BRAS DE FER

Suite à un cours lors duquel il a montré des caricatures de Mahomet – extraites, selon The Guardian, de Charlie Hebdo – un professeur d'une école de la banlieue de Leeds a quitté son domicile après que son nom a circulé sur les réseaux sociaux.
La professeur de droit de l'université d'Aix-Marseille contre laquelle la Ligue des droits de l'homme avait déposé une plainte pour «injures publiques en raison d'appartenance à des religions» vit désormais sous protection policière.
Le rappeur français Booba a diffusé un extrait de son nouvel album dans lequel on l'entend dire «pauvre Marie était vierge, elle m’a snapé les doigts dans la ch****». Des propos considérés comme blasphématoires par certains chrétiens et musulmans.
Dans une vidéo publiée sur TikTok, Mila, adolescente menacée de mort, a de nouveau fustigé l'islam en des termes très crus avant d'être menacée en retour, avec des allusions à l'enseignant décapité Samuel Paty. Une enquête a été ouverte.
A l'occasion du Jour de l'Unité nationale, Vladimir Poutine a souligné l'importance de la paix entre les confessions et les ethnies. Il a aussi regretté que dans un certain nombre de pays les relations interethniques font l'objet de spéculations.
Alors que le monde musulman s'enflamme contre la France et les caricatures de Mahomet, le Conseil national suisse était appelé à voter sur l'abolition du délit de blasphème dans le pays. Une motion rejetée par les conseillers suisses.
En réaction à l'attentat de Nice du 29 octobre, l'archevêque de Toulouse, invité sur l'antenne de France Bleu Occitanie, a créé la polémique en s'opposant au droit de blasphème.
La chanteuse a utilisé une chanson reprenant un hadith (paroles saintes du prophète de l'islam Mahomet) comme bande son de son défilé de lingerie. Sous le feu des critiques des internautes, elle s'est excusée pour cette «erreur involontaire».
Harcelée après sa critique virulente de l'islam puis déscolarisée – aucun établissement public ne pouvant «assurer sa sécurité» –, l'adolescente Mila aurait de nouveau été prise à partie en août. Un individu l'aurait menacée «au nom d'Allah».
Charlie Hebdo publie les caricatures de Mahomet à la veille de l'ouverture du procès de l'attentat djihadiste de janvier 2015 à Paris. Une publication qui a suscité de nombreux soutiens chez les journalistes et politiques.
L'acteur anglais Rowan Atkinson, le célèbre interprète de Mr. Bean, s'oppose avec 20 autres personnalités au projet de loi écossais contre «la haine», qui menace selon eux la liberté d'expression. Ce projet vise à punir le fait «d'attiser la haine».
Après avoir critiqué et tenu des propos injurieux sur l'islam, Mila avait été la cible de menaces sur les réseaux sociaux. Quatre mois plus tard, ses parents s'indignent contre l'Education nationale et leur fille a été placée en internat.
Condamnée à mort au Pakistan pour blasphème et acquitée fin 2018 après 11 ans de prison, la chrétienne Asia Bibi a expliqué sur RTL son intention de demander l'asile politique à Emmanuel Macron. Ce 25 février, elle doit aussi rencontrer Anne Hidalgo.
Après avoir provoqué un tollé en 2019 avec des poupées caricaturant les juifs, les organisateurs du carnaval belge d'Alost ont récidivé en 2020. Face aux accusations d'antisémitisme, ils plaident la liberté d'expression.
La ministre de la Justice regrette dans une tribune au Monde ses propos «inexacts» sur la critique de la religion, qui ont provoqué un tollé et lui ont valu d'être accusée de mal connaître le droit ou de justifier le délit de blasphème.
L'affaire Mila ne fait définitivement pas l'unanimité. Un sondage Ifop pour Charlie Hebdo vient de le confirmer : 50% des Français se prononcent pour le droit au blasphème contre 50% contre.
Gamal Abina, cofondateur du mouvement des droits civiques, et Nader Allouche, journaliste, débattent du droit au blasphème en France alors que l’enquête pour «provocation à la haine raciale» ouverte contre la lycéenne Mila a été classée sans suite.
Commentant l'affaire Mila, adolescente harcelée pour avoir insulté l'islam, la ministre de la Justice a qualifié «d'atteinte à la liberté de conscience» le fait d'insulter une religion, tout en condamnant les menaces de mort. L'opposition s'indigne.
Une jeune fille de 16 ans a été la cible d'insultes et de menaces après avoir tenu des propos injurieux envers l'islam. La polémique s'est emparée de Twitter où des personnalités l'ont soutenue alors que certains internautes dénonçaient ses propos.