SIDERANT

Ancien employé de LREM et proche d'Alexandre Benalla, Vincent Crase a été placé en garde à vue dans l'enquête pour corruption ouverte sur un contrat de sécurité signé entre sa société et un milliardaire russe.
Le directeur de cabinet du président veut des excuses de la part de Philippe Bas, le sénateur qui a dirigé la commission d'enquête dans laquelle il a été auditionné. L'entourage du fonctionnaire estime qu'il y a vécu des «moments de déshonneur».
Une enquête de la cellule investigation de Radio France révèle comment Alexandre Benalla a réussi à obtenir un accès à l'Assemblée nationale grâce à Benoît Hamon. De plus, le protégé d'Emmanuel Macron aurait truqué son CV et produit un faux document.
S'exprimant pour la première fois dans les médias, Vincent Crase, gendarme réserviste, ancien salarié d'En marche et proche d'Alexandre Benalla, accorde une interview au Parisien et annonce la sortie de son livre.
Branle-bas de combat au sommet de l'Etat : le chef du gouvernement et le président de l’Assemblée nationale ont décidé de boycotter deux événements institutionnels en réaction à la transmission à la justice par le Sénat de possibles faux témoignages.
Des éléments de l'enquête sur l'affaire Benalla révélés par plusieurs médias montrent que les téléphones de l'ancien chargé de mission et de Vincent Crase se trouvaient dans le même quartier alors que les deux hommes avaient interdiction de se voir.
D'après le Parquet général, l'ancien collaborateur du président Macron Alexandre Benalla ainsi que Vincent Crase, en détention provisoire pour ne pas avoir respecté un contrôle judiciaire, ont obtenu leur libération.
En raison d'un mail qui n'aurait pas été envoyé à l'escorte policière chargée d'encadrer Alexandre Benalla et Vincent Crase lors de leur passage au TGI de Paris, les deux amis auraient pu échanger à loisir, violant à nouveau leur contrôle judiciaire.
Après les nombreuses auditions, le rapport rendu par la commission des lois du Sénat sur l'affaire Benalla est cinglant. Les sénateurs demandent ainsi des poursuites contre l'ex-collaborateur d'Emmanuel Macron. L'Elysée est aussi pointé du doigt.
La commission d'enquête a demandé au Bureau du Sénat de saisir la justice pour «faux témoignage» de la part d'Alexandre Benalla et de Vincent Crase. Le parquet a annoncé avoir une enquête pour «dissimulation de preuves» la semaine dernière.
Alexandre Benalla et Vincent Crase ont été auditionnés par les juges d'instruction du tribunal de grande instance de Paris chargés du dossier des violences du 1er mai. Sur réquisition du parquet, ils ont été placés en détention provisoire.
Face aux nombreuses révélations de la presse, l'ex-adjoint au chef de cabinet de l'Elysée a décidé de contre-attaquer. Concernant les enregistrements audio publiés par Mediapart, son avocate a déposé une plainte, selon une information du JDD.
Mediapart publie ce 11 février de nouveaux détails sur deux contrats juteux qui auraient lié Alexandre Benalla à deux hommes d'affaires russes. Au total, ils s’élèveraient à 2,2 millions d’euros et les fonds auraient en partie été perçus au Maroc.
Tout en niant être impliquée dans les affaires d'Alexandre Benalla et Vincent Crase avec le magnat russe, Marie-Elodie Poitout, responsable de la sécurité à Matignon, a préféré démissionner le 7 février afin d'éviter tout scandale.
Mediapart rend public un nouvel enregistrement d'une conversation entre Alexandre Benalla et Vincent Crase, daté du 26 juillet, où ils discutent de détruire des preuves. Une révélation au lendemain de la tentative de perquisition dans leurs locaux.