intersyndicale CGT, FSU et Solidaires 44, des militants se sont rassemblés à Nantes pour protester contre la tenue d'un meeting de la candidate RN locale Eléonore Revel. En raison d'affrontements qui ont eu lieu, elle a porté plainte.
Dans un contexte d'insécurité en hausse, les habitants des îles de Lesbos, Chios et Samos ont mené une grève générale pour s'opposer à la construction de nouveaux camps de migrants. Des heurts ont éclaté entre manifestants et forces de l'ordre.
Acculés par l'état économique et politique de leur pays, des centaines de Libanais se sont mobilisés autour du Parlement où les députés ont voté la confiance au nouveau gouvernement. De violents affrontements avec la police ont éclaté.
A Bordeaux, plusieurs centaines de personnes ont manifesté à l'occasion de l'acte 65 des Gilets jaunes, marqué par des affrontements. Des vidéos montrent notamment des interpellations brutales de manifestants par les forces de l'ordre.
En pleine crise politique et économique, le Liban s'est finalement doté d'un nouveau gouvernement, ce 21 janvier, qui aura la lourde tâche de relancer une économie en chute libre et de convaincre des manifestants hostiles à la classe politique.
L'acte 62 des Gilets jaunes à Paris a été le théâtre de violents affrontements entre manifestants et forces de l'ordre en début de soirée, notamment près de la gare de Lyon. La journée a également été marquée par des violences policières.
Des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre ont éclaté à Beyrouth, faisant près de 400 blessés. Ces heurts sont parmi les plus violents depuis le début du mouvement populaire contre la classe politique, accusée de corruption.
Des Libanais se sont mobilisés, le 14 janvier, pour exiger la mise en place d'un gouvernement et désavouer la Banque centrale, symbole de la crise économique du pays. Des heurts entre manifestants et policiers ont eu lieu, faisant plusieurs blessés.
Alors que sept militants anti-chlordécone accusés notamment de violences sur personne dépositaire de l’autorité publique devaient être jugés, des heurts ont éclaté entre manifestants et forces de l'ordre devant le palais de justice de Fort-de-France.
Affrontements