SIDERANT

Alors que la tension autour d'Idleb est à son comble, Moscou a annoncé l'envoi de deux frégates en Méditerranée. Une communication qui intervient au lendemain de la mort de 33 soldats turcs dans une frappe aérienne de l'armée syrienne.
En déplacement à Mulhouse pour exposer son projet contre le «séparatisme islamiste», le chef de l'Etat a mis en garde contre de potentielles ingérences. Un discours offensif alors qu'Ankara prévoit d'ouvrir des écoles turques sur le sol français.
Après l'annonce du retrait des troupes américaines de Syrie, la Turquie a fait savoir que la France ne devait pas rester pour «protéger» les YPG, considérés par Ankara comme terroristes alors que se joue l'avenir du peuple kurde dans la région.
La Russie s'est déclarée «préoccupée» et a appelé à davantage de retenue, après l'annonce par Ankara d'une offensive terrestre et aérienne contre une milice kurde, dans la région syrienne d'Afrin.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan et le président iranien Hassan Rohani ont tous deux condamné, chacun de leur côté, les 13 exigences formulées par Riyad à l'attention de Doha, estimant que celles-ci allaient «trop loin».
Le président turc a annoncé à ses partisans venus l'acclamer après la victoire du «oui» au référendum constitutionnel, qu'il avait l'intention de proposer le rétablissement de la peine de mort à l'occasion d'une nouvelle consultation populaire.
Les vitupérations des néo-conservateurs contre la Turquie et son président vont se multiplier après le grave conflit diplomatique turco-hollandais, mais le problème d'Erdogan est créé par les élites transnationales, selon le journaliste Neil Clark.
Les Pays-Bas ont interdit au chef de la diplomatie turque d’atterrir sur son sol après que celui-ci avait menacé d’imposer des sanctions sur le gouvernement néerlandais s’il ne lui permettait pas de participer à un meeting pro-Erdogan à Rotterdam.
Les éditeurs de Girgir, une célèbre publication humoristique, ont pris la décision de la fermer et de licencier tous ses journalistes. En cause : une caricature du prophète Moïse jugée «de mauvais goût».
Après le coup d'Etat avorté de juillet 2016 et l'attentat contre l'ambassadeur russe à Ankara, la Turquie emprunte la voie d'une lutte contre le terrorisme sans compromis, au risque de se voir accusée de restreindre l'accès à l'information.
Lors de l'annonce de sa candidature, Manuel Valls a dit vouloir une France forte dans un contexte international dont il a donné une vision pour le moins inquiète... et étrangement semblable à celle livrée par un candidat de droite il y a un mois.
Le parquet italien a terminé son enquête contre Bilal Erdogan, fils du président turc Recep Tayyip Erdogan. Il n'a pas donné suite aux accusations de blanchiment d’argent pesant contre lui en Italie. Un juge doit encore confirmer cette décision.
Après la tentative de coup d'Etat le 15 juillet dernier, le vice-Premier ministre turc a déclaré son intention d'affranchir son pays de ses obligations en matière de droits de l'Homme. La Turquie fait l'objet d'une purge politique sans précédent.
La Commission européenne a estimé que la Turquie a fait des «progrès» ces dernières semaines, mais elle ne respecte toujours pas tous les critères nécessaires à l'obtention d'une exemption de visas dans l'espace Schengen.
Le journal allemand Bild a soulevé un lièvre en se demandant comment les enfants du président turc jouissent d’une fortune estimée à des dizaines de millions d’euros alors que leur père gagne environ 50 000 euros par an comme président turc.
Bilal Erdogan, 34 ans, second fils du président turc Recep Tayyip Erdogan, fait l'objet d'une enquête pour blanchiment d'argent en Italie, a appris le 17 février, de source judiciaire, l'agence de presse allemande DPA.