BRAS DE FER

Depuis Gitega, où il rencontrait son homologue burundais, le ministre russe des Affaires étrangères a notamment plaidé pour une refonte du Conseil de sécurité de l’ONU afin d’offrir une meilleure représentativité des pays africains et sud-américains.
Après 15 ans de présidence de Pierre Nkurunziza, une nouvelle page se tourne dans l’histoire du Burundi, du moins dans le domaine diplomatique. A quoi ressemble le Burundi de l’après Nkurunziza ?
Gabriel Mpozagara et son épouse ont été condamnés en première instance à deux ans de prison avec sursis et 70 000 euros de dommages et intérêts, pour «soumission à un travail forcé» et «conditions de travail et d'hébergement contraires à la dignité».
Plus d’une vingtaine de pays et des dizaines de milliers de personnes et entités sont frappées de sanctions américaines. Administrées par le Trésor, celles-ci sont justifiées par des menaces supposées contre la sécurité des Etats-Unis.
Сe petit pays de l’est de l’Afrique est plongé dans la tourmente depuis 2015, sur fond de tensions ethniques. La situation ne cesse d’empirer et frôle une catastrophe humanitaire. Les institutions de l'ONU appellent à des mesures urgentes.
Des vidéos de l'arrestation d'un couple au Burundi ont émergé sur les réseaux sociaux, dans lesquelles ont voit les policiers les mettre publiquement dans une situation inconfortable. Leur tort : ne pas être mariés, ce qui est illégal dans le pays.
Pour l'historien John Laughland, le scandale lié à l'ancien patron de la CPI met à nu la faiblesse structurelle de cette instance internationale et risque de porter un coup fatal à l'idée même de juridiction universelle.
Les Burundais vivant en union libre ou en concubinage s’exposeront à des sanctions dès 2018, a annoncé le gouvernement, évoquant une «démographie galopante» et la nécessité de moraliser la société. Pourtant, certains citoyens dénoncent des dérives.
Pour mettre fin à la crise au Burundi, les pays de la région devraient-il prendre exemple sur la résolution de la crise gambienne ? Pour le spécialiste de l'Afrique centrale Bob Kabamba, une intervention militaire aurait des conséquences tragiques.
Après l'échec des dernières négociations sur la crise burundaise, le spécialiste de l'Afrique Philippe Hugon revient sur les acteurs qui pourraient «changer la donne». L'enjeu pour lui est avant tout celui du retour à un «équilibre ethnico-régional».
Contestée depuis longtemps pour sa «partialité», la CPI pourrait connaitre une véritable hémorragie si la menace de retrait collectif des pays africains, décidée lors du sommet de l'Union africaine, était mise à exécution.
Après le Burundi, l'Afrique du Sud ou encore la Gambie en octobre dernier, de nombreux pays africains auraient menacé de quitter la CPI si elle n'était pas réformée selon Reuters. Ils l'accusent de passer sous silence les crimes des pays occidentaux.
Emmanuel Niyonkuru, le ministre de l’Eau, de l’Environnement et de la Planification a été assassiné dans sa propre voiture le soir du 31 décembre tandis qu'il regagnait son domicile de Bujumbara, la capitale.
La France appelle les pays africains qui veulent se retirer de la Cour pénale internationale (CPI), soit le Burundi, l'Afrique du Sud et la Gambie, à «reconsidérer» leur décision, a déclaré aujourd'hui le ministère français des Affaires étrangères.
Le départ de l'Afrique du Sud est un coup que la Cour pénale internationale a amplement mérité. Cela fait quinze ans qu'elle viole un grand nombre de principes juridiques au détriment du système international, indique l'historien John Laughland
Le Burundi a déclaré persona non grata trois experts des droits de l'Homme des Nations unies, qui ont accusé le gouvernement d'être responsable de «violations graves» durant la période où Nkurunziza annonçait vouloir briguer un troisième mandat.
Pour rester au pouvoir malgré des manifestations de masse en République démocratique du Congo, le président Joseph Kabila utilise son dernier atout : se dire seul garant de la sûreté du pays, explique le spécialiste de l'Afrique Bernard Lugan.
Les autorités burundaises refusent de se plier à la résolution votée par le Conseil de sécurité, qui autorise le déploiement de 228 policiers de l’ONU dans le pays pour tenter d’enrayer plus d’un an de violence et de violations des droits de l’homme.
Avec la volonté de mettre un terme à plus d’un an de conflit dans le pays ouest-africain, le Conseil de sécurité a décidé de déployer une force de police des Nations unies, sur une résolution proposée par la France.
Berne a demandé à l'ex-président de la FIFA d'intervenir au Burundi pour empêcher le président de se représenter à un troisième mandat et éviter un potentiel génocide en lui proposant à la place...un poste au sein de la FIFA !