Des rumeurs d’ouvertures chez Gazprombank de nouveaux comptes au nom de Petroleos de Venezuela (PDVSA) ont été démenties. Mais l’ouverture aux Etats-Unis de comptes bancaires nourris par les saisies étasuniennes d’actifs vénézuéliens est confirmée.
Les informations qui nous parviennent du Venezuela sont issues de sources dont les orientations politiques n'ont rien de neutre. Les agences de presse occidentales relayent fréquemment la voix d'organisations liées de manière étroite à l'opposition.
L'opposant Juan Guaido, autoproclamé président par intérim du Venezuela, s'est dit prêt, si nécessaire, à autoriser une intervention militaire des Etats-Unis pour forcer le chef de l'Etat Nicolas Maduro à quitter le pouvoir.
Alors qu'Emmanuel Macron a officiellement soutenu Juan Guaido en tant que «président en charge» du Venezuela, Jean Lassalle lui a conseillé de balayer devant sa porte, lui rappelant notamment la crise des Gilets jaunes.
A la suite d'un piratage, des messages en faveur de Juan Guaido sont apparus sur les sites des représentations diplomatiques de Buenos Aires et Mexico. Caracas dénonce «une politique criminelle de sabotage» visant à déstabiliser Nicolas Maduro.
Dans le cas où Nicolas Maduro serait chassé du pouvoir, l'opposition serait prête à privatiser une partie du géant pétrolier vénézuélien PDVSA. Washington, qui appuie un changement de régime, avait exprimé le même vœu le 24 janvier.
«Les murs sauvent des vies», «Nous soutenons le peuple du Venezuela dans sa noble quête de liberté»... Devant le Congrès, Donald Trump a rappelé les grandes lignes de sa politique, à l'intérieur comme à l'extérieur des frontières étasuniennes.
Juan Guaido est-il le président légitime du Venezuela ? Qui est responsable de la crise que connaît le Venezuela depuis 2014 ? Quelle position devrait prendre Emmanuel Macron ? Renaud Girard et Maurice Lemoine mènent le combat des idées dans MATCH !
Dans un entretien exclusif accordé à RT, le chef de l'Etat vénézuélien a livré les raisons qui, selon lui, poussent des pays occidentaux, au premier rang desquels les Etats-Unis, à se mêler des affaires intérieures de son pays.
Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, et Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, ont blâmé les prises de position européennes vis-à-vis du Venezuela, qu'ils considèrent comme une ingérence au détriment d'une solution négociée.
Selon une source au sein du Mouvement 5 Etoiles, dont le chef est vice-président du Conseil des ministres, l'Italie aurait empêché une déclaration commune de l'UE visant à reconnaître l'opposant Juan Guaido président «légitime» du Venezuela.
La France a reconnu ce 4 février le président autoproclamé Juan Guaido comme «président en charge» du Venezuela, tandis que d'autres pays européens dont le Royaume-Uni et l'Espagne l'ont reconnu comme président par intérim.
Nicolas Maduro rejette l'ultimatum européen et dénonce une volonté d'«en venir à une situation extrême de confrontation». Une réunion de crise a lieu ce 4 février au Canada entre les ministres des Affaires étrangères du groupe de Lima.
Nicolas Maduro acceptera-t-il l'aide humanitaire venue de pays qui ont juré sa perte, dont les Etats-Unis ? L'opposant Juan Guaido souhaite que l'armée laisse passer la collecte, mais Caracas pourrait y voir un piège tendu à son encontre.
Certainement boosté par la déclaration du général de l'armée de l'Air Francisco Yanez, qui ne reconnaît plus l'autorité du chef de l'Etat vénézuélien, John Bolton a appelé les militaires à rejoindre le camp du président par intérim Juan Guaido.
Notre envoyé spécial Damien Charton fait le point sur la situation au Venezuela. Tandis que le camp de Nicolas Maduro dénonce la position des Etats-Unis, Juan Guaido a présenté son plan de sortie de crise.
Emboîtant le pas, notamment, aux Etats-Unis, les députés du Parlement européen ont voté une résolution reconnaissant l'opposant vénézuélien Juan Guaido «président par intérim légitime» de son pays et appelant tous les pays de l'UE à faire de même.