SIDERANT

Le département de Loire-Atlantique a approuvé le transfert de propriété de 895 hectares de terres de l'Etat vers le département sur les 1 425 du site du projet d'aéroport abandonné. Ils devraient servir à des projets agricoles.
Le Sénat où la droite est majoritaire s'est opposé à la privatisation d'ADP prévue par la loi Pacte. En revanche la droite a accepté l'abaissement de la participation de l'Etat dans Engie.
Edouard Philippe décore 21 fonctionnaires qui se sont particulièrement illustrés lors de l'évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes en 2018. La gendarmerie, particulièrement mobilisée pour cette opération, est mise à l'honneur.
Des militants sont en grève de la faim contre le GCO, un méga-projet d'autoroute de 553 millions qui détruira forêts et nature proches de Strasbourg. Le président n'a pas souhaité les rencontrer. RT France s'est rendu sur les lieux de la contestation
Alors que le calme semble être revenu à Notre-Dame-des-Landes, l'ancien secrétaire d'Etat Alain Marleix dénonce une sortie de crise exorbitante qui se fait au mépris d'un grand nombre d'acteurs de la société française.
L'avocat de Maxime Peugeot, l'étudiant qui a perdu sa main droite lors d'une évacuation à la ZAD de Notre-Dame-des Landes, a reconnu que le jeune homme de 21 ans avait bien ramassé la grenade. «Une munition de moins pour les gendarmes», pensait-il.
Selon Sylvie Canovas, procureur de la République de Saint-Nazaire, un homme a été grièvement blessé ce 22 mai alors qu'il tentait de ramasser une grenade au cours de heurts avec la gendarmerie mobile sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.
1 700 gendarmes ont été déployés au matin du 17 mai sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, afin d'expulser les occupants d'une dizaine de squats qui n'avaient pas déposé de projets nominatifs en préfecture en vue de régularisation.
Alors que des zadistes ont annoncé qu'ils avaient déposé des projets nominatifs comme l'exigeait l'exécutif, le chef de file du parti Les Républicains à l'Assemblée nationale Christian Jacob a estimé que cet accord relevait d'une capitulation.
Les zadistes ont décidé de répondre aux injonctions du gouvernement, déposant 40 projets nominatifs. Un changement d'attitude salué par le préfet, qui a souligné leur «gros travail» et a assuré que les projets seraient examinés de près.
Marine Le Pen a sa théorie sur les blocages d'universités qui se déroulent en France depuis bientôt un mois. Selon la présidente du Front national ils seraient l'oeuvre non pas d'étudiants, mais de «punks à chien».
Joignant le geste à la parole, l'écologiste belge Philippe Lamberts a fait offrir un cadeau un peu spécial au président français dont il a dénoncé la politique, notamment sociale. Piqué au vif, ce dernier a répondu avec un certain agacement.
Au moins 3 000 militaires et policiers déployés, un hélicoptère en rotation : l'opération d'évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes n'est pas finie. Et la facture finit par être salée pour le gouvernement.
2 500 gendarmes ont progressivement délogé la plupart des personnes occupant illégalement l'ancienne zone du projet d'aéroport, mais les zadistes sont rejoints par des militants venus en découdre. L'avenir du site, lui, reste en suspens.
Le président français était l'invité d'un débat hors norme, par sa forme et sa durée, ce 15 avril sur BFMTV et Mediapart. Sa prestation, mais aussi celle des journalistes Jean-Jacques Bourdin et Edwy Plenel, ont fait l'objet de critiques.
Lors de son entretien télévisé du 15 avril, le chef de l'Etat a adopté un ton résolument ferme sur les occupants d'université, mais aussi sur les zadistes de Notre-Dame-des-Landes, dont il a estimé que certains n'avaient pas de réel projet agricole.
Dans un contexte national et international tendu, Emmanuel Macron s'exprime pour la deuxième fois de la semaine à la télévision, quitte à rompre sa promesse d'une parole rare. Syrie, SNCF ou encore zadistes : les dossiers chauds ne manquent pas.
Les zadistes de Notre-Dame-des-Landes veulent reconstruire les squats détruits et les soutiens abondent sur place et à Nantes notamment. Mais les manifestations dégénèrent et les gardes à vue se multiplient sous l'effort des 2 500 gendarmes déployés.
Cinq jours après le début des opérations, la destruction des abris illégaux de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes est désormais terminée. Toute la semaine, les zadistes ont tenté de résister aux forces de l'ordre venues en nombre.
La députée Modem de Loire-Atlantique Sarah El Haïry a estimé le 10 avril sur le plateau de RT France que ceux qui avaient choisi de rester sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes étaient les plus violents, ne voulant pas s'inscrire dans la légalité.