BRAS DE FER

Lors de la session inaugurale de la nouvelle législature au Parlement européen, les députés britanniques du Parti du Brexit, hostiles à l'Union européenne, se sont retournés lors de l'interprétation de l'hymne européen.
Lors d'une émission diffusée sur LCI, le publicitaire Jacques Séguéla a abordé la question du vote démocratique et des fakes news en période électorale. En profitant, au passage, pour mettre directement en cause la Russie dans ses accusations.
Au lendemain des élections locales, les partis britanniques traditionnels, travailliste et conservateur, enregistrent une défaite cinglante. Avec les élections européennes à venir, les partis pro-Brexit se livrent eux une guerre fratricide.
Figure de proue de la campagne en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, l'eurodéputé Nigel Farage a annoncé qu'il quittait le parti qu'il a cofondé en 1993. Il déplore notamment la direction prise par le mouvement.
Dans la capitale anglaise, des milliers de manifestants battent le pavé pour «le plus gros, le plus bruyant et le plus important» des rassemblements anti-Brexit depuis le référendum de juin 2016, selon les organisateurs de la marche.
Lors d'un «Wooferendum» à Londres, des milliers de chiens et leurs propriétaires ont battu le pavé pour réclamer un second vote sur le Brexit. Les maîtres ont notamment fait uriner leurs chiens sur des portraits de Boris Johnson et Nigel Farage.
Un porte-parole de l'UKIP a qualifié d'«holocauste» les viols de mineurs par des gangs au Royaume-Uni, fléau qui s'est manifesté ces dernières années à travers plusieurs scandales. Il a reproché aux autorités de ne pas nommer le problème.
De scènes totalement improbables entre Nigel Farage et son ami Arron Banks aux innombrables inexactitudes sur la façon dont a été menée la campagne, le film sur le Brexit, dont le scénario a fuité, fait déjà beaucoup parler de lui.
Le plan d'un «soft Brexit» validé par le Premier ministre Theresa May, qui a mené à la démission de deux poids lourds du gouvernement, constitue une trahison du vote populaire, selon Nigel Farage, qui s'est dit prêt à reprendre le combat.
Le coordinateur du Brexit au Parlement européen Guy Verhofstadt, s'est attaqué aux principaux responsables nationalistes européens, qu'il a qualifié de «cinquième colonne» de l'UE dirigée par le président russe pour la détruire de l'intérieur.
Au cœur un scandale impliquant sa nouvelle compagne, Henry Bolton, le chef de file du parti souverainiste Ukip voit sa position fragilisée à la tête du parti. A l'origine du scandale : des SMS racistes visant la fiancée du prince Harry.
Tandis que le Londres et Bruxelles ont entamé la deuxième partie des négociations sur les conditions de sortie de l'UE, l'ex-président du UKIP a exprimé sa lassitude face aux «Remainers» qui espèrent la tenue d'un nouveau vote pour avorter le Brexit.