SIDERANT

Said Bouteflika, frère cadet de l'ancien président algérien, a été condamné ce 6 juin à huit ans de prison ferme pour des faits de corruption. Co-accusé, l'ancien patron des patrons Ali Haddad a été sanctionné de quatre ans de prison ferme.
S'il a bien été inhumé au carré des martyrs où reposent les héros algériens de la guerre d'indépendance, Abdelaziz Bouteflika ne bénéficiera pas des mêmes honneurs. L'exposition de sa dépouille au public n'a pas eu lieu.
Dans un communiqué publié ce 19 septembre par l'Elysée, le président français a adressé ses condoléances au peuple algérien après la disparition d'Abdelaziz Bouteflika. Il a entre autres souligné son engagement «pour l'indépendance de son pays».
Celui qui présida l'Algérie de 1999 à 2019 est décédé dans sa résidence médicalisée de Zeralda, à l'ouest d'Alger, où il vivait depuis son départ du pouvoir sous la pression des manifestations du Hirak.
Porteur d'ardents espoirs, le Hirak a connu un essoufflement structurel avant d'être stoppé net par le Covid-19. Deux ans après le début de l'imposante contestation en Algérie, le bilan est mitigé. Retour sur sa genèse et ses accomplissements.
Saïd Bouteflika, frère du président algérien déchu Abdelaziz Bouteflika, et ses co-accusés dans l'affaire du «complot contre l'Etat», ont été acquittés par une cour d'appel militaire ce 2 janvier, selon APS.
Alors que les signaux économiques sont au rouge en Algérie, le président a procédé à un remaniement ministériel partiel qui concerne particulièrement les secteurs clés de la finance et de l'énergie.
Plus de 450 citoyens ayant pris part au mouvement de contestation qui agite l'Algérie depuis plus d'un an ont pris l'initiative d'écrire une Constitution de transition basée sur la démocratie directe et participative.
Trois sites d'information en ligne ont récemment été désactivés et deux journalistes sont actuellement emprisonnés en Algérie. Pour justifier ces décisions, les autorités algériennes invoquent des financements étrangers et de la diffamation.
Condamné à 12 ans de prison ferme en première instance pour des faits de corruption, l’ancien Premier ministre Abdelmalek Sellal, qui clame son innocence, a appelé le juge à faire comparaître l’ancien président, «le premier responsable» selon lui.
A la veille du premier anniversaire du Hirak, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a accordé un entretien à la chaîne RT Arabic. Dans cette première partie, il a déroulé les grandes lignes de sa politique nationale.
Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées au cœur d'Alger, jour anniversaire du déclenchement du Hirak, le mouvement populaire de contestation qui agite l'Algérie. Les forces de l'ordre ont utilisé le canon à eau pour les repousser.
Alors que le mouvement de contestation célébrera le 22 février sa première année de mobilisation nationale, les rues algériennes sont occupées massivement pour le 53e vendredi d'affilée, ce 21 février.
Le traumatisme de la décennie 1991-2001 qui a ensanglanté l'Algérie semble avoir eu raison, du moins pour le moment, de l'islamisme politique. Les partis qui se réclament de cette mouvance n'ont pas réussi à s'approprier le mouvement de protestation.
Jugés pour complot contre l'armée et l'Etat, le frère du président déchu Abdelaziz Bouteflika, et deux anciens chefs du renseignement algériens ont été condamnés à de lourdes peines, en appel, ce 10 février.
Il y a un an, la candidature d'Abdelaziz Bouteflika pour un 5e mandat était annoncée. Alors que les proches du président affaibli tentaient, tambour battant, de mener campagne à sa place, un tsunami populaire inédit allait en décider autrement.
L'ère Bouteflika terminée, l'Algérie vient d’élire un nouveau président qui affiche une véritable ambition. Son engagement à régler la crise suscite un certain espoir chez les Algériens, mais incarne-t-il un réel changement ?
Abdelmadjid Tebboune, ancien ministre puis chef de gouvernement du président déchu Abdelaziz Bouteflika âgé de 74 ans, a été élu dès le premier tour pour lui succéder à la tête de l'Etat algérien. Qui est-il ?
Plus de 24 millions d’Algériens ont été appelés aux urnes afin d’élire leur président. Au terme d'un scrutin émaillé d'incidents, quatre des cinq candidats ont assuré avoir gagné leur place pour le second tour de l'élection présidentielle.
Les ex-Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal ont été condamnés respectivement à 15 et 12 ans de prison par le tribunal de Sidi M’hamed pour corruption et financement occulte de la campagne électorale de Bouteflika.