ANALYSE

Après le tollé soulevé par un dessin et une fiction publiés par le magazine Valeurs Actuelles, qui dépeignait la députée insoumise Danièle Obono en esclave, un rassemblement de soutien à l'élue a été organisé le 5 septembre au Trocadéro, à Paris.
Danièle Obono et La France insoumise vont porter plainte contre Valeurs Actuelles après la publication de l’hebdomadaire dépeignant la députée Insoumise de Paris en esclave. La rédaction en chef du magazine se défend de tout racisme.
Deux militants de la Ligue de défense noire africaine se sont introduits dans les locaux du magazine Valeurs actuelles pour protester contre le dernier numéro dans lequel la députée Danièle Obono est représentée en esclave dans une fiction.
L'épisode consacré à Danièle Obono d'une saga-fiction estivale de Valeurs actuelles passe mal. Transportée au temps de la traite orientale, la députée est imaginée esclave, réduite à cet état par des Africains et sauvée par un Blanc.
A Beyrouth, Emmanuel Macron a prôné la mise en place de «réformes» dans différents secteurs et a défendu un «nouveau pacte politique» pour le pays. Une forme d'ingérence dénoncée, notamment, par Jean-Luc Mélenchon et Gilbert Collard.
Si le gouvernement s'est réjoui de l'adoption d'un plan de relance européen financé par un emprunt commun, l'opposition est elle bien plus sceptique sur les conséquences à moyen et long terme de cet engagement pour la France.
Des personnalités de la classe politique française ont réagi à la première déclaration de politique générale de Jean Castex. Si l'opposition a comparé le discours du Premier ministre a un «supplice», la majorité l'a considéré «fort et cohérent».
Alors qu'il disait qu'il n'accepterait jamais le poste de ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti a changé d'avis et se retrouve aujourd'hui garde des Sceaux. Est-ce un bon choix ?
Florian Philippot, président des Patriotes, et Julie Garnier, oratrice nationale de La France insoumise, débattent de la question de la censure sur les réseaux sociaux alors que 400 grandes marques accusent Facebook d'être un vecteur de haine.
Le parquet de Paris a fait savoir qu'une enquête préliminaire avait été ouverte pour «abus de confiance» contre «plusieurs dirigeants de LFI». Jean-Luc Mélenchon a dénoncé «une nouvelle instrumentalisation de la justice».
Le 23 juin, la famille et l’avocat de Cédric Chouviat, livreur de 42 ans décédé à la suite d’un contrôle policier en janvier 2020 à Paris, ont lancé un appel à Emmanuel Macron afin d'interdire certaines pratiques policières controversées.
Plusieurs militants, dont l'ex-candidat LFI Vikash Dhorasoo, ont symboliquement recouvert d'un drap noir la statue du maréchal Gallieni, ancien administrateur colonial. Ils souhaitent rouvrir le débat sur le sort à réserver à ce type de monuments.
Le chef de file des Insoumis Jean-Luc Mélenchon a critiqué la notion de «privilège blanc», estimant que ceux qui l'utilisent «n'ont jamais vu un blanc pauvre». Importé des Etats-Unis, le concept est promu en France par une poignée de personnalités.
Après le traditionnel passage au Mont Valérien, Emmanuel Macron s'envolera pour Londres, d'où Charles de Gaulle avait lancé son appel en 1940. Les oppositions invoquent également l'héritage de De Gaulle en cette date anniversaire.
Depuis plusieurs mois, en France, les manifestions, qu'elles soient autorisées, tolérées ou encadrées, sont quasiment toujours émaillées de violences. Ces heurts sont-ils devenus une fatalité ? Peut-on encore manifester sereinement en 2020 ?
L'interpellation musclée d'une soignante pour «outrage et jet de projectiles sur les forces de l'ordre» lors d'une manifestation, a suscité une vive émotion. Elle est finalement sortie de garde à vue, après une mobilisation pour sa libération.
Chahuté pour sa volonté de désarmer «autant que possible» la police, Jean-Luc Mélenchon a estimé que les citoyens de Dijon n'avaient eu d'autre choix que de «se défendre» face à une bande armée tchétchène ayant échappé aux radars du renseignement.
L'allocution d'Emmanuel Macron sur l'après-coronavirus a fait réagir l'ensemble de la classe politique française. Du Parti communiste au Rassemblement national, les critiques visent aussi bien la forme que le fond du discours présidentiel.
Alors que les manifestations contre les violences policières et le racisme se multiplient en France, l'opposition dénonce le silence du président. Celui-ci a enjoint les membres du gouvernement à s'emparer de cette thématique.
Lors d'une interview accordée à Europe 1, le président des Républicains a livré sa lecture de thématiques qui agitent le débat politique actuel : le racisme et les violences policières. Son point de vue a fait réagir à gauche.