BRAS DE FER

Washington accuse Moscou d'envisager un projet d'attaque sous faux drapeau afin de fabriquer un prétexte pour envahir l'Ukraine. Mais l'administration américaine botte en touche quand lui sont réclamées des preuves étayant une telle allégation.
Le chef de la diplomatie iranienne a interpellé Donald Trump sur Twitter, accusant Israël de préparer des attaques sous faux drapeau contre des Américains en Irak, dans le but de lui donner un prétexte pour entrer en guerre contre l'Iran.
Un ancien militaire et indicateur de la DGSI a été mis en examen dans l'enquête sur les attaques de Trèbes et Carcassonne. Soupçonné d'avoir fourni l'arme au terroriste, il assure au contraire avoir alerté sur la radicalisation de Radouane Lakdim.
Dans un entretien à Paris Match, le président syrien a assuré que les djihadistes détenus dans les prisons kurdes seraient bien jugés en Syrie en cas d'accord entre les deux parties. Il est par ailleurs revenu sur le rôle de la France sur le terrain.
La Défense russe assure avoir pris connaissance de la préparation, dans la province d'Idleb, d'une opération qui viserait à mettre en scène des crimes attribués à Damas et à l'armée russe. Moscou assure que les Casques blancs y participeraient.
Dans un rapport cité par une candidate démocrate à la Maison Blanche, des chercheurs remettent en cause l'utilisation de gaz sarin dans l'attaque de Khan Cheikhoun en 2017. Il s'agirait plutôt d'un simple missile sol-sol de fabrication artisanale.
Le département d'Etat américain a décidé de poursuivre sa politique de sanctions contre la Russie, en reprenant les accusations d'empoisonnement de l'ancien agent double Sergueï Skripal. Pour Moscou, il ne s'agit que d'un prétexte.
En mars 2018, l'empoisonnement d'un ex-agent double résidant au Royaume-Uni et de sa fille déclenchait une crise majeure. Un an après, si la vérité n'a pas pu être établie, l'affaire Skripal a profondément impacté les relations internationales
Presque un an après l'empoisonnement de l'ex-agent double Sergueï Skripal et de sa fille, les habitants de Salisbury ont eu la surprise de voir leur célèbre cathédrale arborant une immense bannière aux couleurs de la Russie.
Un journaliste de la BBC soutient que les images de l'hôpital de Douma filmées après une attaque chimique présumée en avril dernier, et reprises en boucle par les médias du monde entier, n'étaient qu'une «mise en scène» organisée par Jaïch al-Islam.
Devant le Conseil de Sécurité de l'ONU, le chef de la diplomatie vénézuélienne, Jorge Arreaza, a rappelé que, selon lui, les Occidentaux devraient être mis en cause pour leur ingérence dans les affaire intérieures du Venezuela.
Plus de 10 mois après l'empoisonnement de Sergueï Skripal et sa fille à Salisbury, des médias britanniques révèlent l'identité des tous premiers intervenants : une infirmière militaire (très) expérimentée, et sa fille de 16 ans qui passaient par là.
Dans des documents rendus publics par des hackers se revendiquant d'Anonymous, l'ONG Institute for Statecraft, financée en partie par Londres, fournit des conseils de narration antirusse sur l'affaire Skripal, destinés notamment aux médias.
Six colis suspects ont été envoyés à des personnalités démocrates, sans qu'aucune victime ne soit à déplorer. L'enquête suit son cours, mais à l'approche des élections de mi-mandat, les démocrates accusent déjà Donald Trump.
Ce 4 octobre, plusieurs pays, dont le Royaume-Uni ont accusé la Russie de s'adonner à la guerre cybernétique. L'ambassade de Russie au Royaume-Uni s'étonne de cette synchronicité, et d'une réunion de l'OTAN ce même jour.
Avertissant Damas des effets d'une éventuelle attaque chimique, le conseiller à la sécurité de Donald Trump a déclaré que Washington était prêt à frapper plus fort que les dernières fois. Selon John Bolton, Paris et Londres sont sur la même ligne.
Alors qu'une offensive d'envergure semble se préparer dans le nord de la Syrie, le reporter de guerre Pierre Piccinin rappelle que les «rebelles» syriens sont en réalité un conglomérat de rebelles emmenés par Fatah al-Cham, alias le Front al-Nosra.
Dans un contexte de tensions croissantes entre d'une part les Occidentaux et d'autre part la Russie et la Syrie, le ministre russe des Affaires étrangères a mis en garde contre une instrumentalisation des groupes armés opposés à Damas.
La mère de l'ex-ennemi numéro un des Etats-Unis a accepté de sortir du silence dans une interview pour le quotidien britannique The Guardian. Et l'on découvre une mère comme les autres, affirmant que son enfant a tout simplement... mal tourné.
La police antiterroriste britannique assure avoir trouvé de l'agent innervant en bouteille à Amesbury, dans le sud de l'Angleterre. Le feuilleton du «Novitchok», poison à la consonance russe parce que développé naguère en URSS, continue.