SIDERANT

Les pêcheurs français se sont mobilisés ce 26 novembre dans plusieurs ports et devant le tunnel sous la Manche, afin d'y bloquer le trafic de marchandises pour dénoncer le nombre limité de licences de pêche accordées par le gouvernement britannique.
La préfecture maritime française a annoncé que 272 migrants qui tentaient de rejoindre l'Angleterre sur des embarcations de fortune ont été secourus le 16 novembre au large du détroit du Pas-de-Calais. Ces traversées sont en constante augmentation.
Dans la nuit de 1er au 2 juin, de violents affrontements entre migrants et CRS ont fait 7 blessés dans les rangs des policiers. Les migrants tentaient d'entrer illégalement dans le port de Calais, selon la préfecture.
En pleine nuit, une centaine de migrants ont tenté de s'introduire dans le port de Calais en découpant une clôture grillagée. Ils ont également installé un barrage de fortune dans le but de bloquer les poids lourds. Un routier a été blessé.
Depuis que les dockers ont rejoint la grève contre la réforme des retraites en bloquant sept ports de l'Hexagone, certains territoires d'Outre-mer en ressentent les effets. Un début de pénurie se fait sentir, notamment en Martinique et en Guadeloupe.
Les autorités britanniques s'alarment de l'augmentation du nombre de migrants essayant de traverser la Manche. 40 personnes ont été secourues pour le seul jour de Noël. Un trafic en partie «facilité par des groupes criminels», selon Londres.
Les pêcheurs artisans bloquent les ports d'Europe en protestation contre la pêche électrique qui menace l'environnement et leurs emplois. L'eurodéputé écologiste Yannick Jadot a apporté son soutien à la cause en se rendant à Boulogne-sur-Mer.
Lauren Southern, activiste canadienne proche de Génération identitaire, a été interdite d'entrée au Royaume-Uni. En cause, selon elle : le fait d'avoir distribué des tracts «Allah est gay» et «Allah est trans» dans la ville de Luton en février.
La préfecture du Pas-de-Calais a fait savoir qu'un ferry, avec à son bord plusieurs centaines de personnes, s'était échoué. Le trafic a été interrompu dans le port de Calais. Personne n'a été blessé.
Un barrage de troncs d'arbres et de branchages en feu a été dressé par des migrants près de Calais dans la nuit du 25 au 26 juin, dans le même secteur où un conducteur polonais avait péri le 20 juin, a-t-on appris de sources concordantes.
Le Conservatoire du Littoral a proposé à la ville de Calais de récuperer l'ancien centre d'accueil pour réfugiés pour le dépolluer et le démolir. Le Conservatoire souhaite transformer la «Jungle» en «une vitrine pour Calais».
Arnaud Montebourg, candidat à la primaire organisée par le PS, a affirmé qu'il renégocierait les accords du Touquet en cas d'élection à la présidence de la République, à l'occasion d'une visite du camp de réfugiés de Grande-Synthe.
La construction d’un mur de quatre mètres de haut visant à empêcher les intrusions de migrants sur la rocade portuaire est au cœur d'une bataille juridique entre la mairie qui souhaite arrêter son édification et la préfecture qui veut la poursuivre .
Un peu plus de 7 000 migrants ont été pris en charge par les pouvoirs publics lors du démantèlement de la «Jungle» de Calais, a annoncé le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, tirant un bilan définitif de l'opération.
L'évacuation totale des quelque 1 500 mineurs de l'ex-«Jungle» de Calais a touché à sa fin le 2 novembre dans l'après-midi avec le départ en car des migrants auparavant hébergés dans le Centre d’accueil provisoire (CAP).
Le 17 octobre, les travaux de construction du mur destiné à empêcher les migrants d'accéder aux camions qui se dirigent ver le Royaume-Uni ont débuté. Le mur sépare l'autoroute du camp de la Jungle où «résident» actuellement près de 10 000 réfugiés.
Le maire de Calais, Natacha Bouchart (LR), hostile à la construction d'un mur «anti-intrusion» de migrants près du port, a menacé de prendre si besoin un «arrêté interruptif» de ces travaux, entamés le 20 septembre. Le mur ne serait «plus utile».
Le candidat à la primaire de la droite se rend aujourd'hui à Calais, ville symbole de la crise migratoire. Il a affirmé la nécessité de renégocier les accords du Touquet, et dénoncé la décision de redistribuer les migrants dans toute la France.
Les ministres de l'Intérieur français et britannique se sont mis d'accord pour poursuivre leur coopération «maintenant et lorsque le Royaume-Uni quittera l'Union européenne» afin de gérer le défi posé par les migrants arrivant en Europe.
Au cours d'une nuit de violences et d'émeutes, des réfugiés ont bloqué une route, brûlé un camion, menaçant un autre conducteur avec une tronçonneuse, tandis que la jungle accueille actuellement 7 000 personnes.