SIDERANT

L'arrivée de Jean-Marie Bigard aux abords de la place de la Bourse à Paris, point d'un rassemblement déclaré pour ce 12 septembre, n'a pas été du goût de certains manifestants. Hué, l'humoriste a été contraint de se réfugier dans une pizzeria.
Le maire de Portland, plus grande ville d'Oregon où des manifestants protestent contre les violences policières aux Etats-Unis depuis plus de cent jours, a officiellement interdit à la police d'utiliser du gaz lacrymogène pour le maintien de l'ordre.
Des dizaines de milliers de manifestants sont de nouveau descendus dans les rues de Minsk pour protester contre le résultat de l’élection présidentielle du 9 août. La police a procédé à au moins 633 interpellations.
Après le tollé soulevé par un dessin et une fiction publiés par le magazine Valeurs Actuelles, qui dépeignait la députée insoumise Danièle Obono en esclave, un rassemblement de soutien à l'élue a été organisé le 5 septembre au Trocadéro, à Paris.
Certains samedis, des militants et syndiqués manifestent devant un Monoprix d'Ile-de-France. Ils dénoncent le fait que la prime de 1 000 euros promise par l'Etat n'a pas été perçue par les plus précaires. Ils s'inquiètent également de leur avenir.
Depuis deux mois, les Bulgares manifestent pour exiger la démission du Premier ministre et du procureur général qu'ils accusent de corruption, leur reprochant «être liés à l'oligarchie». Une mobilisation dans la nuit du 2 au 3 septembre a dégénéré.
En déplacement à Kenosha Wiscosin après que Jacob Blake, un Afro-Américain a été grièvement blessé, Donald Trump a assimilé les manifestations violentes qui ont secoué la ville à du «terrorisme intérieur».
Des manifestants défilent à Beyrouth, contre le pouvoir, alors que le président français est en visite dans la capitale libanaise et qu'un nouveau Premier ministre vient d'être nommé après la double explosion meurtrière survenue le 4 août dernier.
A Berlin, Londres et pour la première fois à Paris, des manifestants anti-masque se sont mobilisés au nom de la liberté et pour dénoncer les obligations de port du masque décrétées dans leurs pays afin d’enrayer la propagation du coronavirus.
Les opposants à l'obligation de porter le masque comptaient faire entendre leur voix ce 29 août en France, où le mouvement anti-masque est resté jusqu'à présent discret : ils étaient entre 200 et 300 réunis place la Nation à Paris dans l'après-midi.
La crise politique en Biélorussie se poursuit : ces derniers jours, des opposants ont manifesté à Minsk afin d'exiger la démission du président Loukachenko. Des partisans du chef de l'Etat se sont également rassemblés pour faire entendre leur voix.
Le président russe a annoncé la constitution d'une «réserve» d'agents des forces de l'ordre destinée à aider les autorités biélorusses si la situation venait à dégénérer dans ce pays, conformément à la promesse d'aide formulée mi-août par Moscou.
La ville de Berlin a décidé le 26 août d'interdire une manifestation d'opposants au port du masque et aux mesures de restrictions contre la pandémie de Covid-19, suscitant l'indignation de la droite radicale qui appelle à «résister».
Entre autres scènes illustrant les tensions engendrées par la récente affaire Jacob Blake, une vidéo devenue virale montre des manifestants Black Lives Matter exhorter une citoyenne attablée en terrasse à exprimer son soutien pour leur cause.
Une nouvelle nuit d'échauffourées a secoué la ville de Kenosha, où trois jours plus tôt, des policiers ont tiré plusieurs coups de feu dans le dos d'un Afro-américain, Jacob Blake. Sa famille regrette les heurts qui ont suivi et a appelé au calme.
Une nouveau vent de colère a soufflé dans plusieurs grandes villes américaines au lendemain d'une apparente bavure policière sur un homme noir à Kenosha (Wisconsin). Un drame qui ravive les braises du mouvement engendré après la mort de George Floyd.
Plusieurs dizaines de milliers d'opposants au président biélorusse Alexandre Loukachenko se sont rassemblés dans le centre-ville de Minsk, autour de la place de l'Indépendance, pour dénoncer les résultats de l'élection présidentielle du 9 août.
Tandis que Moscou s'inquiète de l'implication des pays occidentaux dans la crise que traverse la Biélorussie, l'UE prend fait et cause pour une lutte pour «la liberté et la démocratie» et contre Loukachenko. Au risque d'un scénario à l'ukrainienne ?
Entre 100 et 150 Gilets jaunes, très encadrés par la police, ont manifesté à Paris pour faire entendre leurs revendications. Le mouvement citoyen tentera de reprendre un nouveau souffle avec une journée de mobilisation prévue le 12 septembre.
Lors d'un rassemblement de plusieurs milliers de personnes à Bamako, les militaires ayant pris le pouvoir ont été accueillis sous les acclamations. Le M5-RFP a refusé d'évoquer un coup d'Etat parlant de «Maliens qui ont pris leurs responsabilités»