SIDERANT

Réagissant à un rapport de l'OIAC accusant Damas d'avoir mené «attaque au chlore» à Douma en avril 2018, les diplomaties russe et syrienne ont dénoncé un rapport «politisé» et manquant de «preuves scientifiques».
Selon la version originale d'un texte qu'elle a produit, l'OIAC a déployé le 20 août 2020 des experts en Allemagne en raison de l'empoisonnement présumé d'Alexeï Navalny, alors que celui-ci n'a été transféré dans ce pays que deux jours plus tard.
Après le vote par les Etats membres de l'OIAC stipulant la suspension des droits de la Syrie dans l'organisation, le représentant permanent de la Russie a vivement réagi, dénonçant le fait que la structure technique se transforme en outil politique.
Les Etats membres de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques ont suspendu les droits de la Syrie. A l'origine du vote, des rapports accusant Damas d'usage d'armes chimiques, dont l'impartialité est questionnée par des observateurs.
27 personnalités dont l'ex-directeur général de l'OIAC ou encore Noam Chomsky, appellent l'organisation à cesser d'entraver la parole d'inspecteurs dissidents, qui dénoncent des irrégularités dans l'enquête sur une attaque chimique présumée en Syrie.
La Russie a de nouveau été confrontée à des allégations de recours à l'arme chimique le 30 novembre, au cours d'une réunion des pays membres de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).
Figure du désarmement chimique à travers le monde, José Bustani a été évincé en 2002 de l'OIAC, qu'il dirigeait depuis sa création. Désormais boycotté par des membres du Conseil de sécurité de l'ONU, il se livre dans un entretien édifiant.
L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a exprimé sa «grave préoccupation» après les déclarations de Berlin selon lesquelles l'opposant russe Alexeï Navalny aurait été empoisonné par un agent neurotoxique, le Novitchok.
La Russie s'oppose aux accusations de plusieurs pays occidentaux, sur la base des conclusions de l'OIAC, contre la Syrie. Une opposition émise lors de la réunion mensuelle à huis clos et par visioconférence du Conseil de sécurité de l'ONU.
La diplomatie syrienne a vigoureusement dénoncé le rapport de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques sur l'utilisation de substances toxiques à Latamné en 2017. Elle accuse l'OIAC de prendre ses informations chez les terroristes.
S'adressant aux représentants des pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU, un ancien inspecteur de l'OIAC envoyé à Douma après l'attaque chimique présumée d'avril 2018, a dénoncé les conclusions contradictoires du rapport final de l'institution.
Ce 27 décembre, WikiLeaks a publié plusieurs documents, dont un e-mail attribué à la direction de l’organisation exigeant le retrait des archives d’une note contredisant plusieurs points du rapport final sur l'attaque chimique présumée de Douma.
«Troisième lot de documents», «falsification des faits» : WikiLeaks publie de nouveaux documents mettant en avant l'existence de désaccords au sein de l'OIAC au sujet de son rapport d'enquête sur la présumée attaque chimique du 7 avril 2018 à Douma.
Etats-Unis et Russie «n'ont pas oublié comment négocier» : l'envoyé de Moscou auprès de l'OIAC s'est félicité du terrain d'entente trouvé pour ajouter le Novitchok et un agent neurotoxique fabriqué par l'OTAN sur la liste des produits interdits.
Plus d'un an après les frappes occidentales contre la Syrie, un membre de la mission de l'OIAC envoyée à Douma dénonce dans un mail révélé par WikiLeaks, une réécriture trompeuse des faits observés sur le terrain dans une version corrigée du rapport.
Dans un rapport cité par une candidate démocrate à la Maison Blanche, des chercheurs remettent en cause l'utilisation de gaz sarin dans l'attaque de Khan Cheikhoun en 2017. Il s'agirait plutôt d'un simple missile sol-sol de fabrication artisanale.
La fuite d'une note attribuée à des ingénieurs de l'OIAC sur l'attaque chimique présumée survenue en avril 2018 à Douma en Syrie, non retenue dans le rapport final de l'organisation, soulève des questions. L'OIAC n'a pas démenti son authenticité.
Lors d'un discours au think tank américain «Atlantic Council», basé à Washington, la ministre française des Armées Florence Parly a affirmé que Paris pourrait de nouveau frapper la Syrie «si nécessaire».
Dans une conférence de presse à La Haye, la mission russe auprès de l'OIAC a dénoncé le manque de neutralité, les «lacunes» et les «incohérences» du rapport de l'organisation. Celle-ci avait conclu à l'utilisation de chlorine à Douma en avril 2018.
En mars 2018, l'empoisonnement d'un ex-agent double résidant au Royaume-Uni et de sa fille déclenchait une crise majeure. Un an après, si la vérité n'a pas pu être établie, l'affaire Skripal a profondément impacté les relations internationales