Erreur de casting ? Des youtubeurs incendient un député LREM venu leur parler (VIDEO)

Erreur de casting ? Des youtubeurs incendient un député LREM venu leur parler (VIDEO)
Le député REM Jean-François Cesarini en mauvaise posture au Frames festival / Capture de la chaîne Youtube de Tatiana Ventôse
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Lors d'un festival réunissant des youtubeurs de tous les horizons, un député affilié à LREM a voulu prendre la parole, notamment sur le sujet du code du travail. Mal lui en a pris, les intéressés préférant évoquer leurs revenus.

L'idée était pourtant louable. Le Frames video festival réunissait à Avignon les 2 et 3 septembre un panel d'éminents youtubeurs, notamment pour évoquer les différentes problématiques liées à leurs revenus.

Il leur a été proposé de rencontrer le député local, affilié à la République en marche (LREM), Jean-François Cesarini. 

Une opération séduction qui fait flop

L'élu du Vaucluse a tout d'abord tenu à rassurer son auditoire sur sa crédibilité internet : il a expliqué avoir lui-même créé le label French Tech culture avec des amis, quelques années plus tôt. Il a également précisé avoir eu la dent dure, occasionnellement, à l'égard de Google à qui il aurait reproché un manque de transparence fiscale. Puis il a embrayé sur la réforme du code du travail engagée par le gouvernement.

On s'en fout ! Des députés, on peut en voir à la télé !

Mais bien loin de s'attirer la faveur du public, Jean-François Cesarini a bientôt dû faire face à des invectives de la part des vidéastes qui commençaient à s'impatienter. Ils préféraient en effet entendre parler de leur statut professionnel, et pas échanger sur les bienfaits supposés des nouvelles ordonnances de la réforme du code du travail, entre autres sujets proposés par le parlementaire. 

Auteur: Tatiana Ventôse

Dans une vidéo intitulée «Quand des Youtubeurs mettent la misère à un député d'En Marche» (surtitrée «On a bolossé du macroniste»), la vidéaste Tatiana Ventôse a recensé quelques-unes des séquences les plus gênantes pour l'élu LREM.

On a bolossé du macroniste

Parmi les nombreuses invectives, on peut voir le youtubeur Usul (à 7:14 pour les curieux) couper l'animateur de la conférence qui tentait tant bien que mal de recadrer le débat en volant au secours de l'invité. «On s'en fout ! Des députés, on peut en voir à la télé, on connaît leur discours. Mais est-ce que, lui, il entend notre discours, d'habitude ? Il vient, il se dit c'est la start-up, la French Tech de l'innovation, c'est YouTube, c'est les vidéastes de la Silicon Valley [...], mais ils veulent des trucs de vieux, ils veulent des syndicats», lance-t-il.

Quant aux autres prises de parole des youtubeurs présents, elles étaient globalement taillées dans le même bois.

«On essaie de lui expliquer que le code du travail, ça peut être modifié en bien ou en mal», tempête par exemple Tatiana Ventôse.

«On essaie de créer notre propre code du travail, pas de casser le code du travail», plaide pour sa part Klaire fait Grr, renforçant encore l'impression d'inadéquation ambiante.

«On vaut mieux que ça» versus LREM

Cette série d'invectives constitue en réalité une nouvelle passe d'armes verbale entre des youtubeurs plutôt de sensibilité sociale et des politiciens plutôt libéraux qui ne calibrent pas toujours parfaitement leurs prises de parole en public.

Car, comme l'a fait remarquer Tatiana Ventôse, dans cette salle de conférence figuraient plusieurs membres du collectif citoyen «On vaut mieux que ça» créé bénévolement sur le web à la suite des mouvements contre la loi travail : «Notre credo est le suivant : soutenir ceux et celles qui ont "mal au travail"», préviennent-ils sur leur site internet. Ceux-ci s'en étaient pris verbalement, dans des interventions vidéo, aux partisans de la réforme du code du travail.

En cette période de rentrée sociale, l'événement n'était pas idéalement choisi pour venir glaner de nouveaux soutiens parmi les jeunes vidéastes connectés qui se sentent visiblement rejetés par la French Tech et la Silicon Valley. 

Lire aussi : L'UE inflige à Google une amende de 2,42 milliards d'euros

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