Académie française
Trois avions de l'armée française qui survolaient la mer Noire ont été interceptés ce 17 février par deux chasseurs russes. Le communiqué du ministère russe la Défense précise que les avions français se rapprochaient des frontières russes.
Yves Gingras, professeur à l’université du Québec à Montréal et Daniel Bô, PDG et fondateur de Qualiquanti, débattent de la place de la langue anglaise au sein des universités françaises.
Les évêques français ont annoncé qu'une nouvelle traduction du missel, livre des prières catholiques de la messe, avait été approuvée par le Saint-Siège. Se rapprochant du texte original en latin, elle y introduit également l'écriture inclusive.
L’Académie française s'est dit «gravement préoccupée» par le développement du «franglais». L'institution a interpellé le 21 novembre les pouvoirs publics afin qu'ils respectent davantage la loi Toubon de 1994 sur la défense de la langue française.
L'Académie française a adopté le 26 octobre 2017, à l'unanimité, une déclaration contre l'écriture dite «inclusive». Pour autant le CNRS fait fi de cet avis, ce qui inquiète l’un de ses chercheurs, Marcel Kuntz. Il dénonce une dérive idéologique.
Interro surprise pour Jean-Michel Blanquer : intervenant dans l'émission Au Tableau ! sur C8 le ministre de l'Education a commis une petite bourde d'orthographe qui lui a donné l'occasion de gloser sur les vertus de l'erreur. Jolie pirouette.
La commission d'enrichissement de la langue française a finalement tranché : le terme officiel pour dire «fake news» en français sera désormais «infox». Ce joli mot a été préféré à «infaux» ou «fallace».
L’Académie française n'appréciera guère l'initiative : des linguistes belges ont demandé à supprimer la règle de l’accord du participe passé avec le complément d'objet direct placé devant le verbe, déclenchant de vives contestations.
Le Haut conseil à l'égalité a rendu son rapport. Pour lui, la constitution doit être révisée pour intégrer de nouveaux mots et concepts qui respecteraient davantage la femme. L'égalité des sexes passe-t-elle par une refonte de la langue française ?
A l'occasion de la Journée internationale de la francophonie, Emmanuel Macron a déroulé les 33 mesures de son plan de promotion de la langue française face à un parterre d'académiciens, d'étudiants, de jeunes et de créateurs du monde francophone.
Le philosophe Alain Finkielkraut a jugé que seul le «peuple des petits blancs» s'était rendu à l'hommage de Johnny, estimant que les «non-souchiens» avaient «brillé par leur absence». Un vocabulaire qui a beaucoup fait réagir sur les réseaux sociaux.
L'académicienne Hélène Carrère d'Encausse, sollicitée par le Premier Président de la cour, Bertrand Louvel, a donné son avis sur la féminisation des fonctions et professions. Elle souhaite mettre en place «une féminisation respectueuse de la langue».
Pour le philosophe Alain Finkielkraut, la campagne #balancetonporc n'est qu'un moyen de détourner l'attention des turpitudes de l'islam sur la condition des femmes. Une interprétation largement critiquée sur les réseaux sociaux.
Opposé à une tribune d'enseignants refusant la règle du «masculin l'emportant sur le féminin», le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer affirme ne vouloir qu'«une grammaire», sous les bravos de l'Assemblée nationale.
Les utilisateurs de Word soucieux de ne pas offenser les minorités et la gente féminine vont être ravis : dans la dernière version payante du logiciel, l'éditeur Microsoft inclut une option «langage inclusif». Certains restent toutefois perplexes.
L’Académie française tire la sonnette d'alarme pour éviter une possible généralisation de l'écriture «inclusive», destinée à mentionner systématiquement les formes masculine et féminine. Les Immortels y voient un «péril mortel» pour le français.
Adversaires, défenseurs, ou simples blagueurs à l’imagination débordante, l’élection du philosophe à la prestigieuse académie n’a pas laissé grand monde indifférent sur les réseaux sociaux, où ses citations controversées sont réapparues en masse.
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