BRAS DE FER

Depuis l'élection d'Emmanuel Macron, la France n'a pas connu un seul instant d'accalmie. Franck Pallet pense qu'un apaisement social et politique est nécessaire pour rétablir la confiance et renouer le dialogue entre le gouvernement et les Français.
Des marcheurs, déçus de l'utilisation du 49.3, envisagent de former un nouveau groupe à l'Assemblée. Avec le départ acté de deux députés pour les mêmes raisons, la majorité est plus que jamais fragilisée mais elle peut compter sur les élus MoDem.
A la suite de la décision du Premier ministre d'avoir recours au 49.3 pour faire adopter sans débat le projet de réforme des retraites, plusieurs organisations syndicales appellent à manifester à Paris mais également partout en France, ce 3 mars.
Après un sénateur le 1er mars, deux autres parlementaires quittent le groupe majoritaire. Les deux députés en question critiquent notamment le recours à l'article 49.3 par le Premier ministre dans le cadre de la réforme des retraites.
Gérard Filoche, ancien inspecteur du travail et Sébastien Huyghe, député LR du Nord débattent du recours au 49.3 sur le projet de loi concernant la réforme des retraites. Un recours qui a généré plusieurs mobilisations en France.
Le Premier ministre a annoncé, le 29 février, le recours à l'article 49.3 sur le projet de loi de réforme des retraites. Pour défendre cette option, la majorité dénonce notamment les «manœuvres d'obstruction» des députés de gauche.
Nouvelle défection chez les élus marcheurs : le sénateur Michel Amiel a annoncé qu'il quittait LREM. Il évoque «une profonde déception d'un certain nombre de choses», et particulièrement l'emploi du 49.3 par le gouvernement.
Protestant contre le recours au 49-3 par le Premier ministre Edouard Philippe concernant le projet de loi sur la réforme des retraites, près de 100 Gilets jaunes se sont rassemblés au Mont-Saint-Michel, le 1er mars, et ont formé une chaîne humaine.
La permanence de campagne pour les municipales d'Edouard Philippe, candidat au Havre, a été tagué dans la soirée du 29 février après l'annonce du recours à l'article 49-3 sur la réforme des retraites.
Des manifestants sont rassemblés devant l'Assemblée nationale et ailleurs en France pour exprimer leur opposition au recours du 49-3 concernant le projet de loi sur la réforme des retraites, annoncé ce 29 février par Edouard Philippe.
Le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé, ce 29 février à l'Assemblée nationale, le recours au 49-3 sur le projet de loi sur la réforme des retraites. A l'instar du député François Ruffin, Le groupe La France insoumise a fortement protesté.
Le Premier ministre Edouard Philippe a laissé ouverte la possibilité de recourir à l'article 49.3 de la Constitution pour faire adopter sans vote le projet de réforme des retraites. Un tel scénario indigne au sein de l'opposition.
Frédéric Latour, président d'honneur du Club Vaugirard, et David Guiraud, porte-parole jeunesse France insoumise, débattent de la possible utilisation du 49-3 par le gouvernement pour faciliter la validation du projet de loi de réforme des retraites.
Des députés de l'aile gauche du groupe La République en marche ont signé une tribune opposée à l'utilisation de l'article 49.3. Ils ont dénoncé la solution de facilité face à l'adoption de la réforme des retraites.
Face aux rebondissements à prévoir dans le cadre de la validation parlementaire de la réforme des retraites, le recours à l'article 49-3 serait défendu par certains membres de l'exécutif. L'option n'aurait toutefois pas convaincu Edouard Philippe.
Depuis son élection le président fait montre d'une volonté inflexible de réformer le pays, quitte à s'affranchir du Parlement. Mais, pour les exclus de la start-up nation, ceux de la «France périphérique», cette tendance à l'autoritarisme passe mal.
Le 8 octobre, Manuel Valls s'est félicité sur Twitter du soutien des internautes en reprenant le hashtag #JesuislabandedeValls. Problème : ce mot-clé est une nouvelle moquerie à son égard et pas un soutien. La toile ricane.
Il avait parlé une dernière fois aux journalistes avant la prise de pouvoir de son successeur Emmanuel Macron, le 12 mai 2017. François Hollande a évoqué, dans cet entretien diffusé le 5 octobre, les frondeurs, ses regrets et son impopularité.
Avec sa première rentrée sociale, Emmanuel Macron joue gros. Un divorce d'avec le pays réel, François Hollande en témoigne, pourrait en effet plomber durablement son quinquennat. Pourtant, le président paraît s'employer à souffler sur les braises.
Lors d'un festival réunissant des youtubeurs de tous les horizons, un député affilié à LREM a voulu prendre la parole, notamment sur le sujet du code du travail. Mal lui en a pris, les intéressés préférant évoquer leurs revenus.