ANALYSE

L'institution onusienne chargée de l'interdiction des armes chimiques, l'OIAC, a annoncé qu'une substance de type Novitchok avait été découverte dans l'organisme de l'opposant russe Alexeï Navalny.
Réagissant à la «preuve» avancée par les proches d'Alexeï Navalny, à savoir une bouteille censée porter des traces de Novitchok, l'ambassadeur russe en Allemagne s'est interrogé sur les incohérences, selon lui, du récit de l'entourage de l'opposant.
L'opposant russe Alexeï Navalny a publié sur Instagram son premier message depuis son hospitalisation, se réjouissant de pouvoir respirer sans assistance. Sa porte-parole a par ailleurs précisé qu'il reviendrait en Russie une fois remis.
L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a exprimé sa «grave préoccupation» après les déclarations de Berlin selon lesquelles l'opposant russe Alexeï Navalny aurait été empoisonné par un agent neurotoxique, le Novitchok.
Etats-Unis et Russie «n'ont pas oublié comment négocier» : l'envoyé de Moscou auprès de l'OIAC s'est félicité du terrain d'entente trouvé pour ajouter le Novitchok et un agent neurotoxique fabriqué par l'OTAN sur la liste des produits interdits.
Le département d'Etat américain a décidé de poursuivre sa politique de sanctions contre la Russie, en reprenant les accusations d'empoisonnement de l'ancien agent double Sergueï Skripal. Pour Moscou, il ne s'agit que d'un prétexte.
L'actuel directeur de la CIA aurait joué sur les émotions de Donald Trump pour le persuader d’expulser des dizaines de diplomates russes, en utilisant des images de canards morts et d’enfants malades soi-disant exposés au Novitchok.
En mars 2018, l'empoisonnement d'un ex-agent double résidant au Royaume-Uni et de sa fille déclenchait une crise majeure. Un an après, si la vérité n'a pas pu être établie, l'affaire Skripal a profondément impacté les relations internationales
Presque un an après l'empoisonnement de l'ex-agent double Sergueï Skripal et de sa fille, les habitants de Salisbury ont eu la surprise de voir leur célèbre cathédrale arborant une immense bannière aux couleurs de la Russie.
Plus de 10 mois après l'empoisonnement de Sergueï Skripal et sa fille à Salisbury, des médias britanniques révèlent l'identité des tous premiers intervenants : une infirmière militaire (très) expérimentée, et sa fille de 16 ans qui passaient par là.
Assurant que l'ancien agent double Sergueï Skripal continuait de collaborer avec les services secrets occidentaux, le président russe Vladimir Poutine a eu des mots très durs à son encontre, estimant qu'il s'agissait d'un «traître à la patrie».
Dans une interview accordée à la rédactrice en chef monde de RT, les deux hommes présentés par les services britanniques comme les suspects de l'affaire Skripal assurent ne pas être des agents de Moscou. Et disent craindre pour leur vie.
Les officiers du renseignement militaire russe que Londres estime responsables de l'empoisonnement au Novitchok de l'ex-agent russe Sergueï Skripal n'ont pu agir sans ordre direct de Moscou, selon le secrétaire d'Etat britannique à la Sécurité.
Washington a décidé de mettre en œuvre un énième train de sanctions contre la Russie avec l'assentiment de Donald Trump. Mais les motivations de ces mesures semblent de plus en plus déconnectées de la réalité.
Mise en cause par Washington dans l'affaire Skripal, la Russie, par la voix du chef de sa diplomatie Sergueï Lavrov, a rappelé avoir rempli ses obligations en matière de désarmement chimique, contrairement aux Etats-Unis.
Accusée par Washington, plusieurs mois après les faits, d'être responsable de l'empoisonnement des Skripal, la Russie souligne une nouvelle fois l'absence de preuves et appelle à l'ouverture d'une enquête transparente.
Les Etats-Unis ont annoncé avoir déterminé que la Russie était derrière l'attaque à l'agent Novitchok au Royaume-Uni. Washington va imposer des sanctions économiques contre Moscou, qui nie être lié à l'empoisonnement de l'ex-agent secret russe.
Grâce à des caméras de vidéosurveillance, les enquêteurs britanniques pensent avoir identifié plusieurs suspects dans l'affaire Skripal, selon une source anonyme citée par l'agence Press Association, qui affirme qu'il s'agirait de citoyens russes.
La police antiterroriste britannique assure avoir trouvé de l'agent innervant en bouteille à Amesbury, dans le sud de l'Angleterre. Le feuilleton du «Novitchok», poison à la consonance russe parce que développé naguère en URSS, continue.
Crimée, ingérence, attaque à Salisbury : le secrétaire général de l'OTAN a estimé que les actions attribuées par les Occidentaux à la Russie ne pouvaient servir d'argument pour l'isoler, soulignant l'importance de maintenir le dialogue avec Moscou.