SIDERANT

A la veille des élections parlementaires prévues à la mi-octobre, le président polonais a profité de sa venue à l'ONU pour défendre les intérêts de ses agriculteurs, contre les demandes de libre-échange de Kiev.
Un convoi de 600 tracteurs s'est dirigé vers Sofia pour protester contre la levée de l'interdiction portant sur l'importation de céréales ukrainiennes. Les agriculteurs dénoncent une concurrence déloyale et le non-respect des normes européennes.
Au cours d'un entretien téléphonique, les présidents russe et cubain ont réaffirmé leur volonté d'approfondir leur coopération économique et d'assurer le suivi des accords signés lors de la visite de Miguel Diaz-Canel à Moscou fin novembre.
Un cargo transportant des véhicules blindés a été intercepté dans le cadre de l'opération Irini, en application de l’embargo sur les armes en Libye décrété par l'ONU. C'est le troisième navire dérouté par la mission européenne en plus de deux ans.
Par 185 voix contre 2 (Etats-Unis et Israël), les membres de l'ONU ont condamné le blocus de l'île en vigueur depuis des décennies, aux lourdes répercussions économiques. Washington s'est défendu en invoquant les droits de l'Homme.
Le décès d'une jeune femme, arrêtée par la police des mœurs, met le feu aux poudres en Iran. Plusieurs manifestations ont eu lieu dans tout le pays. L'Occident saisit l'opportunité pour condamner une nouvelle fois Téhéran.
Pour réduire la consommation de carburant de l'Allemagne – et ses importations de Russie – les ministres de l'Environnement des Länder souhaitent introduire une limitation de vitesse sur les autoroutes du pays jusqu'à la fin du conflit en Ukraine.
Le secrétaire général de l'OPEP et le président vénézuélien se sont rencontrés le 12 mai à Caracas pour discuter de la situation internationale, et ont tous deux convenu que le pétrole ne devait «pas être politisé» en raison du conflit en Ukraine.
Plusieurs personnalités nationalistes et souverainistes ont critiqué les velléités de la Commission européenne d'instaurer un embargo progressif sur le pétrole russe, qui représente environ un quart des importations en Europe.
Le chef de la diplomatie européenne a reconnu qu’il n’y avait pas de consensus au sein de l’Union pour un embargo sur le pétrole et le gaz russes. Quant aux Etats-Unis, ils le redoutent par crainte d’une envolée des cours qui les affecterait.
La présidence française du Conseil de l'UE a annoncé que l'Union européenne avait approuvé un embargo sur le charbon russe, prévoyant par ailleurs l'interdiction de certaines exportations vers la Russie, notamment de biens de haute technologie.
Alors que Washington réfléchit à imposer un embargo sur le pétrole provenant de Russie, des rapprochements ont lieu avec le Venezuela et l'Iran afin de garantir son approvisionnement en or noir et de limiter la hausse des cours.
Le vice-Premier ministre russe Alexandre Novak a averti le 7 mars sur les «conséquences catastrophiques» que provoquerait un embargo occidental sur les hydrocarbures russes. Selon lui, l'or noir pourrait ainsi atteindre les 300 dollars.
«Les Etats-Unis ont une trajectoire néfaste en matière de respect des droits de l'homme, une trajectoire néfaste en matière de droits démocratiques pour leur population», a affirmé le vice-ministre cubain des Affaires étrangères.
A Cuba, des opposants comptent organiser une mobilisation le 15 novembre. Le gouvernement cubain considère que ces protestations font partie d'une stratégie soutenue par Washington visant à changer de régime.
Asphyxié par l'embargo américain, ce pays voit la crise sanitaire déboucher sur une contestation populaire sans précédent. Une situation explosive qui risque d’accentuer les divisions dans la région. Comment Cuba gère-t-il ces bouleversements ?
Le président américain a décrété de nouvelles sanctions contre la Havane en ajoutant à l'embargo et aux innombrables sanctions contre l'île de nouvelles mesures contre la police cubaine, après les manifestations des 11 et 12 juillet.
Les manifestations antigouvernementales inédites qui se sont déroulées à Cuba ont trouvé une résonance spectaculaire sur les réseaux sociaux, et notamment sur Twitter. Un analyste a démontré qu'il s'agissait en grande partie de comptes automatisés.
Après des rassemblements le 11 juillet, Washington s'est empressé d'apporter son soutien au droit à manifester à Cuba. Le président cubain a de son côté reconnu «l'insatisfaction» liée la crise, tout en dénonçant des tentatives de déstabilisation.
Plusieurs milliers de Cubains ont défilé, dans deux villes du pays mais aussi à l’étranger pour ceux qui y résident, pour demander la fin de l’embargo américain, via une caravane de vélos, motos, voitures et cavaliers.