BRAS DE FER

Avant de quitter le Forum économique mondial, le président des Etats-Unis s’est déclaré convaincu de parvenir à un accord commercial avec l’Union européenne (UE). Face à ses menaces de taxer les voitures européennes, elle n'a selon lui pas le choix.
L'année 2019 aura été dense pour le président de la République. Entre rapprochement avec la Russie et prises de becs avec l'OTAN ou l'Union européenne, Emmanuel Macron aura fait entendre sa voix. Avec plus ou moins de réussite.
La présidente du groupe La France insoumise au Parlement européen a offert un «petit cadeau» d'adieu à Jean-Claude Juncker qui doit quitter son poste à la tête de la Commission européenne.
Alors qu'il avait arraché un accord de sortie avec l'Union européenne, Boris Johnson a vu les parlementaires britanniques demander un délai afin de valider le texte... forçant le Premier ministre à demander un nouveau report à Bruxelles.
Défavorable à l'entrée de la Macédoine du Nord et de l’Albanie dans l'Union européenne, Emmanuel Macron s'est attiré les foudres de ses partenaires européens. Néanmoins, le sujet de l'élargissement devrait rapidement être mis de nouveau sur la table.
Un accord a été trouvé sur la sortie du Royaume-Uni de l'UE, ont annoncé le Premier ministre britannique Boris Johnson et le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker. Le Parti unioniste d'Irlande du Nord y est cependant défavorable.
Alors que le Parlement a voté une loi obligeant le Premier ministre à parvenir à un accord avec l'UE, ce dernier continue d'affirmer que le Brexit aura lieu fin octobre «quoi qu'il arrive». Mais les révélations d'un avocat viennent semer le trouble.
La commissaire au commerce a annoncé qu’une liste de produits fabriqués aux Etats-Unis pour un montant de 35 milliards d’euros était prête à répondre à une éventuelle taxe sur les voitures européennes.
Les récentes nominations au sein des hautes instances de l’UE illustrent un phénomène bien plus large, pointe Pierre Lévy, du mensuel Ruptures : la consanguinité des élites mondialisées, totalement coupées des peuples.
Au lendemain de la nomination d'Ursula von der Leyen, de Charles Michel, de Christine Lagarde et de Josep Borrell aux postes clé de l'Union Européenne, Pierre Lévy présente son analyse de l'état de l'Union qui tourne une nouvelle page.
Les politiques français n'ont pas tardé à réagir à l'annonce du choix des personnalités qui occuperont, durant la prochaine législature, les postes clefs de l'Union européenne. Si la gauche française se montre sceptique, LREM et LR semblent ravis.
Faute d’accord entre les 28 dirigeants européens, les tractations autour du partage des postes clés de l’UE ont été suspendues ce 1er juillet. Une impasse qui a le don d’agacer le chef de l’Etat qui, lui aussi, semble peu enclin au compromis…
Le président des Etats-Unis a de nouveau mis en cause la politique de la Banque centrale européenne qu’il accuse de manipuler l’euro pour obtenir un avantage concurrentiel contre les Etats-Unis. Mais il vise en réalité le gouverneur de la Fed.
Les âpres négociations entre les dirigeants des 28 pour trouver un successeur à Jean-Claude Juncker à la tête de la Commission européenne se heurtent à l'opposition entre Emmanuel Macron et Angela Merkel sur le principe de «Spitzenkandidat».
Emmanuel Macron s'est dit prêt à soutenir une hypothétique candidature d'Angela Merkel à la présidence de la Commission européenne. Une déclaration qui résulte d'un calcul politique dans l'optique des négociations pour le poste.
Le parcours législatif du budget de l’Union européenne pour 2020 vient de commencer. Il prévoit 168,3 milliards d’euros d’engagements des 28 Etats membres. Mais un départ du Royaume-Uni sans accord pourrait faire dérailler la machine.
Alors que la composition du Parlement européen est plus éclatée que jamais, une nouvelle bataille se joue à Bruxelles : celle de la présidence de la Commission européenne. L'Allemand Manfred Weber, membre du Parti populaire européen, est favori.
Emmanuel Macron est opposé à la méthode du «Spitzenkandidat», où les parlementaires européens doivent choisir le président de la Commission parmi les candidats proposés par les principaux partis qui siègent à Strasbourg. Mais le Français est isolé.
Entre le monde enchanté que veut bâtir la liste Renaissance et ce que peut vraiment le Parlement européen, il y a une distance. Quant aux enjeux réels des élections comme le choix de la prochaine commission européenne, pas un mot.
De passage à Bruxelles, le secrétaire américain à l’Energie s’est réjoui de l’augmentation spectaculaire des importations européennes de gaz liquéfié, en provenance des Etats-Unis. Il en a profité pour parler de voitures allemandes.