SIDERANT

Le juge administratif suprême français a maintenu ce 29 juin l'interdiction du port du hijab dans le football féminin, contre l'avis de son rapporteur public qui en avait préconisé le retrait et déclenché une polémique dans la classe politique.
La France a violé le Pacte international relatif aux droits civils et politiques en interdisant à une femme de porter le voile lors d'une formation pour adultes organisée dans un lycée, selon un comité de l'ONU. Eric Ciotti dénonce la décision.
Après un passage télévisé d'Elisabeth Moreno lors duquel la ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes avait soutenu le port du hijab dans le sport, Marlène Schiappa a tenu à réaffirmer la position du gouvernement sur ce sujet.
Soutenant une revendication d'une association controversée qui défend le port du voile islamique dans les compétitions, la secrétaire d'Etat Elisabeth Moreno a été critiquée par un député de la majorité. S'est suivie une passe d'armes sur Twitter.
La préfecture de police de Paris a annoncé l'interdiction d'une manifestation organisée par un collectif de joueuses de football qui réclament le droit de porter le voile lors de compétitions. Elle dit craindre des «troubles à l'ordre public».
Des sportives militantes pro-hijab ont saisi le Conseil d’Etat en vue d'obtenir l'autorisation de porter le voile islamique dans les compétitions de la Fédération française de football (FFF).
Une campagne de communication européenne vantant la «liberté dans» le voile islamique a suscité une forte polémique. En réaction, le Conseil de l'Europe, à l'origine de la campagne, a décidé de fermer le fil de discussion Twitter qui lui est associé.
La CJUE n'a pas jugé l'interdiction du voile islamique discriminante, estimant au contraire qu’elle peut permettre d'éviter des conflits sociaux. Néanmoins, c'est aux employeurs de prouver qu'une telle décision est légitime.
Jean-Luc Mélenchon a estimé, sur BFMTV, qu'avec le nouveau projet de loi contre le séparatisme voulu par Emmanuel Macron, «ce qui est visé, c'est l'islam». Il a ensuite livré son analyse de la récente polémique du voile à l'Assemblée nationale.
Selon Le Parisien, un individu a revêtu une tenue de femme musulmane, voile islamique compris, pour commettre son acte criminel. Il aurait visé un autre homme avec une arme à feu. Aucune victime n'est à déplorer.
La présence d'une intervenante en hijab à l'Assemblée provoque un tollé politique. Si certains défendent la présence d'une femme voilée dans l'institution républicaine, d'autres se scandalisent. Au milieu de tout cela, la laïcité est invoquée...
Entre communautaristes islamistes qui préconisent le port du voile et mouvement poussant aux tenues provocantes sur Twitter, les écoles tentent de réguler. Les politiques s'en mêlent.
La députée LREM Anne Christine Lang, accompagnée de députés LR, a quitté une audition à l'Assemblée nationale sur le Covid-19 et la jeunesse, à cause de la présence de la vice-présidente de l'Unef, Maryam Pougetoux, voilée lors de l'audition.
Le Parisien rapporte qu'une polémique fait rage actuellement sur les réseaux sociaux autour d'un mariage à Argenteuil. Une élue de la majorité aurait, selon des témoignages, refusé de marier une femme car celle-ci portait le voile islamique.
Le 6 avril à Grenoble, quelques dizaines de femmes, voilées ou non, ont participé à une course dans la ville pour revendiquer la «liberté de s'habiller comme elles le souhaitent». Celles qui portent le hijab s'estiment victimes de discrimination.
Appels à la prière dans le monde, femmes non musulmanes qui se voilent, plusieurs initiatives ont été lancées pour afficher une solidarité avec les victimes musulmanes de la tuerie de Christchurch, la semaine dernière.
Le journal Libération a relayé l'appel d'un collectif de sept femmes se revendiquant comme musulmanes et promouvant le voile. Prônant la commercialisation du hijab de running, elles s'en prennent à «l'islamophobie quotidienne».
Durant une séance du grand débat national, le président a rappelé que les employeurs du secteur privé n'avaient pas le droit de rejeter une candidature à cause du port du hijab, et que les contrôles contre cette discrimination seraient renforcés.
Prise de court par la polémique, la chaîne de magasin d'articles de sports a finalement renoncé à commercialiser un hijab conçu pour les musulmanes pratiquant la course à pied. Au terme de plusieurs revirements et d'une communication brouillée.
Jeannette Bougrab, ancienne présidente de la Haute Autorité de Lutte contre les discriminations et auteure d’une «Lettre ouverte aux femmes voilées à ceux qui les soutiennent» est l’invitée de Sophie Normand- Couturier dans la Grande Interview.