L'ex-porte-parole de Génération identitaire annonce avoir porté plainte pour agression sexuelle
Sur Telegram, l'ex-membre de Génération identitaire Thaïs d’Escufon a mis en ligne un message affirmant avoir été agressée sexuellement à son domicile par un Tunisien. La jeune femme annonce avoir porté plainte contre X pour agression sexuelle.
Dans un message mis en ligne sur son compte Telegram, l'ex porte-parole du groupe Génération identitaire, Thaïs d’Escufon, affirme avoir été agressée sexuellement à son domicile. D'après la jeune femme, elle aurait été «séquestrée une demi-heure par un migrant d’origine tunisienne qui a cherché à [la] violer».
«Il s’est introduit chez moi alors que j’avais mes écouteurs, je ne l’ai pas entendu arriver dans mon dos. Tout s’est passé si vite, il a fermé la porte et pris la clé que j’avais mise dans la serrure. Je me suis retrouvée seule avec cet homme, enfermée», a-t-elle écrit. Dans son message, Thaïs d’Escufon a précisé que le migrant ne la connaissait pas et ne «l’avait pas reconnue», écartant ainsi la piste d'une motivation politique.
La militante a porté plainte contre X pour agression sexuelle. D'après une photo du procès-verbal mis en ligne sur Telegram, cette dernière se serait retrouvée alors seule et enfermée dans son propre domicile avec cet individu. L'homme qui se déclarait être Tunisien lui aurait fait des avances sexuelles que Thaïs d’Escufon aurait refusé. L'agresseur qui se disait «parano» aurait, selon elle, alors tenté de l'agresser sexuellement.
D'après Thaïs d’Escufon, l'agresseur qu'elle décrit comme faisant «1m90» et de «type nord-africain» l'aurait «tenu par les poignets» avant de tenter de la violer. La jeune femme se serait débattue avant de réussir à pousser son agresseur à travers la porte d'entrée de son domicile puis de refermer derrière elle.
Sur Telegram, la jeune femme estime avoir eu «énormément de chance». «J’ai réussi à m’en sortir indemne physiquement mais j’étais encore terrorisée par ce qu’il venait de se produire et je tremblais en pensant à ce qu’il aurait pu m’arriver», a-t-elle affirmé. La jeune femme qui se veut philosophe déclare avoir «retenu la leçon et invite les jeunes femmes à ne plus écouter de musique dans la rue», pour pouvoir réagir plus vite à toute tentative d'agression.
«L’insécurité n’est pas qu’un sentiment, elle s’introduit jusque dans nos foyers. On ne peut plus fuir le réel, il est devant notre porte»
Si cette dernière a décidé de partager son expérience sur les réseaux sociaux, c'est pour faire en sorte que son «expérience malheureuse soit utile, qu’elle puisse réveiller le maximum de monde sur ce qu’il se passe en France et en Europe».
«Nous [les femmes] ne faisons que décrire une réalité que nous VIVONS dans notre chair et que ceux qui nous traitent de racistes perchés sur leurs tours d’ivoire ne vivront jamais», a-t-elle affirmé avant d'appeler de lancer un appel aux femmes : «Ne les laissez jamais vous déstabiliser.»
Et de conclure : «L’insécurité n’est pas qu’un sentiment, elle s’introduit jusque dans nos foyers. On ne peut plus fuir le réel, il est devant notre porte.»
Thaïs d’Escufon est l'ancienne porte-parole du groupe Génération identitaire. Le groupe fut dissout le 3 mars dernier par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin – une dissolution confirmée par le Conseil d'Etat le 3 mai. Accusé par ses détracteurs de nourrir la haine anti-immigrés ou anti-musulmans, le groupe Génération identitaire était connu pour ses happenings visant à dénoncer l'immigration clandestine, «l'islamisation de la France» ou le «racisme anti-Blancs».