SIDERANT

Poursuivi à plusieurs reprises, l'immunité de l'ancien Premier ministre lui a permis de passer entre les gouttes, même après la publication de l'accablant rapport Chilcot. Saisie, la plus haute juridiction britannique pourrait changer les choses.
Dix ans après l'exécution de Saddam Hussein, l'expert en géopolitique et ancien opposant au régime baas, Subhi Toma, revient sur l'invasion américaine motivée par le pétrole et le désir de revanche et dont les conséquences semblent interminables.
Le 30 décembre 2006, le président irakien Saddam Hussein était exécuté par pendaison. Quelles furent les conséquences pour l'Irak et la région ? Malgré l'échec de cette politique, les leçons n'ont pas été tirées par les politiques et journalistes.
Sir John Chilcot, auteur du retentissant rapport sur l'engagement du Royaume-Uni dans la guerre en Irak de 2003, a déclaré que les agissements de Tony Blair pour entraîner le pays dans le conflit allaient laisser de lourds stigmates dans l'opinion.
Dans sa correspondance récente avec Colin Powell, Jack Straw, ex-chef de la diplomatie britannique au moment de la guerre en Irak, notait que les débats sur le Brexit avaient l'avantage de faire oublier la sortie du rapport sur la guerre en Irak.
Les familles de soldats britanniques tombés lors de la guerre en Irak ont lancé une collecte sur internet afin de financer des poursuites contre Tony Blair pour son rôle dans la participation du Royaume-Uni à la guerre.
Au cours des débats sur le rapport de Chilcot, les députés britanniques ont discuté du manque d'équipement. Il est apparu que les familles devaient envoyer à leurs proches des gilets pare-balles car les soldats en connaissaient une grave pénurie.
Lors d’un micro-trottoir réalisé auprès de citoyens britanniques dans les rues de Londres, il leur est demandé de distinguer les phrases réellement dites par l'ancien Premier ministre Tony Blair de celles inventées par la rédaction.
L'enquête sur la guerre en Irak montre que Tony Blair se fichait de son propre parlement et n'avait prêté serment qu'au président des Etats-Unis George W. Bush, selon le journaliste Pepe Escobar.
Le rapport sur la guerre en Irak ne pourra faire inculper ni Tony Blair ni les 412 députés de la Chambre des Communes qui ont voté pour la guerre en Irak, selon l'historien John Laughland.
L'ancien Premier ministre pourrait être jugé pour crime de guerre après la publication du rapport montrant qu'il a manipulé des informations pour engager son pays dans la guerre en Irak, selon l'ex-agent des services britanniques Annie Machon.
Le rapport de John Chilcot sur la guerre en Irak suscite l'émotion de la communauté internationale. Mais ces révélations peuvent-elles arrêter le cycle infernal des violences ? George Kerevan essaie d'y voir plus clair.
Les prétendues armes de destruction massive irakiennes identifiées par les services de renseignement étaient étrangement décrites comme celles du film hollywoodien The Rock, selon le rapport Chilcot.
Le rapport sur la guerre en Irak de John Chilcot ne fait pas de révélations inattendues mais atteste et confirme les faux prétextes de l'intervention, estime le chercheur et écrivain Alexandre Del Valle.
Après sept années d'enquête, la commission présidée par John Chilcot a finalement publié son rapport sur la guerre en Irak. Cela aura des conséquences très importantes, explique le député britannique du Parti national écossais Angus MacNeil.
Suite à la publication du rapport Chilcot accablant sur la décision de l’ancien Premier ministre britannique d’engager militairement son pays en Irak dans les années 2003-2009, il continue d’affirmer avoir pris une bonne décision.
La commission d’enquête Chilcot a dressé un bilan sévère des actions de l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair. Au long de 12 volumes, la commission révèle les «fautes» du gouvernement et les «conséquences» dramatiques qui en ont découlées.
Après sept ans de travail, la commission d’enquête a présenté un rapport de 12 volumes (2,6 millions de mots) explorant la participation du Royaume-Uni dans la guerre en Irak en 2003, initiée par Tony Blair et le président américain George W. Bush.
Tony Blair est sous un feu médiatique de plus en plus intensif. Pour le journaliste britannique Neil Clark l'ancien Premier ministre britannique pourrait connaître une fin de parcours tragique.
Ces documents n'auraient jamais dû être rendus publics. Face à l'acharnement d'un journal britannique qui souhaitait les publier, le gouvernement américain les a déclassifiés mais que partiellement.