France : un pédophile multirécidiviste agresse un enfant six jours après sa sortie de prison

Le 21 août, un pédophile de 40 ans a été condamné à huit ans de prison ferme pour avoir agressé sexuellement un garçon de six ans dans les toilettes d’un supermarché. L’homme, déjà condamné à six reprises pour des faits similaires, était libre depuis seulement six jours.
« Un véritable sentiment d’injustice. » Tels sont les mots, rapportés par Ouest-France, des parents d’un garçon de six ans qui a été agressé sexuellement dans les toilettes d’un supermarché par un prédateur sexuel multirécidiviste fraîchement sorti de prison. « Mon fils s’est fait voler son enfance », a ajouté le père, selon la même source, lors de l’audience qui s’est tenue le 21 août au tribunal judiciaire d’Angers (Maine-et-Loire).
Les faits remontent au 25 juin. Une mère de famille, partant elle-même aux toilettes d’un supermarché, laisse son fils aller à ceux des hommes. Inquiète de ne pas le voir revenir, elle entre dans les toilettes des hommes et après avoir appelé son fils, voit un homme sortir d’une des cabines.
« L’enfant apparaît juste après, et confie à sa mère que l’homme l’a agressé sexuellement », relate Ouest-France, qui précise que l’homme « déjà condamné à six reprises pour des faits de nature sexuelle » était sorti de prison… le 19 juin.
« La détention est la seule façon de l’arrêter »
Toujours selon la même source, la mère de la jeune victime a déposé plainte le soir même. Son agresseur, « déjà bien connu de la justice, est rapidement interpellé » par les gendarmes. « Oui, je l’ai touché », avouera-t-il, sous l’insistance du président du tribunal, au cours d’une audience où il n’aurait montré aucune « émotion ni remords ».
Dans un autre article, le quotidien régional rapporte que l’agresseur « avait utilisé le même mode opératoire avec un autre enfant dans des toilettes publiques » trois ans auparavant.
L’individu en question, Michel Derouet, 40 ans – et dont l’âge mental aurait été estimé « entre 3 et 6 ans » par les experts, ce qui aurait « ravivé la question de sa responsabilité pénale » – a été condamné à huit ans de prison ferme ainsi qu’à verser 10 513 euros à la victime et à ses parents. « La détention est la seule façon de l’arrêter », a plaidé l’avocate des parties civiles, Maître Julie Marty.