Dijon : les étrangers impliqués dans les heurts «n'ont rien à faire en France», estime Quatennens

- Avec AFP

Dijon : les étrangers impliqués dans les heurts «n'ont rien à faire en France», estime Quatennens© Ludovic MARIN
Le député de La France Insoumise (LFI), Adrien Quatennens, à l'Assemblée nationale le 24 février 2020 à Paris (image d'illustration).
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Tandis que l'Intérieur examinera systématiquement la possibilité d'expulsion pour les étrangers impliqués dans les violences à Dijon, le député juge intolérable d'accorder l'asile à des gens qui «tournent leurs armes contre des citoyens français».

Le député La France insoumise (LFI) du Nord Adrien Quatennens a estimé le 17 juin que les demandeurs d'asile ou les réfugiés qui seraient impliqués dans les affrontements entre membres de la communauté tchétchène et maghrébine de ces derniers jours à Dijon «n'ont rien à faire en France».

«Il est évident qu'on ne vient pas en France pour constituer des bandes armées»

«Il est évident qu'on ne vient pas en France pour constituer des bandes armées et mener des expéditions punitives dans une ville comme Dijon et partout ailleurs», a réagi sur France Inter Adrien Quatennens.

«S'il est avéré qu'il y a, parmi les gens mis en cause, des demandeurs d'asile ou des réfugiés, clairement ils n'ont rien à faire en France», a-t-il ajouté. «Leur expulsion est à l'ordre du jour», a-t-il par ailleurs précisé, alors que le ministère de l'Intérieur a fait savoir qu'il examinerait systématiquement la possibilité d'expulsion pour les étrangers qui seraient impliqués dans les incidents.

Et de lancer : «On ne peut pas tolérer que des personnes s'arment, tournent leurs armes contre des citoyens français et obtiennent ensuite l'asile en France, ce n'est pas possible.»

«Loin des fantasmes de Marine Le Pen», Dijon signe aussi «l'échec de la police»

A l'image de Jean-Luc Mélenchon, le coordinateur de la France insoumise a par ailleurs dénoncé ceux qui portent une lecture «ethnique ou communautaire» sur ces affrontements, citant Marine Le Pen qui, depuis Dijon, a établi le 16 juin un parallèle entre les incidents des derniers jours et la «terrible guerre» civile du Liban.

«Sur ce qu'il se passe à Dijon, loin des fantasmes de Marine Le Pen qui de toutes façons, quoiqu'il se passe, trouve une manière d'ethniciser la situation ou d'y voir un conflit ethnique, [...] nous avons à faire à des bandes armées et nous devons traiter les choses avec raison», a martelé Adrien Quatennens.

Pour le député insoumis du Nord, les affrontements de Dijon signent aussi «l'échec de la police».

«Comment se fait-il aujourd'hui, en 2020, qu'il ait pu se constituer une bande aussi lourdement armée sans que la police ne voie rien venir ?», a-t-il demandé, pointant également la responsabilité des services de renseignement.

Un théâtre d'expéditions punitives armées

L'agression d'un adolescent avait transformé plusieurs nuits durant la paisible ville de Dijon en un théâtre d'expéditions punitives armées entre des membres de la communauté tchétchène et des dizaines d'habitants du quartier des Grésilles se revendiquant de la communauté maghrébine.

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