«J’aurai besoin de vous pour dans deux, cinq, dix ans», lance Macron à ses jeunes soutiens

Lors d’un rassemblement célébrant les 10 ans du mouvement Les Jeunes avec Macron, rebaptisé à cette occasion Les Jeunes en marche, le président français a appelé ce 5 juillet son camp à l’unité en vue des prochaines présidentielles, tout en affichant son intention de rester dans l’arène politique à l’issue de son second mandat.

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Pas de retraite politique en perspective pour Emmanuel Macron ? Celui-ci s’est invité, ce 5 juillet, à un rassemblement des Jeunes avec Macron organisé à Paris pour célébrer leur dixième anniversaire. Un évènement au cours duquel ce mouvement, dont la création avait précédé celle d’En Marche, a acté son changement de nom pour « Les Jeunes en marche ».

Lors de cette visite, le locataire de l’Élysée a clairement réaffirmé son intention de rester à la barre du pays jusqu’au bout de son second mandat, tout en affichant celle de rester dans l’arène politique au-delà de 2027. « Pour les deux ans qui viennent, chaque jour, pour dans deux ans. Mais j’ai aussi besoin de vous pour dans deux ans, pour dans cinq ans, pour dans dix ans, parce que vous serez là et parce que, comptez sur moi, je serai là, avec vous ! », a lancé Emmanuel Macron à ses jeunes partisans réunis au Cirque d’hiver.

Le chef de l’État français en a profité pour adresser à ses troupes une mise en garde, les appelant à l’unité et à ne pas être aveuglé par les prochaines échéances présidentielles. « Si dans les deux ans qui viennent, on passe notre temps à parler de 2027, à ne rien faire, à être dans les calculs, à être dans les divisions, ce ne sera aucun d’entre nous dans deux ans », a affirmé celui que la constitution française empêche de se représenter à l’élection présidentielle de 2027.

Quelques minutes plus tôt, l’ancien Premier ministre Gabriel Attal déclarait faire « devant vous le serment de tout faire pour vous conduire dans deux ans sur le chemin de la victoire », après avoir proposé « de poser les premiers jalons d’un chemin nouveau pour notre jeunesse et pour notre pays ». Des paroles interprétées, par de nombreux observateurs de la vie politique française, comme un pas supplémentaire vers une candidature à l’Élysée.