SIDERANT

Les conclusions des sommets arabes qui se sont tenus fin mai accablent l'Iran, notamment sur la question syrienne. Le Qatar, qui a participé à ce sommet, a rejeté ses conclusions. La Russie, la Syrie et l'Iran ont aussi exprimé leur désaccord.
Les présidents français et russe ont eu un entretien téléphonique durant lequel ils ont parlé de la situation en Syrie, évoquant les rôles de l'Iran et de la Turquie. Ils ont en outre abordé la question ukrainienne.
Le président syrien Bachar el-Assad a signé le 28 janvier des accords économiques avec l'Iran. Ils constituent selon lui un «pilier solide» face à la «guerre économique» livrée par l'Occident aux deux pays frappés de sanctions des Etats-Unis.
Depuis la capitale libanaise, les 22 membres de la Ligue arabe ont appelé les pays donateurs à soutenir les Etats accueillant des réfugiés victimes des guerres en Syrie et au Yémen. Ils ont aussi évoqué la création d’une zone de libre-échange.
Alors que le délai pour la mise en œuvre de l'accord russo-turc pour évacuer la zone démilitarisée d'Idleb a pris fin le 14 octobre, le principal groupe djihadiste, Tahrir al-Cham, refuse de déposer les armes.
Des chaînes YouTube liées à l'Etat syrien ont été fermées, pour des motifs «juridiques» et de «conditions d'utilisation». Dans les jours précédents, l'Occident avait exprimé ses craintes quant à l'utilisation d'armes chimiques de la part de Damas.
Après avoir changé plusieurs fois de nom, il est actuellement connu sous l'appellation «Hayat Tahrir al-Cham» et correspond aujourd'hui au groupe armé le plus influent d'Idleb. Si son chef est Syrien, tel n'est pas le cas de tous ses combattants.
Le président français, lors de son discours de rentrée aux ambassadeurs, a estimé que le maintien de Bachar el-Assad à la tête de la Syrie était selon lui «une erreur funeste». Il a également fait savoir à ce sujet compter «beaucoup» sur la Russie.
Partis à cause de la guerre, les Syriens qui s'étaient réfugiés au Liban reviennent en nombre depuis mi-juillet. Damas et Moscou concentrent leurs efforts pour réparer au plus vite les infrastructures civiles.
Après l'attaque sanglante de Soueïda qui a fait 250 morts le 25 juillet, le groupe terroriste islamiste Daesh a fait plusieurs dizaines d'otages. L'un d'entre eux a été exécuté : un jeune homme de 19 ans décapité par le groupe djihadiste.
Paris a annoncé le 23 juillet qu'elle accueillerait un certain nombre de Casques blancs, une organisation controversée se présentant comme humanitaire, dont plusieurs centaines de membres ont été récemment exfiltrés de Syrie en Jordanie.
Dans Le Monde daté des 8 et 9 juillet, la sociologue Hasna Hussein s'alarme de la formation à la guerre et au terrorisme donnée par Daesh à près de 2 000 enfants. Parmi eux, 460 français, dont 77 seraient déjà rentrés dans l'Hexagone.
L'agence gouvernementale syrienne SANA fait savoir que deux missiles attribués à Tsahal ont explosé dans les environs de l'aéroport de la capitale. Pour l'heure, aucun bilan humain ou matériel n'a été établi.
A l'approche du Mondial 2018, la Russie, pays organisateur et indéfectible allié du gouvernement syrien, s'est fait une place de choix dans le cœur de nombreux supporters syriens, qui pourront cette année avoir la tête au sport.
Le groupe cimentier Lafarge pourrait se voir poursuivi en justice pour complicité de crimes contre l'humanité pour ses liens supposés avec Daesh. Les deux ONG, ECCHR et Sherpa, ont transmis une note aux magistrats.
A Raqqa en Syrie, ancien bastion des djihadistes de Daesh, un charnier a été découvert. Il contiendrait 150 à 200 dépouilles de civils et de terroristes tués au combat. En Irak et en Syrie, ces macabres découvertes se répètent depuis plusieurs mois.
Une semaine après les frappes françaises sur le territoire syrien, des dizaines de personnes se sont rassemblées à Paris pour dénoncer «les prétextes mensongers» de cette intervention et afficher leur soutien au gouvernement de Bachar el-Assad.
Tandis qu'Ankara menace de poursuivre son opération à Minbej, Washington et Berlin dénoncent son attaque sur Afrin. Ces déclarations surviennent alors que la Turquie a rempli son principal objectif, au mépris de l'avis de ses alliés de l'OTAN.
Nombre de victimes tuées, blessées ou contraintes de fuir, de pays impliqués dans le conflit, estimation des pertes économiques, nombre de résolution votées à l'ONU... RT France dresse le bilan chiffré de sept années de guerre en Syrie.
Sept ans après le début du conflit, les Occidentaux, farouches partisans d'un changement de régime, ont échoué à atteindre leurs buts de guerre. Damas, avec l'aide de la Russie, a repris le dessus. Mais le prix de l'ingérence occidentale est élevé.