Génération identitaire
SIDERANT

Une capture d'écran assimilant un groupe de manifestants anti-restrictions à des «néo-nazis» défilant le bras levé, a circulé. Selon Florian Philippot, organisateur du rassemblement, ils tapaient simplement dans les mains en scandant des slogans.
Sur Telegram, l'ex-membre de Génération identitaire Thaïs d’Escufon a mis en ligne un message affirmant avoir été agressée sexuellement à son domicile par un Tunisien. La jeune femme annonce avoir porté plainte contre X pour agression sexuelle.
Thaïs d’Escufon, ancienne porte-parole de ce mouvement identitaire désormais dissous par les autorités, ainsi qu'un militant, ont été condamnés à de la prison avec sursis pour deux vidéos publiées en marge de l'opération «Defend Europe».
Dans un communiqué, le Conseil d'Etat estime que l'association Génération identitaire «propage des idées qui justifient ou encouragent la discrimination, la haine ou la violence envers les étrangers et la religion musulmane».
L'association s'est défendue de toute incitation à la haine et a déposé un recours devant le Conseil d'Etat pour «excès de pouvoir», ainsi qu'un référé-suspension afin de suspendre sa dissolution décidée en mars 2021 par le gouvernement.
Pressée par l'élue démocrate Elissa Slotkin, l'administration Biden envisage de classer des organisations «suprémacistes blanches» comme organisations terroristes étrangères (FTO). Génération identitaire serait dans le viseur des autorités.
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a confirmé la dissolution du groupe anti-immigration, accusé par les autorités françaises d'inciter à la haine. Le groupe dénonce de son côté une «volonté de criminaliser le discours anti-immigration».
Plusieurs responsables politiques ont dénoncé le «salut nazi» présumé d'un partisan du mouvement identitaire menacé de dissolution, durant la manifestation du 20 février. Mais une vidéo de la scène montre un geste sans connotation politique évidente.
Ce 21 février, Marion Maréchal a déploré le blocage des publications sur son compte Facebook après son soutien à Génération identitaire, et Jordan Bardella la suppression de publications «dénonçant la dérive liberticide du gouvernement».
Un rassemblement contre la procédure de dissolution lancée par le ministre de l'Intérieur contre l'organisation anti-immigration Génération identitaire était organisé ce 20 février à Paris. Une contre-manifestation antifasciste a eu lieu non loin.
Le philosophe Michel Onfray a pris la parole pour dénoncer la dissolution de l'organisation Génération identitaire, souhaitée par le ministère de l'Intérieur. Pour lui, les membres de groupe ne sont pas «des fascistes dangereux».
A la veille d'une manifestation de Génération identitaire contre la procédure de dissolution lancée à son encontre, Jean-Yves Camus, qui dirige l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès, livre à RT France son analyse.
David Guiraud, porte-parole jeunesse de La France insoumise, et Clément Martin, porte-parole de Génération identitaire débattaient de la dissolution du mouvement Génération identitaire, souhaitée par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.
Philosophe et essayiste, Anne-Sophie Chazaud en appelle à la plus grande vigilance citoyenne face à un exécutif qui empile les inepties. L'une des dernières en date, selon elle : la tentative de dissoudre Génération identitaire.
En réponse à la procédure de dissolution lancée par Gérald Darmanin à son encontre, l'organisation anti-immigration Génération identitaire a annoncé l'organisation d'une manifestation le 20 février à Paris.
Connu pour avoir escaladé un immeuble lors d'une manifestation contre le racisme et les violences policières en juin 2020, afin de décrocher une banderole du groupe Génération identitaire, Acrobate94 a été mis en examen pour le viol de sa compagne.
Le 29 janvier 2021, des dizaines de militants se sont mobilisés au col du Portillon dans les Pyrénées afin d'afficher leur soutien à l'accueil des demandeurs d'asile et condamner l'action menée quelques jours plus tôt par Génération identitaire.
Le mouvement Génération identitaire a lancé une opération anti-migrants dans les Pyrénées en s'appuyant sur une décision récente du préfet de Haute-Garonne de fermer le col du Portillon. Une trentaine de militants ont participé à l'action.
Estimant que Génération identitaire jouit d'une impunité judicaire, malgré ses «actions violentes, racistes et xénophobes», une vingtaine d'élus, syndicalistes et personnalités de gauche demandent dans une tribune la dissolution de l'organisation.
L'organisation Génération identitaire et trois de ses cadres ont été relaxés par la cour d'appel de Grenoble dans l'affaire des opérations anti-migrants menées en 2018 dans les Alpes, à la frontière franco-italienne.
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