Al-Nosra
BRAS DE FER

Dans cet épisode de La Source, Alain Juillet se penche sur la Turquie et la stratégie géopolitique de son président, Recep Tayyip Erdogan.
Malgré des avancées majeures dans la lutte contre l’Etat islamique, la menace terroriste n'est pas éradiquée, et dans chaque partie du monde elle a ses propres spécificités. Le califat vit des moments difficiles, mais on est loin du dépôt des armes.
L’eurodéputé RN Thierry Mariani a confirmé qu'il se rendrait en Syrie du 27 août au 1er septembre accompagné de Virginie Joron, Nicolas Bay et de l'ancien membre de LFI Andrea Kotarac. Ils rencontreront plusieurs dignitaires syriens.
Damas accuse Ankara de soutenir les terroristes, après l'envoi d'un convoi chargé de munitions de l'armée turque dans la province d'Idleb, dans le nord de la Syrie. Les autorités turques affirment que leur convoi a été visé, faisant plusieurs morts.
Emmanuel Macron et Vladimir Poutine se rencontrent le 19 août au fort de Brégançon, quelques jours avant le G7. L'occasion de faire le point sur quelques sujets d'accord et de désaccord entre la France et la Russie.
L'accord russo-turc de 2018 ne parvient toujours pas à débloquer la situation dans l'enclave d'Idleb où des djihadistes ont été régulièrement concentrés au fil du conflit. Dans la province, les héritiers d'al-Nosra ont même consolidé leurs positions.
Mettant en cause l'action de la Russie dans le nord de la Syrie, le président américain a appelé à mettre fin à ces opérations. Moscou à rétorqué en rappelant la présence de groupes terroristes repassés à l'offensive malgré un accord.
Le président turc a appelé, lors d'un entretien avec Vladimir Poutine le 30 mai, à faire le nécessaire pour préserver la zone démilitarisée d'Idleb alors que les incursions du groupe terroriste Hayat Tahrir al-Sham y sont de plus en plus récurrentes.
Dans un contexte de regain d'activité des groupes djihadistes dans une région censée être démilitarisée, la base aérienne russe de Hmeimim a essuyé une tentative d'attaque. Damas et Moscou ont mené de nouvelles frappes en riposte.
Un sommet quadripartite aura lieu à Istanbul, associant l'Allemagne la France, la Russie et la Turquie. En ligne de mire, la pérennisation du fragile accord conclu en septembre entre la Russie et la Turquie sur la démilitarisation d'Idleb.
Le groupe rebelle Jaish al-Ezza a annoncé le 29 septembre rejeter l'accord conclu entre Ankara et Moscou sur la création d'une zone démilitarisée dans la province d'Idleb, en Syrie, devenant la première faction rebelle à refuser cet accord.
Avertissant Damas des effets d'une éventuelle attaque chimique, le conseiller à la sécurité de Donald Trump a déclaré que Washington était prêt à frapper plus fort que les dernières fois. Selon John Bolton, Paris et Londres sont sur la même ligne.
Des chaînes YouTube liées à l'Etat syrien ont été fermées, pour des motifs «juridiques» et de «conditions d'utilisation». Dans les jours précédents, l'Occident avait exprimé ses craintes quant à l'utilisation d'armes chimiques de la part de Damas.
Au moment où une offensive syrienne se prépare dans la province d'Idleb, dernière grande région sous contrôle des groupes djihadistes, les présidents russe, iranien et turc tentent de faire aboutir le processus de paix d'Astana.
L'aviation russe a bombardé des infrastructures des groupes armés terroristes Hayat Tahrir al-Cham et al-Nosra dans la province syrienne d'Idleb. La base russe en Syrie de Hmeimim est la cible régulière d'attaques de drones, attribuées aux rebelles.
Alors qu'une offensive d'envergure semble se préparer dans le nord de la Syrie, le reporter de guerre Pierre Piccinin rappelle que les «rebelles» syriens sont en réalité un conglomérat de rebelles emmenés par Fatah al-Cham, alias le Front al-Nosra.
Dans un contexte de tensions croissantes entre d'une part les Occidentaux et d'autre part la Russie et la Syrie, le ministre russe des Affaires étrangères a mis en garde contre une instrumentalisation des groupes armés opposés à Damas.
Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, estime qu'une fausse attaque chimique pourrait prochainement avoir lieu en Syrie. L'objectif de ses auteurs : entraver l'élimination des combattants djihadistes du Front al-Nosra.
Lafarge, accusé d'avoir financé des groupes djihadistes en Syrie, dont Daesh, a été mis en examen. Entre 2011 et 2015, le cimentier est suspecté d'avoir versé plus de 12 millions d'euros de pots de vin pour maintenir son activité en pleine guerre.
L'armée russe a rapporté avoir aidé les troupes régulières syriennes, ainsi que des unités du groupe rebelle Armée syrienne libre, à repousser une offensive des djihadistes du Front Fatah al-Cham (ex-Front al-Nosra) dans le sud du pays.
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