Dans le cas où Nicolas Maduro serait chassé du pouvoir, l'opposition serait prête à privatiser une partie du géant pétrolier vénézuélien PDVSA. Washington, qui appuie un changement de régime, avait exprimé le même vœu le 24 janvier.
Ces propos ne font pas les gros titres. Ils sont pourtant de John Bolton, conseiller à la sécurité nationale des Etats-Unis qui a évoqué explicitement un enjeu clé de Washington au Venezuela : le pétrole.
Le secrétaire américain à l'Intérieur Ryan Zinke a brandi la possibilité d'un blocus naval contre la Russie. Washington, à court d'arguments pour faire plier ses alliés s'approvisionnant en énergie russe, a-t-il décidé d'employer la manière forte ?
Le président libanais Michel Aoun a fustigé la politique étrangère des Etats-Unis lancée après les attentats du 11 septembre 2001. Selon lui, le terrorisme s'est, depuis, propagé à travers le monde au lieu de disparaître.
Avertissant Damas des effets d'une éventuelle attaque chimique, le conseiller à la sécurité de Donald Trump a déclaré que Washington était prêt à frapper plus fort que les dernières fois. Selon John Bolton, Paris et Londres sont sur la même ligne.
Devant 163 ambassadeurs de Russie à Moscou, Vladimir Poutine a dressé la liste des enjeux pour la diplomatie russe et notamment le défi que constitue l'OTAN. D'après lui, le sommet de l'Etat américain semble être le théâtre de forces antagonistes.
Pour Téhéran, le retrait unilatéral décidé par le président américain de l'accord sur le nucléaire iranien et le reniement d'autres accords ont montré que Donald Trump n'était pas un partenaire fiable. Kim Jong-un doit-il dès lors se méfier ?
A l'occasion de la réunion de l'European Council on Foreign Relations à Paris, le milliardaire hongrois a vivement critiqué la politique d'austérité européenne. Pour lui, mieux vaut laisser filer les déficits, comme en temps de guerre.
Si l'Arabie saoudite et Israël saluent la décision américaine de sortir de l'accord sur le nucléaire iranien, de nombreuses voix à l'nternational, de Moscou à Paris en passant par Damas et évidemment Téhéran, déplorent l'annonce de Donald Trump.
Si les frappes occidentales en Syrie ont provoqué une flambée des cours de l'or noir, Donald Trump préfère pointer du doigt la politique de l'OPEP, plutôt que de s'interroger sur les contradictions de la diplomatie américaine et ses conséquences.
L'ex-conseiller en relations internationales au ministère français des Affaires étrangères estime que les Occidentaux, en échec, optent pour la politique du pire en Syrie. Mais pour cela, ils doivent, selon lui, manipuler leur opinion publique.
Le Sénat américain auditionne ce 12 avril Mike Pompeo, ex-patron de la CIA, que Donald Trump a désigné pour succéder à Rex Tillerson. Le probable prochain secrétaire d'Etat devrait imprimer à la diplomatie américaine une ligne encore plus dure.
En moins d'un an, en contradiction avec ses promesses électorales, Donald Trump s'est progressivement converti à l'agenda néoconservateur qui prône un interventionnisme américain sur la scène internationale. Mais Donald Trump y croit-il vraiment ?
Le dévoilement des armements russes ultra-modernes en mars dernier s'inscrit dans une histoire longue. Depuis la chute de l'URSS, les Etats-Unis et leurs alliés n'ont eu de cesse d'étendre leur présence militaire jusqu'aux frontières de la Russie.
Depuis un peu plus d'un an, les néo-conservateurs signent leur grand retour dans l'équipe qui entoure Donald Trump. Loin des promesses du candidat, les «faucons» comptent bien imprimer leur marque à la politique étrangère des Etats-Unis.
Le secrétaire général du deuxième syndicat policier allemand juge que les musulmans d'outre-Rhin sont en grande partie responsables des actes antisémites non-répertoriés et que les autorités devraient y remédier en retirant les enfants aux familles.
Donald Trump s'est séparé de Rex Tillerson pour le remplacer à la tête de la diplomatie américaine par Mike Pompeo, ex-directeur de la CIA. Sur tous les grands dossiers, ce dernier a pris des positions qui augurent d'une attitude intransigeante.
Les Etats-Unis poursuivent inlassablement leur politique de sanctions anti-russes, le Trésor américain adoptant ce 26 janvier un nouveau train de mesures. Moscou dénonce une campagne «absurde» et laisse entendre qu'il pourrait réagir.
La mise à jour des options de politique étrangère étasunienne, présentée par Donald Trump le 18 décembre, suscite la désapprobation des grandes puissances partisanes d'un monde multipolaire. Washington se refuse toujours à partager son leadership.
En menaçant le Venezuela d'une intervention militaire, Donald Trump ne fait que donner des gages à l'opposition de droite dans le pays et aux «néocons» nord-américains, estime l'analyste politique Bruno Guigue.