BRAS DE FER

Le ministre allemand de l'Intérieur Horst Seehofer a de nouveau jeté un pavé dans la mare. Se montrant compréhensif envers les manifestants de Chemnitz, il dénonce l'immigration comme source de tous les maux du pays.
Pourquoi des manifestations sous haute tension ont-elles-lieu depuis plusieurs jours dans la ville saxonne de Chemnitz ? S'agit-il uniquement de l'extrême droite ? Que reproche-t-on à la police locale ? Les réponses aux questions essentielles.
Au lendemain des élections législatives, des centaines de membres du mouvement anti-immigration allemand PEGIDA sont descendus dans les rues de Dresde, sa ville originelle.
Des affrontements ont éclaté le 9 avril entre la police et des centaines de personnes participant à une contre-manifestation, organisée en réaction à la marche anti-islamisation Pegida dans la ville néerlandaise de Groningue.
Le service de contre-espionnage de l'armée allemande enquête sur 275 cas de militants d'extrême droite en service au sein de la Bundeswehr. Des saluts nazis et d'autres références au IIIe Reich auraient été constatées.
A Erfurt, en Allemagne, des croix de bois de plusieurs mètres de haut ont été installées par des manifestants sur le terrain où la communauté musulmane locale souhaite construire une mosquée, entraînant des condamnations politico-religieuses.
Au moins onze personnes ont été arrêtées par la police danoise lors de deux manifestations, pro et contre l’immigration, dont les participant se sont affrontés dans les rues de la capitale.
Quelques jours après les résultats de l'élection présidentielle américaine, le groupe Pegida (un mouvement européen anti-islamisation) organise un rassemblement à Dresde pour célébrer la victoire de Donald Trump.
Les militants d'extrême droite du mouvement Thugida et des opposants se font face lors d'un rassemblement dans la ville de Iéna pour célébrer deux évènements : la chute du Mur de Berlin de 1989 et la nuit de Cristal de 1938.
Les opposants à Pegida, le mouvement contre l'islamisation de l'Allemagne, ont défilé dans les rues de Dresde les dimanche 16 octobre et lundi 17 octobre. L'accueil des migrants en Allemagne continue d'exacerber les tensions politiques.
Les groupes de nationalistes Pegida et Fortress Europe se sont réunis à Dresde pour célébrer le Jour de l’Unité allemande, tandis que plusieurs mobilisations anti-Merkel ont été organisées dans la ville à l'occasion de la visite de la chancelière.
Si les explosions n'ont fait aucune victime, l'incident survenu à Dresde relance le débat sur les tensions sociales et la crise migratoire en Allemagne, notamment dans l'est du pays et dans la ville de Dresde, berceau du mouvement anti-islam Pegida.
Des membres de la branche belge de Pegida (mouvement anti-immigrés né en Allemagne) se sont réunis à la veille des 15 ans des attentats du 11 septembre, critiquant la sécurité dans le pays et appelant à créer des patrouilles de surveillance.
Dans un contexte de fortes tensions en Allemagne liées à une flambée inédite d'attentats, des contours de corps ont été tracés à la craie sur le sol de plusieurs gares de la région de Saxe afin de dénoncer les violences générées par l'immigration.
Alors que le mouvement Pegida est, en tant qu'association, menacé d'interdiction par les pouvoirs publics allemand, son chef Lutz Bachmann a annoncé son intention de créer un parti politique. Au risque de faire concurrence à l'AfD ?
Championne de la cause de l'accueil des réfugiés en Europe, la chancelière allemande a reconnu que les vagues migratoires en direction du continent avaient été utilisées par des organisations terroristes pour y faire entrer certains de leurs hommes.
«Les gens l’aiment en tant que joueur de football. Mais ils ne veulent pas avoir un Boateng comme voisin», avait déclaré le fondateur du parti anti-immigration AfD, Alexander Gauland, à propos du sportif, de père ghanéen et de mère allemande.
Des membres du collectif anti-immigration ont exprimé sur les réseaux sociaux leur colère contre la marque Kinder, protestant contre la présence sur ses nouveaux paquets de barres chocolatées de photos d'enfants turcs ou noirs.
Craignant débordements et violences, le préfet du Pas-de-Calais, Fabienne Buccio, a préféré interdire tout rassemblement en lien avec la crise migratoire sur les communes de Calais, Coquelles et Fréthun.
Un salon de coiffure de Bavière, en Allemagne, qui a utilisé une image d'Adolf Hitler dans une campagne contre les extrémistes de droite a été poursuivi par la justice.