Le président cubain Miguel Diaz-Canel dénonce «l'accusation indigne, immorale et menteuse» du département d'Etat américain, qui évoque l'absence d'élections libres et des cas de torture à Cuba. Il appelle aussi les Etats-Unis à mettre fin au blocus.
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a rappelé l'ambassadeur de l'UE à Cuba après que celui-ci a signé une lettre à l'attention de Joe Biden pour lever l'embargo contre Cuba. Des eurodéputés de gauche protestent contre cette décision.
«Les Etats-Unis n'ont pas à devenir notre allié idéologique, mais peuvent cesser d'être un voisin hostile», ont écrit une centaine d'artistes, universitaires ou entrepreneurs cubains dans une lettre ouverte le 9 février.
Au moment où Cuba va mener une profonde réforme pour attirer les investisseurs étrangers, l'administration Trump sortante semble vouloir porter à l'île un dernier coup en la remettant sur la liste des pays soutenant le terrorisme.
Alors que des législatives sont prévues le 6 décembre au Venezuela, l'opposant Juan Guaido, qui les boycotte, a appelé Joe Biden à «amplifier» les sanctions qui avaient fait plus de 40 000 morts rien qu'entre 2017 et 2018, selon une étude.
L'embargo sur les produits alimentaires occidentaux mis en place par la Russie en 2014 a été prolongé par le président russe. Cette mesure s'inscrit en réponse aux sanctions décrétées par l'UE et les Etats-Unis après le rattachement de la Crimée.
Israël a intensifié les restrictions imposées à la bande de Gaza où vivent deux millions de Palestiniens, dans le cadre d'un blocus appliqué depuis plus de dix ans. Les bombardements de positions du Hamas sont en outre quotidiens depuis le 6 août.
Le 14 août, le Conseil de sécurité de l'ONU a rejeté une résolution américaine visant à prolonger l'embargo sur les ventes d'armes à l'Iran. Paris et Londres, notamment, se sont abstenus. Téhéran a salué l'échec de la «conspiration» américaine.
Face à une «hausse des tensions» et aux «risques élevés d'un conflit», Vladimir Poutine a appelé le 14 août à un sommet des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, plus l'Allemagne et l'Iran, afin d'évoquer le dossier iranien.
Un avion chargé d'aide médicale pour Cuba, en provenance de Chine, n'a pas pu atteindre la Havane. Le transporteur américain, responsable de la livraison, craignait l'application de sanctions de son gouvernement. Il a donc refusé de s'exécuter.
En Israël et dans les territoires palestiniens, les choses s'organisent pour tenter de se prémunir contre l'épidémie de coronavirus. C'est à Gaza, enclave sous blocus où deux cas ont déjà été recensés que les craintes sont particulièrement élevées.
Les Etats-Unis envisagent de nouvelles sanctions contre la Russie. La raison invoquée ? La lutte contre les relations commerciales entre Moscou et Caracas, notamment dans le domaine pétrolier.
L'Assemblée générale de l'ONU a appelé, par une résolution, Washington à lever l'embargo économique imposé à Cuba. Sur 192 pays, seuls trois ont voté contre : les Etats-Unis, Israël et un nouveau cette année : le Brésil de Jair Bolsonaro.
L'ambassadeur de Cuba en France explique pour RT France comment son pays parvient, malgré l'embargo américain, à construire son propre modèle de développement. Au menu : souveraineté, non-ingérence, investissement dans l'humain, coopération.
Lors d'une visite à Cuba, Dimitri Medvedev a réaffirmé au président Miguel Diaz-Canel le soutien russe à son pays. L'île, sous embargo américain depuis 1962, vit une crise énérgétique d'ampleur depuis septembre.
Les représentations diplomatiques du Venezuela en Suisse sont actuellement sans ressources. En cause : la décision des banques suisses de bloquer et de fermer leurs comptes en application des sanctions américaines.
Le président iranien pourrait être empêché de se rendre à l'Assemblée générale de l'ONU. Les visas pour lui et sa délégation n'ont en effet pas été délivrés par les Etats-Unis.
L'Union européenne et Cuba comptent renforcer leurs liens politico-économiques et tout faire pour contrer les effets de la loi américaine Helms-Burton, qui menace les investissements étrangers sur l'île et que Washington veut imposer au monde.
En Iran, les sanctions américaines renforcées par Donald Trump en mai 2018 ont un grave impact sur la vie des habitants, notamment dans le domaine de la santé. Les cancéreux figurent parmi les premières victimes collatérales des embargos.
Se sentirait-il délaissé ? Alors que la fin du G7 approche, la cause de Juan Guaido, considéré comme le président vénézuélien par intérim par la plupart des dirigeants du sommet, n’a pas été évoquée. Celui-ci leur a donc envoyé une lettre de rappel.