SIDERANT

La procédure initiée par un collectif de 21 citoyens contre le port du masque obligatoire à Strasbourg et ses proches communes s'est conclue par un nouveau désaveu pour la préfecture du Bas-Rhin.
Après l'annonce de la fermeture des bars et restaurants à 23h dans le département des Bouches-du-Rhône, le gouvernement «n'exclut pas» de mettre en place cette contrainte sanitaire à Paris, invoquant la circulation active du Covid-19 dans cette zone.
Le regain de l'épidémie a poussé une centaine de villes à rendre obligatoire le port du masque en extérieur. Les contrevenants s'exposant à des amendes, des élus réclament la gratuité des masques comme condition à l'application de cette mesure.
Le port du masque sera obligatoire dès le 3 août «dans tous les lieux publics» de 69 communes du département de la Mayenne. Le préfet Jean-François Treffel a indiqué que «les indicateurs du département confirm[aient] la circulation active du virus».
La diffusion d'images d'un concert regroupant 5 000 personnes à Nice, lors duquel les gestes barrières n'étaient visiblement pas respectés, fait scandale. L'édile de la ville a décidé d'imposer le port du masque lors des prochains événements publics.
Gilets jaunes, manifestants «Black lives matter», sans-papiers, membres de la communauté tchétchène : de nombreuses mobilisations sont prévues sur tout le territoire. Si plusieurs manifestations ont été autorisées, au moins trois ont été interdites.
Le gouvernement entend mettre fin à l'état d'urgence sanitaire le 10 juillet. Pour autant, le Premier ministre pourrait «limiter ou d'interdire les rassemblements sur la voie publique» durant les quatre mois suivants.
Christophe Castaner a admis que «la manœuvre opérée a pris la forme d’une réquisition», lorsque, le 5 avril sur l’aéroport de Bâle-Mulhouse, l'Etat avait saisi une cargaison de 3,6 millions de masques destinés aux collectivités locales.
Le Samu social du Rhône, cité par Le Progrès, affirmait que des SDF lyonnais avaient été verbalisés pour ne pas avoir respecté le confinement. Mais après ouverture d'une enquête, le préfet dément.
Pour l'acte 64, des Gilets jaunes ont manifesté à Montpellier et Paris pour protester contre certaines mesures gouvernementales, notamment le projet de réformes des retraites, et réclamer l'instauration du référendum d'initiative citoyenne.
L'homme qui voulait organiser une manifestation afin de dénoncer «la désinformation médiatique et politique» dans l'affaire Mickaël Harpon a été placé en garde à vue. Le préfet du Val d'Oise a également annoncé que le rassemblement était interdit.
La préfecture de police de Paris a interdit les secteurs des Champs-Elysées et de la cathédrale Notre-Dame aux personnes «se revendiquant des "gilets jaunes"». Plusieurs appels à se réunir sur la célèbre avenue ont pourtant été lancés.
Des appels à manifester à Nantes moins d'une semaine après la découverte du corps de Steve Maia Caniço dans la Loire ont alerté les autorités qui, craignant la formation d'un black bloc, ont décidé d'interdire tout rassemblement dans le centre-ville.
En prévision de la finale de la CAN, des dispositions d’ordre public ont été prises par des villes et départements français. Cela, afin d’éviter des débordements semblables à ceux survenus après la dernière victoire des Fennecs.
De l'Etoile à la Concorde, les «manifestations revendicatives» seront interdites pour la journée de commémorations de l’armistice de 1945. Un arrêté préfectoral vise en particulier les Gilets jaunes.
Le 6 avril, les Gilets jaunes sont retournés dans la rue, alors que le grand débat national s'est clos. A Paris, les Champs-Elysées ont été de nouveau bouclés.
Malgré l'interdiction préfectorale, plusieurs dizaines de Gilets jaunes ont manifesté dans le centre de la ville de Nice. Les policiers sont intervenus. Une femme a chuté lors de la charge.
Des Champs-Elysées à l'hyper-centre de Bordeaux en passant par le Vieux-Port de Marseille, les autorités ont pris plusieurs arrêtés afin d'interdire les manifestations des Gilets jaunes dans les endroits sensibles. Cela empêchera-t-il la casse ?
Une note du procureur de Paris Rémy Heitz préconiserait de ne libérer les Gilets jaunes mis en garde à vue durant les mobilisations que le samedi soir ou le dimanche matin pour éviter qu'ils n'aillent «grossir les rangs des fauteurs de troubles».
Alors que des Gilets jaunes entendaient délocaliser leur rassemblement hors de Paris pour l'acte 9 de leur mobilisation, en privilégiant une manifestation dans le centre de Bourges, la préfecture a annoncé qu'elle y interdirait tout rassemblement.