Alexeï Navalny
HISTOIRE

L'opposant russe a été placé en réanimation dans un hôpital d'Omsk le 20 août. Alors que son entourage évoque la possibilité d'un empoisonnement, le vice-directeur de l'hôpital a déclaré qu'aucune trace de poison n'avait été détectée dans son sang.
La porte-parole d'Alexeï Navalny a fait savoir le 20 août que l'opposant russe avait été placé en réanimation dans un état grave. Elle a précisé que l'activiste avait uniquement bu du thé dans la matinée, suggérant qu'il avait été empoisonné.
Plusieurs militants, élus d'opposition et journalistes ont été arrêtés après avoir organisé une série de manifestations en solidarité au journaliste et élu Ilia Azar, condamné à 15 jours de prison pour avoir manifesté pendant le confinement.
Selon la porte-parole du Fonds de lutte contre la corruption, Kira Iarmych, des perquisitions ont eu lieu dans le bureau de l’organisation. Après avoir été brièvement interpellé, son fondateur Alexeï Navalny a été libéré par les autorités russes.
L'opposant russe et fondateur du Fonds anti-corruption Alexeï Navalny est soutenu par seulement 9% des Russes, selon un sondage. Alors que son nom figure régulièrement dans les médias, 31% des personnes interrogées ne savent rien de son activité.
Le comité d’enquête russe a annoncé une vague de perquisitions chez des collaborateurs d’Alexeï Navalny dans 30 villes russes. Les perquisitions sont effectuées dans le cadre d’une procédure pénale pour blanchiment d’argent visant le fonds.
Le ministère russe de la Justice a classé le Fonds anti-corruption d'Alexeï Navalny dans la liste des «agents de l'étranger». Cette nomination présume que l’ONG est financée depuis l’étranger.
Dans le cadre d'une enquête pour blanchiment d'argent, des perquisitions ont eu lieu dans plusieurs villes de Russie contre des collaborateurs de l'activiste. Ceux-ci y voient une réaction à leur mobilisation lors de récentes manifestations.
Les comptes du Fonds anti-corruption d'Alexeï Navalny ont été bloqués ce 8 août, selon l'attachée de presse de l'organisation. Une enquête visant le Fonds a été ouverte par le Comité d'enquête russe le 3 août pour blanchiment.
Après analyses, les services de santé russes ont confirmé ne pas avoir trouvé de substances toxiques dans le corps d'Alexeï Navalny. Ce dernier, ainsi qu'une grande partie de son entourage, avancent pourtant la thèse de l'empoisonnement.
La France a appelé dans la soirée du 29 juillet à la «libération rapide» des manifestants arrêtés ce week-end à Moscou et d'Alexeï Navalny, exprimant «sa profonde préoccupation devant ces évolutions récentes».
Alexeï Navalny a été hospitalisé pour une allergie, avant d'être remis en prison, où il était depuis plusieurs jours. Son médecin, reconnaissant ne pas avoir pu l'examiner, a pourtant évoqué un empoisonnement.
L'opposition a manifesté devant la mairie de Moscou, après le rejet d'une soixantaine de candidats aux élections locales de septembre. Plus de 1 000 personnes ont été interpellées lors de ce rassemblement non autorisé, selon les autorités.
Le politicien Alexeï Navalny repart en prison pour un mois après avoir lancé des appels à manifester sans autorisation. Plusieurs membres de sa formation politique d'opposition ont été interpellé dans la même journée pour la même raison.
Environ 12000 personnes se sont rassemblées à Moscou pour demander que des membres de l'opposition puissent se présenter aux prochaines élections à Moscou, après que la Commission électorale a refusé leurs candidatures pour des vices de forme.
Après avoir été interpellé pour participation à une manifestation non-autorisée le 12 juin, jour de la fête nationale russe, en soutien au journaliste russe Ivan Golounov, Alexeï Navalny a écopé d'une peine de 10 jours de détention.
Le jour de la fête nationale en Russie, des centaines de personnes ont manifesté, sans autorisation, en soutien au journaliste russe libéré la veille. Une autre manifestation, autorisée par les autorités, est prévue le 16 juin, à l'appel de Meduza.
Le bras de fer entre le Conseil de l'Europe et la Russie continue, cette dernière réclamant que le mandat de sa délégation soit pleinement rétabli. Si les Européens s'emploient à retenir Moscou par les mots, les actes ne suivent pas.
Saisie par l'opposant russe, la Cour européenne des droits de l'Homme a condamné Moscou pour avoir assigné ce dernier à résidence en 2014 dans le cadre d'une enquête pour escroquerie. La CEDH y voit une restriction de «ses activités politiques».
La société de cosmétiques Yves Rocher est visée par une information judiciaire pour «dénonciation calomnieuse» à la suite d'une plainte avec constitution de partie civile déposée par l'opposant russe Alexeï Navalny et son frère.
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