Italie : le fils du président turc Erdogan soupçonné de blanchiment d'argent
- Avec AFP
Bilal Erdogan, 34 ans, second fils du président turc Recep Tayyip Erdogan, fait l'objet d'une enquête pour blanchiment d'argent en Italie, a appris le 17 février, de source judiciaire, l'agence de presse allemande DPA.
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— Katherine Pettus (@kpettus) 18 Février 2016
La justice italienne a ouvert une enquête à l'encontre du fils du président turc Recep Tayyip Erdogan, soupçonné d'avoir sorti d'importantes sommes d'argent de son pays, a indiqué une source judiciaire jeudi à l'AFP.
L'enquête contre Bilal Ergogan, le fils aîné du président islamo-conservateur, a été ouverte par le parquet de Bologne, dans le nord de l'Italie, à la suite d'une plainte déposée par un entrepreneur turc, Murat Hakan Uzan, qui s'avère être également un opposant en exil.
L'entrepreneur assure que le fils du président turc a fui en Italie avec une grosse somme d'argent et une équipe de gardes du corps armés qui ont été refoulés du territoire italien, avant de revenir avec des passeports diplomatiques, rapporte la presse italienne.
Arrivé à Bologne l'été dernier, il est l'un des principaux suspects dans un gros scandale de corruption mis à jour en décembre 2013.
A l'hiver 2013-2014, Recep Tayyip Erdogan, alors Premier ministre, avait en effet été secoué par une vaste affaire de corruption mettant en cause des ministres et son fils Bilal. Ce dernier était accusé de trafic d'influence et de malversations.
Les enquêtes judiciaires ouvertes à l'époque ont toutes été refermées depuis.
Bilal Erdogan assure pour sa part être venu en Italie pour achever un doctorat dans la même université que celle où il avait commencé ses études en 2007 et dément avoir fuit son pays.