Le chef du gouvernement de Tripoli accuse la France de soutenir en sous-main le général Haftar dans la guerre civile libyenne. Le dialogue entre les deux leaders libyens est au point mort.
La Turquie d’Erdogan s'efforce de gagner plus de poids sur la scène internationale tout en faisant face à la résurgence de l’opposition sur le plan intérieur. Quels sont les enjeux d’Ankara sur l’échiquier mondial ?
Après des exhortations répétées de l'ONU en Libye, les forces pro-Haftar ont accepté la trêve demandée à l'occasion de la célébration de la fête sacrée de l'Aïd al-Adha. Le gouvernement d'union nationale a lui aussi accepté la trêve, sous conditions.
Après que le maréchal Khalifa Haftar a ordonné à ses forces d'attaquer les positions turques en Libye, Ankara a annoncé qu'elle n'hésiterait pas à riposter. Six Turcs ont depuis été arrêtés par les forces pro-Hatfar et un drone turc abattu.
Huit ans après l’intervention occidentale, la Libye ne s’acclimate pas à la démocratie et s’enfonce dans la guerre civile. Deux centres de pouvoir, une multitude d'acteurs locaux et internationaux impliqués : quelle sera l'issue du bras de fer?
Après avoir reçu le maréchal libyen Khalifa Haftar à Paris, l'Elysée s'est montrée pessimiste quant à un cessez-le-feu. La diplomatie française, pour qui la situation est «difficile à décrypter», a promis d'être active dans les semaines à venir.
Depuis l'offensive menée sur Tripoli par le maréchal Haftar, la France peine à faire connaître sa position. Emmanuel Macron a reçu en mai le chef du gouvernement d’union nationale, rappelant le soutien indéfectible de Paris à celui-ci malgré le flou.
Alors que les offensives du maréchal Haftar contre les forces loyales au GNA visant à conquérir Tripoli se poursuivent, bombardements et affrontements ont déjà fait fuir plus de 40 000 civils. L'ONU a alerté sur la catastrophe vécue par les civils.
Des Libyens ont manifesté le 19 avril à Tripoli contre l'offensive menée depuis le 4 avril par le maréchal Haftar. Arborant des gilets jaunes, ils accusent la France de soutenir l'homme fort de l'Est libyen.
Alors que la France est accusée de tenir une position ambiguë sur la crise qui oppose le gouvernement d'union nationale et le maréchal Haftar, le torchon brûle entre Paris et Rome. Le Quai d'Orsay réfute les accusations et déclare soutenir Tripoli.
Quelques dizaines de manifestants, dont plusieurs portant des gilets jaunes, ont dénoncé à Tripoli ce qu'ils ont qualifié de «soutien» de la France au maréchal Haftar dont les hommes mènent une offensive contre la capitale libyenne.
Un avion de chasse de l'Armée nationale libyenne du maréchal Khalifa Haftar, qui mène une offensive contre le Gouvernement d'unité nationale depuis le 4 avril, aurait été abattu.
Depuis le 4 avril, début de l’offensive du maréchal Khalifa Haftar contre le Gouvernement d'union nationale (GNA) basé à Tripoli, les combats ne cessent de s'intensifier. Selon l'Organisation mondiale de santé (OMS), ils ont fait au moins 121 morts.
Antonio Gueterres, secrétaire général de l'ONU, a appelé au cessez-le-feu en Libye, où les combats font rage autour de Tripoli. Le risque humanitaire préoccupe tous les observateurs.
Presqu'une semaine après le début de l'offensive du maréchal Haftar, les combats se poursuivent en Libye alors que le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir en urgence et à huis clos. De nombreux civils sont, eux, obligés de fuir.
Alors que le Maréchal Khalifa Haftar entend entrer dans Tripoli, les Etats-Unis se sont dits préoccupés par les combats impliquant les forces armées de l’homme fort de l’est libyen et les milices fidèles au gouvernement de Fayez al-Sarraj.
Déstabilisée par l’intervention de l’OTAN, la Libye est depuis 2014 fracturée par la rivalité entre le chef du gouvernement d'union nationale Fayez al-Sarraj et le maréchal Khalifa Haftar.
Le Kremlin a mis en garde contre une «reprise du bain de sang» suite à l'offensive lancée par les forces pro-Haftar vers Tripoli, où siège le gouvernement d'union nationale de Fayez el-Sarraj. Le Conseil de sécurité de l'ONU va se réunir en urgence.
A 10 jours d'une conférence nationale sous l'égide de l'ONU, le maréchal Haftar a annoncé une offensive d'envergure afin de «purger l'ouest» de la Libye. Le chef du Gouvernement d'union nationale, Fayez al-Sarraj, a en retour dénoncé une «escalade».
Ruptly, l'agence vidéo de RT, a le regret d'annoncer la mort, le 19 janvier, du photographe Mohamed Ben Khalifa. Le journaliste, qui travaillait aussi pour AP, couvrait les violents affrontements entre milices rivales dans la région de Tripoli.